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(23 mai 2013) BD : Silvio LUCCISANO (sc.), J.-M. WOEHREL (d.),
Postumus, Empereur gaulois - Les Faux Monnayeurs,

Assor-BD
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((15 mai 2013) Jean-Loup BOURGET,
Cecil B. DeMille : le gladiateur de Dieu,

P.U.F.
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(avril 2013) Christophe CHAMPCLAUX,
Le combat selon Bruce Lee,

Guy Trédaniel éd.
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(24 avril 2013) BD : J. MARTIN, Géraldine RANOUIL & Marc JAILLOUX,
La Dernière Conquête (Alix/32),
Casterman
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(mars 2013)

Juan J. ALONSO, Enrique A. MASTACHE, Jorge ALONSO MENÉNDEZ,
La Antigua Grecia en el cine,
T&B éd. (click)

   
TOUTES LES RECENSIONS : CLICK
 

(23 mai 2013)
Silvio LUCCISANO (sc.), Jean-Marie WOEHREL (d.),
Postumus, Empereur Gaulois - Les Faux Monnayeurs,

Assor-BD éd., Coll. «Roma», cartonné, 64 p. [BD 50 pl. / cahier pédagogique 14 p.] (24 x 32 cm).
(Nathalie ARILLA (coul.))

ISBN : 978-2-35890-007-2

SYNOPSIS
Au milieu du IIIe s. de n.E., l'Empire romain traverse la plus grave crise de son histoire. Sur le Rhin, les Francs et les Alamans percent la frontière. En Europe centrale, les Goths envahissent la province de Dacie, puis se jettent sur l'Asie mineure. En Orient, les Perses s'emparent de l'Arménie. Mais un malheur n'arrivant jamais seul, la peste se joint aux calamités, décimant soldats et populations. Enfin, au printemps de l'année 260, l'empereur Valérien est capturé et mis à mort par les Perses (1). «260, l'année de tous les désastres. L'Empire entier se trouvait sans maître et à l'abandon» (ZOZIME, I, 32.1).

Des cassures politiques apparaissent alors au sein de la construction impériale entraînant avec l'effondrement du pouvoir unique, une dislocation et une fragmentation de l'Empire. Face au pouvoir central représenté par le fils de Valérien, Gallien, les armées des frontières se donnent de nouveaux chefs. Des usurpateurs surgissent ainsi en Orient, dans les provinces de Pannonie et en Occident.
En Occident précisément, à Cologne au début de l'été 260, les armées du Rhin nomment empereur leur général Postumus dont l'autorité est de suite reconnue par les provinces de Gaule, de Bretagne et de Germanie. Cet Empire, qui perdurera une quinzaine d'année, est désigné par l'Histoire sous le nom d'«Empire gaulois».

La tâche n'est pas simple pour l'«usurpateur» Postumus - qui règnera dix ans - lequel doit à la fois restaurer l'économie de ses provinces tout en assurant leur défense face aux poussées barbares et à celles des troupes de Gallien. L'économie, fer de lance du redressement, est justement menacée de l'intérieur par une recrudescence de diffusion de fausse monnaie. Postumus charge alors un enquêteur spécial d'élucider ce problème, le beneficiarius Aulus que, sur sa route, croisera le héros de cette aventure, le protector augusti Lucius Pollio, fils du général Marcus Pollio...

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PRÉFACE
«Si l'usage de marier histoire et bande dessinée n'est pas une nouveauté, celle qui consiste à choisir pour cadre de l'intrigue une période aussi mal connue que le IIIe s. de n.È. et des protagonistes qui ne le sont pas moins est en revanche inhabituelle et même surprenante à bien des égards. Il fallait tout l'enthousiasme de Silvio Luccisano, passionné d'archéologie et d'histoire, fasciné par ses développements et attentif à ses avancées les plus récentes, pour relever le défi et oser se lancer dans la préparation d'un album consacré au règne de Postume et au soi-disant «empire gaulois». Il faut saluer ce choix d'un scénario se déroulant dans une des époques les plus difficiles à aborder de l'Antiquité, qui vit l'empire romain affronter une de ses plus graves crises. En portant son regard sur un monde très différent de celui d'Agris le Gaulois et de la conquête de la Gaule par César, l'auteur révèle non seulement un esprit foisonnant mais aussi une vraie préoccupation pour familiariser le lecteur amateur avec des événement trop souvent occultés, peut-être difficiles à comprendre en ce début du XXIe s.

J'ai été bien sûr quelque peu surpris quand l'auteur m'a demandé de préfacer cet album. La réponse fut pourtant immédiate, non seulement en raison de mon intérêt personnel pour la BD, mais aussi parce que je vois dans les albums de Silvio Luccisano une autre façon aussi de pratiquer l'archéologie expérimentale, dont la pertinence trouvent un large écho dans le public. La BD historique, genre auquel appartient cet album, prend désormais sa place à côté des nombreux groupes d'archéologie vivante qui s'efforcent de restituer les objets et les cadres de vie du passé, en fondant leur démarche sur une collaboration étroite avec la recherche scientifique et ses spécialistes. Dans ce domaine, la BD offre également de puissantes possibilités, pour autant que sa réalisation s'engage à respecter l'authenticité de la restitution et à refuser tout anachronisme. De telles exigences impliquent de se soumettre à des contraintes fortes, car le scénario d'une BD détermine inévitablement une unité de temps, de lieu et d'action plus serrée que pour un groupe d'archéologie vivante. Autant il est relativement facile pour un spécialiste de décrire telle ou telle pièce d'équipement à telle ou telle époque, autant il est plus délicat de le faire à une date précise, comme c'est le cas dans cet album dont l'action se déroule entre le début de l'été 260 et l'été 266. Difficile entreprise car il ne faut pas perdre de vue qu'il faut composer avec le dessinateur pour effectuer les innombrables reprises et modifications qu'entraînent l'analyse méticuleuse de chaque crayonné. Il me semble toutefois que les avantages l'emportent sur les inconvénients, à un moment où se manifeste un regain d'intérêt pour les périodes éloignées de notre histoire et où le public manifeste son attrait pour un genre qui a quitté depuis longtemps la sphère de la littérature enfantine.

La trame de l'album entremêle deux fils très différents et pourtant étroitement liés, l'usurpation du pouvoir impérial au printemps 260 par un général romain d'origine gauloise, Postume, commandant des troupes romaines combattant sur la frontière rhénane, et la description de l'impressionnante éruption de faux monnayage qui se manifesta un peu partout dans l'empire romain dans la seconde moitié du IIIe s. de n.È. Au fil de l'intrigue, le lecteur suivra le déroulement de l'histoire politique et militaire de la partie occidentale de l'empire romain, menacée par des dangers multiples, pour partie extérieurs (les mémorables invasions germaniques), mais aussi, et davantage encore, intérieurs. Le moindre de ces périls n'était sans doute pas l'impuissance de l'État à faire face aux crises et à maîtriser les forces centripètes qui tentaient de s'arroger le pouvoir suprême, quitte à provoquer des guerres civiles dont les principales victimes étaient avant tout les populations de l'empire. Comme souvent dans les périodes de crises, l'«Empire gaulois» fondé par Postume apparaît autant comme une initiative destinée à sauvegarder les provinces occidentales des menaces extérieures que comme une réaction de repli sur ses propres forces, quitte à s'accommoder d'une division de l'unité impériale et à entraîner des combats fratricides contre l'empereur légitime. Que dans un contexte si troublé certains aient trouvé l'opportunité de s'enrichir à bon compte n'est pas surprenant. La fabrication de fausse monnaie marque profondément l'époque et le pays de son empreinte. Entre les empereurs «officiels» et les «usurpateurs», frappant chacun leur monnayage à leur usage dans les régions sous leur contrôle, et les faussaires profitant de la situation, on mesure toute la difficulté qu'il pouvait y avoir pour contrôler la circulation monétaire dans les provinces et les régions de l'empire.

Le scénario est fondé sur des faits véridiques, révélés par les travaux les plus récents des historiens et des archéologues. L'auteur a été tout particulièrement inspiré par les fouilles et les recherches archéologiques conduites depuis plusieurs années à Châteaubleau, un modeste petit village du département de Seine-et-Marne, qui, à l'époque du héros de l'album, Lucius Pollio, était une agglomération et un sanctuaire d'une certaine importance à la limite nord de la cité des Sénons. L'intérêt du canevas est de faire le lien entre la grande histoire et la recherche archéologique la plus récente tout en faisant revivre quelques-uns des événement notables qui ont marqués ce site sous le règne des empereurs «gaulois».

Suivant la méthode privilégiée de l'auteur, un solide dossier documentaire a précédé la réalisation de l'album. Sa constitution impliquait un réel défi, les changements qui s'opèrent durant le IIIe s. dans bien des domaines de la vie quotidienne expliquent la nécessité de certains choix qui peuvent paraître peu familiers. Mais l'auteur pouvait disposer aussi de quelques dossiers récents et bien fournis de l'archéologie, qu'il intègre intelligemment dans son script, tels l'inscription de l'autel d'Augsburg, les fouilles de Châteaubleau ou le dépôt de Neupotz. Quand on remarque la grande ressemblance entre le visage de l'empereur dessiné par Jean-Marie Woehrel dans l'album et les portraits figurant sur ses monnaies, le personnage devient terriblement familier.

Je suis certain que cet album, qui parvient à redonner vie à une période si mouvementée de l'histoire de la Gaule, trouvera un public intéressé, qui en redemandera. Une belle réussite, donc, qu'il faut saluer en souhaitant le succès à Lucius Pollio autant qu'à ses auteurs.»

Paul VAN OSSEL
Professeur d'archéologie, Université Paris Ouest - Nanterre - La Défense,
UMR 7041 ArScAn (équipe «Gaule et Monde antique») (click)

À PROPOS DE L'ALBUM
Il stagne dans les albums de Silvio Luccisano une âcre odeur de bois brûlé et de laine mouillée - celle qui embaume parfois les archéosites, archéoparcs etc. de nos contrées du nord où, à certaines dates, quelques passionnés aiment à se réunir en tenues d'époque... essayant de retrouver les gestes anciens. La senteur du vécu. La saveur du vrai. Une odeur d'amour.
Après l'excellente trilogie du Casque d'Agris, Silvio Luccisano se remet à la fiction avec ce Postumus (2) qui à travers une enquête policière à l'antique nous contre un épisode peu connu du public, celui de l'empereur gaulois M. Cassianus Latinus Postumus.
Postumus - Empereur gaulois, relate une période fort méconnue du Bas-Empire, celle des empereurs dits «gaulois», qui firent sécession avec ceux de Rome (3).
Mais cette BD ne se résume pas seulement à cela, elle montre des sites peu ou pas connus du grand public comme celui de Châteaubleau (77), actuellement modeste village de Seine-et-Marne mais importante bourgade dans l'Antiquité connue sous le nom de Riobé, mentionnée sur la Table de Peutinger : l'association AGRIPPA [Association Gallo-Romaine Intercommunale pour la Promotion de Châteaubleau] et la municipalité d'icelle, ont - le samedi 25 mai 2013 - officialisé la sortie de l'album Postumus - Empereur Gaulois, en présence de son scénariste, Silvio Luccisano. Simultanément, le dessinateur Jean-Marie Woehrel présentait l'album au public lors du Festival BD de Damparis (Jura).

Une particularité, qui démontre l'importance de cette ciuitas de Châteaubleau, consiste en la découverte de plusieurs officines de fausses monnaies. Cette particularité a interpellé Silvio Luccisano, qui superpose cette découverte archéologique d'origine clandestine à celle du site proprement dit. Il a donc introduit donc une dimension «polar» au scénario initialement prévu.

Un autre site a également communiqué d'importantes informations pour sa reconstitution dans l'album : le site de Grand, l'antique Andesiva, dans les Vosges, avec son amphithéâtre, ses mosaïques et son musée archéologique départemental.

Pour l'occasion AGRIPPA a édité un jeu de 3 cartes postales tirées de l'album que les amateurs pourront se procurer à son adresse (4).

 

(15 mai 2013)
Jean-Loup BOURGET,
Cecil B. DeMille : le gladiateur de Dieu,

P.U.F., 216 p.

ISBN : 978-2-13-058503-9

PRÉSENTATION
«On ne connaît souvent de DeMille que les «péplums bibliques» comme Les Dix Commandements et Samson et Dalila. Or ce cinéaste est l'auteur d'une œuvre monumentale (70 titres), aussi variée que cohérente. La diversité des genres (films historiques, comédies satiriques, mélodrames contemporains, westerns et autres films d'aventure) et celle des styles, où le baroque alterne avec l'abstraction, n'a d'égal que le caractère obsessionnel des thèmes : l'homme sans cesse soumis à la tentation, notamment charnelle; l'insistance sur l'absolu de la liberté individuelle, fondé sur la soumission à la loi divine; la croyance au «christianisme musclé» et à la réincarnation; une inspiration biblique qui, comme chez King Vidor et Terrence Malick, tend vers le panthéisme. J'ai essayé de composer de l'homme et de l'œuvre un portrait nuancé, qui n'élude pas les zones d'ombre (les clichés antisémites, la tentative de putsch sur la Guilde des réalisateurs), mais rend hommage à un cinéaste d'exception, légitimement admiré par ses pairs, de Michael Powell, Hitchcock et Mehboob Khan à Scorsese et Spielberg.»

J.-L. B.

 
jean-loup bourget, cecil b. demille, gladiateur de dieu

La carrière et l'œuvre de Cecil B. DeMille - un des fondateurs d'Hollywood et un des «piliers du temple» jusqu'à sa mort en 1959 - sont traitées ici de façon sélective et non chronologique. Jean-Loup Bourget évoque d'abord les péplums bibliques, les plus connus (Les Dix Commandements, Samson et Dalila), et montre l'importance du personnage de Moïse. Il passe ensuite aux autres films à thème religieux, mettant l'accent sur le «christianisme musclé» et fortement sexualisé du cinéaste, ainsi que sur sa croyance à la réincarnation. Il souligne enfin l'importance de la forme, le goût de l'antithèse et des psychomachies, le lyrisme des prologues-paysages, qui rapprochent DeMille d'Eisenstein hier et de Terrence Malick aujourd'hui.

Un long chapitre, s'attachant tant à la tentative de «putsch» sur la Guilde des réalisateurs qu'à l'image de l'Indien dans les nombreux westerns de DeMille, analyse l'idéologie du cinéaste et de son œuvre, qui ne réduit pas à l'anticommunisme militant de la guerre froide. Un dernier chapitre retrace les rapports de DeMille avec le président Roosevelt à propos de L'Odyssée du Dr. Wassell et, à partir du film de montage méconnu Land of Liberty (1939), esquisse une comparaison inattendue entre DeMille et l'artiste d'avant-garde contemporain Christian Marclay (The Clock).

TABLE DES MATIÈRES
Chapitre I : Moïse, Samson, Jésus [Les Dix Commandements] • DeMille et les images gravées • Les sources du Moïse de DeMille • La version muette des Dix CommandementsSamson et DalilaLe Roi des rois

Chapitre II : Les gladiateurs [Le Signe de la Croix] • Psychomachies : La Fille sans DieuLes Conquérants et Les Croisades • La première psychomachie : Something to Think About • Genèses

Chapitre III : Christianisme musclé et métempsycose [L'Admirable Crichton] • Pythagore, Ovide et les autres • La vie antérieure : L'Empreinte du passé • Le sacrifice rédempteur : Jeanne d'Arc • De la métempsycose à la seconde naissance : Le Réquisitoire

Chapitre IV : Idéologies demilliennes • Des films fascistes ? • This Day and AgeFour Frightened People : Aventures en Malaisie • Clichés antisémites • Règlement de comptes à l'hôtel Beverly Hills • Voyage en URSS • Westerns racistes et antiracistes • Nobles et tragiques • Westerns classiques : Une aventure de Buffalo BillPacific Express • DeMille libertaire : Les Flibustiers et Les Tuniques écarlates • Le destin tragique des Métis : Les Tuniques écarlates

Chapitre V : DeMille : un homme en son temps [le prologue du Signe de la Croix] • L'Odyssée du Dr. Wassell • Un collage patriotique et avant-gardiste : Land of Liberty • Épilogue • DeMille et le septième art

L'AUTEUR
Jean-Loup Bourget est professeur d'études cinématographiques à l'École normale supérieure (Ulm) et critique à la revue Positif. Américaniste, spécialiste du cinéma hollywoodien, il est l'auteur d'une douzaine d'ouvrages, dont un essai sur Fritz Lang (Fritz Lang, Ladykiller) paru aux P.U.F. («Perspectives critiques») en 2009.

 

(avril 2013)
Christophe CHAMPCLAUX,
Le combat selon Bruce Lee,

Guy Trédaniel éd., 304 p. (17 x 23 cm)

ISBN : 978-2-8132-0600-8

Dans le milieu de années soixante-dix, des films de sabre ou de Kung-fu tournés à Hong-Kong apparaissent sur les écrans européens, un peu dans le sillage du western transalpin, lui-même successeur du péplum. Avec ses décors fastueux, ses sorciers(ères) et dragons, ses amazones guerrières et son abondante figuration les films de sabre ne sont pas sans faire songer aux péplums (5). Situés dans une Chine médiévale indéterminée, ils gomment, bien entendu, toute référence à un passé gréco-romain plus ou moins fantasmé par le péplum et préparent le terrain à l'heroic fantasy qui déferlera dans les '80, dans la foulée de Conan le Barbare. Au juste, les deux genres s'interpénétreront mutuellement : Conan prend des poses d'escrime inspirée des samouraï japonais et David Carradine, déjà héros d'une série-TV américaine Kung-fu va dans Le Cercle de Fer (The Silent Flute, Richard Moore, 1977) connaître des aventures dans un Shao-Lin antédiluvien (?). De même que le western a parfois pu s'imbriquer dans le péplum avec des films comme Samson et le Trésor des Incas (Piero Pierotti, IT-AL - 1965) ou Trois pistolets contre César (Tre pistole per Cesare / Tre Ragazzi d'Oro, Enzo Peri & Moussa Haddad, IT-DZ - 1966) il accueille le cinéma Kung-fu (La Brute, le Colt et le Karaté, Anthony Dawson [= Antonio Margheriti], 1974), etc. Faut-il y voir le fait du développement d'une immigration venue d'Asie et d'Afrique, qui s'installe dans les banlieues et s'agglutine aux habituels spectateurs des salles populaires ? Un public en totale rupture avec les repères historiques européens, s'il en eut jamais ?
Moribond depuis le crash de la Titanus (1964), le cinéma populaire italien tente la voie du péplum-karaté en mélangeant figures d'arts martiaux asiatiques et guerrières mythologiques (Amazones, Filles d'Amour et de Guerre; Supermen contre Filles Sauvages).

Dans le sillage des films de sabre tournés en série, les producteurs hongkongais ne négligent pas le combat à mains nues, le Kung-fu dont les intrigues contemporaines permettent de substantielles économies au niveau des armes, costumes, décors, figuration. Parmi les protagonistes Bruce Lee, un acteur sino-américain, va en devenir la figure de proue, l'incontournable référence souvent imitée par de nombreux épigones.

christophe champclaux, bruce lee

Lui-même judoka, mais aussi fan de péplums, Christophe Champclaux analyse ici les techniques de combat mises au point par Bruce Lee (le Jeet Kune Do), montrant les points de contact entre ce superbe athlète et, notamment, «l'inoubliable Hercule» Steve Reeves.
Les amateurs se souviennent du mémorable affrontement final opposant Bruce Lee et Chuck Norris dans le Colisée de Rome (Le Retour du Dragon, 1974) (click).

Bruce Lee est l'une des icônes majeures de la culture populaire du XXe s. Acteur et réalisateur, il a fait découvrir le cinéma Kung fu au monde entier. Son influence s'exerce encore dans de nombreux genres cinématographiques, ainsi que dans l'univers des jeux vidéo. Bruce Lee est aujourd'hui considéré comme le principal inspirateur des arts martiaux du XXIe s., cité comme le modèle absolu des combattants les plus titrés des 30 dernières années dans les circuits de l'UFC et autres MMA.

Le combat selon Bruce Lee présente les techniques de combat de Bruce Lee en comparant, pour la première fois, de façon détaillée, ses chorégraphies cinématographiques avec l'enseignement transmis par ses écrits.
La deuxième partie offre un panorama complet des programmes d'entraînement qui ont permis à Bruce Lee de devenir la figure de référence des arts martiaux modernes
Le dernier tiers de l'ouvrage propose enfin une biographie du «Petit Dragon», basée sur des témoignages de ses proches et de ses collaborateurs, enrichie de nombreux textes tirés des écrits de Bruce Lee.

L'AUTEUR
Producteur, réalisateur et historien du cinéma, Christophe Champclaux collabore au magazine Karaté Bushido depuis 1987. On lui doit la traduction française de L'Art de la Paix, de Morihei Ueshiba ainsi que de deux ouvrages essentiels de Bruce Lee, Le Tao du Gung fu, et Jeet Kune Do, commentaires sur la voie martiale.
En collaboration avec Linda Tahir-Meriau, il a réalisé les documentaires Bruce Lee et le cinéma d'arts martiaux ainsi que Le combat selon Bruce Lee, après avoir adapté pour la télévision sa série d'ouvrages Tigres et Dragons, les arts martiaux au cinéma.

Également auteur de documentaires sur le péplum - notamment les bonus du DVD La Chute de l'Empire romain, dans l'édition Opening de 2010 (6) (réf. 786148) - Christophe Champclaux, prépare un ouvrage de référence sur le cinéma historico-mythologique et s'intéresse de très près aux recherches d'archéologie expérimentale en matière de techniques de combat des gladiateurs, lutteurs et autres pancratistes de l'Antiquité gréco-romaine que mène le groupe «Acta Expérimentation» de Brice Lopez. (Les gladiateurs d'Arelate- 6'25").

On peut trouver sur Youtube des extraits de nombreux docus de Christophe Champclaux tels :
La princesse de Troie retrouvée (click) (1'49")
Hercule et le renouveau du péplum (click) (4'50")
Chelo Alonso, reine du péplum (click) (12'00")
Commode et des gladiateurs (version courte) (click) (9'02")

DERNIÈRE MINUTE : CINÉ VINTAGE !
Depuis le 16 septembre 2013, vous avez avec Ciné Vintage le 7e Art dans votre salon. Chaque mardi sur MCE, 20h45' et avec la complicité de Christophe Champclaux, Linda Tahir-Meriau vous fait découvrir ou redécouvrir des chefs-d'œuvre du cinéma et plonger dans les coulisses du film grâce au documentaire Les Maîtres du regard, consacré à un auteur ou un acteur emblématique du genre, diffusé en seconde partie d'émission.

Western, Kung-fu, horreur, l'émission traite de manière ludique et documentée des œuvres qui ont marqué plus de 40 ans de cinéma. (click)

 

(24 avril 2013)
Jacques MARTIN, Géraldine RANOUIL (sc.), Marc JAILLOUX (d.),
La Dernière Conquête («Alix»/32),

Casterman

À Rome, la guerre civile est sur le point d'éclater entre Pompée et son rival César. Celui-ci s'apprête à franchir le Rubicon, première phase du coup d'État qui fera de lui le maître de Rome. Son premier objectif est d'abattre Pompée, mais l'ambitieux proconsul pense déjà à l'étape suivante. Fasciné par l'Orient, il confie une mission secrète à Alix, le fidèle d'entre les fidèles : trouver et rapporter «le Sceau du Lion», l'anneau réputé magique qui assurerait sa légitimité en faisant de lui l'héritier direct du plus grand conquérant de l'Histoire, Alexandre le Grand.
On sait en effet que, sur son lit de mort, Alexandre avait laissé perplexes ceux qui lui demandaient de désigner son successeur, se bornant à déclarer en tendant la main : «Celui qui sera digne de cet anneau (7).»
Pour guide, il a Asham, un Bactre prisonnier, qui semble avoir découvert l'emplacement du «Trésor d'Alexandre»...

Pour en savoir plus : click

 

(mars 2013)
Juan J. ALONSO, Enrique A. MASTACHE, Jorge ALONSO,
La Antigua Grecia en el cine,

Madrid, T&B éd., broché, cahier de 24 phot. N&B sur papier couché 150 g, 356 p. (17 x 24 cm).

ISBN : 978-84-15405-54-2

PRÉSENTATION
La antigua Grecia en el cine es un libro que nace de la admiración y de la infancia, que casi son lo mismo. Los que crecimos viendo películas en sesión doble desde los gallineros de los cines tenemos una deuda enorme con lo que ahora llamamos peplum, es decir, con el «cine de romanos» (también de griegos y de egipcios) de toda la vida, un cine popular sin demasiado interés por el rigor histórico. Las viejas películas ambientadas en la antigua Grecia son admirables porque, en su sencillez, nos ofrecen mucho y no piden casi nada a cambio. Sólo piden que el espectador suspenda un ratito la incredulidad y esté dispuesto a viajar en el tiempo hasta la antigua Grecia, una Grecia más o menos monumental, más o menos histórica, más o menos mítica, más o menos desquiciada y más o menos todo. Decía Aristóteles que la filosofía nace de la admiración. Pues bien, digamos que este libro, que no es más que una rendida reflexión acerca de las viejas y nuevas películas «de griegos», nace también de esa admiración.
Ahora coja su espada, cálcese las sandalias y acompáñenos.

juan j alonso, enrique a mastache, jorge alonso, antigua grecia en el cine
 
TABLE DES MATIÈRES
  • Introducción
    = Cuando Despertó, la Antigua Grecia todavía estaba Allí
  • Héroes en Sérifos, miradas asesinas y el último truco de un mago
    = ¿Le Apetece Hacer un Puzzle (o Dos) Mitológico?
  • Músculos, músculos y más músculos
    = Dos Forzudos (y Medio)
  • Viajeros a los confines del mundo, criaturas maravillosas y una hechicera inacabada
    = ¡El Horror! ¡El Horror!
  • Caballos de madera, un talón de Aquiles y la túnica vacía de una mujer
    = En el Nombre de Helena de Esparta y de Troya
  • Mares peligrosos, viajeros audaces y magas, ninfas y mujeres fascinantes
    = Que Veinte Años no es Nada
  • Batallas decisivas, vencedores olímpicos que nadan y maratones alternativas
    = Un Muerto de Diferencia
  • Espartanos altivos, guerreros de cómic y un Fu-Manchú persa
    = Murieron con las Grebas Puestas
  • Héroes en el laberinto, princesas abandonadas en Naxos y un filósofo que hacía demasiadas preguntas
    = El Minotauro terminó Comiéndose a Sócrates
  • Pelucas rubias, reyes con complejo de Edipo y un bonito cadáver
    = Un Alumno de Aristóteles a la Conquista del Mundo
  • Maravillas efímeras, terremotos justicieros y turismo sexual en Rodas
    = Un Play Boy con la Muerte en los Talones
  • Notas
  • Bibliografía

LES AUTEURS

Juan J. Alonso (Gijón, 1962). - Licenciado en Filosofía y en Historia, se gana la vida dando clase de Filosofía en el IES Doña Jimena de Gijón, y se puede permitir viajar casi todos los años a Atenas gracias a que escribe artículos sobre televisión, cine, libros y fútbol (es del Barça) en el diario asturiano La Nueva España.

Enrique A. Mastache (El Entrego, 1963). - Licenciado en Filosofía, es profesor en el IES Bernaldo de Quirósde Mieres. Gran amante de la bicicleta, no hay iglesia románica que no haya visto desde su sillín. Gran amante del cine y la Edad Media, no hay película medieval que no haya visto desde su sillón.

Jorge Alonso Menéndez (Gijón, 1977). - Trabaja como documentalista, diseña, escribe y es cantante del grupo Moonglow. Le gusta más Nick Cave que la Edad Media, pero cree que estudiar la época medieval es lo más divertido que se puede hacer sin reirse.

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NOTES :

(1) L'empereur perse Sapor le fait écorcher vif, teint sa peau en rouge et s'en sert comme housse de cheval. Il avait soixante-dix ans. - Retour texte

(2) Plus près de l'histoire, Alésia avait été moins convaincant, sans doute parce que, dans une BD, mettre en scène les protagonistes-mêmes de l'Histoire est toujours hasardeux - de son propre aveu, Jacques Martin lui-même s'y risquait le moins possible. - Retour texte

(3) Cf. Maurice BOUVIER-AJAM, Les Empereurs gaulois, Tallandier, 1984. - Retour texte

(4) Ces trois cartes postales éditées par AGRIPPA sont disponibles à : AGRIPPA, 1 rue de l'Église, 77370 Châteaubleau. - Retour texte

(5) Notre ami Claudius Helveticus (Claude Aubert), éditeur d'un e-zine consacré au péplum, la XIIe Heure, fait grand cas des films de sabre chinois. On peut télécharger les numéros déjà parus sur le site des Latinistes ou s'inscrire pour être informé des parutions (claudeaubert[@]bluewin.ch). - Retour texte

(6) La Chute de l'Empire romain (170'), GCTHV (Opening), réf. 786148 (2010). Les bonus de Christophe Champclaux :

  • Commode et les gladiateurs (réal.). Prod. : Marie-Claude Lui-Van-Sheng, mus. orig. : Michael Pohler; Mus. add. : C. Rustichelli, Nefertiti Regina del Nilo & Ottorino Respighi, Les Pins de Rome.
    Avec la participation de Brice Lopez (Acta Expérimentation), de la Legio VIII Augusta et de Valerio Bello; Remerciements : Emmanuelle Carrié [Arelate], Jean-Pierre Vasseur & Gwenaelle Lherminier [Opening], Pascal Brunier [Adaveurope édition] (prod. Ciné-Horizon, 2010) (10'29");
  • Les Travaux d'Hercule : le retour du péplum [au générique : «Hercule et le renouveau du péplum»] (réal. & narration). Prod. : Marie-Claude Lui-Van-Sheng, mus. orig. : Michael Pohler (prod. Ciné-Horizon, 2010) (11'59").
  • Chr. Champclaux a également retrouvé et restauré le mythique TV-film US produit par Joe Levine, avec Gordon Scott et Gordon Mitchell, Hercule et la princesse de Troie (ABC TV, 1965) (VO s/t FR) (47'59"), précédé par sa présentation, La Princesse de Troie retrouvée (5'39").- Retour texte

(7) En fait il avait seulement murmuré : «To Kratos» («au plus fort»). Certains, du reste, avaient cru comprendre «à Héraclès». - Retour texte