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"PEPLVM - Images de l'Antiquité" |
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30/04/15
Le Grand Défi
:
Hercule, Samson, Maciste et Ursus
À la croisée des chemins,
Hercule est sommé par le roi des Dieux de
choisir entre le vice et la vertu. Le fils de Zeus,
à qui sa vertueuse auréole commence
à donner la migraine, choisit d'aller s'encanailler
en Lydie où les femmes sont paraît-il
sublimes. Mais à peine arrivé, il
rencontre Omphale et lui fait une cour assidue «pour
le bon motif». Hélas, elle en aime
un autre et, tout autant qu'Hercule et son papa,
est en conflit intergénérationnel
avec sa maman, la Reine. Une comédie de boulevard
aussi solidement charpentée que les biscotos
de Samson, Maciste et les autres...
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2/09/13
ALIX SENATOR/1 :
Les Aigles de Sang
Valérie Mangin
(sc.) & Thierry Démarez (d.)
Rome, an 12 av. n.E. L'empereur Auguste
est tout-puissant. Alix a plus de cinquante ans.
Il est sénateur.
Alors que la paix semble enfin régner dans
l'Empire, M. Vipsanius Agrippa, le gendre d'Auguste,
est tué sauvagement par un aigle, l'oiseau
de Jupiter ! Attentat politique ou malédiction
divine, ce sera à Alix de découvrir
ce qui se cache derrière cette mort mystérieuse.
Avec l'aide de Titus, son fils, et de Khephren,
celui de son compagnon Enak disparu, il découvrira
qu'un terrible ennemi a fait son nid dans les entrailles
mêmes de Rome.
Soixante-quatre ans après
la parution des premières planches dans Tintin,
Alix est, comme Dorian Gray, rattrapé par
son âge.
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29/07/13
MURENA, T.9 Les ÉPINES
(BD de Jean Dufaux
et Philippe Delaby)
Dans Rome ruinée par le grand
incendie de 64, des intrigues se nouent autour de
Néron. Qui a bouté le feu à
la ville ? Qui faut-il livrer à la vengeance
du peuple romain ? Qui doit expier ? Les Juifs ?
Difficile, car ils sont protégés par
la judaïsante impératrice Poppée.
Ou seulement la secte juive des chrétiens,
ces individus suspects qui adorent un certain charpentier
crucifié ? Néron tergiverse car il
a pris l'un d'eux en sympathie - et rien moins que
l'apôtre Pierre…
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11/04/13
APOSTAT
(BD de Ken Broeders)
L'an 355 de n.E. Le christianisme
s'est largement répandu dans le «Bas-Empire»
romain, sapant les assises du paganisme néanmoins
encore très vigoureux en Occident. Après
avoir très chrétiennement liquidé
ses deux frères et quelques cousins, Constance
II, fils de Constantin le Grand, songe à
ramener dans le giron impérial la Gaule ravagée
par les guerres civiles et les assauts des Barbares.
Il lui faut y déléguer un collaborateur
de confiance, c'est-à-dire - en vertu d'une
certaine loi de Parkinson déjà très
à la mode à l'époque - une
marionnette incompétente... du genre doux
rêveur, qui laissera les mains libres à
ses agents. Ce sera son neveu Julien !
Apostat, c'est Murena
revisité par Bruegel l'Ancien, tout en trognes
rubicondes. Se basant sur une documentation scrupuleuse,
Ken Broeders nous livre une saga qui habilement
combine Histoire et aventure. Celle d'un jeune érudit
philosophe qui sera obligé de devenir un
guerrier et un administrateur. Et qui aura à
choisir entre les valeurs d'un Futur douteux et
peu convaincant, et celles - rassurantes - d'un
Passé qui avait fait ses preuves. Ce glorieux
Passé d'un Empire romain qui peu à
peu se délite, face à de nouvelles
idées... dans l'air du temps, comme on dit
si joliment. Un choix douloureux qui, aujourd'hui,
nous interpelle encore.
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28/09/2012
LA CENTURIE DES CONVERTIS
Rome, juillet 64 de n.E. Devant une
poignée de chrétiens échappés
à une rafle des prétoriens, l'apôtre
Pierre évoque les origines de sa Foi : des
faits dont trente ans plus tôt il fut témoin
direct, quoique pas toujours... Près de lui
se tiennent les tribuns Flavius Cornelius et Equitus.
Avec d'autres légionnaires romains convertis
à la Foi nouvelle, ceux-ci ont créé
une milice d'autodéfense pour, de leurs persécuteurs,
protéger les prosélytes.
Cornelius a été ce
centurion qui eut foi en Jésus-Christ au
point d'être venu le prier de sauver la vie
de son serviteur mourant Equitus, aujourd'hui tribun
lui aussi.
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24/08/2012
SPARTE /1 : Ne jamais demander grâce
BD de Patrick Weber et
Christohe Simon
Sparte, IIe s.
av. n.E. Le tyran Nabis a usurpé le trône
quelques temps auparavant. Il envoie quérir
l'Hilote Diodore, que ses messagers trouvent occupé
à se divertir avec des prostituées...
Pour mener à bien ses desseins
- en feignant de briguer leur alliance, éliminer
par la trahison les dirigeants de la Ligue achéenne
-, Nabis n'hésite pas à se débarrasser
de quiconque contesterait son autorité. Or
un certain Agésilas s'est rebellé
et a pris le maquis d'où il mène une
guerre sans merci à tous les profiteurs et
traîtres à l'intégrité
spartiate. Car si le droit de porter le nom de «Spartiate»
s'acquiert à la naissance, il se conquiert
toute sa vie d'homme, depuis une enfance qui n'a
rien eu de tendre. Pur produit de la dure éducation
spartiate, Agésilas a souvent payé
le prix de cette leçon. Il semblerait inconcevable
à ce jeune homme que l'ordre les choses pusse
un jour changer : que des lâches ou des profiteurs,
des esclaves ou des étrangers pussent imposer
leur loi aux «vrais» citoyens de Sparte...
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2/08/2012
ALÉSIA
BD de Silvio Luccisano
et Christophe Ansar
(BD Assor-Hist éd., 2012)
Juin 52 av. n.E. César et ses
légions viennent d'essuyer un cuisant échec
devant Gergovie. Ses alliés éduens
lui ayant fait défection, le proconsul bat
en retraite, cherchant à gagner la Provincia
romaine pour se réorganiser. Harcelée
par les cavaliers gaulois de Vercingétorix
la longue colonne étirée n'en riposte
pas moins victorieusement, grâce à
l'intervention de sa cavalerie mercenaire germanique.
De proie, César en déroute (?) est
à présent devenu chasseur. Et Vercingétorix
court s'enfermer dans l'oppidum des Mandubiens :
Alésia...
En fait, il espère que les Romains - maintenant
tous regroupés et fixés autour du
hérisson mandubien - se trouveront bientôt
enveloppés par l'armée de secours
constituée par des contingents venus de toute
la Gaule, et exterminés au cours d'une seule
bataille décisive.
Une passionnante BD basée sur
les plus récentes découvertes de l'archéologie,
et dont la sortie de presse coïncide avec l'inauguration
du MuséoParc d'Alésia.
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24/07/2012
La GUERRE DES GAULES
BD de Tarek & Vincent
Pompetti
(+ CONCOURS : 10 ALBUMS À GAGNER)
Le 28 mars 58, le proconsul des Gaules
Transalpine (la «Provincia») et Cisalpine,
C. Julius Cæsar s'oppose au passage en territoire
romain des Helvètes migrant vers les bords
de l'Océan. Sans doute ne se souvient-il
que trop bien du «passage» des Cimbres
et des Teutons, que son oncle Marius écrasa,
après huit années de déprédations
et le massacre de plusieurs armées consulaires.
Ensuite donc, César enchaîne avec une
campagne contre les Belges, puis les Armoricains
(Vénètes).
Cette nouvelle Guerre des Gaules
de Tarek et Vincent Pompetti s'insère dans
un courant «documentaliste» du péplum,
en l'occurrence la «BD d'archéologues».
Avec son dossier pédagogique elle s'inscrit
clairement dans la mouvance du Casque d'Agris.
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6/10/2011
The IMMORTALS
(Tarsem Singh, EU — 2011)
Réalisé par l'ex-photographe
Tarsem Singh (The Cell; The Fall) associé
aux producteurs de 300, Les Immortels (The Immortals)
— péplum cosmogonique — nous
conte une nouvelle mouture de Thésée
et le Minotaure, une fois de plus télescopée
avec la Titanomachie (la Guerre des Dieux contre
les Titans).
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27/12/2010
PERCY JACKSON : LE VOLEUR DE FOUDRE
(Chris Colombus, EU - 2010)
L'année 2010 sera mythologique
ou ne sera pas. Coup sur coup ont déferlé
sur nos écrans deux versions du conte de
Persée et la Gorgone : Percy Jackson :
Le Voleur de Foudre (10 février 2010)
et Clash of the Titans (7 avril 2010), un
remake du film de Ray Harryhausen et Desmond
Davis (1981).
Destinés à un public pré-ado
(à partir de 9 ans), la série Percy
Jackson du romancier Rick Riordan vient d'être
portée à l'écran dans un premier
opus, Le Voleur de Foudre avec l'ambition
non dissimulée de donner une suite commerciale
au succès d'Harry Potter le même
producteur-réalisateur Chris Columbus aux
com-mandes !
Proposant différents niveaux de lecture,
cette transposition de la mythologie grecque dans
l'Amérique contemporaine ne manque pas de
charme, ni même de finesse car superposant
le conflit des générations dieux primordiaux/dieux
olympiens à celui du Dieu-Père absent
et du Demi-Dieu fils délaissé, avec
tout ce que cela suppose d'idéalisation et
de rancune mêlées. Certes, on peut
déplorer quelques simplifications abusives,
peut-être utiles au scénar (?) : Persée
était fils de Zeus, non de Poséidon;
par définition déesse vierge, Athéna
ne saurait avoir eu une enfant pas plus hier qu'aujourd'hui
ou demain; enfin quelques pollutions judéo-chrétiennes
greffées sur Hadès... Mais au-delà,
le film pourrait susciter chez les jeunes ou les
moins jeunes une envie d'aller voir un peu plus
loin. Why not ?
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16/11/2010
SALOMÉ
(William Dieterle, EU - 1953)
Demeurée en nos mémoires
pour sa fameuse «Danse des Sept Voiles»,
Salomé est l'illustration parfaite de l'«éros
& thanatos» : après avoir enflammé
les sens incestueux de son oncle et beau-père,
le roi Hérode Antipas, elle baise les lèvres
glacées du prophète Jean-Baptiste
dont on lui a, sur un plateau d'argent, amené
la tête tranchée. Un geste qui marquera
notre imaginaire d'un sceau indélébile.
Toutefois, le film de William Dieterle
illustre parfaitement ce que nous pourrions appeler
le «révisionnisme hollywoodien».
Comme il était «éthiquement»
[id est commercialement ?] impossible de
donner un mauvais rôle à Rita Hayworth,
le scénariste opéra les «retouches»
qui s'imposaient pour faire de la sulfureuse Salomé
un personnage positif, qui se convertit. Ceci au
déni de la tradition chrétienne établie.
Le bon peuple des spectateurs n'y vit que du feu
?
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12/08/2010
SPARTACUS : BLOOD AND SAND
(TV - Starz, 2010)
Cumulant toutes les situations, tous
les fantasmes sexuels possibles ou imaginables avec
ou sans péplum, cette production Starz réécrit
en somme le roman de Pauline Réage. Nus,
battus, saignants, humiliés ou sexuellement
exploités, exhibés, marqués
au fer rouge et fiers de l'être, machines
à tuer consentantes ou résignées,
la vie de ces esclaves bodybuildés est entre
les mains d'un lanista qui est aussi un leno.
Une bizarre fascination se décante de cette
série atypique qui va plus loin qu'aucune
autre n'a osé. Spartacus : Blood and Sand
plaira aux gays comme aux hétéros
que le gore ne rebute pas. Images d'une descente
au fond des Enfers...
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5/03/10
POLARS
EN PEPLUM
... ET POUR QUELQUES
POLARS EN PEPLUM DE PLUS
Une jeune et dynamique maison d'édition
alsacienne, Calleva
a mis à son catalogue quelques romans historiques
relatifs à l'Antiquité, en regard
avec la région. L'un d'eux, Le légionnaire
de Lata Petra a pour héros le jeune Aulus
Dagilius, né dans les Vosges, qui s'est engagé
dans l'armée de Marc Aurèle. L'autre,
Le Feu de Mithra, se déroule à
Lutèce mais trouvera son apex dans la bataille
de Strasbourg (été 357), par laquelle
le César Julien, mieux connu sous le nom
de «Julien l'Apostat», jugulera provisoirement
l'invasion des Alamans. Mais Le Feu de Mithra
relève aussi d'un sous-genre bien spécifique,
le «polar antique», qui nous offre une
occasion de mettre à jour notre bibliographie
sur ce site, tout en évoquant ces groupes
de reconstitution du IVe s. de n.E. auxquels a appartenu
l'auteur, Patrick Demory.
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16/02/10
AGORA
(Alejandro Amenábar, SP-EU 2009)
Femme-philosophe et païenne,
Hypatie d'Alexandrie est entrée dans l'Histoire
pour son intelligence et sa culture, sa beauté
et sa chasteté, et surtout... sa fin dramatique
en mars 415 quand des chrétiens
fanatiques la dépèceront vivante et
exhiberont ses restes avant de les brûler.
Ce qui fera d'elle une icône de la libre pensée
victime des forces obscurantistes.
A l'heure où des femmes se
voient encore interdire l'accès à
l'éducation, où des fillettes se font
couper les mains pour s'être mis du vernis
à ongle, Agora est loin d'être
un péplum innocent. Quoique d'une toute autre
facture, il ne saurait l'être davantage qu'Alexandre
d'Oliver Stone ou 300 de Zack Snyder. Agora
vient, donc, à point nommé pour rappeler
une situation insupportable.
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7/11/09
ROAR
La Légende de Conor
(mini-série TV, 1997)
La minisérie australienne Roar
(1997) aurait pu n'être qu'un sous-Xena, une
série pour teenagers, si elle n'avait
abordé l'épineuse question du centurion
Longin et de la Lance du Destin qui touche aux fondements
du catholicisme, relayés par l'ésotérisme.
Car la question du culte des reliques christiques
nous rappelle quelques aberrations fétichistes,
comme l'adoration morbide de parties de cadavres
des saints... croisée de vestiges du paganisme.
Obsédante, entêtante, l'ombre de la
lance de Wotan, de Lugh ou d'Achille ne les recouvre-t-elle
pas ?
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28/09/09
Rome : grandeur et décadence d'un Empire
[tv]
Rome : Rise and Fall of an Empire
(R.H. Gardner, EU 2008, 13 épisodes)
Il ne faut pas confondre cette production
américaine avec la série BBC homonyme
Rome
: grandeur et décadence d'un Empire
(Ancient Rome : Rise and Fall of an Empire,
2006, 6 épisodes). Cette nouvelle série
américaine en 13 épisodes, réalisée
par Gardner Films pour History Channel, a le mérite
d'aborder des personnages et des périodes
historiques jusqu'ici oubliés par le cinéma
(Marius, Trajan, Aurélien, Stilicon, Ricimer,
Majorien...) ou rarement traités (Dèce,
Romulus Augustule).
(Le présent dossier est une réactualisation
de la NEWS
précédemment publiée dans le
Courrier de ce Site.
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4/09/08
L'Aigle de la Neuvième
Légion
(Michaël Simpson & Baz Taylor, TV, 1976)
La série produite par la BBC
écossaise en 1976 avait fait un tabac sur
les petits écrans. On en annonce pour 2009-2010
deux remakes pour le grand écran cette
fois, l'un par Neil Marshall (Centurion/The
Ninth Legion), l'autre par Kevin Macdonald
(The Eagle
of the Ninth). Cette seconde version se
place clairement sous les auspices du roman de Rosemary
Sutcliff; l'autre, celle de Marshall, n'en est qu'une
démarque.
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1/02/2009
De La Chute de l'Empire
romain à Gladiator
«De commodo et de incommodo»...
Dans la hiérarchie des
empereurs romains du cinéma, fous, dépravés
et sanguinaires, Commode vient juste après
Néron et Caligula, et précède
immédiatement Domitien, puis Héliogabale.
L'ironie du destin veut que cet empereur romain
si mal nommé ait succédé à
un père - Marc Aurèle -
qui passait pour un modèle de philosophe
stoïcien. Exprès pour le contraste ?
Commode, fou, cruel, dépravé
? Ne serait-il pas plus logique en reconnaître
en lui - après Domitien et avant Héliogabale
- un précurseur du dominat qui
allait finir par s'imposer avec Dioclétien
pour continuer avec ses successeurs, les empereurs
chrétiens ?
Un dominat dont, en son temps, Caligula avait
tenté d'esquisser un premier brouillon...
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22/11/2008
NEWS et COURRIER DES VISITEURS
(Août - Septembre 2008)
Avec, entre autres choses :
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8/09/2008
NEWS et COURRIER DES VISITEURS
(Janvier -> Juillet 2008)
Avec, entre autres choses :
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15/11/2007
L'ÉPÉE ENCHANTÉE
(Bert I. Gordon, EU - 1962)
Sorti dans le sillage de Jack
le Tueur de Géants, axé sur
les monstres en animation, L'épée
enchantée est davantage axé sur
les thèmes classiques du film d'horreur (vampires,
créatures difformes, dragon en carton-pate)
voir de la science fiction (miroir magique fonctionnant
comme un tube cathodique; radiations atomiques...)
qui viennent se greffer sur le thème de la
quête chevaleresque et du château maudit.
A noter que le combat de Saint Georges et du dragon
a inspiré d'une manière radicalement
différente Dragon Sword (George
and the Dragon, Tom Reeve, 2004).
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15/11/2007
JACK LE TUEUR DE GÉANTS
(Nathan Juran, EU - 1961)
Alors que le péplum fantastico-mythologique
atteint son apogée en Italie, les Anglo-Saxons
nous concoctent deux péplums médiévaux
fantastiques, très proches du Cycle celtique
de la Table Ronde : Jack le Tueur de Géants
(Nathan Juran, EU - 1961) et
L'épée enchantée
(The Magic Sword - St. George and the 7 Curses)
(Bert I. Gordon, EU - 1962).
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21/07/2007
300
(Zack Snyder, EU - 2006)
[d'après la BD de Frank Miller]
Plébiscité par la «planète
geek», celle des amateurs de comics
et de la baston virtuelle sur console de jeux vidéos,
300 a suscité la levée de bouclier
des lourds hoplites du bon goût et de la conscientisation
politique. L'apophtegme «Rends tes armes
! - Viens les prendre...» a beau être
historique, il a cueilli à froid certaines
frileuses sensibilités et ne rassure pas
à l'heure des tensions avec l'Iran d'Ahmadinejad
et de la déconfiture en Irak.
Pourtant, et quoiqu'on en pense, malgré
l'intrusion d'éléments fantastiques
tout droit sortis semble-t-il du Seigneur des
Anneaux, ce remake du film de Rudolph
Maté (1961), porté sur les fonds baptismaux
par l'historien américain V.D. Hanson, est
à l'Histoire plus fidèle qu'il n'y
paraît. De ces temps où tout ce qui
n'était pas grec était considéré
comme barbare et sous-humain, n'en assure-t-il pas
une lecture mythologique ?
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18/07/2007
I Claudius
Moi, Claude, empereur
(Herbert Wise, TV BBC 1976)
Depuis longtemps, elle était
attendue des afficionados ! La série-culte
de la BBC tirée du célèbre
roman de Robert Graves (1934) et mise en scène
par Herbert Wise, Moi, Claude, empereur vient
de sortir en VO + VF chez Antartic Vidéo,
dans un superbe coffret en bois, un collector qui,
sur vos rayons, prendra place avec honneur à
côté de Rome
(HBO).
Roman historique modèle du genre (il est
de vingt ans antérieur aux Mémoires
d'Hadrien de Marguerite Yourcenar), dès
1937 Josef
von Sternberg avait voulu porter à l'écran.
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12/02/2007
ROME
[TV : HBO - BBC]
(Michael Apted, Allen Coulter, Julian Farino, etc.
- EU-GB, 2005)
Home Box Office (HBO), les studios
TV américains les plus créatifs du
moment (Sex and the City), se sont lancés
dans la réalisation d'une nouvelle série
intitulée Rome. La Première
Saison débute en 52, alors que César
vient de soumettre la Gaule, et s'achève
huit ans plus tard avec les Ides de Mars 44. Les
concepteurs, John Milius, Bruno Heller et W.J. MacDonald
ont choisi de resituer l'Urbs dans ses contrastes
sociologiques, sordide et magnifique à la
fois.
Chose amusante, la diffusion de la série
a démarré aux States sur HBO le 28
août 2005, dans le sillage d'Empire,
une minisérie produite, elle, par ABC.
Initialement, HBO prévoyait
pour Rome cinq saisons, mais il semble que
«la série la plus chère de la
TV» ait revu ses prétentions à
la baisse : que les dieux lui prêtent vie.
Ave Rome, atque vale !
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20/11/2006
Ben Hur
au Stade de France
(Robert Hossein - France, 2006)
Robert Hossein en rêvait depuis
l'âge de vingt ans : faire de Ben Hur
un spectacle vivant à la hauteur du mythe
! Imaginé par Robert Hossein et écrit
par Alain Decaux, Ben Hur est un spectacle
époustouflant et colossal, à la démesure
du Stade de France !
L'histoire débute il y a 2.000
ans au sein de l'Empire romain dominé par
un seul homme, Tibère. Cet homme fait régner
l'ordre et la paix : il n'est pas seulement empereur,
il est Dieu... C'est dans ce gigantesque Empire
aux multiples cultures que va naître Ben
Hur, prince de Judée qui luttera pour
la liberté de son peuple.
Le DVD Ben Hur, plus grand que
la légende (coffret de deux disques,
Région 2 - Warner Home Video) sort dans les
box le 6 décembre 2006. Merci, Saint Nicolas
!
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8/08/2006
Astérix aux
Jeux olympiques
(Frédéric Forestier - France,
2007 ?)
Donc, un troisième «Astérix»
life se prépare, Astérix aux Jeux
Olympiques dont le tournage devrait démarrer
courant 2006, en Espagne (sortie prévue :
décembre 2007 ou plus probablement janvier
2008)…
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8/08/2006
Apocapypto
(Mel GIBSON - EU, 2006)
Après La
Passion du Christ, Mel Gibson nous revient
avec un nouvel «epic», cette fois consacré
à la fin de la civilisation maya. Le sujet
avait déjà été abordé
dans les années '60 par l'infatigable Jack
Lee Thompson (Les Rois du Soleil, 1963),
avec George Chakiris et Yul Brynner, qui en attribuait
le déclin à une invasion étrangère.
Le film de Gibson se veut être une fable politico-écologique,
mettant en cause «les dérèglements
environnementaux et de la corruption des valeurs
qui ont condamné les Mayas, [entretenant]
d'étonnantes similitudes avec ce qui se
passe aujourd'hui.»…
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19/07/2006
Empire
[mini-série TV]
(J. GRAY, K. MANNERS, G. YAITANES - EU, 2005)
Tout amateur de péplum connaît
le Jules César de Shakespeare, plusieurs
fois porté à l'écran. Il reste
pourtant sur sa faim. Que s'est-il passé
entre l'Acte III, sc. 2 (le discours funèbre
d'Antoine) et l'Acte IV, sc. 1 où on le voit
tranquillement occupé à dresser la
liste des proscriptions en compagnie de son associé
Octave ? Des Ides de mars 44 à la bataille
de Mutina (Modène) (14 avril 43), cette télésuite
produite par ABC nous donne à voir les houleuses
relations entre Octave et Antoine.
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27/06/2006
Le Chevalier Blanc
Sigfrido - La Leggenda dei Nibelunghi
(Giacomo Gentilomo, IT - 1958)
En 1957, Giacomo Gentilomo, réalisateur
italien ayant fait une partie de ses études
en Allemagne, décide de porter à l'écran
une nouvelle version - en couleur et sonore - d'un
film qui l'a particulièrement impressionné,
Les Nibelungen, double hommage à Fritz
Lang et à Richard Wagner.
Abordant le domaine de la mythologie germanique,
plutôt que la grecque, ce film n'en est pas
moins un des premiers muscle opera qui défrayeront
les Golden Sixties.
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18/05/2006
Hannibal, l'ennemi de Rome
(Richard Bedser, 2005)
Hannibal, le cauchemar de Rome
(Edward Bazalgette, 2005)
Deux docu-fictions BBC sont simultanément
tombés sur nos écrans, ce mois d'avril
2006; l'un à la télévision,
l'autre en DVD
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26/04/2006
La dernière légion
(The Last Legion - The Enchanted Sword)
(Doug Lefler, 2007)
Actuellement en postproduction, l'adaptation
du roman de Valerio Manfredi devrait sortir sur
nos écrans en 2007. En jetant un pont entre
la déposition du dernier empereur romain
d'Occident, Romulus Augustule, et l'essor du légendaire
cycle celtique du roi Arthur, Manfredi - et le réalisateur
Doug Lefler - signent une préquelle au Roi
Arthur d'Antoine Fuqua.
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26/01/2006
DIE HERMANNSSCHLACHT
(La bataille d'Arminius)
[Ch. DECKERT, H. KIESEL, Ch. KÖSTER, St. MISCHER,
C. VÖLKER - AL, 1993/95]
Un film inclassable. On pourrait
parler d'art minimaliste, si dans le générique
de fin - clin d'il aux superproductions -
la liste des acteurs récurrents et des figurants
occasionnels ne durait pas dix minutes... Film expérimental,
film d'art et essai ou farce d'étudiants
? Mais film poétique aussi, puisque centré
sur la vision comparée de deux grands poètes
allemands du XIXe s., Kleist et Grabbe.
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26/01/2006
ARMINIUS THE TERRIBLE
(Hermann der Cherusker / Il Massacro della Foresta
Nera)
[Ferdy Baldwyn [Ferdinando Baldi] - AL-IT, 1965]
1964 sonne le glas du Second Age
d'Or du péplum. Les westerns-spaghettis de
Leone, Corbucci et Sollima fracassent les écrans;
en hâte, Samson troque son pagne brodé
pour des jeans de cow-boy (Samson et le Trésor
des Incas) tandis que les guerriers apaches
traquent Winnetou et Old Shatterhand dans les montagnes
yougoslaves.
Du jour au lendemain, les films épiques passent
à la trappe : Harald Reinl et ses Nibelungen
(1966) mènent un combat d'arrière-garde
sans espoir, tandis que le trop bien nommé
Dernier des
Romains (1968/69) adopte un profil bas.
Quand à Hermann der Cherusker / Il Massacro
della Foresta Nera, qui narre l'anéantissement
des trois légions de Varus dans le Teutoburger
Wald, les bobines ne sortent même pas de leurs
boîtes. Elles y moisiront douze longues années
avant d'enfin pouvoir être projetées,
vantées par des affiches relookées
façon «heroic fantasy». Des faux
papiers, en somme.
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