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[ Les Héros du samedi soir
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10. Taur, Thor & les Tarzanides
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10.1.
Taur : le Tarzan du Tibre
Incarné par Joe Robinson (champion de judo
et professeur de gymnastique, à Londres), Taur fut le héros
de deux péplums coproduits en 1962 par Italia Produzioni
et Coronet Prod. : Taur, roi de la force brutale (en contradiction
avec le titre, il est appelé "Tarzan", dans la VF), et
sa "suite", Les gladiatrices (dans la VF, il est correctement
nommé "Taur") (1).
Ces deux films sont signés par Antonio Leonviolà.
10.1.1. Heroic fantasy
africaine
Les aventures de Taur sont censées se dérouler
il y a 10.000 ans. Par conséquent la série appartient
au cycle du péplum d'heroic fantasy, sans guère
de relation avec l'Antiquité proprement dite, sauf dans
la taxinomie (Churupak, Babylone, les Hyksos) et le choix de certains
costumes. (Coiffures de plumes style "Peuples de la Mer" pour
les guerriers de Babylos dans Le gladiatrici; boucliers
romains - provenant du Cléopâtre de Mankiewicz
- appariés à des coiffures nègres pour les...
Hyksos (2) dans
Taur, re della forza bruta.) Dans les deux films, "Taur/Tarzan"
s'oppose à Nera - une reine noire - qui cherche à
le vaincre en séduisant son faire-valoir de compagnon noir,
le naïf Ubaratutu (Harry Baird). Ubaratutu, nom à
consonnance comique, est en réalité un nom sumérien,
celui du roi de Shurupak sous le règne duquel eut lieu
le Déluge - le père du fameux Gilgamesh !
Dans ses deux précédents péplums,
Maciste contre le Cyclope et Maciste l'homme le plus
fort du monde, produits par Panda Films et où Maciste
était flanqué d'un alter ego noir, l'athlète
Paul Wynter, Leonviolà se révélait sans doute
supérieur - ou faut-il dire plus "classique" ? - aux deux
"Taur".
Les quatre films visaient, semble-t-il, une audience africaine,
en faisant une large part, à côté du héros
blanc, à des protagonistes et des antagonistes de couleur,
qui ne sont plus seulement des figurants.
Dans Maciste contre le Cyclope, par exemple, l'emploi de
figurants de couleur, à côté de l'antagoniste
Mumba (Paul Wynter) semble assez inapproprié puisqu'il
s'agit d'un film mythologique dont l'action se situe en un lieu
utopique qui rapproche Ithaque, le Latium (Monte Circeo) et la
Sicile (où est captif le dernier des Cyclopes); le palais
de la descendante de Circé procédant de la civilisation
minoenne (pithoï, "disque de Phæstos"). |
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10.1.2. Taur, le Taureau
Si Maciste est "le Rocher" [ou "le Plus grand"] et Ursus
"l'Ours" en latin, Taur, selon Les gladiatrices, est "un descendant
du Taureau". L'explication de cette mystérieuse généalogie
serait peut-être à rechercher du côté d'une
de ces curieuses spéculations métahistoriques sur les
Indo-européens, comme on savait en rédiger au XIXe s.
: Les grands Initiés. Essai d'histoire des religions (1889),
d'Edouard Schuré.
Au chapitre consacré à Ram, le Bélier (le Rama
du Ramayana), le héros aryen s'oppose, en Scythie, au
symbole du mal : Thor, le Taureau, adepte du sacrifice humain. "Thor,
le signe de la force brutale et de la violence" (3).
Selon E. Schuré - ami d'Arthur de Gobineau, l'auteur d'un célèbre
Essai sur l'inégalité des races humaines -, les
Aryens blancs durent, avant de s'imposer, extirper de l'Inde à
l'Europe les civilisations nègres (d'où sont issus les
Sémites par croisement entre noirs et blancs (!)).
Cette explication de l'origine du
Taur cinématographique vaut ce qu'elle vaut : elle a au
moins le mérite d'exister - et, si l'on y voit effectivement
des tribus blanches côtoyer des tribus noires, non pas dans
le Caucase mais dans une région utopique, le scénariste
de Leonviolà semble s'amuser très fort de la thèse
de Schuré (4)
puisque Taur/Thor, d'ennemi de Rama, devient à l'écran
un héros positif, qui - comme le fait remarquer Laurent
Aknin (5) -,
semble former un couple homosexuel avec le noir Ubaratutu.
10.1.3. Machisme et... matriarcat
L'humour où baigne ces deux films - en particulier
Le roi de la force brutale... - n'est pas des plus fins
(Ubaratutu mis à bouillir à la place de "Tarzan"
dans un chaudron de cannibales est un archétype éculé
de l'humour colonial). Les deux films mettent en cause, l'un le
matriarcat (Le roi...), l'autre l'amazonisme (Les gladiatrices).
Ce second film, incroyablement "machiste", insiste lourdement
sur la place de la femme (au coin du feu) et son incompétence
à gouverner : même l'héroïne, la princesse
Tamar, en est convaincue et ne combat les guerrières nyalas,
qui ont asservi le peuple de Babylos, qu'à la seule fin
de remettre sur le trône son frère cadet. Taur triomphe
d'une épreuve de force physique qui l'oppose à 101
guerrières (pas moins). Les femmes "normales", condamnées
à lutter comme gladiatrices, préfèrent se
laisser tuer, ou se suicider, plutôt que de se combattre
entre elles : le vrai rôle de la femme est de donner la
vie. Enfin la reine noire possède une garde personnelle...
masculine (!) et de race blanche. Dans ses excès, ce second
film est plus intéressant que l'autre. Plus sadique, à
défaut d'être plus sanglant que la moyenne des autres
péplums de l'époque, Les gladiatrices sortit
d'abord avec interdiction aux mineurs (6),
et fut même diffusé dans le circuit des salles spécialisées
dans les films "légers" (comme Esclaves nues pour des
monstres) (7)
ou d'horreur (comme Maciste contre le Fantôme). |
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10.2. Tarzanides "Made in Italy"
L'équivalence entre Tarzan et les héros
musclés du péplum était pourtant évidente
(8). Après Taur
- en franchissant les Alpes, carrément rebaptisé "Tarzan"
par les distributeurs français -, les Italiens vont tenter de
réaliser des Tarzan "Maciste style", dont l'action aura pour
cadre le royaume des "Incas" ou des "Mayas", la préhistoire ou
une Afrique fleurant bon la campagne romaine parfois entrelardée
de stock shots "exotiques".
10.3.1. De Taur à Thor
Une joyeuse incertitude a toujours flotté autour du nom de
Taur - que les coupures de presse renseignent souvent : Taor, Tahor,
Taour, Thaur (sic). Aux Etats-Unis, ses aventures sortiront sous
les titres :
10.3.2. Les eighties :
Thor et Ator
Taur ne grimpait pas aux lianes, ne parlait ni ne commandait aux
animaux. Les cités fabuleuses et l'élément nègre
constituaient vraiment les seuls éléments communs avec
Tarzan. Le personnage incarné par Joe Robinson entretient encore
moins de rapports avec le dieu nordique de la guerre Thor, qu'avec le
seigneur de la jungle. Du reste, il n'y aura pas davantage de liens,
sans doute, entre le dieu germanique, popularisé par les comic's
de la Marvel, et le nouvel héros de l'heroic fantasy italienne
des années 80, incarné dans trois films par Peter McCoy
[= Pietro Torrisi] et par Conrad Nichols.
Les années '80 ont vu, en Italie, une tentative de restauration
du péplum (cf. les deux "Hercule" de L. Cozzi) dans le
sillage de Conan le Barbare. Les vétérans rempilent (les
acteurs Brad Harris, P. Torrisi et G. Mitchell, les réalisateurs
E. Salvi (devenu producteur) et S. Corbucci, le scénariste Christopher
Fry) pendant que les épigones se révèlent (Lou
Ferrigno, A. Schwarzenegger...), et l'on s'inspire des anciens personnages
(Hercule, Taur/Thor, et même Maciste, devenu Mace, the Outcast
[.....]) que l'on rewrite au goût du jour (l'expérience
des desperados du western spaghetti) tout en renchérissant sur
leurs plus fabuleuses aventures afin de camper les décors d'une
heroic fantasy postapocalyptyque. La guerre du Feu, Mad Max,
Rambo et La guerre des étoiles vont décliner
leurs paradigmes les plus fauchés. Les productions se télescoperont,
à tel point que seul un fichier rigoureux permet de s'y retrouver
plus ou moins. Nous n'allons pas ici retracer l'épopée
ringarde de l'heroic fantasy italienne, préférant
nous limiter à l'évocation des épigones de Taur
- Thor, Ator - avant de passer au chapitre consacré à
"Conan le Barbare" - lequel a du reste généré en
Italie deux foireux "Gunan"

Comme Taur dans les années '60, Ator
est près de succomber aux charmes d'une reine noire
(Miles O'Keefe dans "Ator le Conquérant")
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FILMOGRAPHIE
DE TAUR
Joe Robinson (= Tarzan, VF)
Taur, roi de la force brutale
[Taur, re della forza bruta]
(Antonio LEONVIOLÀ - IT, 1962)
prod. Italia Produzioni-Coronet Prod.
Joe Robinson (= Taur, VF)
Les gladiatrices
[Le gladiatrici]
(Antonio LEONVIOLÀ - IT, 1962)
prod. Italia Produzioni-Coronet Prod.
"Tor et les quatre reines nues"
Film imaginaire dont le tournage sert d'arrière-plan au
sketche de Franco Rossi "Le Complexe de l'Esclave nubienne"
dans le film Les complexés (I Complessi, de Dino
Risi, Franco Rossi et Luigi Filippo D'Amico, 1965)
Remarque :
Le nom de Taur (ou un dérivé) revient régulièrement
dans le péplum, mais il serait sans doute abusif d'inclure
automatiquement dans sa filmographie n'importe quel titre où
il apparaîtrait - comme l'a fait le peu inspiré M.D.
Cammarota (Il cinema peplum, Fanucci, 1987). Lointaine démarque
de Tarzan, Taur/Taurus ne possède en effet aucun back ground
littéraire (comme Ursus), mythologique (Hercule), biblique
(Samson et Goliath) ou cinématographique (Maciste muet).
Citons le sympathique Taurus (Carlo Ninchi) (Thaur,
selon Cammarota), le chef des gladiateurs de Valerius Asiaticus, qui
combat la perfide impératrice Messaline (Messaline,
1951); le ministre félon Thérion (VF)/Thar (VIt) (Thaur,
selon Cammarota !) du Colosse de Rhodes (1960) - on chercherait
vainement un rapport avec un héros généreux -;
et enfin Thor, le roi kurde oppresseur de Bagdad, contre qui va se
dresser Goliath (Goliath à la conquête de Bagdad,
1964).
1. L'athlète noir contretype du Tarzanide
blanc
Serge Nubret (Rator) :
- Les Titans
- Goliath et l'hercule noir
Paul Wynter (Mumba) :
- Maciste contre le Cyclope
- Maciste l'Homme le plus fort du Monde
Harry Baird (Ubaratutu) :
- Taur, Roi de la force brutale
- Les gladiatrices
Deux avatars tarzanesques
: le titre trompeur du ciné-photoroman "Le Trésor
du Dieu Soleil - Antar et les Amazones" cache un vrai film de
Johnny Weissmüller : "Tarzan et les Amazones".
"Tarkan Altin Madalyon" (Tarkan et le Médaillon d'Argent),
film turc tiré d'une BD très populaire, conte
les aventures d'un guerrier viking ennemi des Romano-Byzantins
et ami des Huns (et des autres Turcs aussi) ! La consonnance
du nom n'est pas fortuite; il est également porté
- toujours d'après la BD - par un chanteur turc célèbre
(interprète de la fameuse "chanson des baisers")..
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2. Les Tarzanides
Kirk Morris (Maciste)
Tarzan chez les coupeurs de têtes
[Maciste contro i cacciatori di teste/Maciste contro i tagliatori
di teste]
(Guido MALATESTA - IT, 1962)
Kirk Morris (Hercule)
Maciste le vengeur du dieu Maya(s)
[Ercole contro il gigante Golia]
(Guido MALATESTA - IT, 1965)
Les Incas (dans "Les coupeurs de têtes") et les Mayas dont il
est question dans ces deux bandes n'entretiennent que de très
lointains rapports - c'est-à-dire aucun - avec les civilisations
amérindiennes.
Comme précédemment avec Tarzan, roi de la force brutale,
Maciste, en passant la frontière devenait en France "Tarzan".
Double procès intenté par les vigilants ayant droits
de Burroughs au distributeur français Marbeuf, qui doit lui
restituer son titre original (le fera-t-il ?).
Le film continuera sa carrière en Belgique sous le titre Tarzan
chez les coupeurs de têtes; mais il est également
connu sous l'intitulé Le gladiateur contre les coupeurs
de têtes Ce genre d'heroic fantasy infiltré
dans le péplum n'offre aucun intérêt sur le plan
de l'histoire antique, évidemment.
Pillant largement des séquences de Maciste chez les coupeurs
de têtes et d'un autre péplum préhistorique,
Maciste contro i Mostri (1962), G. Malatesta avait aussi confectionné,
donc, une aventure "préhistorique" d'Hercule, Ercole contro
il gigante Golia, où le héros arbitrait un conflit
opposant deux tribus de l'âge de la pierre et le pacifique peuple
des Mayas (qui fort bizarrement possède des épées
de métal, inconnues des civilisations précolombiennes).
Mark Forest (Hercule)
Hercule contre les Fils du Soleil
[Ercole contro i Figli del Sole]
(Osvaldo CIVIRANI - IT, 1964)
Hercule naufragé échoue en pays inca et aide le prince
Atahualpa (sic) à combattre un usurpateur. Supériorité
de la technologie militaire grecque (catapultes) et... quantité
de stock shots tirés de documentaires (danses folkloriques;
vues de Machu Picchu).
Reg Park (Magikar)
Maciste dans les Mines du roi Salomon
[Maciste nelle Miniere del Re Salomone]
(Martin ANDREW [= Piero REGNOLI] - IT, 1964)
Comme les "Taur" de Leonviolà, il s'agit encore une fois d'une
production Panda Films (mêmes décors et costumes, etc.).
C'est le type même du télescopage de l'antiquité
(les mines du roi Salomon) avec le film de jungle africaine, ici figurée
par de nombreux stock shots empruntés à quelque
documentaire. Le thème il est vrai se prête au péplum
: dans King Solomon's Mine (H.L. Lucoque - Afrique du Sud,
1919), d'après H. Rider Haggard, le chasseur blanc Allan Quatermain
y rencontrait la reine de Saba.
Une tribu noire amie de Maciste (rebaptisé Magikar dans la
VF !), opprimée par les tyrans blancs de la Ville de l'Or,
va fournir la couleur locale outre l'élément moteur
de la révolte finale. Le thème des héros condamnés
à être coulés dans des statues d'or, quand à
lui, lorgne à la fois vers l'Atlantide de P. Benoit
et les films de 007 (Goldfinger, 1964).
Richard Lloyd & Tony Freeman
Les invincibles frères Maciste
[Gli invincibili fratelli Maciste]
(Roberto MAURI - IT, 1964)
Dans un continent indéterminé mais de type afro-asiatique,
les deux frères Maciste, partis à la recherche de la
fontaine de Jouvence, se heurteront aux hommes-léopards.
Ralph Hudson (Sambo)
Sambo contre les hommes-léopards
[Tarzak [sic] contro gli uomini leopardo]
(Charlie FOSTER - IT, 1964)
Il ne s'agit plus d'un péplum mais d'un vrai, quoique médiocre,
Tarzan, avec explorateurs modernes, etc. Toutefois Tarzak (Ralph Hudson)
pousse des blocs de pierre selon la tradition herculéenne;
ses hommes-léopards ont été déjà
rencontrés par Maciste dans le film précédent,
qui est de la même année. Les Italiens ont trouvé
la parade aux attaques de la famille Burroughs : changez une lettre
et Tarzan devient "Tarzak"; pas convaincu, le distributeur français
diffusera le film sous le titre Sambo contre les hommes-léopards.
Dans les années 70, d'autres simili-Tarzan seront réalisés
par les Italiens sous des noms "dérivés" : Zan, re
della giungla; Karzan, il favoloso uomo della giungla.
Et l'on poussera l'humour jusqu'à rebaptiser, en Italie, le
"Maciste" érotique français Maciste contre la reine
des Amazones [Les Amazones de la luxure, Jess Franco,
1973] : Karzan contro le donne del seno nudo...
3. Les Eighties
a. Thor
Peter McCoy (Sangraal (9)
(Thor, aux Pays Bas)
Sangraal, l'épée des Barbares (10)
[Sangraal, la Spada di Fuoco/Sword of the Barbarians]
(Michael E. LEMICK [= Michele Massimo TARANTINI] - aussi
attribué à P. REGNOLI -, scén. P. Regnoli -
IT, 1983)
prod. Visione Cinematografica S.r.l.
La réalisation de ce film est parfois attribuée au
scénariste, Piero Regnoli (déjà réalisateur
de Maciste dans les Mines du roi Salomon). Le titre réfère
à un "Sangraal", qui est le nom du héros dans la VF
(le Saint Graal est inexistant dans le film). mais ce héros
- incarné par Pietro Torrisi, un ancien "deuxième
couteau" du péplum des sixties -, s'appelle Thor dans la
VF (11).
Peter McCoy
Le retour du barbare/L'épée de feu (titre vidéo)
(12)
[Il Trono di Fuoco]
(Frank SHANNON [= Franco PROSPERI] - certaines sources l'attribuent
erronément à Michael E. LEMICK [= M.M. TARANTINI],
scén. P. Regnoli - IT, 1983)
prod. Visione Cinematografica S.r.l.
Séquelle du précédent, toujours avec Peter
McCoy/Pietro Torrisi. Fort bizarrement le titre vidéo est
la traduction du titre du premier volet de cette mini saga.
Seul film de la série à entretenir quelque lien avec
la mythologie germanique, du moins au niveau de la taxinomie (les
Walkyries sont une tribu d'amazones).
Conrad Nichols (Thor)
Thor le Guerrier
[Thor il Conquistadore - ex : Thor il Vendicatore]
(Anthony RICHMOND [= Teodoro RICCI], scén. Tito Carpi
- IT, 1982)
prod. Abruzzo Cinematografica/De Paolis/Marcello Romeo
Thor doit lutter contre le meurtrier de ses parents, retrouver l'épée
paternelle et conquérir les graines d'or qui nourriront l'humanité.
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b. Ator
Une variante de Thor est Ator :
Miles O'Keefe
Ator le Conquérant (Ator 1)
[Ator, the Fighting Eagle]
(David HILLS [= Aristide MASSACCESI] - IT, 1982)
Prod: Metaxa Prod. - Continental Motion Pictures
Un héros orphelin, après s'être mesuré
aux Amazones, doit détruire le royaume de l'Araignée.
En réalité il a été manipulé
par son vieux maître (qui convoitait le trésor de l'Araignée),
et devra le tuer pour sauver sa vie.
Eric Allen Kramer (Ator)
Hobgoblins. À la recherche de la puissante épée
/ Ator 2. Le retour du Conquérant
[Lord of Akili (The)]
[ex : Ator the Invincible (The Return)]
Quest for the Mighty Sword
(David HILLS [= Aristide MASSACCESI / Joe D'AMATO] -
IT, 1982)
Miles O'Keefe (Ator, ou Halgor (EU))
Iron Warrior... The Legend
(Al BRADLEY [= Alfonso BRESCIA], 1985 (ou 1987 ?))
NOTES :
(1) Dans le film, une
sibylle prophétise la venue d'un homme fort, descendant
de la lignée du Taureau : "Taur" [latin "taurus"
? cf. Cat. A.N.I.C.A., 1962, p. 108]. - Retour
texte
(2) Ou Tixos, selon
certains synopsis. - Retour texte
(3) Gr. Initiés,
éd. L.P., n° 1613-1615, p. 62. - Retour
texte
(4) Pour autant qu'il
l'ait lu, ce qui resterait à démontrer... et que
nous n'oserions prétendre. Mais il n'en demeure pas moins
que E. Schuré est un "classique" de la littérature
ésotérique. - Retour texte
(5) L. AKNIN, De Maciste
à Django, p. 38 : "Le couple masculin le plus explicite
est certainement celui formé par le héros Taur
et son ami Ubaratutu, un géant noir qui lui prodigue
de nombreux massages".
[Voilà bien l'équivoque de l'image filmique,
si fugace : l'intimité et les "massages" de Taur et Ubaratutu
se limitent essentiellement aux trois séquences suivantes
:
1. Ubaratutu porte Taur blessé dans ses bras;
2. Il lui remet en place son épaule démise en
lui tirant les bras en arrière, le pied appuyé
entre les omoplates;
3. Ils font ensemble une partie de bras de fer.
Néanmoins, la séquence où, comme un furieux,
Taur intervient pour empêcher son benêt d'ami d'épouser
la perfide reine Noire, qui l'a séduit ("Non, tu n'épouseras
pas cette femme"), nourrit l'équivoque de leur relation
d'hommes.] - Retour texte
(6) En Belgique : interdit
aux moins de 16 ans. - Retour texte
(7) Version coquine de
Maciste contre les monstres. - Retour
texte
(8) La BD franco-italienne
de l'époque ne manquera pas de mettre en scène
des mondes romains perdus au fond de la jungle africaine - ainsi
Capitaine Courage, mais aussi les Tarzanides Akim,
Zembla, etc. - et même en des micro-climats de l'Arctique
(Blek le Trappeur, Le Chevalier Rouge).
Cf. Michel ÉLOY, "Spartacus", Kolossal,
1986, pp. 105-110. - Retour texte
(9) Une source espagnole
fait de Sangraal le fils d'Ator ! - Retour
texte
(10) Les deux Gunan
et Sangraal ont en commun - outre l'interprète principal
McCoy -, un même scénariste, Piero Regnoli (qui
semble avoir donné un coup de main à la mise en
scène), et une même maison de production, Visione
Cinematografica. - Retour texte
(11) En Belgique : L'épée
des Barbares/Sword of the Barbarians; aux Pays-Bas : Thor
de Verschrikkelijke. - Retour texte
(12) Avec Thor pour
héros, Il trono di fuoco (int. Peter McCoy) serait
la "suite" de Thor le guerrier (int. Conrad Nichols).
En fait, le nom de Thor excepté, ces deux films n'ont
rien en commun, ni le scénariste, ni le producteur. -
Retour texte
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