courrier peplums

MAI - JUIN - JUILLET - AOÛT 2004

Sur cette page :

Page suivante :

 

 

 
7 Mai 2004
Patrice a écrit :
 
Savez-vous s'il y a des sites où je peux trouver des musiques de peplum ?
Merci de votre aide et bravo pour votre site !
 
 
RÉPONSE :
 

Je suis loin d'être un expert en recherche sur la Toile. En particulier le copiage de musique. En fait, je n'y connais rien. Mais si vous êtes à la recherche de ces petites merveilles qui jamais n'arriveront à la Fnac, Virgin ou Extrazone, venez faire un tour à Bruxelles, à L'AME DES RUES, ils ont pas mal de choses intéressantes dans tous les domaines cinématographiques, et notament en B.O.

L'âme des Rues - Librairie du Cinéma
Boulevard Anspach 49
1000 Bruxelles
Tél : 02/217.59.47
Ouvert de 12 h 00 à 18 h 00

SITE : www.belgianmovieposters.be
E-MAIL : info@belgianmovieposters.be

On y trouve : photos, affiches, livres, jouets & musiques de films.

 
 

 

 
27 Mai 2004
I AM A POOR LONESOME EXÉGÈTE : LES DROITS AUDIOVISUELS ET LES COPIES C'EST PAS MON RAYON...
Christophe écrit :
 

En tant que société de production de films ("Fontainebleau Films Production"), nous avons envisagé de mettre en œuvre un festival de films antiques, pas obligatoirement péplums, puisqu'il pourrait y figurer quelques court métrages ou films d'animation, relatant l'histoire de l'épopée hébraïque à travers les âges.

Pour ce qui est de mon courrier, nous sommes surpris de découvrir qu'il existe un Festival de Péplums à Arles : pourriez vous me dire si cette année encore ce festival aura lieu ?
Outre le festival, nous avons remarqué que vous avez en votre possession [la vidéo K7 du] film David et Bethsabée... mais où donc l'avez-vous trouvé ? On m'a certifié qu'il n'a pas été édité !
Et alors, si vous êtes vraiment très fort, avez vous quelques nouvelles du film David et Goliath avec Orson Welles de 1959 (réalisé par Ferdinando Baldi et Richard Pottier ? Parce que non seulement ce film n'est plus édité, mais de plus il n'y a pas possibilité de retrouver les droits de ce film. (David et Goliath a été édité en 1986 chez MP.M Productions, mais nous ne parvenons pas à retrouver cette société d'édition.)

Quel miracle pouvez vous alors accomplir afin de pouvoir répondre à ma demande ?

Dans l'attente d'un geste de votre part, et restant dans l'espoir que vous avez en votre possession les renseignements qu'il me manque, veuillez etc.

 
 
RÉPONSE :
 

Je ne fais pas de miracles. Il faut pour cela aller toquer sept ciels plus haut ! Je ne possède bien évidemment pas de copie 35 mm de ces films (j'en ai autrefois possédé, mais c'était avant la vidéo - et j'ai tout revendu).
David et Bethsabée a été édité en vidéo VF et VO par 20th Century-Fox Home Entertainement en 1999, et pouvait se trouver en toute bonne pharmacie. C'est sans doute dans l'une d'entre elles que j'ai acquis mon exemplaire. Je crois bien que j'ai aussi le David et Goliath, mais repiqué de la TV, ou copié par un pote, je devrais vérifier.

Désolé de ne pouvoir vous aider concernant les droits. Ce n'est pas mon rayon, je suis seulement un exégète et un collectionneur de documents. Oui, le Festival péplum d'Arles aura lieu encore cette année. J'ai sous le coude depuis près d'un an une étude sur l'Ancien Testament au cinéma que je ferai mettre on-line incessament-sous-peu-je-ne-sais-pas-quand car je dois encore en retoucher quelques détails.
Tenez-moi au courant pour votre projet, j'en parlerais volontiers sur ce site. J'ai autrefois collaboré avec le Centre universitaire juif Rachi, à Paris, qui avait organisé un festival du Film Biblique (1988). Essayez de les contacter (Centre Rachi - 30, boulevard de Port-Royal - F 75005 Paris / Tél. : 43.31.75.47).

rachi

Catalogue du 1er Festival du Film Biblique :
La Bible au cinéma, 17 avril-1er mai 1988,
édité par Claude Aziza, Claire Aziza et Laurent Aknin (70 p.).
Textes de Claude Aziza, Odile Bombarde, Michel Éloy, Michèle Lagny, Franklin Rausky, Laurent Aknin.
Invité d'honneur : Guy Rachet.

 
 

 

 
25 Juin 2004
SIC TRANSIT GLORIA - LA TAUROMACHIE LUSITANIENNE
Suzy Vermès écrit :
 
MERCI, MERCI, MERCI !
Grâce à vous, j'ai retrouvé la cassette que je voulais et de plus sans vous, j'allais faire fausse route. Papa était aux anges et je l'entendais pleurer d'émotion, au téléphone.
 
 
RÉPONSE :
 

(Pour mémoire : cette correspondante recherchait un film où, affrontant un taureau à mains nues, Ed Fury était doublé par son père, Adelino de Carvalho, alors Capitaine du Groupe des «Forcados Professionnels de Lisbonne».)

Ce courriel est une occasion de plus pour rappeler à nos visiteurs que si nous nous tenons à leur entière disposition pour identifier des films ou préciser certains détails, nous ne vendons ni ne copions aucun DVD ou vidéos. Nous aurions toutefois aimé présenter ici la scène où Adelino de Carvalho (qui a eu 80 ans en juin de cette année), doublait Ed Fury. Hélas, le ciné-photoroman Roman-Film-Color, nŽ 7 (4e an.), 15 juillet 1961, qui sous le titre «Ursus» publia La fureur d'Hercule sous forme de photogrammes, a ellipsé cette scène épique en la réduisant à deux gros plans sur Ed Fury, dont celui ci-dessous.
Grandeur et servitude des doublures, cascadeurs et autres artistes de l'ombre...

A noter que dans les années '50, sur le tournage de Terre des Pharaons (Howard Hawks), ce fut également un «toréador» portugais qui doubla Jack Hawkins dans les plans généraux où, pendant la fête du Heb Sed, l'on voyait le pharaon Chéops soumettre un taureau à mains nues. Le Heb Sed ou «Fête du Jubilé» était une cérémonie au cours de laquelle le Pharaon faisait la preuve qu'il jouissait encore de toutes des capacités physiques et mentales pour régner sur l'Egypte (une coutume qu'on ferait bien de remettre en vigueur avec certains de nos dirigeants politico-religieux). Pour les gros-plans, Jack Hawkins empoignait les cornes d'une tête de taureau empaillée, montée sur un guidon de vélo (cf. Noël Howard, Hollywood sur Nil).

ursus
 
 

 

 
12 Juillet 2004
MA MIE, ALLONS VOIR SI LA ROSE... (LE VOLEUR DE BAGDAD)
Sara écrit :
 
Je suis à la recherche d'un péplum dont je ne me souviens plus du titre. Il y était question d'un homme qui devait retrouver une rose pour sauver la princesse, et qui devait affronter plusieurs épreuves aidé par une cape qui le rendait invisible. Cela vous dit-il quelque chose ? (Souvenir d'enfance.)
 
 
RÉPONSE :
 

Le film en question est Le Voleur de Bagdad (1960), avec Steve Reeves. Mais il y a eux de nombreuses autres versions du même titre, celle de Raoul Walsh en 1924 avec Douglas Fairbanks sr, celle de 1940 avec Conrad Veidt et Sabu, et une autre dans les années '80 avec Kabir Bedi.

Le sujet avait été écrit par Douglas Fairbanks, sous le pseudonyme d'Elton Thomas, d'après Les Mille et Une Nuits (1). Ahmed le Voleur ridiculisait le Calife Haroun al-Rashid en s'introduisant impunément dans son palais. Ayant victorieusement réussi l'épreuve qui devait lui donner la main de la princesse (une bague magique qu'il est seul à pouvoir passer à son doigt), il avoue à celle-ci sa réelle condition de vagabond. Néanmoins très amoureux de la princesse, il cueille la rose enchantée qui pousse dans le jardin du palais. La princesse étant tombée en langueur en en respirant le parfum, il s'ensuit une quête pour y trouver remède. L'audacieux Ahmed, qui se fait passer pour le prince d'un pays lointain, va s'opposer à trois autres prétendants : des princes indien, perse et mongol (perfide, comme il se doit). Il sera question de tapis volant, de cheval ailé, d'arbres prenant forme humaine et aussi d'une colossale statue de Bouddha à l'œil de cristal, ainsi que d'une cape qui rend invisible. L'œil de cristal ramené par le premier prétendant, le tapis volant du second, et la pomme d'or du prince mongol leur permettent de découvrir à distance la détresse de la princesse mourante, de se rendre à son chevet et de la ressusciter. Mais la princesse ne veut se souvenir que de la rose des sables d'Ahmed, la rose de l'amour - et celui-ci, accourant bon dernier sur son cheval ailé, n'a que le temps de mettre en déroute les troupes du traître mongol, en créant par magie une armée cinq fois plus nombreuse qu'elles.
La version britannique de 1934 de Walter Forde, Les voleurs de Bagdad, d'après l'opérette Chu-Chin-Chow, n'entretient guère de rapport avec l'histoire imaginée par Fairbanks dix ans plus tôt, puisqu'il s'agit en fait de l'histoire d'Ali-Baba et des Quarante Voleurs, version comique. Par contre, de la première version, The Thief of Baghdad (de Ludwig Berger, Michael Powell & Tim Whelan, GB - 1940) ne conserve que quelques données essentielles. Dans cette production de Zoltan Korda, il s'agira cette fois des exploits d'Ahmed - descendant d'Haroun al-Rashid - un souverain victime des malversations de son fourbe vizir, le magicien Jaffar. Jaffar a aveuglé le jeune roi, et transformé en chien son ami, le voleur Abu (interprété par Sabu). Ahmed ne pourra reprendre sa forme humaine que lorsque la princesse de Bassorah, qu'il aime, le tiendra dans ses bras. S'ensuivront une série de péripéties et de fuites parsemées de cheval ailé, tapis volant, «belle au bois dormant», génie de la lampe et œil-qui-voit-tout. Il s'agit, en effet, comme dans tout remake qui se respecte, d'à la fois conserver les ingrédients du récit original tout en ménageant des surprises au spectateur. La rose bleue permettra à Jaffar (2) de rendre amnésique la princesse, pour qu'elle accepte de l'épouser. Finalement le petit voleur Abu, juché sur son tapis volant et armé d'une arbalète magique, tuera l'usurpateur et permettra à son ami de retrouver celle qu'il aime.
Après la somptueuse version Technicolor de 1940, la version 1960 d'Arthur Lubin - Eastmancolor et CinémaScope - renoue largement avec l'intrigue de la version muette et N&B de 1924, tout en conservant l'idée de la rose bleue qui, cette fois, sera l'objet même de la quête du héros, qui lui permettra de réveiller «la belle au bois dormant». Karim le voleur (Steve Reeves) doit affronter à peu près les mêmes nombreux périls que ses prédécesseurs à l'écran : échapper aux sortilèges de la magicienne Kadija qui pétrifiait ses amants, lutter contre un arbre cannibale, trouver une cape qui rend invisible, lutter contre des hommes sans visage, s'emparer d'un cheval ailé. Grâce à un magicien, il va se cloner lui-même et créer une armée de cavaliers fantômes qui lui permettra de vaincre l'armée mongole de son fourbe rival, le prince Osman (Arturo Dominici).
Il est amusant de noter que la charge de la cavalerie fantôme va être réutilisée comme stock-shots - mêlée à d'autres plans tirés d'Hannibal (1960) - pour figurer la cavalerie romaine des morts-vivants dans le curieux Rome contre Rome (Le sorcier de l'Arménie) de Giuseppe Vari, connu de l'autre côté de l'Atlantique sous un titre dénué d'équivoque, War of the Zombies ! Signalons pour la version 1960 l'agréable musique de Carlo Rustichelli, assez décalée - il y a toujours des morceaux à l'orgue électrique dans les B.O. de Rustichelli - dont Sergio Bassetti (Phoenix Records) a édité un 33t vinyle dans les '80 (3) ; et pour celle de 1940 la très belle composition du grand Miklos Rozsa (dont il existe également un vinyle[4]).

voleur bagdad - pegase

Sur la photo ci-dessus, Karim-Steve Reeves va s'emparer du cheval ailé, mais pour échapper aux hommes sans visages il recourra à sa cape qui rend invisible. Le cheval volant que l'on voit ainsi grimé dans le film appartenait à l'acteur, le seul luxe qu'il s'était autorisé, après le succès des «Hercule» en Italie.
Sur l'affiche française de G. Allard, que nous reproduisons également, ci-dessous, on voit Karim tenant en main la fameuse rose bleue. Le film fut tourné en Tunisie (co-production).

voleur bagdad - affiche

En 1978, la France et la Grande-Bretagne s'unissent pour coproduire une nouvelle mouture du Voleur de Bagdad mise en scène par Clive Donner, avec Kabir Bedi dans le rôle du prince Taj et Roddy McDowall dans celui d'Hassan le voleur. On y retrouve les ingrédients habituels, œil-qui-voit-tout, génie de la lampe (le français Daniel Emilfork n'a rien à envier au Rex Ingram de la version 1940) et, à présent, toute une cavalerie volante. (Je ne me rappelle plus s'il y était aussi question d'une rose bleue, faute d'avoir sous la main un synopsis détaillé. Je devrais me repasser la vidéo !) A noter que peu de temps après parut sur nos écrans Le Trésor de la Montagne Sacrée (Arabian Adventure) de Kevin Connor (GB - 1979), où un prince Hassan (Oliver Tobias), aidé par un jeune voleur Majeed (Puneet Sira) toujours accompagné de son petit singe dressé, doit combattre le tyran magicien Alquazar (Christopher Lee) qui a vendu son âme aux forces du mal, personnifiées par le Miroir de la Lune - «Miroir, miroir magique, dis-moi qui...» Alquazar obtiendra la puissance absolue s'il réussit à s'emparer de la rose magique d'El-Il, dans une île enchantée.
Ici c'était toute l'aéroflotte des tapis volants qui sillonnait les cieux nocturnes !

En revanche, il n'y a absolument aucun rapport avec tel autre péplum intitulé Le voleur de Damas, qui est une variation de Robin des Bois dans l'Orient romain.

 
 

 

 
17 Juillet 2004
UN FILM EXPÉRIMENTAL CONSACRÉ À L'IMPÉRATRICE POPPÉE
Claude Duty écrit :
 
Votre site est très, très réussi. Un vrai plaisir pour les amateurs de «Péplums» ! J'étais un lecteur de votre revue (5) dans les années '80 et nous sommes contactés à cette époque. Bravo encore !
 
 
RÉPONSE :
 

Un petit mot d'encouragement fait toujours plaisir. Mais je me souviens très bien de vous, n'aviez-vous pas réalisé un court-métrage de dix minutes consacré à Poppée, qui était incarnée par Patricia Laffan dans le Quo Vadis de Mervyn LeRoy ? Que devenez-vous ?

nero & poppaea

Patricia Laffan et Peter Ustinov incarnent Poppée et Néron dans "Quo Vadis" de Mervyn LeRoy.

 
 
 
RÉACTION :
 

Oui, c'est bien moi... le réalisateur du film expérimental sur Laffan/Poppée. J'ai depuis réalisé deux longs métrages et je suis en passe d'en écrire un troisième. Mais ces deux films ne sont hélas pas des péplums !
Il s'agit de Filles perdues cheveux gras et de Bienvenue au gîte, tous deux projetés en Belgique. On peut trouver plus de détails sur mon site : www.Claudeduty.com

A très bientôt sans doute sur le net. Et bravo pour le site, une vraie mine de renseignements !

***

Poppée - Fragment de flash-back archéologique [cm]
France, 1982
Prod. : ? / Coul. / 16 mm / 10'

Fiche technique
Réal. : Claude DUTY, Dominique CHOUPAUT, Olivier PASCAL; Image/son : François CHENIVESSE, Jean-Pierre LE COZIC, Jean DIEPPOIS, Gérard LEMOINE, Jean-Jacques TILLAUX; Avec le concours de : Joël BLOQUET, Gilles DUBUC, l'I.R.I.S., et de Damien MORISOT; Images extraites de Quo Vadis de Mervyn LeRoy avec, dans le rôle de Poppée, Patricia LAFFAN. Textes extraits de L'Encyclopédie Larousse du XXe siècle, Quo Vadis de Henryk Sienkiewicz, Les Annales de Tacite.

DISTRIBUTION
FR/ L'Agence du Court-Métrage (6)

Fragment de flash-back archéologique

«En 1711, le creusement d'un puits dans le bourg de Resina (Campanie) entraîna la découverte de vestiges antiques. Des fouilles souterraines entreprises aboutirent à un vaste théâtre rempli de statues. Peu à peu on mit à jour une des plus importantes villes de l'Italie ancienne : Herculanum. Les trouvailles d'objets d'art ont été nombreuses; outre le théâtre, on a déblayé une partie du forum, une villa, un temple, une construction à colonnades, etc. On a ensuite dégagé une rue assez longue où les maisons sont disposées comme à Pompéi. La mieux conservée de ces maisons est celle dite «d'Argus» avec un portique de vingt mètres. On a retrouvé dans cette maison un grand nombre de rouleaux manuscrits carbonisés que l'on peut, avec difficultés, dérouler et lire, grâce à des procédés chimiques.»
Larousse du XXe siècle

Notre perception des images change. Elles-mêmes vieillissent et notre regard les accompagne. Avec le temps une image devient un lambeau de mémoire. Tout ce qui n'était que fiction, spectacle, est devenu histoire. Un film à la cinémathèque est davantage perçu comme témoignage, au même titre qu'une toile du Prado ou une fresque à Pompéi. L'ambiguïté, de plus, s'accentue : parce qu'elle reflète une réalité historique, l'image peu à peu est devenue cette réalité même et la chronologie aura bientôt perdu définitivement ses droits.
La Poppée que nous voyons, qui est-elle ? L'impératrice romaine morte sous Néron ? L'actrice incarnant le rôle dans Quo Vadis ? Un montage de fragments commentés pour des archéologues évoqués en générique ?
Le film est né de plusieurs éléments : au départ il y a une admiration pour le film antique (péplum) et pour l'une de ses meilleures réalisations : Quo Vadis de Mervyn LeRoy. Il y a donc une cassette vidéo qui passe et repasse. Ensuite une troublante passion pour le personnage de Poppée incarné par Patricia Laffan. L'évocation de cette femme qui n'est qu'érotisme et cruauté est une des plus envoûtante qui soit.
Le film a été fait en recadrant en Super.8 tous les plans où apparaissait Patricia Laffan dans la cassette vidéo (filmage donc d'un récepteur). La bobine de Super.8 obtenue a été à son tour magnétoscopée. A partir de cette nouvelle cassette-video cinq générations ont été réalisées (transfert sur transfert). L'image a perdu peu à peu de sa netteté et de sa stabilité. Une espèce de vieillissement, de lavage, de décomposition a été obtenue. Tout alors a été refilmé en 16 mm (support définitif du film), toujours avec recadrage, soit image par image, soit au ralenti ou en continu pour obtenir un document définitif. Des trouées parasitaires sont venues rythmer le montage des séquences.
La bande-son est une sorte de commentaire informatif sur le sujet. Il a paru intéressant de le réaliser dans les trois langues qui présidèrent aux éléments du film : une actrice anglaise incarne une impératrice romaine pour des spectateurs français. Il y a là un saisissant raccourci de ce qu'a apporté à l'origine le cinéma. (Extrait du dossier de presse)

 
 

 

 
19 Juillet 2004
D.V.D. : RIEN DE CHANGÉ SOUS LE SOLEIL
Pablo Sánchez Velasco écrit :
 
Estimados amigos,
Ruego por favor me contestensobre la forma de adquirir el DVD Julio Cesar del director Uli Edel, interpretado por Jeremy Sisto.
 
 
RÉPONSE :
 
Cher correspondant,
comme indiqué sur la page d'accueil et en plusieurs autres endroits de mon site, je ne fais pas de commerce de DVD. Puis-je vous suggérer d'aller voir sur Amazon.com et autres sites qui font de la vente par correspondance ?
 
 


 

NOTES :

12 Juillet 2004 :

(1) On trouve dans l'édition Mardrus «L'histoire de la rose marine et de l'adolescente de Chine» : une rose marine poussant en Chine doit rendre la vue au roi Zein El-Moulouk (Les Mille et Une Nuits, «Bouquins», t. 2, p. 906 sqq.).
L'Oeil-qui-voit-tout, le tapis volant et la Pomme d'or semblent également empruntés à un épisode que nous n'avons pas encore identifié, mais qui achève le téléfilm en deux parties, Les Mille-et-Une Nuits de Steve Baron (Hallmark prod., 1999) : les fils du sultan Billah, du Yémen, ramènent de leurs voyages un télescope, un tapis volant et une Pomme de vie qui leur permettra de sauver leur vieux père. D'autres thèmes, par contre, proviennent sans doute de nos contes bleus : la princesse alanguie, renvoie à la «Belle-au-Bois-Dormant» que le prince Charmant doit venir réveiller; la bague que seul le futur époux pourra passer à son doigt c'est, inversé, celle que le prince Charmant fait essayer à Peau d'Ane. - Retour texte

(2) Le nom de Jaffar - le Giaffar du festin des Barmécides - sera voué à être le nom du méchant magicien dans d'autres films des Mille-et-Une Nuits, notamment dans le dessin animé Walt Disney, Aladdin.
A noter toutefois qu'il y a un intègre vizir Jaffar, père de Schéhérazade, dans Les Mille-et-Une Nuits de Steve Baron (Hallmark prod.). - Retour texte

(3) The Thief of Bagdad. Disque : Phoenix, réf. PHCAM 10. Orchestre conduit par Carlo Rustichelli, remasterisé par Marco Streccioni aux CAM Studios-Rome. P. 1987- Retour texte

(4) Disque : Film Music Collection BSK 3163, P. 1977, U.S.A. Musique composée par Miklos Rozsa et diriqée par Elmer Bernstein à la tête du Royal Philharmonic Orchestra et du Saltarello Choir (Bruce Ogston/Bariton ; Phyllis Cannan/Mezzo Soprano; Powell Jones dans le rôle d'«Abu»).
Disque : Elmer Bernstein's Filmusic Collection, Album 8 - FMC 8 (pressage USA, 1977) (même enregistrement que le précédent). - Retour texte

17 Juillet 2004 :

(5) En fait, un fanzine xérocopié (N.d.M.E.) - Retour texte

(6) L'Agence du Court-Métrage - rue de Tocqueville 2 - F 75017 PARIS / Tél. : 380 03 00. - Retour texte