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MAI
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31 Juillet 2004 |
PALMA
IN TERRA. À PROPOS DU DOCU-FICTION LES GLADIATEURS
(2003) |
Eric
Teyssier, président
d'A.C.T.A. Expérimentation (7)
(ex Ars Dimicandi-France), réagit à notre
analyse du docu-fiction de Tilman Remme, Les
Gladiateurs. |
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Conformément
à une leçon fautive de l'épigramme de
Martial contant les exploits des gladiateurs Verus et Priscus,
déclarés conjointement vainqueurs faute d'arriver
à les départager, le film montre les deux combattants
déposant leur bouclier (parma in terra) pour
continuer le combat sans protection. En réalité
le texte est palma in terra, «palme à
terre», la palme du vainqueur qu'ils sont invités
à se disputer; il ne s'agissait nullement d'obliger
ces combattants à découvrir les parties vulnérables
de leur corps pour qu'ils s'infligent de sanglantes blessures,
les combats de gladiateurs visant non le duel sans merci mais
la soumission de l'adversaire...
***
Sur la palma/parma... le mieux
et de vous donner en avant-première ce que j'en dis
dans mon livre à paraître :
Il arrive que la règle instituée
au début de chaque combat exclue parfois la possibilité
d'un match nul. C'est ce que rapporte Martial lorsqu'il consacre
un passage aux gladiateurs Priscus et Vérus.
«Quand Priscus,
quand Vérus traînaient le combat en longueur
sans que Mars enfin ne décidât pour l'un ou
pour l'autre, quartier fut réclamé mainte
fois à grands cris par l'assistance pour les champions.
Mais César obéit lui-même à sa
propre loi : combattre, palme (palma) à terre,
jusqu'à ce qu'un des deux combattants eût levé
le doigt (ad digitum). De manière licite,
il leur fit donner plusieurs fois des lances et des primes.
Il trouva pourtant un moyen de mettre fin à ce match
nul (discriminis æqui) - avantages, défaites
tout chez eux c'était balancé -. Chacun des
deux reçut de César son glaive de bois de
congé (rudes) et sa palme de victoire : tel
fut le prix de leur adresse et de leur courage. Jamais on
n'eut pareille chance, sauf sous ton principat César,
de voir deux vainqueurs pour un combat (8).»
Le véritable sens de ce texte
a été mis en lumière par G. Ville qui
a restitué le terme «palma» utilisé
dans les manuscrit et que les traducteurs avaient abusivement
corrigé en «parma» (bouclier). Cette
corruption du texte est bien caractéristique des fantasmes
que les modernes ont projeté sur la gladiature, en
voulant la rendre encore plus sanguinaire qu'elle n'est. En
effet, plusieurs «spécialistes» ont repris
ce passage pour insister lourdement sur la barbarie supposée
des Romains qui, impatient de voir mourir des hommes sous
leurs yeux, leur retiraient leur protection pour expédier
les choses. Cette explication dénote une méconnaissance
complète des techniques de combat antique. Comme nous
avons déjà pu l'expliquer, le bouclier est toujours
«au centre des débats» tandis que le glaive
est toujours très court et ne serre qu'à finaliser
un assaut pour blesser l'adversaire et le contraindre à
l'abandon. Aucune source iconographique antique ne montre
deux combattants en train de «croiser le fer»
avec leur bouclier en arrière ou jeté à
terre. Ainsi, l'idée de faire mettre le bouclier «parma»
à terre est-elle simplement aberrante du point de vue
antique.
En fait, comme toujours les choses sont beaucoup moins simplistes.
Ce combat qui a sans doute eu lieu pour l'inauguration du
Colisée devait d'après la décision de
l'éditeur, ici l'empereur, exclure le «Stantes
Missi». C'est-à-dire que le combat ne pouvait
pas avoir de match nul comme issue, l'un des deux devant forcément
demander sa missio en levant le doigt et en mettant
le genoux à terre (comme on le voit sur une lampe du
British Museum). Ce geste ne signifie pas pour autant la condamnation
du vaincu. Ad digitum pouvant parfois être compris
comme au «premier sang» et sans mise à
mort. Pourtant, dans ce cas, la valeur des combattants, fait
que le public demande «à grands cris»
que la règle soit transgressée. Pour bien la
rappeler, l'empereur fait alors mettre le trophée (palma)
à terre pour bien signifier qu'il respectera la règle
en mettant bien en évidence le trophée du combat
qui devra forcément avoir un vainqueur. Malgré
cela les combattants continuent à faire assaut de bravoure
ce qui leur vaut au cours de l'affrontement des primes et
des récompenses. Ces lances qui leurs sont remises
sont en effet sans doute des armes d'honneurs que l'on donnait
aux combattants valeureux. Il est en effet, peu probable qu'il
s'agisse d'armes pour le combat car seul l'hoplomaque combat
avec une lance mais jamais contre un autre hoplomaque armé
de la lance (9).
Il faut donc sans doute comprendre ici que le combat pouvait
être interrompu quelques instants pour apporter ces
encouragements et permettre aux gladiateurs de reprendre leur
souffle. Finalement pour sortir de l'impasse l'empereur donne
le rudis et une palme à chacun. Le fait est
exceptionnel et différent du stantes missi où
aucun des deux gladiateurs n'est vainqueur.
***
Sur les armaturæ des gladiateurs
du documentaire disons simplement qu'elles ne correspondent
à rien, même avec la meilleure volonté
du monde.
Les cuirasses ne sont jamais attestées
dans la gladiature à l'époque impériale.
Seuls les provocators possèdent des protèges
thorax qui sont d'un modèle très différent.
Les glaives sont des armes de légionnaires surdimensionnées
pour des gladiateurs. Les boucliers ronds sont peu bombés
et s'apparentent à des armes d'eques. Les casques
sans protections du visage n'existent plus à l'époque
impériale. Je ne vois pas les ocréas qui sont
très importantes dans les identifications. Il semble
que la production s'est vaguement inspirée d'une stèle
du Ier s. avant J.-C. qui représente des provocators...
mais leur style de combat n'a rien à voir avec la pseudo
escrime maladroite qu'ils tentent de pratiquer en fente avant
avec des armes qui ne sont pas du tout adaptées. D'Artagnan
ne combat pas avec un glaive, un gladiateur ne combat pas
avec une rapière... Combien de fois faudra-t-il répéter
cette évidence qu'un enfant de cinq ans comprend très
bien ?
Je dois vous paraître assez
critique mais les faits sont là et nous ne nous contentons
pas d'hypothèses fumeuse «Acta non verba»...
telle est la devise d'A.C.T.A.
Je suis d'autant plus irrité contre ces représentations
que la production d'Antenne 2 qui va passer ce film à
l'émission de Bonaldi nous a longuement interrogé
Brice Lopez et moi sur ce sujet au mois de février
puis plus rien. Total, une superproduction anglo-saxonne va
sans doute encore présenter un remake de Gladiator
avec deux ou trois améliorations de détail et
toujours la même rengaine sur la gladiature barbare. |
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RÉPONSE
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A.C.T.A. est née de la
rencontre d'historiens et de spécialistes des arts
martiaux, pour un expérimentation archéologiques
des méthodes de combat antiques, à mains nues
ou à l'arme blanche, soldats et/ou gladiateurs. On
part de l'examen critique des textes et des représentations
figurées pour se demander comment intégrer tout
cela dans une gestuelle cohérente. Brice Lopez m'expliquait,
il y a un an, qu'il pouvait déduire de la forme d'un
casque quel type de bouclier y serait associé, quelle
sorte d'épée et, le cas échéant,
quel type de protections supplémentaires (manchon (manica)
pour le bras, une ou deux jambière(s) (ocrea)).
Il est clair que pour un spécialiste qui ne se contente
pas d'étudier ces techniques dans la quiétude
de son cabinet de travail, mais les expérimente sur
le terrain (Eric Teyssier : «Mon
prof est gladiateur») tout manquement aux realia
est choquant, d'autant qu'une époque n'étant
pas l'autre, ce qui était vrai au Ier s. avant n.E.
ne l'était probablement plus au Ier s. après.
Spartacus, c'était l'époque des armaturæ«ethniques»
(Gaulois, Samnites, Thraces... des prisonniers de guerre condamnés
à mourir), alors que sous Titus 150 ans plus tard,
Priscus et Verus étaient des sportifs de haut niveau,
volontaires pour ce genre d'exhibitions.
Pour le spectateur lambda, un samnite peut très bien
brandir un trident, un rétiaire porter cuirasse, un
parmularii porter une manica sur le même
bras qui tient le bouclier : il n'y verra pas malice. Certes
on peut déplorer l'équipement individuel de
Verus et de Priscus
mais on peut aussi s'indigner de tout - un laticlave autre
que rouge sur la toge d'un sénateur, un fruit anachronique
sur un plateau. Pour ma part, je retiendrai surtout le bon
côté de ce téléfilm, qui nuance
le discours du Spartacus de Kubrick. Après le
ménage gladiatorien de Corinne et Metellus dans la
télésuite Anno Domini et la biographie
imaginaire du gladiateur favori de Domitien dans le roman
de Richard Ben Sapir (Le dernier gladiateur), la perception
du public évolue petit à petit.
Les travaux des archéologues-expérimentateurs
n'y sont sans doute pas étrangers non-plus, bien évidemment.
S'il convient - selon nous - de réserver quelqu'indulgence
pour les fictions, il faut toujours être très
critique avec les films qui se présentent comme des
documentaires. Si Gladiator a pu amener quelques personnes
à vouloir en savoir un peu plus sur la civilisation
romaine, il aura atteint son [notre ?] but. Les «documentaires»
sont, eux, de traitement plus délicat, car ils sont
supposés être purement informatifs, éducatifs.
Or, comme pour les fictions, leurs concepteurs auront toujours
beau jeu de prétendre que les «spécialistes»
ne sont jamais d'accord entre eux (et c'est d'autant plus
vrai dans le cas des jeux de l'amphithéâtre où,
à plusieurs siècles d'hagiographie chrétienne,
s'oppose le regard neuf de récentes recherches basées
sur l'expérimentation). Quand on lit dans Suétone
que l'empereur Claude aimait voir mourir les rétiaires,
car ceux-ci combattant sans casque il pouvait surprendre les
affres de l'agonie sur leur visage, on s'interroge sur la
crédibilité de la soumission, quand rejetant
casque et armes, le vaincu offre sa gorge au vainqueur, ainsi
qu'on peut le voir dans les démonstration d'A.C.T.A.
Expérimentation. Il est est clair que dans ces conditions,
l'agonie du provocator ou du thrace désarmés
est tout aussi palpitante à suivre que celle du rétiaire.
Qu'en conclure, sinon que Claude est un sadique qui n'a rien
compris au «noble art», et que dans l'esprit du
public [moderne] c'est la brutalité et la bestialité
des sanglants jeux de l'amphithéâtre qui prévaudra
toujours sur la technicité et la codification [mises
en lumière par l'archéologie expérimentale].
Mais les documentaires se doivent de rester malgré
tout «entertainement», donc de jouer sur le sensationalisme.
Ce qui explique sans doute les bizarres armes de Verus et
Priscus, ainsi ces anachroniques casques qui laissent leur
visage à découvert : certainement pour rester
en phase avec le spectateur qui s'identifiera plus volontiers
avec un visage humain qu'avec un ventail grillagé,
anonyme. Lorsque j'assiste à une reconstitution de
combats de gladiateurs, je vois de gros insectes aveugles
particulièrement mal à l'aise face au rétiaire
(la perception visuelle à travers le grillage formant
visière du casque !). En mon esprit ressurgissent les
Hyménoptériens, ces créatures ultra-socialistes
coiffées de casques de gladiateur, mi-humaines mi-insectes,
d'une BD d'Eddy Paape («Luc Orient», Le 6e
continent, 1976).
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L'université
mène à tout ! Professeur
agrégé d'histoire à l'Université
de Nîmes-Vauban et président d'A.C.T.A
Expérimentation, Eric Teyssier est
particulièrement bien placé pour
nous parler des gladiateurs.
Le voici, ci-dessus, en secutor (vu de dos, pagne
bleu), affrontant un thrace (pagne rouge) dans
sa position d'attaque caractéristique :
accroupi. Toute la philosophie de l'arène
est dans cet instantané : l'opposition
du "scutarii" au "parmularii".
Le scutarii, c'est le lourd secutor au grand bouclier
(scutum); le parmularii est le thrace agile, avec
son petit bouclier (parma), compensé par
deux ocreæ hautes. Notez la présence
d'un arbitre [qui ici porte le costume du rétiaire,
car aujourd'hui ACTA est à effectif réduit
- mais normalement l'arbitre n'est pas un gladiateur
actif. Sur les monuments figurés le "doctor"
porte, d'ordinaire, une tunique blanche avec deux
bandes noires, verticales].
Ci-dessous : le même duel. A gauche le thrace,
armé de sa sica. A droite le secutor -
notre intervenant de ce courrier. (Clichés
pris à l'Archéoparc
de Malagne [Rochefort, Belgique], dimanche
25 juillet 2004 - photos (c) Michel Eloy.) |
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1er Août 2004 |
LE FAN CLUB
STEVE REEVES |
Elisabeth
Cravotta écrit : |
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Je suis tombée
par hasard sur ce site et suis très étonnée
et ravie de savoir que le fan club de Steve Reeves se trouve
à Naro. Etant originaire de Naro, j'aimerais en savoir
plus. Merci d'avance. |
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RÉPONSE
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Le Fan Club italien de Steve
Reeves est animé par Giuseppe Alletto, un culturiste
qui a rencontré Steve Reeves dans son ranch de San
Diego, Californie, en 1993, et a écrit un petit livre
à son sujet (Giuseppe ALLETTO, Steve Reeves. Storia
di un mito, Naro, Fan Club Steve Reeves, 1993). Texte
succinct, surtout des photos. Y a-t-il, à Naro, un
club de body-building ? Je l'ignore. Mais c'est probable puisque
Giuseppe organisa à Naro, en 1997, la 3Ð Mostra
del manifesta cinematografico «mitologico» anni
50/60 (exposition d'affiches du cinéma historico-mythologique).
Il se peut également qu'il n'y ait rien de plus que
l'adresse privée d'une personne créatrice d'événements
et qui assure une liaison internationale entre fans (plus
de mille membres, je crois).
Giuseppe Alletto a édité toutes sortes de gadgets
sur Steve Reeves - timbres à son effigie, cartes postales,
calendriers, fanions, autocollants etc. Si ce genre de choses
vous intéresse, alors écrivez-lui. Moi je trouve
ça assez sympa, d'où que je l'aie signalé
sur ma page d'accueil.
Voici l'adresse :
FAN CLUB STEVE REEVES
via Dante
I - 92028 NARO (AG) Italie (Sicile)
Signalons aussi le club fondé par George Helmer :
THE STEVE REEVES INTERNATIONAL SOCIETY
P.O.Box 2625
USA - MALIBU, CA 90265
Steve Reeves
Steve Reeves - l'inoubliable Hercule - est né
le 21 janvier 1926, à Glasgow (Montana) (10),
et nous a quitté le 1er mai 2000, jour de la
fête du travail. «Fini les Travaux, Hercule»,
comme disait en substance Philippe Hersent dans La
vengeance d'Hercule, le troisième volet de
la saga qu'en son temps Steve refusa de tourner, en
partie parce que P. Francisci n'en assurait pas la réalisation,
en partie aussi parce que, comme comédien, il
ne voulait pas rester catalogué dans le rôle
du fils de Zeus. D'où que son troisième
film italien ait été plus «habillé»
: Agi Mourad il Diavolo Bianco, de Riccardo Freda.
A l'époque de son décès, voici
quatre ans, je m'apprêtais à faire mes
débuts sur le Net, dans l'équipe de feue
Françoise De Paepe et de «Cinérivage»,
et n'ai pas eu l'occasion de lui consacrer une notice
nécrologique. Ce courrier m'offre l'opportunité
de réparer cette lacune et d'évoquer celui
qui, après un faux départ en 1946 avec
Ed Wood, «le meilleur réalisateur de mauvais
films», fut en 1947 pressenti par C.B. DeMille
pour incarner Samson (mais comme il refusa de perdre
dix kilos, Victor Mature lui fut préféré),
pour finalement interpréter le fils de Zeus et
celui de Spartacus (non, Zeus et Spartacus ne couchaient
pas ensemble ! ne me faites pas dire ce que je n'ai
pas dit), ensuite le Troyen Enée dont Virgile
chanta les exploits, le pirate Morgan et, enfin, Sandokan,
le héros d'Emilio Salgari. Ce que le public sait
moins c'est que les Britanniques trouvèrent cet
Américain suffisamment anglais pour lui proposer
le rôle de James Bond (qui échut finalement
à Sean Connery) et que Sergio Leone - qui l'avait
dirigé dans Les derniers jours de Pompéi,
reliftant le profil de l'aimable esthète athénien-bulwerlyttonien
Glaucus pour l'adapter à l'attente d'un public
fan d'Hercule - lui offrit le rôle principal de
Pour une poignée de dollars. Clint Eastwood
lui est redevable d'une fière chandelle de l'avoir
refusé. Mais Steve estima - avec raison - que
des Italiens ne pouvaient sérieusement tourner
des westerns ! Ce qui n'empêcha point le «western-spaghetti»,
comme on le nomme fort vilainement, de crever l'écran
au point d'inspirer les Américains eux-mêmes
(Sam Peckinpah, e.a.)...
Mensurations et victoires en compétition
: Musclememory.com
Filmographie de Steve Reeves
1946 Jailbait (The hidden face), d'Ed Wood
( 11)
(on cite également d'autres films : Topper
et Kimbar of the jungle, dont nous ne savons
rien.)
1954 Athéna et les Sept surs, de
Richard Thorpe (comédie musicale)
1957 Les Travaux d'Hercule - I fatiche di Ercole
/ Hercules [GB] [EU], de Pietro Francisci
1958 Hercule et la reine de Lydie - Ercole e la regina
di Lidia / Herkules und die Königin der Amazonen
[AL] / Hercules unchained [GB] [EU] / Kahraman ve Melike
[TQ] (12),
de Pietro Francisci
1959 La charge des Cosaques (rééd.
juin 1979 : Les Cosaques passent à l'attaque)
- Agi Murad, il Diavolo Bianco / Beli Djavo [YU] / The
Withe Warrior [EU], de Riccardo Freda
1959 La terreur des Barbares - Il terrore dei Barbari
/ Hercule, la terreur des Barbares [BE] / Herkules,
der Schrecken der Hünnen [AL] / Goliath and the
Barbarians [EU] / Goliath en de Barbaren [NL], de
Carlo Campogalliani
1959 Les Derniers jours de Pompéi (rééd.
1979 : Cataclysme) - Gli ultimi giorni di Pompei (rééd.
1979 : Il più grande cataclisma che la Storia
ricordi) / Los ultimas dias de Pompeya [SP] / Die letzen
Tage von Pompeji [AL], de Mario Bonnard (réalisé
par Sergio Leone)
1959 La bataille de Marathon - La battaglia du Maratona
/ La batalla de Marathon [SP] / Maratonska Bitka [YU]
/ The giant of Marathon [EU], de Jacques Tourneur
(et Bruno Vailati, Mario Bava)
1960 Capitaine Morgan - Morgan il Pirata / Morgan
the Pirate [EU] / König der Seeräuber [AL],
d'André De Toth et Primo Zeglio
1961 Le voleur de Bagdad - Il ladro di Bagdad / The
Thief of Bagdad [EU], d'Arthur Lubin et Bruno Vailati
1961 La guerre de Troie - La guerra di Troia / Kampf
um Troja [AL] / The wooden horse of Troy [GB] / The
trojan horse [EU], de Giorgio Ferroni
1961 Romulus et Rémus - Romolo e Remo / Duel
of the Titans [EU], de Sergio Corbucci
1962 Le fils de Spartacus - Il figlio di Spartaco
/ El hijo de Espartaco [SP] / The Slave. The Son of
Spartacus [EU], de Sergio Corbucci
1962 Les conquérants héroïques
- La leggenda di Enea / La leyenda de Eneas [SP] / The
last glory of Troy [EU] (rééd. EU : The
Avenger) / War of the Trojans [GB], de Giorgio Rivalta
1963 Il giorno più corto, de S. Corbucci
(brève apparition, comme nombre d'autres stars,
dans cette comédie parodiant le Jour le plus
long)
1964 Sandokan, le Tigre de Bornéo - Sandokan,
la Tigre di Mompracem / Sandokan [SP] / Sandokan the
Great [GB] [EU] / Sandokan, de Tijger van Ceylon [NL],
d'Umberto Lenzi
1964 Les pirates de Malaisie - I pirati della Malesia
/ Los piratas de Malesia [SP] / Pirates of the Seven
Seas, d'Umberto Lenzi
1968 L'évadé de Yuma (vd : L'évadé
de Fort Yuma) - Vivo per la tua morte / A long ride
from Hell, d'Alex Burks [= Camillo Bazzoni]
Notons l'apparition de Steve Reeves, qui y parle de
sa discipline sportive, dans une vidéo d'une
cinquantaine de minutes :
Les Papy's du muscle : Les Productions du Renard
- Boîte postale 12-30 - F - 44023 NANTES Cedex.
Je profite de l'occasion pour signaler à nos
visiteurs les travaux du plus grand fan de Steve Reeves
: le Texan Milton T. Moore, grand collectionneur devant
tous les dieux immortels de l'Olympe et du Walhalla
réunis. Milton (que j'ai un peu perdu de vue
ces dix dernières années) proposait à
ses correspondants d'excellents retirages de photos
de Steve (photos de films ou photos culturistes); il
est également l'auteur d'une très belle
plaquette riche de 600 photos, plusieurs fois rééditée
revue et augmentée (pour ma part, j'en suis resté
à l'édition de 1984) : Milton T. MOORE
jr, Steve Reeves - A Tribute, éd. par
l'auteur, Dallas, 1984, 132 p.
Adresse de contact : Milton T. MOORE jr - P.O. Box 140280
- DALLAS (Texas) 75214-0280 - U.S.A.
... et pour signaler aussi que René Chateau
vient d'éditer en DVD Les pirates de Malaisie,
une des deux aventures de Sandokan avec Steve Reeves. |
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12 Août 2004 |
TOUJOURS SUR
LE SABLE DE L'ARÈNE REMETTEZ VOTRE OUVRAGE (LES GLADIATEURS,
2003, suite...)
[Mais qu'est-ce qu'ils foutent à la téloche
?] |
Frédéric
écrit : |
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Merci beaucoup
pour votre site. Les renseignements y sont toujours précis
et précieux ! J'aimerais savoir si une diffusion du
docu-tv de Tilman Remme consacré aux gladiateurs (Les
Gladiateurs, BBC, 2003) est prévue sur une
chaîne française. Cela serait sûrement
très intéressant si l'on en juge par la qualité
d'un documentaire récent consacré à Pompéi
(Le dernier jour de Pompéi, Peter Nicholson,
BBC, 2003 - existe en DVD Francetélévisions
distribution / France 2 Editions).
Longue vie à votre site
!
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RÉPONSE
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En effet, il est en est question,
comme nous le précisait dans un précédent
courrier du 31 juillet Eric Teyssier, qui
a été consulté par la télé
française (Antenne 2... oups, pardon : France 2 !).
Ce documentaire, comme je l'ai du reste déjà
dit dans mon commentaire,
reste très approximatif au niveau des armements et
de l'escrime, mais les spectateurs - de toute manière
- n'y verront que du feu. Toutefois son immense intérêt
est d'avoir, en matière de gladiature, radicalement
inversé le discours de Spartacus et des autres
bondieuseries édifiantes. Cela, je pense, les téléspectateurs
le retiendront...
Par ailleurs attendons-nous à voir un de ces jours
dans le commerce le DVD de ces Gladiateurs (2003),
car un folder publicitaire inséré dans le boîtier
du Dernier jour de Pompei (2003) l'annonçait.
Je ne sais pas pourquoi je ne l'ai pas encore trouvé
à la Fnac... sans doute France 2 attend-elle de l'avoir
diffusé par la petite lucarne ?
Ce qui est consternant avec la télévision
française (mais pas seulement elle, je le crains...),
c'est que malgré l'outil Internet, les e-mails etc.,
il soit impossible de trouver sur son site une adresse de
contact courriel sérieuse où l'on pourrait trouver
quelqu'un de compétent, capable de répondre
à de vraies questions, comme celle-ci : «Antenne
2 (id. est France 2) a coproduit avec la R.A.I. la série
Imperium dont deux épisodes au moins, «Augusto,
Il Primo Imperatore» et «Nerone» ont
déjà été diffusés en Italie.
Vers quelle date comptez-vous programmer ces téléfilms
sur votre chaîne ? Envisagez-vous de les éditer
en DVD ?» A bon entendeur... |
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NOTES :
31 Juillet 2004 :
(7) A.C.T.A. Expérimentation (Association
pour la Connaissance des Techniques de l'Antiquité par l'expérimentation)
a, en juin 2003, organisé au Pont du Gard un colloque
consacré à «La gladiature : des sources à
l'expérimentation». - Retour texte
(8) MARTIAL,
Des Spectacles, XXXII. -
Retour texte
(9) Rappelons que
l'hoplomaque combat généralement contre un scutatus
de type mirmillon. Les lampes à huile le représente
aussi contre un thrace ou contre un autre hoplomaque. Dans ce dernier
cas les deux hoplomaques ne sont équipés que de leur
seule dague et ne portent pas la lance. Ce fait s'explique certainement
par l'impossibilité de parer des coups de lance avec une
simple parma. - Retour texte
1er Août 2004 :
(10) Et non en Illinois, comme l'a écrit
J.-M. SABATIER, Les Classiques du cinéma fantastique,
p. 316. - Retour texte
(11) Edité en vidéo fin
1994, dans la collection dédiée à Edward D.
Wood jr chez Vidéo Vogue (Paris). Steve Reeves y incarnait
un détective privé. - Retour
texte
(12) TQ : Turquie. - Retour
texte
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