courrier peplums

FEVRIER 2005

 

 

 
1er Février 2005
LE RETOUR DU VOLEUR DE BAGDAD
José Calpetard nous écrit :
 

Je découvre votre site par hasard... et je profite de votre «érudition» pour vous poser une question qui me travaille depuis des années ! Dans mon enfance j'ai vu un film (un péplum bien sûr) et j'aimerais beaucoup le revoir, ou du moins savoir de quel film il s'agit car ce film m'a beaucoup marqué ! Voici l'histoire du film, ou plutot la fin car je ne m'en souviens plus très bien (à l'époque où je l'ai vu je devais avoir 6-8 ans !) : «... quelque part dans la montagne notre héros (style guerrier gréco-romain) recherche quelque chose... Le combat final l'oppose à une sorte de malabar chauve (si ma mémoire ne me joue pas des tours), le tout sur un tronc d'arbre (ou une passerelle) au dessus d'un précipice ! Finalement il gagne le combat et trouve un cheval ailé qu'il s'empresse de «chevaucher»... C'est alors qu'il survole un champs de bataille (son armée ?)...»

Voilà. C'est tout ce que je peux vous dire sur l'histoire du film (j'avais moins de 10 ans à l'époque !).
En espérant que vous pourrez m'aider, sinon ce n'est pas grave, j'y survivrai ! Allez bonne continuation à vous et encore bravo pour votre site de passionnés.

 
 
RÉPONSE :
 
Fastoche... il s'agit du Voleur de Bagdad (1960) avec Steve Reeves. Décidément, ce film a marqué la mémoire de pas mal de gens, car cette question m'a déjà été posée : voyez dans le courrier du site. J'y ai même mis des photos.
 
 
 
JOSÉ RÉÉCRIT :
 

Merci de votre réponse rapide. Toutefois un doute continue de m'envahir.
En effet il y a 15 ans environ j'ai «entrevu» l'affiche de ce film, où l'on voyait très bien en arrière plan le combat dont je parle (celui avec le «malabar»)... (je n'ai malheureusement pas pensé à relever le titre - malheur à moi ! - ... mais sur l'affiche Le Voleur de Bagdad publiée sur votre site, ce détail n'apparaît pas !

Peut-être existe-t-il d'autres affiches de ce film ?

 
 
RÉPONSE :
 

Il existe en effet de nombreuses affiches différentes (en France il doit bien y avoir eu deux ou trois modèles). Celle que j'ai publiée sur le site a été choisie dans le pressbook français à cause de la rose bleue qui intéressait le précédent visiteur. Vous c'est le «malabar» qui vous fait flasher. Je me souviens très bien de la scène en question. Ca se passe sur un pont de bois suspendu par des cordes, étroit et instable, qui domine un abime vertigineux. Et Steve Reeves, alias Karim le Voleur, est attaqué par un adversaire invisible mais s'en tire en arrachant sa cape magique qui le soustrayait aux regards... j'ai comparé le ciné-photoroman avec la BD tirée du film par les Américains. Voici la séquence sur le pont, avec ce monstrueux personnage à qui le dessinateur lui a fait une tête de gargouille. En fait Karim est attaqué sur le pont par une créature invisible, car elle s'est enveloppée dans une cape magique. Steve Reeves (Karim, le Voleur) réussit à lui arracher sa cape - qui lui sera bien utile plus tard - et alors son adversaire se révèle être le personnage dont nous parlons.

voleur de bagdad
voleur de bagdad

 

 
 

 

 
2 Février 2005
ARCHÉOLOGIE DE LA DISTRIBUTION…
Labid Badr nous écrit :
 

Encore une fois je vous écris, en ayant l'honneur de vous demander de bien vouloir me faire connaître, et dans la mesure du possible, les noms des sociétés françaises de distribution des films en cinéma, des Travaux d'Hercule - Les amours d'Hercule - Le triomphe de Maciste - Maciste dans la vallée des lions - Maciste à la cour du Cheik - Maciste contre les monstres.
En plus, pouvez-vous m'indiquer où je pourrais me procurer les affiches des films indiqués suivants : Le triomphe de Maciste et Maciste dans la vallée des lions ?

 
 
RÉPONSE :
 

Voilà une question... archéologique !, cher Labid... Je parle de l'archéologie du cinéma, bien sûr, car il n'est pas certain que ces sociétés de distribution aient encore pignon sur rue. Et quand même elles floriraient encore, il est probable qu'elles n'en détiennent plus les droits d'exploitation (généralement reportés de cinq en cinq ans), et donc aient détruit ou se soient d'une quelconque manière débarrassées du matériel publicitaire - photos, affiches, press-books. Ces documents refont parfois surface chez un quelconque brocanteur, où iront s'approvisionner les boutiques spécialisées. Mais ça fait pas mal de temps que je n'achète plus d'affiches de cinéma (ou rarement... les nouveautés). Ma collection - pas loin de 2.000 affiches de péplums de toutes provenances - est entassée dans un lieu difficile d'accès. Bref, je les vois rarement. La dernière fois c'était il y a cinq ans, à l'occasion du déménagement de mon bureau...
Il y avait, pas loin de la gare du Nord à Paris, une boutique nommée Mediapolis qui, dans le courant des années '80, avait récupéré un important stock des Films Marbeuf - le plus important distributeur français de péplums, l'équivalent de Cosmopolis, en Belgique (en fait, c'était la même firme). Si vous avez sous la main les premiers numéros de Starfix, il y avait dedans leurs coordonnées en larges placards. Il faudrait pour ma part que je retrouve de vieux agendas que je ne sais plus où j'ai rangés depuis que je me suis informatisé. Ca ne nous rajeunit pas, n'est-ce pas ?

En attendant, tentez votre chance auprès de George «Count» Coune et de Lucas Balbo qui ont pas mal de choses intéressantes (photos, affiches etc.).

Pour en revenir à la première partie de votre question, voici les noms des distributeurs que vous me demandez. Les Travaux d'Hercule : Lux France; Les amours d'Hercule : Sigmadis [Rééd. : Sofradis - René Château]; Le triomphe de Maciste : Marbeuf; Maciste dans la vallée des lions : Marbeuf; Maciste à la cour du Cheik : Marbeuf; Maciste contre les monstres : Marbeuf.

 
 

 

 
4 et 18 Février 2005
ANNO DOMINI, MOI CLAUDE EMPEREUR : BIS REPETITA PLACENT
Jean Samyn (4 février 2005) et Hélène Cycas (18 février 2005) nous écrivent :
 

(Jean :) Je viens de visister avec bonheur votre site.
Je retrouve la réference de: A.D. - Anno Domini de Stuart Cooper (1985). Où peut on se procurer ce DVD/video en français ?
Je cherche aussi en français: François et le chemin du soleil de Franco Zeffirelli. De grande librairies bruxelloises n'ont pas pu me renseigner ! Merci de m'aider.

(Hélène :) Où peut-on trouver la VHS ou le DVD français de Moi Claude empereur et Anno Domini ?

 
 
RÉPONSE :
 

Où trouver Anno Domini ? Aucune idée. Il aurait fallu le copier à la télé, à l'époque.
J'ai mis ce dossier en ligne suite aux questions d'un visiteur qui faisait son mémoire sur Néron. Depuis plusieurs personnes me le réclament (et bien d'autres choses encore). Ce m'est impossible : il y a pas loin d'une dizaine d'heures d'enregistrement, et j'ai autre chose à faire, comme indiqué sur le site : pas de business, ni copiages.
Quant à Francois d'Assise, ça me dit quelque chose. Il me semble avoir vu un DVD quelque part, peut-être chez Bibliopolis ou au Pêle-Mêle (à Bruxelles). Voyez chez votre dealer préféré s'il n'est pas possible de le commander... Je vous recommande Extrazone, ils ont de nombreux points de vente à Bruxelles.

En ce qui concerne Moi Claude empereur, il a été édité en DVD V.Angl. s/t néerlandais par la télévision hollandaise : DFW (Dutch FilmWorks).

 
 

 

 
14 Février 2005
LES DIX COMMANDEMENTS FOR EVER ! LA COLLECTION FABBRI
Gérard Lecanu nous écrit :
 
Adepte des péplums à cent pour cent, voici ma question: y aura-t-il dans les DVD à venir, Les Dix Commandemments ? Je le souhaite de tout cœur ! A combien de DVD se montera la collection des péplums ?
Merci de bien vouloir me repondre. J'adore cette collection... et chaque titre me ravi... Grand merci à celle ou celui qui a eu cette idée !
Pour mes futures joies dans ce genre cinématographique, les péplums, recevez mes salutations encourageantes et pleines de reconnaissance... Ave César ! Que les Dieux soient avec vous, foi de Jupiter !
 
 
RÉPONSE :
 

Les Dix Commandements ont été édités en DVD, mais ne le seront pas chez Fabbri (cliquez CATALOGUE DVD - classement par éditeur, par ordre alphabétique et par civilisation)

Cet éditeur m'a communiqué une liste de 41 titres possibles, mais apparemment seuls les 25 cités sur mon site seraient réellement programmés. Quant aux 16 autres qui restent sur le carreau, dix avaient déjà été publiés en DVD chez LCJ. Dommage pour les six autres...

 
 

 

 
16 Février 2005
TRISTAN, GAUVAIN, LE ROI ARTHUR ET GLADIATOR
Dominique Charlier nous écrit :
 
Juste deux petites remarques concernant l'article sur le film King Arthur : l'homme au faucon est Tristan. C'est Gauvain - et non Tristan - qui assiste au mariage d'Arthur et Guenièvre, car Tristan a été tué par le fils du roi des Saxons.
 
 
RÉPONSE :
 

Le hasard fait bien les choses, je viens de recevoir aujourd'hui-même le press-book du Roi Arthur qui me confirme amplement ce que vous m'écrivez (je ne vous apprendrai pas que si certains distributeurs de films ou de DVD sont très coopératifs, d'autres - et non des moindres ! - le sont beaucoup moins. Et il faut parfois une patience d'ange pour récupérer la documentation utile).
Donc Joel Edgerton est Gauvain à l'écran, et Mads Mikkelsen incarne Tristan (avec deux petits tatouages parallèles sur la pommette droite). N'étant guère physionomiste, je n'ai pas situé ces deux acteurs, du reste peu connus !

(Je saisis l'occasion pour rappeler aux visiteurs que notre consœur Dominique Charlier anime sur le Net un site francophone dédié à Gladiator.)

 
 

 

 
18 Février 2005
LA VILLE DE ROME, À L'ÉCRAN
Julien Neutres nous écrit :
 
Je fais des recherches sur la ville de Rome au cinéma. Pourriez-vous m'indiquer des sources où trouver des informations sur les imageries de la ville de Rome dans les peplums ?
 
 
RÉPONSE :
 

Le plus accessible est, sans doute, le récent article de Jean-Dominique BRIGNOLI, «Le visage de Rome au cinéma. La ville de tous les fantasmes cinématographiques» dans de dossier ROME IMPERIALE HS/8 du magazine Histoire antique, Ed. Harnois, décembre 2004-février 2005, pp. 6-13. C'est un article sympa, davantage axé sur le sentiment de romanité qu'est censé suggérer le décor de cinéma que sur la reconstitution archéologique pointue, toujours quelque peu utopique.

Comme je l'ai indiqué dans le courrier du site (courrier 5 novembre 2003), le péplum italien a largement utilisé pour ses splendides éléments d'architecture mussolinienne le site de l'E.U.R., abandonné dans les années '50, afin de figurer Rome, mais aussi la Grèce antique ou n'importe quelle cité prestigieuse (Jérusalem dans La muraille de Feu, Babylone dans Sémiramis esclave et Reine). D'autres éléments néo-classiques de la ville actuelle, comme la villa Borghèse ou celle de Tivoli ont également pu servi de cadre à certaines séquences.

J'ai naguère composé une étude, hélas en grande partie inédite, sur la stylisation du Forum romain vu par le cinéma «hollywoodien» : Cléopâtre 1961, La chute de l'Empire romain, 1965 et Anno Domini, 1985 (mais aussi Ben Hur, 1959 et Quo Vadis, 1951). Je désavoue complètement ce que j'écrivais alors à propos de celui de Cléopâtre (dans L'archéologie et son image [1]) suite à une erreur d'interprétation de ma part : je croyais que le grand arc de triomphe sous lequel passa le cortège de la reine d'Egypte était une référence anachronique à celui de Septime Sévère. Du coup ma perception du Forum était foncièrement faussée, chamboulée (je prenais le Sénat pour l'ancienne Regia, devenue par la suite de Temple du Divin Jules !).

rome imperiale
En fait, dans le film, le cortège empruntant la Voie Sacrée arrivait fort logiquement par l'autre bout du Forum et passait sous l'arc de Tibère dont, aujourd'hui, il ne subsiste à peu près rien... Mea Culpa. Mais il n'en est pas moins vrai que l'étroite et tortueuse Voie Sacrée, pour les besoins de la cause, était devenue une large avenue dans l'axe du Forum romain, au lieu d'en faire précautionneusement le tour ! Les décorateurs de Mankiewicz et l'éléphantiasis hollywoodien avaient sérieusement «réaménagés» le forum d'époque républicaine dont, en fin de compte, peu nous est parvenu (en 44, la Basilique Julia était encore un chantier sur l'emplacement autrefois occupé par la basilique Sempronia; c'est sans doute pour ça que le film ne montre jamais ce côté du forum, reconstitué à Cinecittà, et où les cinéastes ont installé leur matériel. Bien vu, les gars !).

J'ai eu l'occasion de visiter le Forum romain d'Anno Domini bâti à Monastir (Tunisie) et me suis amusé à en relever les inscriptions dédicatoires concoctées par le décorateur Bruno Cesari. J'en ai analysé deux dans les publications suivantes :

  • celle de la Basilique Julia dans «Architecture et péplum. La cité antique, ou Le pouvoir de l'imaginaire», in «Architecture et cinéma», CinémAction, nŽ 75, 2e trim. 1995 (spécialement la note 2, p. 24);
  • et celle du Temple de la Concorde dans «La vision critique du péplum : le problème de la reconstitution», in «Revivre le passé grâce à l'archéologie / L'archéologie expérimentale», Les dossiers d'archéologie, nŽ 216, septembre 1996, pp. 52-57.

Voilà. Pour résumer : la vision de Rome, à l'écran, doit beaucoup aux grandes maquettes inspirées de la Forma Urbis (Paul Bigot 1911, Italo Gismondi 1937). Des films comme Coriolano Eroe senza Patria et Muzio Scevola, il colosso di Roma attribuent à la Rome des débuts de la République une architecture spectaculaire (les intérieurs des maisons romaines sont tout de marbre et colonnades); quant au Spartacus de Freda, il place le Colisée au centre de Rome... avec 150 ans d'avance. Même la BD du scrupuleux Jacques Martin n'échappe pas aux clichés (sa Rome des Légions perdues est en avance d'un siècle). Par contre le Romulus et Rémus mexicain d'Alberto Gout montrait des temples de bois etc., donc plus justes pour l'époque, mais ceci sans doute par manque de moyens !

D'une manière générale, donc, c'est l'image du IVe s. qui prévaut au cinéma comme ailleurs. Vous consulterez avec profit le guide consacré à la maquette de Rome qui se trouve au Musée de la Civilisation romaine à Rome (Leonardo B. Dal Maso, La Rome des Césars, Florence, Bonechi, Ed. «Il Turismo», 1974, régulièrement réédité) et, site par site, la collection de guides publié par la Soprintendenza Archeologica di Roma (édité par Montadori Electa, Milan), dont il existe des versions françaises («La Domus Aurea», «Le Palatin», p. ex.); en bibliothèque, vous trouverez aussi une précieuse série de guides sous reliure verte publiée par Hachette au début du siècle passé, notamment Henry Thédenat, Le forum romain (1908) et E. Rodocanachi, Le Capitole romain (1912). A défaut, consultez le Dictionnaire des antiquités grecques et romaines de Daremberg et Saglio.
Plus accessibles, il y a les deux albums de Jacques Martin et Gilles Chaillet dans la collection «Les voyages d'Alix» d'abord chez Orix, puis chez Dargaud, Rome, la Cité impériale. Enfin Gilles Chaillet, tout seul cette fois, vient de publier l'année dernière chez Glénat un superbe et très complet Dans la Rome des Césars, qui est le fruit de toute une vie de recherche et de passion.

 
 

 

 
23 Février 2005
LA BATAILLE DES THERMOPYLES
Gilles Nadin de CinémAction nous écrit :
 

Bonjour,
Félicitation pour votre site magnifique, où d'ailleurs notre Cinémaction est bien mis en valeur, ce dont nous vous remercions. Une info : L'édition DVD de La bataille des Thermopyles, auquel vous avez consacré un article dans notre publication, et qui était introuvable, est annoncée pour le 6 avril.

thermopyles
 
 
RÉPONSE :
 

Il me revient que j'ai toujours sous le coude une étude historique sur le film La Bataille des Thermopyles, précédemment en ligne sur feu Cinérivage. Je la remettrais très volontiers en ligne maintenant, si je n'étais accaparé par la rédaction du dossier Alexandre, magnifique film d'Oliver Stone !

REMARQUE DU WEBMASTER (15/04/2005) :

L'étude de Michel ELOY sur La Bataille des Thermopyles est désormais en ligne : CLICK

 
 

 

 
28 Février 2005
L'ARLÉSIENNE CONTINUE : OÙ, QUAND, COMMENT, AVEC QUI, POURQUOI ?
José Corréia nous écrit :
 
Étant passionné par les péplums, je voudrais savoir si vous pouvez me dire où je peux me procurer des films, parce que dans les vidéothèques, ils n'ont pas grand chose... pour ne pas dire rien. Je compte sur vous. Merci.
(PS : Votre site est vraiment très bien, félicitations.)
 
 
RÉPONSE :
 

Ben non... comme indiqué sur le site, je n'ai pas de bonnes adresses. Faites les brocantes, les boutiques de cinéma, passez des petites annonces dans la presse locale, dans les fanzines, sur les forums où on parle de titres comme Troie, Le roi Arthur, ou Alexandre... que sais-je encore ?
Vous pouvez trouver pas mal de choses déjà en DVD (voir catalogue DVD sur mon site) et dans la collection Fabbri.
En fait, j'ignore même si vous êtes un collectionneur débutant ou chevronné, qui recherche les dernières raretés ! Comment vous faire une réponse précise ?

 
 


 

COURRIER FEVRIER 2005 - NOTES :

18 Février - La ville de Rome, à l'écran

(1) «Archéologie et décors de cinéma : le Forum romain dans Cléopâtre», in L'archéologie et son image, Actes des VIIIe rencontres internationales d'archéologie et d'histoire d'Antibes (Juan-les-Pins, 29, 30, 31 octobre 1987), Centre de recherches archéologiques du C.N.R.S. & Musée archéologique d'Antibes, Juan-les-Pins, éd. APDCA [Association pour la promotion et la diffusion des connaissances archéologiques], 1988, pp. 239-259. - Retour texte