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OCTOBRE
2006
- 9 octobre 2006
- 10 octobre 2006
- 10 octobre 2006
- 15 octobre 2006
- 16 octobre 2006
- 28 octobre 2006
- 29 octobre 2006
- 29 octobre 2006
- 31 octobre 2006
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9 octobre 2006 |
LE
SCHOLIASTE DE JUVÉNAL |
Nico
a écrit : |
Le site
peplums.info m'intéresse beaucoup (le rapport
films, BD, et histoire) et c'est très bien présenté.
J'ai même été bien surpris en voyant
qu'il y avait des références bibliographiques.
Le seul problème, c'est que je n'ai pas compris
cette abréviation : «Schol.
Juv.» à propos de Spartacus. Est-ce que
par hasard il s'agit de Juvénal ?
Je vais encore chercher, mais bien entendu, cela me ferait
bien plaisir d'en avoir la réponse, d'autant que
j'ai un travail à faire sur le sujet. |
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RÉPONSE
: |
J'ai trouvé cette
référence tout simplement dans mon Gaffiot,
s.v. «mirmillonium», et si je me
reporte à la liste des références
à la fin de ce dictionnaire, je trouve en effet
un renvoi à Juvénal dans l'édition
d'O. Jahn (SCHOL. ad JUVENALEM), consultable
en toute bonne bibliothèque universitaire, mais
malheureusement pas dans la modeste mienne - où
s'entassent néanmoins un certain nombre de classiques
grecs et latins...
Hélas, la typologie gladiatorienne est très
complexe, variable certainement fonction des époques.
On peut aussi considérer que parfois elle relève
de l'invective et donc pas nécessairement en
rapport avec l'armatura de référence.
A propos des mirmillons, j'ai tout lu et son contraire,
qu'il s'agisse de l'arme blanche (lance ou glaive),
de la longueur de cette arme (gladius ou spatha), la
forme du bouclier, l'absence éventuelle des ocrea,
et bien sûr le casque (celui à crête
de poisson ou simple casque gaulois). On a même
parlé d'une armure d'écailles... Y aurait-il
une relation entre les écailles du poisson figuré
sur le casque et un gladiateur revêtu d'une lorica
squamata (ou tout simplement d'une manica
faite d'écailles métalliques ?).
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10 octobre 2006 |
LES
DOSSIERS D'ARCHÉOLOGIE |
Rebecca
a écrit : |
Vous
serait-il possible de me faire parvenir votre revue Dossiers
d'Archéologie, n 305, juillet-août 2005
(Dijon, Editions Faton) avec le titre «Alésia
comment un oppidum gaulois est entré dans l'histoire»
?
Je dois effectivement présenter la bataille d'Alésia
et ce dossier me serait d'une grande aide.
Si c'est possible, je vous en serai très reconnaissante. |
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RÉPONSE
: |
Mais je ne suis pas les
Editions Faton, moi ! Pas plus que je ne suis l'éditeur
des DVD Fabbri (j'en reçois toutes les semaines,
de ce genre de demandes) !
C'est fou les pouvoirs qu'on prête aux gens !
Je ne suis qu'un exégète du cinéma
historique... qui sur ce site www.peplums.info
traite du cinéma qui l'intéresse, rien
de plus... pas un éditeur, ni un commerçant
d'aucune sorte !
Voici les coordonnées des éditeurs du
dossier en question, relatif à ALÉSIA
:
EDITIONS FATON
25 rue Berbisey - BP 669
F 21017 DIJON CEDEX
Tél. 03 80 40 41 04
Fax 03 80 30 15 37
site : www.faton.fr
e-mail : abonnements@dossiers-archéologie.com
Passez-leur commande.
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10 octobre 2006 |
DIALOGUES
LATINS DU DOCU-FICTION BRÛLEZ ROME |
Jean
a écrit : |
Savez-vous
où et comment je pourrais me procurer les dialogues
en latin du docu-fiction Brûlez
Rome ? Merci. |
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RÉPONSE
: |
Aucune idée. Je
sais, pour en avoir vu il y a des années chez
l'un ou l'autre distributeur de cinéma, qu'il
existe des dialogues de film. Sans doute sont-ils destinés
aux maisons de sous-titrage ou à l'adaptation
dans une autre langue...
Mais ces syllabi à usage professionnel
ne sont pas commercialisés. Moi-même, en
tant que collectionneur, n'ai jamais réussi à
m'en procurer un seul.
Je me rappelle cependant un ami journaliste et critique
spécialisé dans le fantastique qui possédait
dans sa bibliothèque des dialogues de films «Hammer»
: peut-être les avait-il tout simplement obtenus
des réalisateurs ou scénaristes de ces
films, avec lesquels il était alors en correspondance
suivie. Maintenant que j'y songe - mais rien à
voir avec le péplum - je possède bien
moi-même quelques dialogues d'une vieille série-TV
de l'O.R.T.F. que j'avais obtenus par une filière
de ce genre. Un romancier de mes amis avait reçu
du producteur les dialogues des adaptations de ses romans
et m'en avait fait profiter ! Mais vous voyez, il faut
montrer patte blanche !
Je n'ai jamais rien obtenu de ce genre en matière
de péplums; je n'ai pas beaucoup essayé
non plus !
Cela dit, il arrive que ce genre de texte soit publié
par certaines collections spécialisées.
Ainsi, en français, L'Avant-Scène Cinéma
a édité les dialogues d'Eric Rhomer pour
Perceval le Gallois et les cartons du muet Salammbô
de Marodon. Cette collection a publié des dizaines
et des dizaines de dialogues de films.
Le Musée du Cinéma de Turin a édité
les cartons de Cabiria (1913). En Italie, Cappelli
a également publié les dialogues et le
découpage du Fellini-Satyricon (a cura
di Dario Zanelli, 1969) (les dialogues anglais du même
film chez Ballantine) et du Barabbas de Richard
Fleischer en italien (a cura di Robert Hawkins) ainsi
qu'en anglais (edited by Lon Jones). De même Garzanti
a publié la Médée de Pasolini
(Medea, a cura di Giacomo Gambetti, 1970) et,
à Londres, Lorrimer l'dipe-Roi du
même Pasolini (dipus Rex, translated
from the italian by John Mathews, 1971). Un éditeur
britannique a publié les dialogues anglais de
La vie de Brian (Life of Brian) des Monty Pythons
en livre de poche chez Ace Book (1979), les dialogues
et scrapbook chez Eyre Methuen (Londres, 1979); de même
Folio, avec les dialogues du Roi danse (scénario,
adaptation et dialogues d'Andrée Corbiau, Gérard
Corbiau et Eve de Castro), le prodigieux film consacré
à «l'Olympe du Roi-Soleil» - pour
reprendre la formule de J.-P. Néraudau.
Les dialogues du film : P.P.
PASOLINI, dipus Rex (translated from
the italian by John Mathews), Lorrimer éd.,
1971 |
Mais, vous le voyez, il s'agit de films
réputés pour leurs qualités cinéphiliques
ou pour un certain impact commercial (voyez aussi les
story-boards [partiels] et les novelisations
de nombreux films, le marché semble juteux mais
surtout anglo-saxon), aussi ne devons-nous pas espérer
trouver dans le commerce les dialogues - latins de surcroît
- d'un modeste docu-fiction.
(Les dialogues latins du docu-fiction
Brûlez Rome
ont été composés par Florence
Dupont (Paris VII), si j'en crois la fiche technique.
Essayez donc de la contacter.)
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15 octobre 2006 |
A
PROPOS DE CHARMED, WONDER WOMAN, STARGATE...
ET DE SOLDATS DE PLOMB |
XX
a écrit :
Claude Aubert a écrit : |
Ces
sont des broutilles, mais je vous transmets des informations
sur deux curiosa.
|
Je
viens d'acheter hier à Rome le premier
fascicule d'une nouvelle collection des Editions
Fabbri, qui a commencé cette semaine (en
italien bien sûr !) : «Soldatini dell'antica
Roma». Il s'agit de soldats de plomb peints
à la main et accompagnés d'un fascicule.
Le carton accompagnant le premier «volume»
annonce notamment : «Chaque petit soldat
est une reproduction réalisée sur
la base de reconstructions historiques approfondies
et documentées. La fidélité
des détails permet d'individualiser, pour
chaque pièce, le rôle hiérarchique
à l'intérieur de l'armée
et le contexte historique dans lequel se trouvait
le soldat [?]. Reproductions très fidèles
historiquement documentées [?]. Précision
absolue dans la reconstitution des détails
: uniforme, équipement, armes et enseignes
[?]. Casques, armes, boucliers réalisés
selon les toutes dernières reconstructions
historiques [?]. Couleurs fidèles aux connaissances
historiques [?]. Attitudes réalistes représentant
l'action sur le champ de bataille ou la position
au repos ?» (traduction personnelle).
Le fascicule d'accompagnement
(pas très long) donne les informations
pour la compréhension de la figurine en
plomb, ainsi que d'autres renseignements sur l'armée
romaine, avec dessins, photos, chronologies. La
première figurine (hauteur 54 mm avec le
cheval) représente un cavalier de l'époque
de Marc Aurèle en train de charger en pleine
bataille. Avec le deuxième fascicule, il
y aura un porte-étendard de la période
d'Auguste et un centurion de première cohorte
de la même époque. Le prix du premier
fascicule est de 3,90 euros, et sera de 6,90 euros
pour les suivants. Dans le fascicule, il n'y a
pas d'indication permettant de savoir si une telle
collection sera diffusée sur France. Bien
entendu, à vous qui êtes un spécialiste
de l'équipement militaire romain, cela
n'apprendra rien, mais il me semble que cette
collection permettra de sensibiliser le public
italien au fait que Mucius Scévola et Horatius
Coclès n'étaient pas équipés
comme les officiers ou les soldats de la colonne
trajane.
On trouve quelques renseignements
sur Google, par exemple sur le site www.rtwitalia.com/armiromane.htm
- mais, bien sûr, pas la teneur complète
du premier fascicule. |
|
|
RÉPONSE
: |
Il me semble que, voici au
moins un an, on m'avait déjà parlé
d'une diffusion en France de ces légionnaires romains
dans une collection du style Fabbri. A l'époque
j'avais fait une recherche sur Internet, sur le site du
diffuseur, mais j'avais seulement trouvé une collection
de soldats
médiévaux. Puis je me suis désintéressé
de la question. Les éditeurs de ces collections
sont souvent à côté de la plaque,
question Internet, qui - comme souvent l'intendance -
ne suit pas... |
|
|
D'autre
part, par hasard, je suis tombé sur un
épisode d'une série télévisée
qu'il n'est pas dans mes habitudes de regarder
: Charmed.
Cet épisode (ou plutôt ces deux épisodes
couplés) montre de jeunes «sorcières»
et des «fondateurs» du XXIe s. se
transmatérialiser dans une île où
vivent des Amazones vêtues à la manière
des amazones de Péplum et qu'elles/ils
auront à combattre par des luttes style
gladiateurs. Cet avatar ne va pas très
loin, mais, si vous voulez en trouver la trace,
on peut l'acheter dans le commerce dans le coffret
Charmed, saison 6, épisodes 1 et
2, «L'île des Guerrières»
de James L. Conway, 2003. |
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RÉPONSE
: |
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Intéressante l'info
à propos des Amazones et gladiateurs de Charmed;
c'est l'occasion de rappeler ici qu'il doit y avoir dans
l'un ou l'autre coffret de Wonder Woman des épisodes
relatifs à une île d'Amazones dans le Triangle
des Bermudes, où l'héroïne passa son
enfance, jusqu'à ce qu'y atterrisse un bel aviateur
américain. |
|
|
Pour nos visiteurs, voici
le résumés des deux épisodes de
Charmed,
sixième saison, dont il est question.
Valhalley of the Dolls (Part 1) [L'Âme
des Guerrières (Partie 1)]
Diffusion EU : 28 Septembre 2003
FR : 29 Novembre 2003
Scénario : Brad KERN - Réalisation : James
L. CONWAY
Chris a envoyé Leo sur l'île de Valhalley
où règnent les Walkyries, elles récupèrent
l'âme des guerriers morts afin de mettre sur pied
une armée pour lutter contre le mal. Piper est
étrangement joyeuse, ce qui intrigue ses deux
surs. Paige lui jette alors un sort afin qu'elle
retrouve la mémoire, mais elle devient amnésique
!
Ayant localisé Leo, les trois surs se rendent
sur l'île avec l'aide de Chris et de Darryl...
Valhalley of the Dolls (Part 2) [L'Âme
des Guerrières (Partie 2)]
Diffusion EU : 28 Septembre 2003
FR : 29 Novembre 2003
Scénario : Brad KERN - Réalisation : James
L. CONWAY
Lorsqu'elle revoit Leo, Piper recouvre la mémoire.
Phbé qui s'est découvert un don
d'empathie, ressent toute la peine et la colère
de Piper. Cette dernière refuse de quitter l'île
et souhaite devenir une Walkyrie. Paige, quant à
elle, a un nouveau job : promeneuse de chiens. Il s'avère
que l'un d'entre eux est en réalité un
être humain... |
|
|
La première apparition
de cette héroïne de BD fut dans All-Star
Comics, n 8, pendant l'hiver 1941, où elle
fut créée par William Marston. Wonder
Woman est probablement la doyenne des super-héroïnes
américaines. Fille de feue la reine Hippolyte/Wonder
Woman III, reine des Amazones, l'héroïne
incarnée à l'écran par Linda Carter
vit à Thémiscyre, une ville isolée
dans le Triangle des Bermudes, où elles ont été
établies vers 1200 av. n.E. par les cinq déesses
Olympiennes (Héra, déesse du mariage;
Athéna, déesse de la guerre et de la sagesse;
Artémis, déesse de la chasse; Thémis,
déesse de la justice divine et Démeter,
déesse de l'agriculture) qui créèrent
les Amazones au nombre de 3.000, en vue d'enseigner
aux hommes les valeurs de paix, de justice et d'égalité.
Elevée au sein d'un environnement exclusivement
féminin, la princesse rencontrera un jour sur
un colonel-aviateur américain, Steve Trevor,
qui lui fera découvrir le monde des Hommes. Forte
comme Superman, armée d'un lasso magique et de
bracelets pouvant repousser les balles de revolver,
Wonder Woman (à la ville, «Diana Prince»)
accompagnera le beau militaire jusqu'en Amérique
où elle va faire régner le Bien dans son
curieux accoutrement découpé dans la Star
Spangled Banner ! Mais un certain nombre d'épisodes
la montre vivant au milieu de ses surs, les Amazones,
dans le décor antique de Thémiscyre...
J'avoue ne pas encore avoir trouvé le courage
d'acheter les trois coffrets DVD existants sur le marché
en vue d'inventorier les épisodes relevant du
péplum !
A la télévison, la série démarra
en 1975, sur la chaîne américaine ABC -
avec Linda Carter dans le rôle titulaire - où
elle vécut des aventures épisodiques pendant
deux ans. Ensuite elle passa sur CBS, en 1977, où
elle était programmée le vendredi soir
juste avant Logan's Run (puis Hulk, qui
la remplaça).
(Pour en savoir plus : CLICK,
CLICK
et CLICK.)
|
|
- Stargate - La Porte des Etoiles
|
Il y a aussi
pas mal d'épisodes mythologiques gréco-mycéniens
dans la prolifique série Stargate que
j'ai cessé de suivre voici pas mal de temps.
Première saison
(1997-1998) : |
— |
4e épisode, La
Théorie de Broca (The Broca Divide) où
il est question d'une civilisation de l'Age du Bronze,
de type minoen; |
— |
8e, Les Désignés
(Brief Candle) où il est question d'une
planète nommée Argos, où prospère
un peuple mycénien [en fait il tient plutôt
de la Grèce classique] adonné au culte
du héros Pélops : peuple de cobayes
sur lequel des Goa'ulds expérimentent une
technique d'accélération du vieillissement
humain; |
— |
9e, Le Marteau de
Thor (Thor's Hammer), se situe sur une planète
Cimmeria et fait référence aux anciens
scandinaves, dont le dieu du tonnerre et de la foudre,
Thor, est la terreur des Goa'ulds; |
— |
13e, Hathor (Hathor)
réfère à une pyramide maya
et à la déesse égyptienne de
la sexualité (d'une manière générale,
toute la(les) série(s) Stargate réfèrent
peu ou prou à une super-civilisation égyptienne); |
— |
14e, Cassandra (Singularity),
réfère au thème de la prophétesse
troyenne Cassandre sans pour autant recréer
le contexte historique; |
— |
15e, Le Procès
(Cor-Ai), place sur la planète Byrsa
un monde pseudo-carthaginois; |
— |
16e, Les Réfugiés
(Enigma) voit revenir le consul Tulpo (déjà
rencontré dans l'épisode 4) et la
civilisation minoenne cette fois confrontée
aux Tollans, détenteurs d'une science supersophistiquée
dont ils ont commis l'erreur, une fois déjà,
de partager les privilèges et bienfaits avec
de misérables «barbares» (novelisation
de cet épisode : Pascale & Gilles LEGARDINIER
(adaptation du scén. de Katharyn POWERS),
Les Réfugiés - Stargate SG.1,
J'ai Lu, avril 1999). |
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|
Deuxième saison
(1998-1999) : |
— |
27e ép., L'il
de pierre (Thors' Chariot), retour sur Cimmeria; |
— |
38e ép. La
Colère des dieux (Serpent's Song), où
il est question du dieu égyptien des Enfers,
Sokar. |
|
|
Troisième saison
(1999-2000) : |
— |
44e, Dans l'antre
des Goa'uld (Into the fire), encore la déesse
Hathor... et, |
— |
45e ép., le dieu
Seth (Seth (Seth)), deux Goa'ulds ennemis
d'Apophis; et |
— |
46e ép., Thor
et son vaisseau-mère Asgard : l'on y compte
au nombre des Goa'ulds le dieu grec Cronos, le dieu
chinois Yu, ainsi qu'une déesse hindoue (Diplomatie
(Fair game)); |
— |
47e ép., Héritage
(Legacy), intrigués par une tablette
identique à celles d'Argos, nos héros
de SG-1 sont la proie d'hallucinations paranoïaques; |
— |
51e ép. Les
Démons (Demons), se déroule dans
le moyen âge français; |
— |
53e ép., Le
Jour sans fin (Forever in a day), sur la planète
«égyptienne» Abydos, la Goa'uld
Amon'et occupe le corps de Sha're, la femme de Daniel; |
— |
65e ép. Némésis
(Nemesis), le vaisseau-mère de Thor,
mourant, est envahit par des Replicants qui veulent
détruire la Terre. |
|
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Quatrième saison
(2000-2001) : |
— |
66e ép. Small
victories, Thor est toujours vivant et lutte
contre les Réplicateurs qui ont envahi un
sous-marin russe. |
Voilà une première évaluation
des 87 premiers épisodes de Stargate,
au long des saisons 1 à 4; la série va
se prolonger et même inférer avec l'Atlantide.
Je n'ai suivi que la première, et sans doute
vu - par hasard - quelques autres épisodes des
suivantes. Difficile d'évaluer sur base de la
documentation recueillie quelles civilisations antiques
auraient été reconstituées par
la suite hors le contexte égyptomaniaque où
l'élément SF devient sans doute de plus
en plus prépondérant. L'avis d'une personne
plus compétente dans cette série m'intéresserait.
Si quelque visiteur du site avait des indications
plus précises sur les saisons et épisodes,
et éventuellement l'édition DVD de ces
différentes séries, il ferait de moi un
péplologue heureux (en particulier, la liste
des épisodes intéressants - au niveau
du péplum, s'entend - dans Wonder Woman,
et dans les séries postérieures de Stargate
et Stargate-Atlantis)...
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Concernant votre précédente
liste de films à venir - que je publierai bientôt
dans la rubrique Coming Soon - j'ai le plaisir
de vous signaler que Beowulf & Grendel est
sorti. J'ai trouvé le DVD dans une édition
néerlandaise (VO + s/t NL), et c'est pas mal du
tout (filmé en extérieurs au Canada et en
Islande). Probablement plus fidèle au poème
saxon que le Treizième Guerrier (qui était
déjà très bien, à côté
du Beowulf techno-médiéval avec Christophe
Lambert !). Quoique je m'interroge sur la validité
de l'argument sur la différence qui en constitue
l'épine dorsale : l'ogre Grendel - qui semble avoir
fréquenté assidûment le fitness
du coin - et son ogresse de mère - sont de malheureux
rejetés par la société. D'où
leur méchanceté, leur cruauté. |
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Pas mal de docu-fictions
BBC sont passés sur la chaîne Planète,
notamment un Jason et les Argonautes et une Odyssée,
le retour de Troie.
Egalement une série qui égrène
actuellement ses épisodes sur la BBC1 et en VF
sur Planète (si j'ai bien compris mon informateur)
qui s'appelle Imperium - The Ancient
Rome. The Rise and Fall of an Empire (coproduction
BBC-Discovery Channel-ZDF), en six épisodes.
Je ferai une notice quand j'aurai trouvé plus
d'informations, mais je sais déjà que
les épisodes suivants sont déjà
passés sur la BBC1, sans souci de respect pour
la chronologie historique : Nero [Néron],
Cæsar [Jules César] (28.09.2006),
Revolution [Tiberius Gracchus] (05.10.2006),
Rebellion [Titus] (12.10.2006), Constantine
[Constantin le Grand] (19.10.2006) et The Fall of
Rome [Alaric et les Goths]. (La sortie du DVD était
annoncée pour le 23 octobre 2006, en Grande-Bretagne.) |
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16 octobre 2006 |
COMBAT
CONTRE DES MURÈNES |
Jean-Francois
a écrit : |
Je vois
dans votre texte intéressant qu'éventuellement
aux jeux du Cirque on pouvait voir des «pêcheurs
combattre des murènes».
Sur la Côte d'Azur, entre Sainte-Maxime et Saint-Raphaël
existe un «vivier romain» réputé
avoir servi de réserve à murènes
en vue d'alimenter les jeux ayant lieu à Fréjus,
situé à environ 10 km de là. Quel
crédit accorder à cette hypothèse
? |
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RÉPONSE
: |
Quelle n'a pas été
ma perplexité en vous lisant... Des combats de
pêcheurs affrontant des murènes dans les
jeux du cirque ? Certes, le rétiaire essaie de
pêcher le mirmillon en chantant, paraît-il,
une petite chanson à propos du poisson qui orne
son casque... «Ce n'est pas toi que je poursuis,
c'est le poisson, pourquoi me fuis-tu gaulois ?»
(«Quid me fugis galle, non te peto, piscem
peto», FESTUS, 285). Et puis je me suis rappelé
le dossier que j'ai consacré à Néron
: j'ai relu le
passage, mais il y a un petit malentendu. C'est
à propos de la cruauté supposée
de Néron (et non à propos des jeux du
cirque en eux-mêmes) que je passe du Quo Vadis
1924 à celui de 2001, et de la servante maladroite
précipitée dans un vivier à murènes,
à l'harnachement de Lygie juchée sur l'échine
d'un aurochs dans le Cirque Maxime...
Mais je ne voulais nullement insinuer qu'on livrait
des esclaves aux murènes lors des «jeux»,
bien que les Romains savaient organiser des exécutions
de condamnés fort croquignoles... on peut faire
confiance à leur imagination.
C'est le fameux avocat romain Hortensius Hortalus,
rival de Cicéron, qui, s'étant retiré
de la vie publique pour se consacrer à la gastronomie,
mit la pisciculture à la mode - et les viviers,
notamment à murènes.
L'épisode prêté à Néron
- on ne prête qu'aux riches - remonte à
une anecdote rapportée par Pline dans son Histoire
Naturelle, où il est question d'un riche
Vedius Pollion (1)
qui possédait des vases myrrhins de grand prix...
et un vivier à lamproies. Un jour qu'il recevait
l'empereur Auguste, un esclave maladroit brisa un de
ces vases, et de rage Vedius voulut le faire jeter (ou
le jeta, je ne sais plus) aux lamproies. Indigné
par sa cruauté, Auguste fit briser tous les vases
de son hôte, et combler ses viviers.
L'histoire des murènes ou des lamproies, c'est
une tarte à la crème de l'antiquité
romaine. Hubert Monteilhet s'en moquait dans son roman
Neropolis (un riche amateur a fait immerger dans
son bassin des squelettes humains... en argent, pour
faire croire à ses amis décadents que
les murènes qu'on leur sert à table ont
été nourries avec de la chair humaine).
Ca me fait songer au brave Carcopino qui dans sa Vie
quotidienne à Rome raconte que les riches
romains s'essuyaient les doigts maculés de graisse
dans la tignasse de leurs esclaves. L'anecdote est tirée
du Satiricon de Pétrone, qui prend bien
soin de préciser qu'il s'agit d'une fantaisie
du riche parvenu Trimalcion, qui ne fait rien comme
tout le monde. Carcopino faisait une généralité
à partir de l'extravagance d'un snob. Hélas,
depuis lors, tout le monde croit que les Romains agissaient
systématiquement ainsi.
Organiser des combats de bestiaires affrontant des
poissons voraces me semble difficile. En tout cas je
ne sache pas qu'un auteur ancien en ait jamais parlé,
mais je me trompe peut-être. Difficile dis-je,
voire même contre-productif : on ne voit pas bien
ce qui se passe dans l'eau; et puis il faudrait inonder
l'amphithéâtre, puis le vider. Or il ne
semble pas que les naumachies avaient lieu dans l'amphithéâtre,
ni dans le cirque, mais de manière très
occasionnelle sur des plans d'eau aménagés
comme le Tibre ou le lac Fucin. Est-ce amusant de voir
un type se faire bouffer entre deux eaux ? Je ne crois
pas. Rendez-nous les lions !
NOTE :
(1) Jacques
Martin le met en scène sous les traits de l'odieux
préfet de Tarquini, Vesius (sic) Pollion
dans sa BD Le tombeau étrusque. - Retour
texte
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28 octobre 2006 |
HÉLIOGABALE,
DE LOUIS FEUILLADE |
Alexis
D'Hautcourt a écrit : |
J'ai
écrit un petit article dans la revue de mon université
sur le film de Feuillade, Heliogabale (1911). Je
souhaiterais vous en envoyer un tiré-à-part. |
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RÉPONSE
: |
J'ai lu votre article avec
le plus vif intérêt. Quel dommage que les
occasions de découvrir ces anté-péplums
soient si rares; il y a longtemps que je n'ai plus mis
les pieds à la Cinémathèque. A
quand un DVD «Feuillade» ? J'ai lu le bouquin
que Lacassin lui a consacré. Il y a quelques
années, j'avais eu l'occasion de récupérer
quelques résumés de ses anté-péplums
aux archives de chez Gaumont...
— |
Alexis D'HAUTCOURT,
«Peinture ou théâtre ? Louis
Feuillade, Héliogabale et le cinéma
français en 1911», Hirakata (Japon),
Kansai Gaidai University, Journal of Inquiry
and Research, n 84, septembre 2006, pp. 107-123. |
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ALEXIS
D'HAUTCOURT RÉPOND : |
Les
serials de Feuillade sont tous sortis en DVD, mais
en édition limitée et il est parfois difficile
de se les procurer.
Je vais essayer de travailler sur tous les films de la
série «Le film esthétique»,
et mon rêve serait de sortir un DVD avec tous les
films antiques de Feuillade.
En attendant, on peut voir depuis peu beaucoup d'images
de ces films sur le site Internet de Gaumont. |
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29 octobre 2006 |
LA
BATAILLE DES THERMOPYLES DANS MÉTAL HURLANT
! |
Philippe
a écrit : |
Je
venais juste de revoir avec délectation le
film de Rudolf Maté. Ah la joie des DVD !
J'ai ensuite voulu approfondir le sujet et suit tombé
sur votre site magnifique ! Quel travail de documentation
! Impressionnant !
Dans le «rayon»
BD, j'ai été attiré par l'uvre
de Frank Miller. Le même soir (croyez-moi ou pas
!) installé devant la TV (moi qui ne la regarde
pratiquement jamais hors DVD) je suis stupéfait
de voir la bande annonce du film inspiré de la
BD (et pas vraiment de l'Histoire avec un grand H) !
Le film devant sortir en salles en 2007.
Incroyable coïncidence !
A part çà il existe
une autre BD, dont vous ne faites pas état sur
votre site, et retraçant la Bataille des Thermopyles
- fort inspirée du film de Maté. Cette
BD était incluse dans un vieux numéro
spécial guerre de la revue de SF Métal
Hurlant (fin années '70). |
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RÉPONSE
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Merci pour les compliments
et pour l'info. J'ai également consacré
une page au film 300,
tiré de la BD de Frank Miller. Cette BD ne manque
pas de caractère, mais sur le plan historique...
Non, je ne connais-pas l'épisode dessiné
dans Métal Hurlant. Si jamais vous retrouviez
la référence vous seriez très aimable
de me la communiquer. |
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29 octobre 2006 |
LE
TOP-TEN DE LA ROME ANTIQUE À L'ÉCRAN |
Luc
a écrit : |
J'aimerai
constituer une petite vidéothèque (surtout
pour mes enfants) sur la Rome antique et ayant lu votre
critique sur le film Gladiator [sites des
Empereurs-Romains
& de Dominique Charlier, GladiatorStories],
je me suis dit que vous auriez certainement l'amabilité
de nous indiquer les films sur cette époque qui
représentent un must pour tout les amateurs
de cette période historique. Quels seraient donc
pour vous disons les dix films qui se rapprochent le plus
de la véracité historique et qui devraient
se retrouver dans nos étagères. |
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RÉPONSE
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Question pertinente que
la vôtre. Pertinente et embêtante, d'abord
parce que je ne raffole pas de ce genre de classification;
ensuite parce que j'ai un faible pour Cinecittà,
mais qu'à la hauteur où vous placez la
barre, je ne vais pouvoir citer que des productions
hollywoodiennes - que j'apprécie aussi, moi le
fan de Charlton Heston (le tonton flingueur) et de John
Wayne (y a pas que les péplums, dans la vie !).
Mais bon, malgré ma prédilection pour
le cinéma italien et sa manière mythologique
d'envisager l'Antiquité (qu'il s'agisse de mythologie
grecque ou d'histoire romaine), je vais devoir être
pédagogique et me tourner vers le cinéma-qui-avait-les-moyens...
Ensuite, s'agissant de la DVDthèque de vos chères
petites blondes, il me faut parler de films disponibles
sur le marché...
Soit, dans le désordre
et outre le méga-entertainement Gladiator,
merveilleuse mise en image de Pollice Verso,
la toile fameuse de Gérôme : |
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La Chute de l'Empire
romain (Anthony Mann, 1964), surtout à
cause de la superbe reconstitution du Forum romain
d'après la maquette d'Italo Gismondi (Musée
de la civilisation romaine, Rome), mais c'est la
Rome du IVe s. réinjectée dans celle
du IIe; |
— |
Ben Hur (William
Wyler, 1959), superbes bataille navale et course
de chars.
Bon, la bataille navale : les Romains n'avaient
pas de galériens-esclaves; et ils abattaient
mâts et voiles au moment du combat.
La course de chars : superbe ! Filmée quasiment
en temps réel : mais le «char grec»,
avec ses lames acérées, c'est de la
foutaise. Et par ailleurs, les chevaux n'étaient
pas attelés de la même manière
dans l'Antiquité.
Attelage antique : avec un joug et des colliers.
Attelage moderne, celui du film de Wyler
: palonnier, traits, et licou.
Quand à l'aspect religieux, c'est selon votre
conscience; |
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Cléopâtre
(Joseph Mankiewicz, 1962), pas trop mal. Mais la
bataille navale, impressionnante, n'est pas fiable
(les «navires géants hellénistiques»
: bof, rien que la suggestion !).
Les enjeux politiques sont gommés; subsiste
seulement une histoire d'amours princières...
ou seraient-ce seulement celles de deux méga-stars
? |
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Spartacus (Stanley
Kubrick, 1960), du marxisme baba-cool. En 71 av.
n.E., les gladiateurs n'étaient sans doute
pas encore tous des professionnels, mais des prisonniers
de guerre. Mais je déplore le fait que -
hors Crassus (pointure majeure) et César
(dont le rôle lors de ces événements,
est inconnu, on sait seulement qu'il était
alors tribun militaire) et, bien sûr, Glabrius
- aucun des protagonistes politiques romains connus
de l'époque n'est mis en scène. C'est
une sorte d'uchronie, quelque part; |
— |
Masada (Boris
Sagal, 1981 - TV). Superbe péplum poliorcétique.
Irréprochable ! Bien sûr, l'épisode
tient en deux pages chez Flavius Josèphe,
ce qui a laissé beaucoup de latitude aux
scénaristes... L'ennui, c'est qu'il vous
faudra attendre une prochaine réédition
à la TV, car il n'y a pas de DVD; |
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Fellini-Satyricon
(F. Fellini, 1968). Cet anti-péplum est tellement
cohérent qu'il passe pour une vraie reconstitution
du monde antique. Intéressante relecture
du roman de Pétrone; |
— |
Caligula (B.
Guccione & T. Brass, 1981). Historiquement nul,
mais superbe adaptation des délires de cette
vielle concierge de Suétone (Vie des Douze
Césars) par un pornocrate bien connu
(Guccione est le patron de Penthouse) ! Pour
vos enfants, quand ils seront grands, bien sûr
!; |
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Rome (HBO, 2005
TV). Génial, et l'adjectif est faible ! Quelques
libertés avec l'histoire, car un scénario
exige une restructuration. Mais un incroyable respect
des mentalités et des realia; existe
en DVD; à ne louper sous aucun prétexte
!; |
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Le Dernier jour de
Pompéi (BBC, docu-fiction). S'impose,
puisque c'est l'aspect documentaire historique qui
vous branche. De ce point de vue : impeccable. Existe
en DVD FR5. |
Tous existent en DVD, sauf Masada.
Bon, restons-en là : il y a des dizaines de péplums
romains passionnants, mais qui ne sont probablement
pas de grands films. Parcourez mon site www.peplums.info
notamment, à gauche sur ma page d'accueil, les
différents dossiers DVD (en particulier Fabbri).
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LUC
RÉPOND : |
Je vous
remercie de m'avoir envoyé votre hit-parade
romain et comme vous dites ce n'est pas évident
de faire un tel classement. Bien évidement, je
connais tous les films que vous m'avez cité et
ma liste personnelle est pratiquement identique. J'y ajouterai
la série Moi
Claude empereur qui à mon avis doit être
difficile à trouver [plus maintenant ! -
N.d.M.E.], La
Passion du Christ, rien que pour les dialogues
en latin et probablement le film sur Attila, fléau
de Dieu... avec Antony Quinn. Ce dernier film, je
ne l'ai plus vu depuis au moins vingt ans et je ne me
souviens plus du titre exact. Merci pour la précision
quant au démâtage des galères, vous
m'avez appris quelque chose. |
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RÉPONSE
: |
Je n'ai pas cité
Moi Claude Empereur
parce que [au moment de ce courrier] il n'existait pas
en DVD VF (il est maintenant disponible chez Antartic
Video, depuis avril 2007), pas mal en effet, quoique
le réalisateur Herbert Wise en ait ajouté
une couche de sensationalisme gratuit, par exemple quand
Caligula éventre sa sur Drusilla pour voir
l'enfant divin qu'elle porte de lui. Ce n'était
déjà pas dans le roman de Robert Graves,
et dans l'Histoire moins encore. La thèse de
Graves - à savoir, que c'est Livia qui est la
responsable de tous les décès autour d'Auguste
- est à manier avec d'infinies précautions.
La Passion de Mel Gibson est surtout intéressante
pour ses scènes de torture, doublement pédagogiques
: on voit de manière précise en quoi consistait
une crucifixion (et on en rajoute aussi : brutalement
retourné avec sa croix, Jésus aurait dû
se décrocher), et le film rappelle aux bons chrétiens
sur quoi se fonde leur trip sanguinaire, qu'ils
ont sublimé en gloire.
Chaque péplum a ainsi ses petits mérites,
Les Légions de Cléopâtre
(Cottafavi) pour sa relecture originale, Spartacus
(Freda) pour avoir laissé Lucullus pérorer
vingt secondes sur les bienfaits de la cuisine etc.
Mais alors, je devais vous composer tout un roman...
L'Attila avec Anthony Quinn se nomme en France Attila
Fléau de Dieu et en Belgique Invasion
Barbare. A ne pas confondre avec l'Attila de la
même année avec Jack Palance, Le Signe
du Païen (en Belgique Attila, Roi des Huns).
Bon film, mais là vous êtes en train de
me faire regretter de ne pas avoir davantage parlé
du cinéma italien.
Si les dialogues latins vous branchent, ajoutez Sebastiane
de Derek Jarman, version homosexuelle du martyre de
saint Sébastien. Hé Hé ! Non, je
plaisante. Au niveau reconstitution visuelle, le film
n'est pas terrible, en dépit du relativement
dithyrambique avis d'un professeur de latin de Paris
III. |
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31 octobre 2006 |
HERCULES
RECYCLED, TORYOK ET QUELQUES AUTRES |
Larbi
a écrit : |
Savez-vous
si le film Toryok (avec Edmund Purdom) a été
édité en DVD ?
Je ne le trouve en vente nulle part.
En outre, je ne l'ai jamais vu sur un programme de TV,
du genre «La dernière séance»
sur France 3 ou «Le cinéma de quartier»
sur Canal+. |
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RÉPONSE
: |
A ma connaissance, Toryok
- La Furie des Barbares n'est pas sorti en DVD VF,
ni dans une autre langue que je sache, mais là
je fais moins attention. Je ne prétends pas connaître
les marchés allemand ou italien, par exemple
!
Aucune chance qu'un pareil film (italien) soit passé
à feue la Dernière Séance d'Eddy
Mitchell, entièrement dévouée au
cinéma américain. Pour Canal+, je ne sais
pas : je ne suis pas abonné. Mais, in illo
tempore, il y a eu une VHS de Toryok. Et
aussi un photoroman. |
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LARBI
RÉPOND : |
Merci
pour cette réponse très rapide.
Nous avons déjà, à plusieurs reprises,
échangé quelques courriels à propos
de Steve Reeves entre autres.
Un autre film introuvable en France, ou rarissime :
Salomé, de William Dieterle, pourtant
interprété par Rita Hayworth, Stewart
Granger et Charles Laughton (excusez du peu !).
Un peu comme David et Bethsabée [existe
DVD VO + VF, David and Bathsheba, 20th Century-Fox,
réf. F1-SDU DY 01380, P. 2007 - N.d.M.E.],
que j'ai vu en 82 ou 83 dans la salle «Action
Lafayette» à Paris, avant leur éclipse
totale (la salle comme le film).
Sans parler de films comme Le signe du Païen
avec Jack Palance ou Hercules Recycled (remix
parodique des deux «Hercules» avec Steve
Reeves).
Les éditeurs
et autres programmateurs télé seraient-ils
tous péplophobes ?
Encore merci pour ce que vous faites, nous sommes nombreux
à l'apprécier à sa juste valeur,
en tout cas.
PS : La programmation
du festival Péplum d'Arles est un peu pauvre,
en quantité (trop peu de films) et en qualité
(films déjà vus à la télé).
On devrait - à mon sens - y promouvoir des films
grandioses mais devenus introuvables, afin de redonner
envie de ressusciter quelques cadavres exquis.
Un point de vue qui en vaut un autre. |
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RÉPONSE
: |
Je lis
avec plaisir que vous êtes plusieurs à
apprécier mon site. Je ne me rends pas
toujours bien compte de l'impact de mes textes,
que j'écris avant tout pour me faire plaisir
(y pas de raison !), avec mon goût maniaque
pour la précision et les références.
Je place haut la barre, mais quand je vois l'orthographe
de bien des visiteurs (je les corrige toujours
avant de les publier) je frémis. Je me
demande si mes analyses sont lues, comprises et
appréciées ? Il y a une trentaine
d'années, quand j'ai commencé à
fanziner péplum, j'avais appris qu'un gars
à Marseille, Thierry Le Styx Ollive
(oui, avec deux «l») avait eu le projet
de consacrer un zine au péplum; il y avait
finalement renoncé parce que, m'écrivit-il
«le péplum avait surtout des spectateurs,
pas des lecteurs». Cette réflexion
me hante.
Mais qu'importe, le péplum m'a apporté
le goût de l'Histoire, et sur mon site je
rends ce qu'il m'a donné. Je sais que beaucoup
d'amateurs se moquent éperdument du respect
de l'Histoire et autres scrupules archéologiques
: tant pis pour eux, tant pis pour moi.
Je suis intrigué par
le titre Hercules Recycled que vous évoquez.
Un remontage parodique des deux films avec Steve
Reeves ? Pouvez-vous m'en dire plus ? Je sais
que dans les années quatre-vingt-dix des
Australiens avaient concocté un Hercules
Return, à partir du Grand défi
: Hercules, Maciste, Samson et Ursus. Une
bande de jeunes en conflit avec le patron d'un
circuit de distribution organisent une projection
du précité film de Capitani; mais
comme suite à un sabotage ils n'ont plus
le son, ils improvisent eux-mêmes des dialogues
iconoclastes.
La péplophobie des éditeurs
est en fonction de leur perception du marché.
Ils sont-là pour faire de l'argent, et
s'il leur semble que tel genre d'édition
est rentable ils éditeront ce que le public
attend, fussent des péplums ! Quand je
vois certaines collections de DVD de westerns-paëlla
- les pires, je le crains... ! Je fus jadis un
grand amateur de westerns italiens. Un temps,
il me sembla que par leur cynisme et leur cruauté,
ils étaient bien supérieurs aux
péplums, en tout cas plus réalistes.
Mais le genre a décliné rapidement,
produisant d'incroyables merdes. Et je me suis
alors rendu compte que le pire péplum d'Alfonso
Brescia ou d'Amerigo Anton était un chef
d'uvre à côté de certains
westerns transalpins. |
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Les producteurs en tout
cas ne sont - eux - nullement péplophobes, ...
depuis Gladiator ! Il y a quelques projets intéressants
in alto mare, comme on dit si joliment en Italie,
et cette année encore devraient sortir La
dernière légion et Apocalypto
(et en mars 2007, Trois
Cents). Mais c'est surtout les docu-fictions
qui ont le vent en poupe. La BBC les produit en série,
et ça passe sur les chaînes câblées
à péage (Jason et les Argonautes, L'Odyssée
: Le retour d'Ulysse, et la série Imperium
- The Ancient Rome). Hallmark
fait également des choses très intéressantes
(Hercules). Mais le chef-d'uvre absolu
est la série HBO-BBC : Rome.
Un vrai bonheur que cette série-là !
La décennie du docu-fiction
: les télévisions britannique et
allemande sont, sur ce sujet, intarissables. Ci-dessus
la jaquette britannique et la néerlandaise
de Ancient Rome. The Rise and Fall of an Empire,
en six épisodes (BBC, 2006) |
Arles fait ce qu'elle peut. Pas évident
de trouver des copies de films «introuvables»
et en bon état, avec les droits de projection.
Je n'ai rien à voir avec leur programmation;
je suis du reste totalement incompétent en la
matière. Moi je suis exégète. «Cordonnier,
pas plus haut que la chaussure.»
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LARBI
RÉPOND : |
Je vous
signale l'existence d'un très bon site de Quiz
en ligne (culture générale, dont le
cinéma, bien sûr) : Monlégionnaire.com.
Son créateur, Pierre Germain, s'est inspiré
des légions romaines pour habiller son site.
A voir et à essayer d'urgence ! |
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