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NOVEMBRE
2006
- 1er novembre 2006
- 3 novembre 2006
- 9 novembre 2006
- 11 novembre 2006
- 12 novembre 2006
- 15 novembre 2006
- 16 novembre 2006
- 19 novembre 2006
- 21 novembre 2006
- 25 novembre 2006
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date1er novembre 2006 |
ALIX
: C'ÉTAIT À KHORSABAD |
Gérard
a écrit : |
Vous
avez certainement vu le dernier album «Alix»
de Jacques Martin, C'était à Khorsabad.
Qu'en pensez-vous ? |
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RÉPONSE
: |
C'est un album à
la fois rétro et déconcertant. Martin
vient de céder pour dix ans son patrimoine littéraire
à Casterman, ce qui explique l'apparition d'un
scénariste, François Maingoval, qui s'est
rendu maître du dernier bastion, de la dernière
prérogative du Maître : le scénario.
Un Maître que ses problèmes de vue avaient
déjà contraint à s'en remettre
au talent de ses jeunes collaborateurs-dessinateurs.
Il y avait longtemps que Martin méditait ce
titre, C'était à Khorsabad. En
fait, Alix aurait déjà dû retrouver
son père Astorix dans La Tour de Babel
(1981), mais là le scénario annoncé
avait bifurqué en cours de réalisation
de l'album...

Reconstitution en vue cavalière
du palais de Sargon [Khorsabad] d'après
Place (extr. de Ch. SEIGNOBOS, Histoire narrative
et descriptive des Anciens Peuples de l'Orient,
Armand Colin, coll. «Bibliothèque
illustrée de l'Enseignement Secondaire»,
s.d.) |
De fait, il y a un bug dans la biographie d'Alix
: selon le «premier jet» (Alix l'Intrépide),
Honorius Gracchus se repentait d'avoir traîtreusement
fait périr le père d'Alix pendant la guerre
des Gaules; puis avait germé dans l'esprit de
Martin l'idée qu'Astorix aurait fait partie des
mercenaires gaulois qui suivirent P. Crassus à
la bataille de Carrhæ (Iorix le Grand).
Et c'est ainsi que nous en arrivons à cette version
BD de C'était à Khorsabad, qui
n'a que peu de choses en commun avec le roman «Alix»
Le sortilège de Khorsabad (février
2004) signé par Alain Hammerstein [Alain De Kuyssche].
Dans Le sortilège... Alix part à
la recherche de sa mère, mystérieusement
épargnée au cours des opérations
d'Honorius Gracchus en Gaule. Pendant ce temps, Pompée
cherche à s'emparer d'un fabuleux trésor
dissimulé dans les caves du palais du roi Sargon,
à Khorsabad. Très vite, le complice de
Pompée, l'implacable Arbacès, croit qu'Alix
et son nouveau compagnon Martial tentent d'acquérir
cet or pour le confier à César, l'ennemi
juré de Pompée.
Simple fait archéologique : l'éphémère
site de Khorsabad ne fut qu'une ville-palais construite
par le roi d'Assyrie Sargon (721-705) et ne survécut
pas à ce potentat. Martin y a donc situé
le point de départ de la saga d'Alix, un jeune
garçon pris dans la tourmente de la défaite
de Carrhæ (Harran, en Syrie).
Dans la BD C'était à Khorsabad,
Alix est - par l'intermédiaire du général
Suréna, le vainqueur de Carrhæ - invité
[à Ctésiphon ?] par le roi des Parthes
Orodès. Orodès veut qu'Alix délivre
à César un message le mettant en garde
contre toute tentative d'invasion de l'Empire parthe
par les Romains. Alix, de son côté, désire
retrouver sa sur Alexia, dont il a été
séparé lors de la débâcle
de Crassus. Il souhaite donc profiter de ce voyage en
Mésopotamie pour se rendre à Khorsabad
où, affublé d'une barbe majestueuse, règne
Arbacès, alias Andrinoüs, alias... Sargon
! Mais, dans les champs de naphte où peinent
les esclaves, Alix ne retrouvera qu'un aveugle, victime
de la cruauté des sbires d'Arbacès : Claudius.
Claudius, son compagnon romain dont il aurait [avait]
jadis été séparé par l'arrivée
des Parthes, dans le premier album de la saga. Arbacès
démasqué, Alix rentrera à Rome
en compagnie d'Enak, de Claudius (?) qui mystérieusement
disparaît au cours de l'histoire [mais que font
les scénaristes ?] et du centurion déserteur
Curius Scevolla, lequel souhaitait rempiler dans l'armée
du grand Jules. Curius Scevolla, avec deux «l»
(1).
Que dire de plus de cet album, tant sur le plan scénaristique
que graphique ? Enivrant ou soûlant ? Une fois
déjà, refaisant ses premiers albums à
la lueur de ce qu'il avait appris depuis (ainsi Le
Sphinx d'Or [première partie] et Vercingétorix;
Le dernier spartiate et L'Enfant grec; La griffe
noire et Le spectre de Carthage, etc.), Martin
avait relifté sa saga.
François Maingoval remet le compteur à
zéro, inaugurant ipso facto un troisième
cycle, celui des «Épigones» : Alix
revient à Khorsabad, point de départ de
la série, à la recherche de son passé.
Il va retrouver Arbacès, dans le même rôle
que dans La tiare d'Oribal, et Suréna,
qui n'a pas changé de costume depuis Alix
l'Intrépide (p. 4, v. 7); et aussi deux Chinois,
Shar-Kal et Shin-Li, «chefs nomades» dont
on attendra vainement qu'ils ressortent leur poudre
noire explosive dont ils avaient fait les choux gras
du Sphinx d'Or. Le giton Enak va s'offusquer
de l'offre de mariage que lui propose sans détour
la septième fille de Shar-Kal, Sirva («J'ai
pas l'âge !», minaude-t-il; il était
moins farouche dans Le Prince du Nil, ce petit
salopiaud !) et Alix va se faire piéger en beauté
comme les frères de Joseph, dans la Bible, emportant
sans le savoir, dans son maigre bagage, des vases d'or
aussi grands que lui (!). Le graphisme de Cedric Hervan-Christophe
Simon oscille entre celui rétro d'Alix l'Intrépide
et celui des meilleurs crus (Les légions perdues
- Le dernier Spartiate - Iorix le Grand), et aussi
la panoplie hollywoodienne du centurion Scevolla par
rapport à celle des légionnaires «rectifiés
Ier s. av. n.E.». Ou encore la statuette du Colosse
de Rhodes, révisant l'attitude de certaine vignette
d'Alix l'Intrépide, etc.
Le rythme nerveux, pour ne pas dire schématique,
ne laisse malheureusement pas la place à des
épanchements visuels à la Sergio Leone;
mais comment faire autrement, quand on n'a plus que
48 pl. au lieu de 62 ? Le lecteur, toutefois, en aura
pour son comptant de catastrophes bibliques : d'abord
Khorsabad est inondée de naphte et incendiée,
puis elle est noyée grâce à l'eau
d'un aqueduc obligeamment prêté par Monsieur
Flaubert G., de Croisset (Haute-Normandie), qui ainsi
désirait faire avancer le schmilblick.
Ensuite la flottille des pirates sera dispersée
par une opportune éruption du Stromboli. «Pas
mal !», comme aurait dit Garcimore.
Enfin, Alix se caricature lui-même en tant qu'anti-héros,
refusant d'aller régler son compte à Arbacès
- l'abominable tyran d'une malheureuse population -
sous prétexte que ce n'était pas son boulot.
Son premier fan, Enak - la voix de sa conscience - s'en
indigne. Qu'est-ce qu'il nous ressemble désormais,
Alix, engoncés que nous sommes dans notre petit
confort bourgeois, notre refus de risquer des mauvais
coups !
Les affres de la création
ou un bug scénaristique : le roman
Le sortilège de Khorsabad et la
BD C'était à Khorsabad... |
La Poste belge et le Centre belge
de la Bande Dessinée coéditent la
plaquette Les Expéditions d'Alix
à l'occasion d'une sortie philathélique
(janvier 2007). A gauche l'édition «luxe»
(reliure : ruban toilé rouge) et, à
droite, l'édition courante |
(PS. La Poste belge vient d'éditer un timbre
poste à l'effigie d'Alix et Enak dans le cadre
de «Philatélie de la Jeunesse 2007».
En collaboration avec le Centre belge de la bande dessinée,
elle a également publié, pour la circonstance,
une petite plaquette intitulée : Les Expéditions
d'Alix (80 p. - tirage 1.600 ex.). Je m'y suis fait
plaisir en m'y refendant d'un article intitulé
«Alix, archéologue spatio-temporel»,
où je développe la problématique
des va-et-vient d'Alix dans la chronologie de l'Antiquité,
au fil des albums. Les amateurs intéressés
peuvent contacter l'éditeur CBBD, Michel Vandenbergh
(e-mail : michel.Vandenbergh@cbbd.be
ou Tél. : 02/210.04.37).)
NOTE :
(1) Mucius
Scævola doit se retourner dans sa tombe. - Retour
texte
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3 novembre 2006 |
PAUL
CLEMENTE ET LA B.O. DE CALIGULA |
Patrice
a écrit : |
Je cherche
désespérément la musique du film
Caligula et plus précisément celle
de Paul Clemente (inconnu chez la FNAC et Amazon) «Oblio».
Pouvez-vous m'aider ?
Je souhaite l'acheter neuf si possible ou sinon d'occasion,
et s'il n'est plus en vente connaîtriez-vous quelqu'un
qui possède ce CD ? |
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RÉPONSE
: |
Pour autant que je sache,
il n'existe de BO Caligula de Paul Clemente qu'en
vinyle, pas en CD (mais je n'ai pas spécialement
cherché, il est vrai).
Le vinyle 33t vendu au moment de la sortie du film (pochette
blanche, médaillon de bronze identique à
l'affiche) est un double album contenant les meilleurs
morceaux de la B.O. de Paul Clemente, mais aussi des
extraits du Spartacus de Khatchaturian, du Romeo
et Juliette et du Cinderella/Midnight Waltz
de Prokofiev, ainsi que, pour l'invasion de la Bretagne,
une «Spartan War» de J. Leach que je ne
connais pas autrement - tous ayant été
intégrés par Paul Clemente dans sa propre
composition originale.
Ainsi par exemple l'essentiel de ce qui se rapporte
à Drusilla vient du Spartacus de Khatchaturian.
Et l'«Oblio» de Paul Clemente (une reprise
aussi, donc, si je comprends bien ?) renvoie à
la scène de la piscine, avec les adoratrices
d'Isis.
Je ne puis vous en dire plus. Je ne suis pas outillé
pour copier les vinyles sur CD, et je le regrette bien
car il y a pas mal de choses que j'aimerais ainsi sauvegarder
dans le nouveau format. Mais ma préoccupation
essentielle est de composer des dossiers, de me livrer
à des travaux d'exégèse... Chacun
son trip. (S'il existe des visiteurs de ce site qui
ont quelque compétence dans ce genre de repiquage,
je suis bien évidemment intéressé
par leurs propositions.) |
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PATRICE
RÉPOND : |
En
fait pour tout vous dire les choses ont commencés
ainsi :
1. |
je cherchais une BD à
la FNAC et en flânant j'ai découvert
Muréna... conquis j'ai lu les 5 tomes
en un rien de temps et me suis trouvé à
court de nourriture.... |
2. |
Pour continuer d'alimenter
ma faim j'ai fait des recherches sur Internet et
je suis tombé sur ton site et bien d'autres.
Mais le tien est structuré comme j'en avais
besoin et surtout très étoffé
(je rêve d'ailleurs de la même chose
sur la mythologie grecque...). Chapeau pour le travail
fourni et merci à toi pour ce partage; |
3. |
Trouvant que nous vivons
une période digne de la décadence
romaine (il n'y a que les décors qui ont
changés et les mises à mort sont plus
subtiles aussi), j'ai voulu me replonger dans cette
époque et donc voir ce fameux Caligula
qui avait fait couler tant d'encre (rouge en l'occurrence
), et puis j'ai aimé le film et, étant
un peu artiste par ailleurs, j'ai tout de suite
reconnu la musique des grands battements classique
(Roméo et Juliette, etc.) et puis
surtout donc la composition de Paul Clemente et
en faisant des recherche sur cette musique c'est
encore sur ton site que je suis tombé avec
effectivement plus d'info qu'ailleurs... |
Concernant le repiquage, j'ai
fait quelques recherches car je travaille dans l'informatique
: il existe un société pouvant le faire
pour une quarantaine d'euros. Je suis prêt à
payer ce transfert si besoin est et ensuite, par contre,
j'ai du matériel de gravage de CD Classique.
Donc je pourrais vous faire les copies qu'il vous faut.
Autrement on peut le faire soi-même
(transfert de vinyle à CD) c'est expliqué
sur certains sites, mais je suis débordé
déjà par mes diverses passions, donc je
me restreins et préfère payer tant que
mon besoin pour l'instant se limite à un disque.
Dans tous les cas je t'ai envoyé
deux liens (pour faire faire et pour faire soi-même)
si ça t'intéresse.
— site professionnel
qui te le fait : CLICK
—
pour te le faire toi même : CLICK
et CLICK`
Je me suis
demandé si tous les faits rapportés étaient
historiquement vrais (le cheval dormant avec son maître,
la relation entre Agrippine et Messaline qui épouseront
d'ailleurs par la suite le même homme). J'ai été
choqué par le personnage de Tibère - car
je pensais qu'il se tenait à l'écart de
toute cette débauche - en lisant les infos de
ton site (que je vais donc réétudier).
En tous cas quel pétage de plomb chez Caligula,
ou a-t-il poussé le mépris tellement loin
puisqu'il n'y avait aucune réaction contestataire
en face, et s'est petit à petit perdu....
Est-ce un effet de la peur lié à la fragilité
de sa position ? Est-ce vraiment la réaction
suite à un breuvage fourni par sa femme ? Autant
de question sans réponse et tant mieux car elles
multiplient les scenarii possible pour les BD et films
à venir (exemple Muréna).
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RÉPONSE
: |
Comme je crois l'avoir
expliqué dans le dossier, mon ami Jean-Claude
Bédésup Faur, dans sa thèse
de doctorat sur Caligula, m'avait paru tout-à-fait
convaincant.
Caricatures politiques prises pour argent comptant
?
En fait on ne sait à peu près rien du
règne de Caius, si ce ne sont les délires
de Suétone. Faur avait rassemblé une série
de coupures de presse sur le général de
Gaulle et avait montré qu'en se basant sur de
telles caricatures politiques, on pouvait inférer
que de Gaulle aurait lui aussi été un
dictateur sanguinaire, fou et pervers. Suétone
également faisait de la caricature politique,
aussi ne faut-il pas davantage le prendre au pied de
la lettre. Quand Caligula «nomme» son cheval
Incitatus sénateur, il ne faut rien comprendre
de plus qu'une déclaration méprisante
du genre : «Mon cheval ferait un meilleur sénateur
que vous, tas de bourriques !» La classe sénatoriale
omnipuissante au temps de la république oligarchique,
est l'ennemie naturelle de la monarchie populiste qu'a
tenté d'instaurer sournoisement Auguste, et qu'a
imposée brutalement Caligula. Car il avait de
qui tenir, étant un descendant de Marc Antoine
qui - ayant épousé Cléopâtre
- avait été pharaon en Egypte. Caligula
a simplement voulu imposer à Rome une monarchie
théocratique du type hellénistique. L'avenir
lui donnera finalement raison, mais lui était
le premier.
Caligula, Empereur-Dieu ?
Finalement, le bondieusard Les Gladiateurs (suite
de La Tunique) est historiquement plus choquant
que le film de Bob Guccione. Dans Les Gladiateurs
Jay Robinson incarne un Caligula fou à lier,
qui se prend réellement pour un Dieu.
Dans la réalité, Caligula a simplement
voulu être regardé comme un dieu,
à l'image des monarques égyptiens et syriens
(les Lagides et les Séleucides). Ou comme Alexandre
le Grand par les Perses achéménides.
Caligula de Bob Guccione n'a rien d'historique
non plus, sauf qu'il illustre merveilleusement bien
les délires de Suétone.
Messaline et Agrippine
A ma connaissance, Messaline et Agrippine n'ont jamais
eu de liaison amoureuse attestée par des textes
connus. Mais dans un film à vocation érotique,
il était de bon ton que les sculpturales Anneka
di Lorenzo et Lori Wagner eussent ce genre d'épanchements
fort apéritifs. On sait que plus tard, elles
seront rivales. Je ne suis pas sûr qu'Agrippine
ait tramé la perte de Messaline, mais elle a
certainement des responsabilités dans la mort
de Britannicus et d'Octavie (épouse de Néron)
- les enfants de Messaline et de Claude - obstacles
à l'ascension de son propre fils, Néron.
Tibère
Tibère était sans doute un homme très
raisonnable et très terre-à-terre. Austère
et vertueux, même. Il avait passé la plus
grande partie de sa vie à faire la guerre en
Germanie et en Illyrie, vie peu propice à cultiver
la débauche. Mais il faut comprendre que la pratique
de ces vertus ne se partage qu'entre êtres humains,
c'est-à-dire entre citoyens romains. Ce que l'on
fait avec des esclaves, des prostituées, des
enfants - bref des Untermenschen - n'a pas beaucoup
d'importance : les «outils parlants» sont
à la disposition des hommes libres, et n'ont
rien d'autre à faire que de se soumettre à
leur bon plaisir. Oui, les tabous sexuels des Romains
n'avaient pas grand chose à voir avec les nôtres.
Le mot «homosexualité» n'avait pas
encore été inventé (il ne le sera
qu'au XIXe s.) parce qu'il n'avait aucune utilité.
Du moment que le mâle romain avait le rôle
actif, il pouvait copuler avec n'importe quel sexe métèque
ou esclave. En revanche avoir un comportement efféminé,
ou avoir des rapports sexuels avec un autre citoyen(ne)
que sa citoyenne d'épouse était très
mal vu du moins jusqu'à la Deuxième guerre
punique. Après l'hémorragie d'hommes sur
les champs de bataille d'Hannibal (pas loin de 50 %
des citoyens en âge de porter les armes ont péri
au cours de ces combats), les femmes ont conquis de
plus en plus d'autonomie, y compris sexuelle.
Quand à la pédophilie, jusqu'il y a
quinze ans, tout le monde s'en foutait, étouffait
les débordements commis dans un moment d'égarement...
Tibère, alors, pouvait bien se faire taquiner
ses vieilles génitoires par ses pisciculos.
Quel mal y avait-il à cela ? Je ne puis rien
dire de plus, sauf à me demander tout de même
si Suétone a bien été honnête.
Car à le lire tous les Julio-Claudiens auraient
été tarés, or c'est tout de même
sous leur règne que s'est structuré l'Empire.
A croire que ceci n'empêche pas cela, mais doit
être fortement relativisé. |
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4 décembre 2006 |
LA
MORT DE CÉSAR DANS ROME |
Patrice
a écrit : |
J'ai
dégusté la série Rome jusqu'au
12e... j'ai même pleuré à la mort
de César livré à tous ces chiens
enragés...
J'attends avec impatience la
2e saison avec la vengeance d'Octave qui fera mieux
que son grand oncle concernant ses ennemis.
Sais-tu quand on verra la suite ?... remarque je pose
la question avant de regarder ce qu'il y a sur ton site
sur le sujet. |
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RÉPONSE
: |
L'assassinat de César
était tout de même plus «classe»
que celui de Caligula massacré avec femme et
enfant. Mais César, comme Napoléon, restera
un insondable mystère, fascinant cocktail d'égocentrisme
et de capacité à faire le bien, à
prendre les bonnes décisions.
Ce qui se trouve sur Rome
actuellement sur mon site, a été écrit
avant de voir la série [remaniée depuis,
cette page ancienne n'est plus disponible que dans sa
nouvelle version - N.d.M.E.]. Maintenant je refais
tout en tenant compte de ce que j'ai vu, mais avec de
nombreux renvois aux Maîtres de Rome de
Colleen McCullough et aux romans policiers de Steven
Saylor, John Maddox Roberts etc. Et des fiches sur les
principaux personnages de la saga. |
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11 novembre 2006 |
MIROIR,
JOLI MIROIR, DIS MOI... |
Michel
a écrit : |
Pourriez
vous me renseigner sur le titre d'un film que j'ai vu
il y a très longtemps ?
La scène qui m'a marqué se déroule
dans un désert. Des Romains (?) très inférieurs
en nombre se servent de leurs boucliers et du soleil pour
aveugler une armée qui charge. Celle-ci se précipite
dans un ravin. |
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RÉPONSE
: |
Décidément,
cette fameuse scène des miroirs a beaucoup marqué
la mémoire des cinéphiles. Mais, désolé
! Ce n'étaient pas des Romains mais des Israélites,
qui expédiaient la charrerie égyptienne
dans le ravin : Salomon et la Reine de Saba (King
Vidor, 1959). Le DVD chez M.G.M. Et le commentaire sur
mon site (avec photos) : CLICK,
CLICK et
CLICK. |
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12 novembre 2006 |
CALMARS...
À LA ROMAINE : LE RETOUR ! |
Jérôme
a écrit : |
Je
viens de découvrir votre site passionnant par
l'intermédiaire du site empereurs-romains.net
[qui lui-même renvoyait au courrier
de PEPLVM-IMAGES], et en parcourant le courrier, je
lis dans une de vos réponses :
CITATION
«J'ignore absolument si d'autres peuples que
les Mycéniens (et les Crétois ?), et
notamment les Romains, appréciaient le motif
du poulpe dans leur art. Les Romains, qui n'étaient
pas des marins, adoraient le poisson... dans l'art
culinaire (!) : Apicius donne une recette du poulpe
au poivre, garum et laser (APICIUS, 412). Parmi toutes
sortes d'espèces de poissons, on voit un calmar
et aussi un superbe poulpe enlaçant une langouste
dans ses tentacules, sur une mosaïque de la Maison
du Faune, à Pompéi (Nicole BLANC &
Anne NERCESSIAN, La cuisine romaine antique,
Glénat-Faton, 1992, p. 174, fig. 219; cf.
aussi p. 173, fig. 217, 218). Toutefois nombre de
mosaïques d'époque impériale représentent
des poissons et des crustacés. Quid
du poulpe ? Il faudrait que je fasse des recherches...»
Je me permets de vous envoyer
la photo d'une mosaïque romaine dans les collections
du Musée archéologique de Tarragone (elle
est placée sur le mur surplombant l'escalier
desservant les 2 étages supérieurs), intéressante
représentation de la faune marine méditerranéenne,
avec figuration d'un poulpe (vous me pardonnerez la
photo de qualité plus «vacances»
que professionnelle ...).
P.S. En fait,
je cherchais une description et critique du film Satyricon
de Fellini, qui est un des très rares films à
rechercher la mentalité antique; à moins
que je ne l'ai raté, pensez-vous le mettre dans
votre rubrique Filmographie ?
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RÉPONSE
: |
Merci pour ces précisions
iconographiques. Un dossier sur le Fellini-Satyricon
? J'y pense. Patience.
Le film est disponible en DVD, comme vous le savez
sans doute. Mais Rome ne s'étant pas faite en
un jour, je n'ai pas encore tout mis en ligne des quelque
5.000 pages/papier que j'ai en réserve ! En fait,
j'ai plutôt tendance à suivre l'actualité
ciné/DVD et à publier de nouveaux textes,
plutôt qu'à ressortir mes archives accumulées
depuis plus de trente ans. A quoi bon exhumer des archives,
si c'est pour être ensuite harcelé par
des visiteurs qui - dédaignant l'avis placardé
sur ma page
d'accueil - me réclament des films actuellement
indisponibles en DVD ? Et que je ne suis pas en mesure
d'aider.

Dans Fellini-Roma,
Federico Fellini rend hommage aux péplums
de sa jeunesse en en reconstituant cette scène
emblématique... (laquelle, en vérité,
«Abjure (etc.)», n'était
pas sans faire songer à la séquence
finale de La Tunique (1953) - où
toutefois Caligula suppléait à Poppée...) |
Oui, le film de Fellini est superbe,
comme tous ses films d'ailleurs, pour son côté
baroque. Fellini aimait les péplums, il aimait
rappeler que le premier film qui l'avait marqué,
c'était Maciste aux Enfers (Guido Brignone,
1924) qu'il avait vu enfant, juché sur les épaules
de son père. Dans son Roma, il rend hommage
à ces cinoches de son enfance dans l'Italie profonde,
en reconstituant une scène... de péplum
(Poppée envoyant son amant chrétien aux
lions). Et une de ses héroïnes reprend le
nom de l'héroïne du film de Pastrone sur
la Seconde guerre punique, Cabiria (1913) (Les
Nuits de Cabiria).
Notez quand-même que de son propre
aveu, Fellini n'a pas voulu créer un film «romain
antique», mais une uvre intemporelle. Toutefois
il a un tel génie de l'image, qu'on a le sentiment
d'être réellement dans l'Antiquité
romaine, baroque, onirique... même si vainement
l'on y chercherait les orgueilleux frontons du Tibre
latin.
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15 novembre 2006 |
SCRIPT
FOR THE DVD MOVIE KAMPF UM ROM |
Leszek
a écrit : |
Could
you please help me and send me the English script (screenplay)
for the DVD movie "Kampf um Rom" or Polish
script (screenplay). It would help me to understand
this movie.
I bought the DVD Kampf um
Rom Teil 1 + Teil 2 (2 DVDs) from the Amazon.de
a few days ago. You are the producer of this DVD. This
movie is very important for me.
I am very surprised that this
DVD is only limited to German audio sound. Unfortunately,
I do not understand German language. I regret very much
that I am not able to understand this movie when I play
this DVD.
I live in the U.S. and speak English. I also know Polish
language.
I purchased this DVD for around
EUR 35.00 and I really would like to understand its
language. This movie is known in many countries. I am
surprised that this DVD movie does not have English
audio option or English subtitles at least.
It is a German/Italian/Rumanian
movie and was distributed to many countries 30 years
ago. I know that some people have searched for this
movie for a long time for a few reasons. This movie
has very realistic scenes. No computer effects, everything
is real.
This DVD would be sold much
better in the world with English audio option. I have
a lot of friends in Europe who would like to purchase
this movie. However, they do not know German language,
unfortunately.
TRADUCTION
Pourriez vous S.V.P. m'aider et m'envoyer le script
anglais ou polonais du film Kampf um Rom ?
Il m'aiderait à comprendre ce film. Je viens
d'acheter sur Amazon.de le DVD Kampf um Rom Teil
1 + Teil 2 (2 DVDs) voici quelques jours. Vous êtes
le producteur de ce DVD. Ce film est très important
pour moi. Je suis très étonné
que ce DVD se limite au son allemand. Malheureusement,
je ne comprends pas l'allemand. Je regrette beaucoup
de ne pouvoir comprendre ce film quand je passe le
DVD. J'habite aux Etats-Unis et parle anglais et aussi
polonais. J'ai acheté ce DVD environ EUR 35,00
et - vraiment - je voudrais comprendre ce qui s'y
raconte. Ce film est connu dans beaucoup de pays.
Je suis étonné que ce DVD n'ait pas
d'option audio anglaise ou tout au moins des sous-titres
anglais. C'est un film roumano-italo-allemand, qui
a été distribué dans beaucoup
de pays voici 30 ans. Je sais que certains amateurs
l'ont longtemps recherché. Ce film contient
des scènes très réalistes. Aucun
effet d'ordinateur, tout est vrai ! Ce DVD serait
bien mieux vendu dans le monde avec l'option audio
anglaise [et la française, Nom de
Zeus ! - N.d.M.E.]. J'ai
beaucoup d'amis en Europe qui voudraient acheter ce
film. Cependant, ils n'entendent pas l'allemand -
malheureusement.
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RÉPONSE
: |
Je ne suis pas le «producteur»
du DVD.
Comme indiqué sur mon website je suis un exégète,
un historien du péplum, pas un commerçant.
Je ne vends pas de copies de films DVD, et je ne suis
pas équipé pour graver des copies. Je
n'ai pas non plus de temps à consacrer à
cela.
Dans ce cas-ci, je ne possède pas de résumé
du film en anglais. Il vous faudra faire traduire celui
que j'ai publié en français. Pour ma part,
j'ai travaillé à partir d'une VHS en langue
allemande (l'intégrale en deux parties, copiée
sur la deuxième chaîne allemande, la ZDF)
et d'une VHS française Le Dernier des Romains
(version «exportation» condensée).
Ma documentation écrite (pressbook) a
été essentiellement française et
allemande.
Notez bien que Kampf um Rom est avant-tout
une production allemande (CCC Filmkunst - Berlin), tirée
d'un classique allemand de la littérature pour
la jeunesse écrit par Felix Dahn, tournée
dans les studios roumains de Bucarest, avec un apport
italien. Quoique je le regrette, ça ne m'étonne
guère si l'éditeur allemand du DVD n'a
pas cru devoir y inclure des pistes sonores anglaise,
française ou polonaise... Existent-elles pour
la version intégrale en deux parties ? Ce doublage
n'existerait-il pas uniquement pour la version courte
réservée à l'exportation ? Et bien
sûr, encore faudrait-il que le distributeur ait
la volonté de procéder à une restauration,
travail toujours délicat. Quand je regarde en
VF la version intégrale de Lawrence d'Arabie,
Peter O'Toole et ses acolytes n'arrêtent pas de
passer du français à l'anglais sous-titré
français dans les scènes restaurées
! |
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16 novembre 2006 |
FELIX
DAHN, HENRYK SIENKIEWICZ : A L'EST, RIEN DE NOUVEAU |
Leszek
a écrit : |
Merci
de votre e-mail. J'ai traduit votre site Web http://www.peplums.info/pep29.htm.
Votre site Web est très intéressant et m'a
beaucoup aidé pour comprendre l'intrigue de
Kampf um Rom. Encore merci. Je recherche la traduction
anglaise ou polonaise complète de ce scénario
de film. Si vous savez où je peux le trouver, S.V.P.
faites-le moi savoir. Kampf um Rom est film très
important pour moi. J'ai vu ce film voici 36 ans, en Pologne.
Il y a deux semaines, je l'ai acheté sur en DVD
sur un site allemand. Malheureusement, il inclut uniquement
la langue de Goethe. Je ne sais pas l'allemand. De nouveau,
merci de votre aide. Il est mon grand plaisir de connaître
un historien de France. La France est un grand pays. Je
suis un Canadien-Polonais vivant aux Etats-Unis. Je suis
ingénieur. |
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RÉPONSE
: |
Oui, la France est un
grand pays, que j'aime comme francophile. Mais ne vous
fiez pas à l'extension .fr de mon adresse
électronique : je suis Belge de Bruxelles ! Belge,
comme Hercule Poirot dans les romans d'Agatha Christie...
Puis-je vous demander ce qui vous attire particulièrement
dans Kampf un Rom ? Comme Polonais, vous sentez-vous
proche des Goths, qui étaient une confédération
de divers groupes ethniques dont les Lygiens - ces Lygiens
dans lesquels Henryk Sienkiewicz voulait reconnaître
des ancêtres des Polonais ? |
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LESZEK
RÉPOND : |
Qu'est
ce qui m'attire particulièrement dans Kampf
um Rom ? Des batailles spectaculaires, des scènes
réalistes de bataille, six vraies compagnies
de cavalerie roumaine, aucun effet d'ordinateur, l'absence
de mouvements rapides de camera, beaucoup de dialogues.
C'est un film pour la pensée. Plus personne ne
fait désormais cette sorte des films.
Ce film appartient à mon enfance. Il est comme
la mémoire de l'enfance. Je suis fasciné
par Byzance et l'Antiquité romaine. Je suis désolé
d'avoir pensé que vous étiez français.
La Belgique est un pays très beau, juste à
côté.
Je suis heureux de voir que
vous connaissez des livres de Henryk Sienkiewicz. Oui,
mes racines peuvent être liées aux Goths.
Je ne sais pas si Ein Kampf um Rom, le livre
de Felix Dahn, a été traduit en anglais. |
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RÉPONSE
: |
Votre
erreur sur ma nationalité est tout-à-fait
normale et ne me pose aucun problème. Au contraire,
cela me flatte ! Notre culture est française,
nous lisons les mêmes livres, regardons les mêmes
films et, souvent, la même TV. Le plus grand grammairien
de la langue française est belge (Maurice Grévisse),
et nombre d'artistes français sont en réalité
belges ou d'origine belge. Je considère, avec
notre poète Albert
du Bois, que la Wallonie appartient à la
France. Mais bon, en attendant, je suis Belge et fier
de l'être.
En ce qui concerne le roman de Felix Dahn, je le possède
en allemand (langue que je ne connais pas suffisamment
pour lire un livre). J'ai fait des recherches pour en
trouver une traduction française, mais en vain.
J'avais espéré le trouver en Suisse, pays
trilingue, via un ami professeur d'allemand, ou encore
par Internet. Sans résultat. Peut-être
n'a-t-il jamais été traduit en français
(vu son impact nationaliste allemand) ? Mais peut-être
le trouverez-vous en anglais. Je vous souhaite bonne
chance.
Naturellement, je connais Sienkiewicz et ses romans
Quo Vadis ?, Les Chevaliers Teutoniques, Par le Fer
et par le Feu. J'ai eu l'occasion de rencontrer
Jerzy Kawalerowicz à une réception à
l'ambassade de Pologne, lorsqu'il est venu présenter
son film Quo Vadis ? à Bruxelles, en décembre
2001.
Je recherche le DVD du film ou, mieux, de la version
longue TV, si possible dans une version française
ou avec des sous-titres français (j'ai déjà
la VHS, uniquement en polonais).
C'était un très beau film, très
réaliste dans la description des scènes
d'amphithéâtre (Lygia sur le dos de l'aurochs)
et du martyre des chrétiens (enfin bon, ici je
parle du point de vue du romancier et de l'adaptation
cinématographique; mais comme historien j'émettrais
quelques nettes réserves !). Tout de même,
on peut déplorer que dans le film les chrétiens
soient tous de vieux hommes ou de jolies filles (mais
guère d'hommes jeunes (1),
ou de femmes vieilles !) - vraiment, c'est une curieuse
race que ces chrétiens. M'étonne pas que
les Romains s'en méfiaient, ô mânes
de Montherlant ! Il paraît que ce Quo Vadis
? fut un échec commercial. Dommage.
NOTE :
(1) Sauf un,
qui se fait arracher la tête en tentant de protéger
ses enfants. - Retour texte
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19 novembre 2006 |
GOLIATH
ET L'HERCULE NOIR |
Raymond
a écrit : |
Je
recherche un titre de péplum en particulier, à
savoir : Goliath et l'hercule noir !
Savez-vous où je pourrais me le procurer ? |
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RÉPONSE
: |
Goliath et l'hercule noir
fut jadis édité en VHS, mais à ma
connaissance pas encore en DVD français. |
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21 novembre 2006 |
GLADIATRICE |
Hélène
a écrit : |
J'ai
visité les arènes de Nîmes cet été,
j'ai acheté et consulté votre livre, très
intéressant. J'ai lu qu'il y avait des femmes
gladiatrices («provocatores» je crois ?)
qui se battaient contre d'autres femmes exclusivement
«provocatores». Je me suis intéressées
aux femmes pirates, et j'avoue que le sujet des femmes
gladiatrices m'intéresse aussi ! Je pratique
l'escrime artistique avec maître Marie-Clémence
Perrot (Lames du Marais, Paris), elle-même intéressée
par le sujet.
Je suis au courant du débat
: était-ce de l'escrime ? (de l'escrime de bouclier
: oui; aussi de la lutte/corps à corps : oui
- or dans l'escrime le medium est le fer).
Pouvez-vous m'indiquer vos dates
de démonstrations s'il y en a ? Peut-être
si vous avez besoin d'une femme gladiatrice, je pourrais
essayer (je fais aussi modèle pour artistes dans
la vie !), je suis un peu musclée, sportive,
enfin, c'est juste une idée comme ça !
J'ai pratiqué une saison la boxe française,
et j'essaie de me muscler actuellement (fitness)
car je fatigue un peu vite («faible femme»). |
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RÉPONSE
: |
Moi je m'occupe exclusivement
d'exégèse cinématographique. Le mieux,
évidemment, serait de contacter les auteurs du
bouquin Gladiateurs
: Eric Teyssier
et Brice Lopez
et de débattre avec eux ce que vous pourriez faire
dans ce domaine de l'expérimentation des arts martiaux,
mais attention : ils sont sur Nîmes, pas sur Paris. |
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25 novembre 2006 |
UN
SITE ESPAGNOL CONSACRÉ AU PEPLUM - LE PACK
«WARRIORS» |
Larbi
a écrit : |
Voici
un site qu'il conviendrait de référencer,
car il est très riche : www.cinefania.com/peplum
Pour info, sur eBay, il y en
vente une quinzaine de packs de 13 DVD contenant
50 films peplum en version américaine. Le nom
de ce pack est Warriors.
Voici le lien, pour les gens que cela peut intéresser
(moins de 15 euros, c'est donné !) : eBay.com.
Le PACK WARRIOR est également disponible sur
Amazon.ca
PS : J'ai fini par télécharger
Salomé de Dieterle en VO, faute d'avoir
pu le trouver en vente. Un vrai petit bijou, quoiqu'un
peu désuet.
Voici la liste
des DVD-films figurant dans le coffret Warriors
:
Ali Baba and the Seven Saracens
(avec Gordon Mitchell)
Hercules and the Tyrants of Babylon
(avec Peter Lupus)
Atlas in the Land of the Cyclops
(avec Gordon Mitchell)
Hercules in the Haunted World (avec
Reg Park)
Caesar the Conqueror (avec Cameron
Mitchell)
Hercules Unchained (avec Steve Reeves)
Cleopatra's Daughter (avec Debra
Paget)
Hero of Rome (avec Gordon Scott)
Colossus and the Amazon Queen (avec
Rod Taylor)
Herod the Great (avec Edmund Purdom)
Colossus and the Headhunters (avec
Kirk Morris)
Kindar the Invulnerable (avec Mark
Forest)
The Conqueror of the Orient (avec
Rik Battaglia)
The Last of the Vikings (avec Cameron
Mitchell)
Damon and Pythias (avec Guy Williams)
The Lion of Thebes (avec Mark Forest)
Devil of the Desert Against the Son of
Hercules (avec Kirk Morris)
Maciste in King Solomon's Mines (avec
Reg Park)
Duel of Champions (avec Alan Ladd)
Mole Men Against the Son of Hercules
(avec Mark Forest)
Fire Monster Against the Son of Hercules
(avec Reg Lewis)
Samson and the Seven Miracles of the
World (avec Gordon Scott)
Fury of Achilles (avec Gordon Mitchell)
Sandokan Pirate of Malaysia (avec
Steve Reeves)
Fury of Hercules (avec Brad Harris)
Son of Samson (avec Mark Forest)
The Giant of Marathon (avec Steve Reeves)
Spartacus and the Ten Gladiators
(avec Dan Vadis)
The Giants of Thessaly (avec Roland
Carey)
The Ten Gladiators (avec Dan Vadis)
Gladiators of Rome (avec Gordon Scott)
Thor and the Amazon Women (avec Joe
Robinson)
Gladiators Seven (avec Richard Harrison)
Triumph of the Son of Hercules (avec
Kirk Morris)
Goliath and the Dragon (avec Mark
Forest)
Two Gladiators (avec Richard Harrison)
Goliath and the Sins of Babylon (avec
Mark Forest)
Ulysses against the Son of Hercules
(avec Kirk Morris)
Hercules against the Barbarians (avec
Mark Forest)
Ursus in the Land of Fire (avec Ed
Fury)
Hercules against the Mongols (avec
Mark Forest)
Ursus in the Valley of the Lions
(avec Ed Fury)
Hercules against the Moon Men (avec
Alan Steel)
Vengeance of Ursus (avec Samson Burke)
Hercules and the Captive Women (avec
Reg Park)
Vulcan, Son of Jupiter (avec Richard
Lloyd)
Hercules and the Masked Rider (avec
Alan Steel)
The White Warrior (avec Steeve Reeves)
Hercules and the Princess of Troy
(avec Gordon Scott) |
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