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AVRIL
2007
- 1er avril 2007
- 1er avril 2007
- 3 avril 2007
- 4 avril 2007
- 14 avril 2007
- 24 avril 2007
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1er avril 2007 |
V'LÀ
LÉONIDAS QUI CAUSE, MAINTENANT !
AH, LES SPARTIATES NE SONT PLUS CE QU'ILS ÉTAIENT... |
Gérard
a écrit : |
Au-delà
de votre exposé académique sur La
bataille des Thermopyles et 300,
que pensez-vous du film de Zack Snyder ? |
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RÉPONSE
: |
Au niveau de la qualité
de l'image, c'est moins pire que ce que je craignais,
toutefois l'ambiance wagnérienne - que j'apprécierais
s'il s'agissait d'une nouvelle version des Nibelungen
- me paraît un peu hors de propos dans un épisode
de l'histoire grecque censé se dérouler
en août 480, même au lendemain de la tempête
qui détruisit une partie de la flotte d'invasion.
Je vous avouerai qu'au niveau de la définition
de l'image, je redoutais quelque chose... comment dire
?... quelque chose comme le grain granuleux des photogrammes
dans les vieux ciné-photoromans de La Torracia
ou de Bozzesi. Aussi les choix chromatiques dans la
gamme des brun-rouge-jaune, qui renvoient à une
esthétique d'images d'archives un peu passées...
Au niveau du contenu, la vraie question est : s'agit-il
d'un film historique ? Je suis un peu irrité
de voir Frank Miller - dessinateur qui ne m'excite guère
- se vanter de s'être sérieusement documenté.
Certes, il a visité le site des Thermopyles,
lu V. Hanson et d'autres ouvrages. Et puis, après
avoir décanté tout cela, il y a rajouté
- je le cite d'après une interview - «plein
de choses horribles». Et là, je suis
bien d'accord avec lui. Les Thermopyles, j'y suis allé,
moi-aussi, mais n'ai guère eu l'occasion, il
est vrai, de voir autre chose que le monument commémoratif
de 1955 (1).
Qu'est ce que cette gorge étroite, entre deux
falaises, qui ne figure sur aucun plan du site mais
me paraît plutôt empruntée à
la célèbre toile de David ?
Je préfère ne pas m'appesantir ici sur
les casques hyper-stylisés et inutilement anguleux;
les boucliers qui n'ont manifestement pas été
dessinés par un Jacques Martin maniaque des détails;
la curieuse épée de Léonidas, hybride
de la machæra grecque et du Bowie knife;
et ces slips ridicules, concession à la pudeur
américaine qui nous éloigne de la «nudité
héroïque» de l'art grec. Enfin bon,
Snyder a voulu reproduire Miller à l'identique,
négliger le port d'armures etc. ce qui - du côté
Perse - ne l'a pas empêché d'en rajouter
au gré de sa fantaisie, comme ces rhinocéros,
cette armée de morts-vivants, ce «Troll»,
ces grenades explosives...
Hors ça, une curieuse fascination se dégage
de la caricature. En ces temps héroïques
où le lot des cités vaincues était
le plus souvent l'extermination pure et simple, sinon
l'esclavage et la déportation, les Spartiates
s'étaient dotés d'une farouche volonté
de survivre - et des institutions qu'il fallait pour
ça. Les Spartiates nous semblent être de
véritables nazis, ce dont je n'ai jamais douté,
du reste... Je suis en train de rédiger mon commentaire
pour le site, tout en (re)feuilletant Les Hérétiques
de Saint Loup. Je doute que les Américains aient
eu connaissance de ce bouquin narrant le combat des
Waffen SS français sur le Front de l'Est, mais
j'y trouve d'indéniables convergences
formelles. En revanche, il n'est pas interdit de
penser que Snyder ait lu le roman SF parodique de son
compatriote Norman Spinrad Rêve de Fer - Le
Chevalier du Swastika où des groupes d'assaut
de motards SS, tout de cuir noir et d'acier, pourfendent
sur un improbable Front de l'Est des créatures
mutantes et dégénérées -
les Untermenschen. Il convient, en effet, de
restituer le discours dans son contexte. La guerre,
c'est la haine absolue d'un ennemi qui n'est pas comme
nous. La tendance actuelle est de filmer la guerre d'une
manière qui se veut objective, c'est-à-dire
en tenant compte du point de vue des deux camps. Par
exemple les Américains et les Japonais dans Tora,
Tora, Tora ou dans le diptyque de Clint Eastwood
Mémoires de nos pères/Lettres d'Iwo-Jima).
Mais le soldat qui s'apprête à sortir les
tripes de l'adversaire ou à se faire arracher
les siennes, a sur le moment et bien évidemment
un point de vue plus subjectif ! N'y a-t-il pas, du
reste, actuellement, tout un débat de société
en France au sujet des haineuses paroles de La Marseillaise
(«cur, sang impur...») ? Comment
s'étonner si, à travers la visière
du casque spartiate, Miller-Snyder voient l'ennemi comme
des mutants dégénérés, fatalement
affligés de toutes les tares ?
(...)
Je suis en train de feuilleter le Making Of
de 300, dans son édition française.
Il me sera difficile d'effacer de ma mémoire
le film de Maté, qui non seulement est pour moi
un film-culte, mais correspond mieux à ce que
j'attends d'un film «historique». Et pourtant,
il se dégage de 300 une bizarre fascination.
Les canons de l'heroic fantasy subliment les
archétypes... Les Perses sont-ils de répugnants
barbares, des mutants corrompus ? mais que pourraient-ils
être d'autre ? Par définition, tous les
ennemis sont ainsi vus... Et puis, qui suis-je pour
être plus hoplitique que V. Hanson - l'auteur
du remarquable Modèle occidental de la guerre
- auteur de l'élogieuse préface dudit
Making Of, qui du reste contient quelques erreurs
(«les Grecs étaient 700, dont 300 Spartiates»
- 7.000 aurait mieux convenu, traduttore, traditore
?).
Addendum
Outre l'album du Making of, la B.O. en CD et
le film en DVD (standard, collector 2 disques, «Blu-Ray»
et «HD DVD») qui sort en septembre chez
Warner, le merchandising de 300 s'est enrichi
d'une collection de quatre figurines Made in China,
figurant Léonidas, Gorgo, Ephialte et un Immortel.
Elles mesurent env. 16 cm de haut, sont articulées
et finement sculptées. Il existe également
un casque d'hoplite, un masque d'Immortel, une flèche
persane, une monnaie, une boucle de ceinturon «300»
et même des cartes à jouer. Ces objets
fabriqués par Reel Toys sont distribués
par la firme britannique Neca.
Creative Team : Development : Randy Falk; Sculpture
: Kyle Windrix & Jason Frailey; Paint : Jon Wardell,
Geoffrey Trapp; Fabrication : Oliver Brig; Prototypes
: Adam Smith; Photography : Nicole M. Puzzo (2);
Packaging : Brian Roll.
«Tonight, we dine in Hell !... This is Sparta
!», etc. Il existe également une version
géante de Léonidas (31,5 cm), avec deux
têtes amovibles - casquée, non-casquée
- et qui... parle en anglais. «Tiens, v'là
aut' chose... C'est-y pas que le Léonidas, maint'nant
y cause ?» Les taiseux Spartiates ne sont
plus ce qu'ils étaient du temps où studieusement
j'usais mes fonds de culotte sur le banc de l'école.
NOTES :
(1) On l'a,
depuis, complété en rajoutant un second
monument dédié aux Thespiens. - Retour
texte
(2) Et en ce
qui concerne les photographies sur le site PEPLVM-IMAGES,
Léo et Ephi sont redevables à Alexandre
Eloy. Rendons à César...
! - Retour texte
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1er avril 2007 |
LES
DERNIERS PAÏENS D'EUROPE... |
Michel
a écrit : |
Je m'étonne
qu'Alexandre Nevski d'Eisenstein n'ait jamais été
cité sur le site. c'est vrai que - stricto sensu
- il ne peut guère être considéré
comme un péplum mais d'autres films évoqués
sur le site non plus. Quoi qu'il en soit on a beau savoir
que c'est une commande de Staline, c'est un bonheur de
tous les instants. Etant également à moitié
russe (par ma mère) j'ai le privilège de
pouvoir les écouter en VO. J'ai commandé
sur un site russe La Légende d'Ilya Mouromets
que je crois l'avoir vu adolescent sous le titre Le
Géant de la Steppe. |
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RÉPONSE
: |
Je ne suis pas très
connaisseur du monde slave - de loin (!) - mais j'inclus
dans le péplum toutes les survivances du paganisme
européen, même médiévales.
Ilya Mourometz est bien la même chose
que Le Géant de la Steppe (Alexander Ptouchko,
1956), que je ne le connais que par les livres, mais
ça me plairait de voir enfin ce film naguère
diffusé en Belgique par Progrès Film,
correspondant de Sovexport. En 1960, l'éditeur
new-yorkais Dell en avait publié une adaptation
BD sous le titre US The Sword and te Dragon (Dell
Movie Classic, n° 1118). Cette étonnante
fresque «à la Méliès»,
filmée en Vitamotion, Wide Screen & «Naturaliste»
Color (?) racontait les aventures du brave bogatyr Ilya
- ou Illia - fils d'Ivan, du village de Mourom, qui
resta paralysé trente-trois années durant
avant de miraculeusement retrouver sa vigueur pour lutter
contre les envahisseurs turco-mongols commandés
par le fourbe et cruel Kalin, un avorton qui se déplace
sur un trône porté sur l'échine
courbée de ses esclaves moujiks. Ces exploits,
Ilya les accomplit malgré la défiance
à son égard du prince de Kiev, Vladimir.
D'abord Ilya vainc le brigand Solovei «le Rossignol»,
puis délivre la ville assiégée
de Tchernigov et, enfin, tue un dragon. L'église
orthodoxe en fit un saint, honoré le 19 décembre.
Ptouchko se rendit célèbre en Union
Soviétique par ses films pour enfants, reprenant
des sujets féeriques ou légendaires inspirés
du folklore slave, tel La Fleur de Pierre, en
1946. Bach Films, dans sa collection de DVD dédiée
au cinéma russe, a du même réalisateur
réédité Sadko (Le voyage de
Sadko), tourné en 1953, et comportant d'intéressants
bonus sur l'uvre filmique de Ptouchko. Sadko,
le beau troubadour, arrive dans l'antique ville de Novgorod.
Il tombe amoureux de la belle Liouba dont la mère
ne porte pas dans son cur les troubadours. Sadko
décide de créer le bonheur dans sa ville
natale. Aidé par la fée Ilmen, reine du
lac, il pêche un merveilleux poisson d'or, et
distribue aux pauvres la richesse que représente
sa capture. Mais les malheureux sont trop nombreux.
Sadko décide alors de partir à la recherche
de l'oiseau dont le chant crée le bonheur. L'admirable
musique de Rimsky-Korsakov est un des attraits supplémentaires
de ce film inoubliable, qui obtint le Grand prix au
Festival de Venise.
A noter qu'il existe une version américaine
remaniée par Francis Ford Coppola pour le compte
de Roger Corman, intitulée The Magic Voyage
of Sindbad (1962) et signée «Alfred
Posco» - pour «Alexandre Ptouchko»
! - et James Landis.
The Magic Voyage of Sinbad.
Affiche US de la version remaniée du soviétique
Le voyage de Sadko |
Un de mes rêves serait de récupérer
en DVD le polonais Les Chevaliers Teutoniques
d'Alexander Ford.
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23 avril 2007 |
VA
DIRE À SPARTE (BIS REPETITA PLACENT) |
Sam
a écrit : |
J'ai
parcouru avec beaucoup d'intérêt votre
site, et voulais préciser qu'il existe un roman
non cité relatant la bataille des Thermopyles,
ainsi que Salamine et Platée :
Auteur : Roderick MILTON
titre : Va dire à Sparte
collection : Plein Vent (Robert Laffont)
année de parution : 1966
titre original : Tell Them in Sparta (1962)
C'est certes un roman dans une
collection pour la jeunesse, mais il m'a tellement marqué
à sa lecture (alors adolescent) que je l'ai cherché
durant plusieurs années, et j'ai eu la chance
d'en retrouver un exemplaire en bon état. |
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RÉPONSE
: |
Merci pour l'info, qui
- peut-être - répond opportunément
à une
ancienne question d'une visiteuse canadienne (je
vais la lui faire suivre). Le roman qui a marqué
ma jeunesse était lui aussi pour jeunes ados,
du genre livre de prix qu'on offrait aux «bons
élèves», Callimaque soldat des
Thermopyles (voir ma
biblio), lu deux ans avant la sortie du film de
Maté, ce qui n'obère rien au fait que
je considère ce dernier comme un de mes films-culte.
Avez-vous vu 300 ? Je ne raffolais pas de la
BD, pas trop bien dessinée à mon goût,
et je déplore l'aspect heroic fantasy
du film. Et pourtant ! Quelle étrange fascination
se dégage du film de Snyder, de ces Spartiates
qui sont de véritables loups enragés affolés
par d'odeur du sang, des Werewolfen bien dignes
de leur législateur Lycurgue (= «l'uvre
du loup»). Sublime, Gerard Butler lorsqu'il
shoote l'ambassadeur perse en criant «This
is... Sparta !» Et quand, pince sans rire,
il rétorque à l'invite de Xerxès
à mieux se connaître : «Nous avons
déjà fait des échanges culturels
toute la matinée !»
Addendum
J'ai donc retransmis l'info à ma correspondante
canadienne, qui m'avait interrogé en août
de l'année passée. Pensez que moi,
je songeais à une novelisation du film Go
tell the Spartans, sur la guerre du Viêt-nam
!
Le plus cocasse est que, suite à votre courriel,
j'ai vu sur mes fiches que je possédais un exemplaire
du bouquin de Roderick Milton dans l'un ou l'autre carton.
En fait, le problème est que je ne corresponds
pas avec le Net sur le même PC que celui sur lequel
je travaille ordinairement. Je n'ai donc pas toujours
mes archives sous la main. Et que parfois, je réponds
trop vite.
Heureusement, la mise en ligne du courrier me permet
d'affiner et de compléter mes réponses
par l'ajout d'un addendum comme celui-ci.
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4 avril 2007 |
LES
«BIJOUX DE FAMILLE» DE BEN HUR |
Jean-Jacques
Jouve a écrit : |
En
parcourant le Net je suis tombé sur votre site.
Très très intéressant. Je vous
en félicite. J'appartiens à une génération
qui a beaucoup consommé de péplums dans
les années soixante.
A toutes fins utiles je vous
signale que je dirige (entre autres) la «Bijouterie
du Spectacle» association spécialisée
dans la location, la conservation, l'exposition de bijoux
de scène et de cinéma. Nous avons participé
au dernier spectacle de Robert Hossein (Ben Hur)
et attendons la mise en route du film Pompéi
de Roman Polanski pour lui proposer nos services.
En pièces jointes quelques
photos de nos bijoux utilisés dans Ben Hur,
au Stade de France. |
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RÉPONSE
: |
Merci pour vos infos, qui
me font très plaisir, vous vous en doutez. Mes
visiteurs seront sûrement très heureux
de pouvoir admirer de plus près vos réalisations.
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14 avril 2007 |
LISTING
CHRONOLOGIQUE DES PÉPLUMS. UNE PETITE BIBLIOGRAPHIE |
Gilles
a écrit : |
Étant
en train de référencer les films que je
possède, avez vous une liste avec un classement
chronologique des films sortis en salle ?
Peut-être est-elle sur le site et que je ne l'ai
pas trouvée; dans ce cas vous serait-il possible
de m'envoyer le lien URL ?
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RÉPONSE
: |
J'avais publié une
liste de ce genre en 1983 - strictement chronologique,
mais toutes civilisations confondues - dans le Catalogue
du CAVM (Festival du Péplum en Val-de-Marne).
Ce n'était encore qu'une ébauche, elle
n'est évidemment plus à jour depuis toutes
ces années. En particulier pour la période
muette, et bien sûr tout ce qui s'est tourné
depuis les années '80. Malheureusement, je n'en
possède pas de version électronique.
Dicopéplum (par réalisateurs et acteurs)
Tout ce que je puis vous conseiller, pour vous aider,
c'est d'une part de vous référer au dicopéplum
de Laurent
Aknin, sur mon site, que vous pouvez copier-coller,
encoder en nouvelles fiches et tout re-trier selon vos
propres exigences, si vous êtes doué pour
ce genre de «manip».
Il existe également une chronologie des péplums,
établie par mon ami Hervé Dumont, mais
classée par tranches d'histoire et incluant des
TV films, dans notre livre publié chez CinémAction
en 1998. Mais par manque de place, Claude Aziza - qui
en était le maître d'uvre - a supprimé
tout ce qui concernait la Bible, car on avait déjà
publié mon propre catalogue des films bibliques
dans une autre publication, le 1er Festival du Film
Biblique publié en 1988 par le Centre universitaire
juif Raschi, à Paris.
Conservateur de la Cinémathèque de Lausanne,
Hervé Dumont a continué de travailler
sur le cinéma historique - de l'Antiquité
à l'époque contemporaine - et est en quête
d'un éditeur. Projet kolossal (j'ai vu le manuscrit)
! Je ne saurais vous dire où il en est dans son
projet, mais vu son autorité scientifique, j'ai
bon espoir.
Catalogue du Festival du Péplum
en Val-de-Marne, 15 oct.-30 nov. 1983), CAVM.
Catalogue du 1er Festival du Film Biblique
(17 avril-1er mai 1988), Centre Raschi. CinémAction,
n° 89, septembre 1998 |
Enfin, le plus simple serait de vous reporter à
une filmo des péplums par Jean-Louis BORY &
Claude Michel CLUNY, «Le péplum»,
dans Cinéastes 2, Casterman, 1971 (rééd.
1975, pp. 245-256). On m'en avait fait une photocopie,
voici 20-30 ans. C'est le truc parfait pour vous si
comme je suppose c'est surtout les films des Sixties
qui vous branchent. Voyez dans le fichier d'une bonne
bibliothèque, rayon cinéma, ce qu'ils
possèdent de ces auteurs. |
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24 avril 2007 |
STEVE
REEVES, LE JOUR LE PLUS COURT... ET L'APPARITION
LA PLUS BRÈVE ! |
Drissi
a écrit : |
Ce site
est une mine de renseignements importants pour les fans
des péplums. C'est bien présenté.
Bravo.
J'aimerais savoir quel rôle a joué Steve
Reeves dans le film Le jour le plus court. |
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RÉPONSE
: |
J'ignore quel rôle
exactement Steve Reeves tenait dans Il Giorno più
Corto, commedia humoristica de Sergio Corbucci (1962),
parodie italienne du Jour le plus long tiré
du livre de Cornelius Ryan (Ken Annakin, Andrew Marton,
Bernhardt Wicki, Darryl F. Zanuck, Gerd Oswald, 1962),
que je n'ai malheureusement jamais vue (Le plus court,
veux-je dire ! Le plus long je dois bien l'avoir
vu une dizaine de fois).
A l'exemple de son modèle américain, le
film italien intégrait en brèves apparitions
un maximum de personnalités du cinéma
péninsulaire de l'époque. Mais les vedettes
étaient les duettistes Ciccio Ingrassia et Franco
Franchi (vus notamment dans Les Deux Corniauds contre
Hercule, de Mario Mattoli). Même IMDb n'a
pas pu me renseigner quel personnage incarnait Steve;
je vois en revanche que Gordon Scott incarnait un soldat
américain; je parierais ma chemise que Steve
Reeves devait tenir un rôle similaire et certainement
très bref.
Voici le casting du Jour le plus court.
Ciccio INGRASSIA (Francesco Coppola) - Franco FRANCHI
(Franco Lo Grugno) - Gino CERVI (Colonnello Daini) -
TOTÒ (Frate bersagliere) - Annie GIRARDOT (L'infermiera)
- Ugo TOGNAZZI (Pecoraio) - Eduardo De FILIPPO (Mafioso)
- Peppino De FILIPPO (Zio Peppino) - Aldo FABRIZI (Facchino)
- Gabriele Ferzetti) - Philippe LEROY - Amedeo NAZZARI
(Soldato) - Tomas MILIAN - Romolo VALLI (Il capitano)
- Renato SALVATORI (Soldato) - Paolo STOPPA (Padre di
Dino) - Walter CHIARI (L'avvocato difensore) - Franca
VALERI - Anouk AIMÉE - Franco CITTI - Sylva KOSCINA
- Virna LISI (Naja, una spia austriaca) - Sandra MILO
- Carlo PISACANE (Zio Michele) - Giuliano GEMMA (Frontsoldat)
- Massimo GIROTTI - Franco FABRIZI - David NIVEN [non-crédité]
- Erminio MACARIO (Soldato) - Tiberio MURGIA - Raimondo
VIANELLO (Un ufficiale tedesco) - Memmo CAROTENUTO -
Nino CASTELNUOVO (Corteggiatore) - Luciano SALCE (Un
ufficiale tedesco) - Nino TARANTO (Un mafioso) - Aroldo
TIERI (Un interprete) - Yvonne SANSON (Moglie del balbuziente)
- Simone SIGNORET [non-créditée] - Susan
STRASBERG - Valentina CORTESE - Lorella De LUCA (Erede
Siciliana) - Sandra MONDAINI (Erede Siciliana) - Ilaria
OCCHINI - Antonio ACQUA - Terence HILL [Mario GIROTTI]
- Ivo GARRANI (Erede Siciliano) - Sergio FANTONI) -
Paolo FERRARI - Ángel ARANDA - Fiorenzo FIORENTINI
(Il balbuziente) - Paolo PANELLI - Teddy RENO - Alberto
LUPO - Fausto TOZZI - Enrico VIARISIO (Erede Siciliano)
- Pierre BRICE - Aldo BUFI LANDI - Gino BUZZANCA (Guardia
del corpo mafiosa) - Vittorio CAPRIOLI - Gordon SCOTT
(Soldato) - Joe SENTIERI (Soldato) - Massimo SERATO
- Gabriele TINTI (Bersagliere) - Jacques SERNAS - Nino
TERZO (Guardia del corpo mafiosa) - Franco SPORTELLI
- Luisella BONI - Lia ZOPPELLI (Erede Siciliana) - Lilla
BRIGNONE - Rossella COMO - Scilla GABEL - Cristina GAIONI
- Mark DAMON - Nora RICCI - Rina MORELLI (Madre di Dino)
- Antonella LUALDI (Venditrice di fiori) - Giacomo ROSSI-STUART
- Frank LATIMORE (Un soldato siciliano) - Franco GIACOBINI
- Ennio GIROLAMI - Claudio GORA - Stewart GRANGER -
Gérard HERTER - Franco BALDUCCI - Alberto FARNESE
- Gianni GARKO - Maurizio ARENA - Giacomo FURIA (Guardia
del corpo mafiosa) - Stelvio ROSI - Umberto ORSINI -
Luigi PAVESE - Emilio PERICOLI (Soldato) - Walter PIDGEON
(Hemingway) - Warner BENTIVEGNA (Ufficiale tedesco)
- Steve REEVES - Roberto RISSO - Mac RONAY - Folco LULLI
- Piero LULLI - Ettore MANNI (Ettore) - Roland BARTROP
- Rik BATTAGLIA - Francesco MULÉ - Daniel MELE
- Jean-Paul BELMONDO (Erede Siciliano) - Vittorio GASSMAN
- Renata MAURO (Erede Siciliana [non-crédité])
- Dany PARÍS [non-crédité] - Fred
WILLIAMS [non-crédité]. |
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