|
|
|
JUIN
2007
COURRIER
DE JUIN
- 10 juin 2007
- 10 juin 2007
- 15 juin 2007
- 12 juin 2007
- 22 juin 2007
- 23 juin 2007
- 23 juin 2007
- 3 juin 2007
- 25 juin 2007
- 29 juin 2007
|
|
|
|
|
7 juin 2007
NEWS - BD : Murena/6 : Le sang des bêtes
(Delaby & Dufaux)
Jean DUFAUX (sc.), Philippe DELABY (d.), Le sang des bêtes,
Dargaud Benelux, 2007 - ISBN : 2505000727.
Massam, l'esclave chargé des basses uvres
de l'impératrice Poppée, a reçu l'ordre
d'exterminer le gladiateur Balba, l'ami de Lucius Murena,
et sa compagne Evix qui osa vaincre Néron à
la course de chars. Déterminés à venger
l'assassinat de Britannicus, ils sont considérés
comme de dangereux ennemis de l'empereur. Les deux colosses
finissent par s'affronter ...
Au palais impérial, tandis que Néron projette
de construire une Rome nouvelle, Poppée se prélasse
en compagnie de ses suivantes. L'une de ses plus intimes,
Arsilia, est invitée à rejoindre secrètement
le poète Pétrone dans un quartier populaire
de la ville. Elle s'y retrouve en présence de Murena
dont elle s'était éprise au temps où
celui-ci était l'un des proches de l'empereur.
Murena est persuadé qu'Arsilia est complice de l'enlèvement
de la seule femme qu'il aime et qu'elle sait où elle
a été emmenée. Toujours aussi éperdument
épris et résolu à retrouver son aimée,
Murena décide ainsi de partir en Gaule à sa
recherche...
Avec Le sang des bêtes, Lucius
Murena nous revient dans le second opus du nouveau cycle,
celui «de l'Épouse», qui fait suite à
5. La déesse noire, 2006.
Fort de quatre albums, «Le Cycle de la Mère»
(1. La pourpre et l'or, 1997 (couleurs refaites : 2001);
2. De sable et de sang, 1999; 3. La meilleure des
mères, 2001; 4. Ceux qui vont mourir, 2002),
contait les démêlés du jeune empereur
L. Domitius Ahenobarbus «Nero» avec sa mère
possessive et assoiffée de pouvoir, Agrippine. L'ayant
fait mourir, le jeune matricide jeta son dévolu sur
une jeune femme non moins dangereuse, Poppée. Commence
alors «Le Cycle de l'Épouse». Entre la
mère et la nouvelle conquête, la ressemblance
morale est étonnante...
Une superbe saga au graphisme à la fois académique
et pleine de vie, qui passe avec aisance des palais aristocratiques
du Palatin aux bouges les plus infâmes de Subure. Une
BD culte de par la qualité de sa reconstitution archéologique
et historique, mais qui n'en est pas moins redevable au péplum-fétiche
du troisième millénaire : Gladiator,
dont on retrouve les «gueules». (Signalons pour
les collectionneurs un poster Gladiator dessiné
par Delaby à l'occasion de la sortie du film de Ridley
Scott en Belgique.) Le DVD nous introduit dans l'univers de
Murena et de ses géniteurs, dont l'humilité
(1)
vis-à-vis de leur reconstitution de l'Antiquité
est assez rafraîchissante dans le milieu de la BD.
(Murena : Le sang des bêtes - La sueur des auteurs,
un film de Chantal Notté & Nicolas Lourosa - coprod.
Notélé et Dargaud Benelux, 52' - 65' en incluant
les divers reportages Notélé offerts en bonus
et rappelant la sortie des précédents albums.)
A propos de Murena, cliquez : ICI,
ICI,
ICI,
ICI,
et LÀ.
Et, sur le présent site : Dossier Murena : CLICK
et CLICK. Courrier
: CLICK.
A droite l'édition normale; à
gauche l'édition avec DVD |
NOTE :
(1) Voyez les remerciements,
notes et commentaires à la fin de chaque album. -
Retour texte
|
|
|
|
|
|
|
10 juin 2007 |
LETTRE
DE FLORENCE : HANNIBAL, THE WICKER MAN, TOM TRYON,
L'HISTOIRE DE RUTH, NEFERTITI, L.C.J. PÊLE-MÊLE
! |
Georges
a écrit : |
J'ai
pris une semaine de vacances à Florence. Indigestion
de trop belles choses et de bondieuseries artistiques...
Par contre, très déçu par les rayons
DVD... Les Italiens ne savent plus ce qu'était
le péplum. On n'aperçoit que quelques
Steve Reeves qui traînent et Gladiator...
J'ai quand même trouvé Annibale
avec Victor Mature, attribué à Gian Carlo
Bragaglia avec Terence Hill qui passe devant Gabriele
Ferzetti et E.G. Ulmer qui a totalement disparu du générique
et de la pochette. Pas de VF bien sûr, comme presque
toute la production italienne, ni même de st/fr,
mais en mettant les sous-titres italiens je le comprends
quand même... J'ai cherché en vain David
et Bethsabée qui n'est pas plus annoncé
qu'en France... Vous avez plus de chance en Belgique...
Par contre, en brocante j'ai mis la main sur la série
dont tu m'avais parlé au sujet de Samson,
du moins le premier coffret de 5 DVD. «La Bible»
produite par les Italiens et Turner (La Genèse,
Abraham, Jacob, Joseph, Moïse). Je n'ai pas
encore eu le temps de la visionner... Je pense que ça
se poursuit toujours en kiosque en Italie, ils vendent
«La Bibbia, deux cassettes par pochette,
mais uniquement avec des Italiens et sur le Nouveau
Testament et les Actes des Apôtres.
J'ai trouvé aussi un curieux
Hercule certainement un téléfilm,
vu la durée et les 2 parties, de Roger Young,
avec Paul Telfer, Elizabeth Perkins, Sean Astin, Timothy
Dalton, Leelee Sobiesky. Le connais-tu ?
Agréablement surpris par
L'Histoire de Ruth que je n'avais jamais vue.
A part le délectable «Quemosh» et
quelques aberrations de l'époque, c'est bien
filmé, bien restauré, de beaux décors,
des costumes pas très crédibles mais rutilants
de Nino Novarese, quelques comédiens que l'on
appréciait.
La surprise de voir le jeune premier Tom Tryon mourir
à la moitié du film et être remplacé
par Stuart Whitman... Un ton de tolérance, c'est
rafraîchissant... J'espère que le David
et Bethsabée que tu as vu ne va pas tarder
chez nous...
Nous sommes un peu mieux lotis en westerns en ce moment
en France...
|
|
|
RÉPONSE
: |
Je connais
le Hercule de Roger Young. C'est une production
Hallmark (Robert Halmi). En général, j'apprécie
beaucoup ce qu'ils font, mais cet Hercule-ci
est en dessous de tout. Incontestablement, ils ont fait
des recherches sur la mythologie grecque, mais après
ils ont mélangé leurs fiches et les ont
appariées en les tirant au hasard. C'est une
idée tout-à-fait valable de jouer l'opposition
Héra-Zeus, matriarcat-patriarcat. Néanmoins,
je n'ai pas apprécié du tout, par exemple,
que la mère d'Hercule, Alcmène, et Iphiclès,
son frère jumeau, deviennent les ennemis du héros.
L'allusion homosexuelle - Iphiclès et Eurysthée
- m'a fait sourire : c'est un signe des temps, mais
ça m'a tout de même étonné
dans une collection qui vise surtout un public ado -
américain de surcroît.
Un de ces quatre, je me le repasserai et établirai
alors une analyse pointue, mais là, il va y avoir
du boulot !
Je possède une version US d'Hannibal,
mais il m'avait semblé qu'il avait été
question d'un DVD français, voici quelques années.
Toutefois je n'en ai jamais eu la confirmation.
La Bible, produite par la Lube et la RAI a été
éditée en VF par Alpa-Media en films séparés,
puis quand ils ont perdu les droits, en deux coffrets
par TF1. Quelle édition as-tu trouvé ?
Tom Tryon, après avoir été
acteur, s'est reconverti romancier. Il a publié
notamment un curieux petit roman [Thomas TRYON, La
fête du maïs, Albin Michel, coll. Terreur,
n 9062, 1974] où il est question d'une secte
de l'Amérique profonde qui fait des sacrifices
humains pour obtenir de bonnes récoltes. Il s'agit
d'une résurgence d'un culte grec de Déméter,
non pas un substrat celtique. C'est en somme le sujet
de The Wicker Man, dont un remake avec
Nicolas Cage a été récemment tourné,
transposé d'Ecosse dans une petite île
au large du Maine, aux States. On trouve ici le DVD
du remake en édition néerlandaise,
c'est-à-dire en VO s/t nl, mais pas en français;
existe-t-il en France ? |
|
|
|
GEORGES
RÉPOND : |
Comme
je ne connais qu'en gros la légende d'Hercule,
j'ai pris pour argent comptant ce que racontait le téléfilm,
mais je le trouvais bien réalisé pour
un téléfilm.
Hallmark, n'ont-ils pas produit aussi un Jason et
les Argonautes avec Denis Hopper et Frank Langella
? Il était passé chez nous sur M6, une
chaîne que je capte très mal, ce qui fait
que j'en ai une copie inexploitable.
A ma connaissance, il n'y a
pas d'Hannibal VF en DVD... En dehors des deux
collections que tu cites sur le site [Fabbri
et FIP
- N.d.M.E.], je ne vois que René
Chateau qui a sorti deux péplums, uniquement
avec la VF : Romulus et Remus qui est à
la solde, et Les Titans qui reste encore hors
de prix pour la VF seule et sans bonus.
Une autre collection avortée a été
chez Canal+ «Cinéma de quartier»
de J.P. Dionnet où il n'est sorti que des «Hercule».
J'ai aussi vu un Nefertiti
de Guy Gilles avec Ben Gazzara (!). Je ne l'ai pas pris
parce que le pauvre Guy Gilles était considéré
comme presque aussi hermétique que J.M. Straub.
Et les Derniers Jours de Pompéi de L'Herbier
et Les Week-ends de Néron de LCJ éditions.
Tom Tryon. Je sais qu'il s'est
tourné vers la littérature... Je ne lui
connaissait qu'un roman The Other dont on a tiré
un film (Mulligan peut-être) sur des jumeaux
maléfiques dans une campagne à blé...
L'enfance et les moissons, ça semble l'avoir
marqué...
The
Wicker Man. Je crois que j'avais plus ou
moins vu (c'est passé au Cinéma de Minuit
et j'ai dû dormir un peu) la version de 1972,
avec Ed Woodward en sergent de police et Christopher
Lee. Si vous avez déjà le DVD du remake
de Neil LaBute (2006) vous avez de la chance outre-Quiévrain
: le film avec Nicolas Cage n'est annoncé sortir
qu'en août-septembre 2007 chez nous. Le scénario
d'origine (1972) était d'Anthony Shaffer, qui
avait écrit Sleuth pour Mankiewicz et
Frenzy pour Hitchcock.
|
|
|
RÉPONSE
: |
Hallmark
Hallmark a produit, outre le Jason et les Argonautes,
que tu cites, une estimable série de téléfilms
dont un certain nombre sont des péplums (CLICK).
Nefertiti
La Nefertiti avec Gazzara n'est certes pas palpitante,
mais il est mathématiquement impossible d'être
plus ennuyeux que Straub. Là, tu fais erreur.
Hannibal
Je clôture en rebondissant sur Hannibal
: comme beaucoup de cinéastes américains
en fin de course, Ulmer est venu à Cinecittà
pour tourner un péplum, Hannibal. Gageons
que, paumé comme l'étaient la plupart
du temps les Américains dans la bordélique
ambiance italienne, il n'a été qu'un simple
prête-nom pour Carlo-Ludovico Bragalia (Les
Amours d'Hercule). A noter que le DVD américain
est - pour une fois, s'agissant d'un péplum italien,
dont les copies sont souvent pourries, outre-Atlantique
- supérieur aux copies qui ont autrefois circulé
en France/Belgique... Le franchissement des Alpes par
les éléphants y est mieux étoffé.
De même la bataille de Cannes, dont la stratégie
est explicitement exposée, au moyen d'inserts
de plans et cartes. La VF, comme la VIt est totalement
confuse - plans de cavalerie, des fantassins en mêlée
qui font clic-clic avec leurs glaives, sans que le cinéaste
ait le moins du monde songé à mettre en
valeur la stratégie du Carthaginois, demeurée
«la» référence classique de
la bataille d'encerclement et de la destruction totale
de l'ennemi. Les Romains et leurs alliés, en
l'occurrence, lesquels laissèrent tout de même
50.000 hommes sur le carreau... «Cum Hannibal
pervenisset.» «Au point du jour, Hannibal
fit prendre les devants à ses frondeurs baléares...»
L.C.J. (DVD)
En ce qui concerne la collection péplum de LCJ,
elle est plus riche que tu ne le crois. Onze titres.
Soit :
L.C.J. (Distribution
: Sony Music Video France) |
— |
Brigand de la Steppe (Le) (Amerigo
Anton, 1963. Avec Kirk Morris, Moira Orfei). |
— |
Derniers jours de Pompéi (Les)
(Marcel L'Herbier, 1948. Avec Georges Marchal,
Micheline Presle). |
— |
Deux nuits avec Cléopâtre
(Mario Mattoli, 1953. Avec Sophia Loren, Ettore
Manni, Alberto Sordi). |
— |
Géant de Thessalie (Le) (Riccardo
Freda, 1960. Avec Roland Carey, Ziva Rodann). |
— |
Jules César conquérant
de la Gaule (Amerigo Anton, 1963. Avec
Cameron Mitchell, Rik Battaglia). |
— |
Maciste et les Filles de la Vallée
(Amerigo Anton, 1964. Avec Kirk Morris, Hélène
Chanel). |
— |
Maciste et le Trésor des Tsars
(Amerigo Anton [Tanio Boccia], 1963. Avec
Kirk Morris, Massimo Serato). |
— |
Samson contre Hercule (G.F. Parolini,
1961. Avec Brad Harris, Alan Steel, Brigitte
Corey). |
— |
Terreur des Barbares (La) (Carlo
Campogalliani, 1959. Avec Steve Reeves, Chelo
Alonso). |
— |
Thor le Guerrier (Anthony Richmond
[Teodoro Ricci], 1982. Avec Conrad Nichols,
Malisa Lang). |
— |
Les Week-ends de Néron (Steno,
1956. Avec Alberto Sordi (Néron), Brigitte
Bardot (Poppée), Vittorio de Sica (Sénèque)
& Gloria Swanson (Agrippine). |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
10 juin 2007 |
GRANDS
RÉSISTANTS : AMBIORIX L'EBURON ET VIRIATHE LE LUSITANIEN |
Manuel
Neves a écrit : |
Je voulais
vous demander si vous aviez des infos sur ce qui fut fait
à propos de Viriathe, chef guerrier lusitanien,
ou encore sur Ambiorix.
Je sais qu'il y a des statues au Portugal et en Espagne
et beaucoup de livres, voire une BD, mais plus je ne sais
pas...
Manuel Neves |
|
|
RÉPONSE
: |
Ambiorix
Ambiorix apparaît dans quelques albums de la série
Væ Victis de Simon Rocca [= Georges
Ramaioli] et Jean-Yves Mitton (15 albums en tout),
publiée chez Soleil. Si je me souviens bien,
il n'y a pas un rôle des plus sympathiques.
Le cinéma [italien] a toujours fort mal traité
les Gaulois. Ainsi Jules
César, conquérant des Gaules (avec
Cameron Mitchell dans le rôle de J.C.) évoque
le siège des légats Sabinus et Cotta dans
l'Atuatuca, mais attribue la victoire gauloise à
Vercingétorix, histoire de simplifier un peu.
Pas question de s'encombrer d'un Ambiorix. (Le DVD est
disponible chez L.C.J. et chez Fabbri; en version espagnole
chez Impulso.)
Ambiorix, roi des
Eburons (d'après sa statue à Tongres),
chromo de Jean-Léon Huens, collection «Nos
Gloires»-Historia, rééd. :
J.-L. Huens - Histoire illustrée de
Belgique (texte de Jean Schoonjans), Bruxelles,
Editions Racine, 2002, 3 vols |
En Belgique, en revanche, notre compatriote Ambiorix
est très honoré. Il a sa statue à
Tongres, l'ancienne capitale de l'Eburonie. Le massacre
des quinze
cohortes romaines fut sévèrement vengé.
Les Eburons furent exterminés, rayés de
la carte par César qui livra leur territoire
désert aux Tungri, les Tongres... A Bruxelles,
un square porte son nom etc.
La célèbre BD des Studios Vandersteen,
«Bob et Bobette» lui rend hommage dans Lambiorix
roi des Eburons, où Monsieur Lambique incarne
un Ambiorix parodique. Mais ce Lambiorix humoristique
n'a finalement que peu de rapport, sinon pas du tout,
avec la figure tragique du véritable Ambiorix
(le nom de Lambique est un jeu de mot belge sur une
certaine boisson fermentée, la gueuze lambic).
Aviorix le Gaulois
A noter que vers la même époque - au milieu
des années 1950' - le dessinateur Marcel Moniquet
avait créé un autre héros gaulois,
Aviorix, dans le magazine belge Heroic Albums
(Bruxelles, Editions Esséo). Mais celui-ci était
un Eduen, et ne combattait guère les Romains.
Avec sa copine, la druidesse Velléda, il formait
un couple réaliste au milieu d'un entourage caricatural
de Gaulois et de Méchants, se mouvant dans une
Gaule semi-médiévale (châteaux avec
donjons etc.) et semi-préhistorique, souvent
mise en relation avec des monuments mégalithiques
existant, tel le «Dolmen Nord» de Wéris
dans l'épisode «Aviorix contre les trois
géants» ou les dolmens et menhirs de Barvaux
et de Durbuy (ép. «Aviorix rencontre le
roi Ergon»). Ou encore le «Rocher Bayard»
à Dinant, la falaise de Freyr..., et jusque dans
une Egypte soumise aux Perses et menacée d'être
envahie par l'armée des Amazones (!). Délicieusement
anachronique, le cycle démarre au temps de Néron,
c'est-à-dire dans les années 60 après
J.-C. (Héroïc-albums, n 25 (11e
an.), 1955) et s'achève sur l'épisode
égyptien vers 525 avant (Héroïc-albums,
n 51 (12e an.), 1956). Apparemment, Aviorix n'avait
pas besoin d'un chronoscaphe pour remonter le Temps
!
D'Aviorix le Gaulois à
Aviorix chez la reine des Amazones,
le héros créé par Moniquet
figura dix-huit fois en couverture des Heroic-Albums |
Je ne vois vraiment aucun rapport entre Aviorix, la
chevelure bouclée au vent et toujours affublé
d'un slip de natation noir à bande blanche sur
la couture latérale, et... le personnage à
gros nez, casqué, créé par Goscinny
et Uderzo. Le premier à avoir envisagé
le nom d'Astérix, bien avant Pilote, est
J. Martin, qui dès le départ avait indiqué
que le père d'Alix se nommait Astorix (avec un
«o»). Bel exemple de rencontre formelle,
comme on dit en Histoire de l'Art. Ceci n'empêchera
pas Moniquet de fulminer le reste de son âge :
à l'entendre, Uderzo et Goscinny avaient plagié
sa création !
Viriathe
Quant à Viriathe, il avait été
question de lui consacrer une série TV au début
des années '80. Mais il semble qu'elle n'ait
jamais abouti. Le réalisateur José Antonio
de la Loma avait peaufiné quatorze années
durant ce projet qui devait faire l'objet d'une coproduction
des TV espagnole et portugaise. Mais, au vu des deux
premiers épisodes de 54' de la série TV,
Juan Manuel Martin de Blas, directeur des programmes
spéciaux de TVE, refusera de continuer à
investir de l'argent dans cette entreprise. La raison
invoquée était la médiocre qualité
artistique du matériel tourné, ses anachronismes,
etc.
Une scène de la série
TV hispano-lusitanienne inachevée Viriato,
de José Antonio de la Loma (1981).
Deux épisodes seulement furent tournés |
|
|
|
|
MANUEL
RÉPOND : |
Merci
beaucoup de votre réponse rapide et riche en découvertes.
J'espère un jour pouvoir vous faire part de l'apparition
d'un film sur Viriathe... |
|
|
|
|
|
|
|
15 juin 2007 |
ENFIN
UN FILM SUR VIRIATHE ? |
Duarte
Neves a écrit : |
Je suis
agréablement surpris par le contenu de votre site.
Site qui d'ailleurs m'a été renvoyé
par mon frère Manuel, qui semblerait
vous avoir déjà interpellé au sujet
de Viriato.
Actuellement je suis entrain de préparer un projet
de production au Portugal concernant Viriato. Cela
fait deux ans que je fais une recherche historiographique,
et cette année on a abouti à l'écriture
d'un scénario pour une série, et un long
métrage.
Entre-temps mon frère m'a dit qu'apparemment un
projet de série avait été fait en
Espagne en 1981 par José Antonio de la Loma. Pourriez
vous me dire où je puis obtenir plus d'informations
concernant ce projet de production ? |
|
|
RÉPONSE
: |
Je suppose que votre frère
vous a transmis la fiche que j'avais établie
à l'époque. Elle contient tous les renseignements
que j'ai pu glaner sur le Viriato que devait
produire la TV espagnole (qui y a renoncé). Je
m'étais basé sur quelques coupures de
presse que m'avait envoyées un correspondant
espagnol, dans les années '80 (notamment El
Noticiero Universal (jeudi 14 mai 1981, p. 34)).
Je ne sais rien de plus. Si vous épluchez les
magazines espagnols ou portugais de l'époque,
à la cinémathèque, vous devriez
pouvoir en retrouver des traces... Ca ne doit pas être
très évident de monter une production
de ce genre. Il me souvient d'un autre projet de série-TV
espagnole, Los Cantabros (1979) que devait tourner
- pour Prolus Film - Amando de Ossorio qui voulait en
faire une sorte d'épopée fantastique,
avec des monstres etc., et qui finalement aboutit à
un long-métrage de cinéma de Monge Film,
réalisé et interprété par
Jacinto Molina (Paul Naschy) avec... trente figurants
et seulement trois casques pour les officiers romains.
Ce film traitait de la résistance des Cantabres
en 29 de n.E. face aux légions d'Auguste, commandées
par Marcus
Vipsanius Agrippa. Jamais diffusé chez nous.
Je me demande s'il existe un DVD ?
Vous devriez voir du côté des organismes
professionnels espagnol et portugais si le réalisateur
en question (José Antonio de la Loma) est encore
en vie, et essayer de le contacter. En fait, j'ignore
si vous êtes un professionnel confirmé
connaissant les filières ou si vous agissez de
votre propre initiative.
La mort de Viriathe,
vue par le peintre néo-classique José
de Madrazo (ca 1806-1808). (Extrait de
Enrique ARIAS ANGLÉS, «La «dissidence»
des disciples espagnols de David», dans
Le néoclassicisme en Espagne. Journées
d'étude (Musée Goya - Castres,
juillet 1989), Thonon-les-Bains, éd. Albatros,
1991) |
|
|
|
|
DUARTE
RÉPOND : |
Merci
de votre réponse, j'essayerai d'en savoir plus
auprès de votre contact espagnol. Le réalisateur
José Antonio de la Loma est mort il y a à
peu près 2 ou 3 ans, si je ne me trompe pas en
2004. Je sais qu'il y eu une création de BD espagnole
dédiée à ce héros par le
grand dessinateur Manuel Gago Garcia (Viriato, o
pastor dos Montes Herminios - aujourd'hui introuvable,
du moins au Portugal). Du côté de la presse
portugaise, je n'ai rien trouvé en épluchant
les archives de l'hemerotèque locale. Certainement,
par le canal espagnol, il y aura moyen d'en savoir un
peu plus, vu qu'il y a un intérêt plus
grand pour cet héros ibérique.
(...)
Nous avons soumis au canal public
trois épisodes d'une série TV Viriato
e a lenda de Ophiussa qui devrait en compter treize.
Nous attendons une réponse pour la fin de l'année.
Nous avons également le projet d'un long métrage,
coécrit avec João Aguiar, Viriato Guerras
de fogo, qui a été déposé
à l'ICAM (l'équivalent portugais du CNC
français).
Tiens, à propos... il existe un jeu vidéo
espagnol intitulé Imperium III dont l'un
des protagonistes est Viriato ! |
|
|
|
|
|
|
|
12 juin 2007 |
TOUJOURS
EN FARFOUILLANT DANS LES BOXES DVD... |
Georges
a écrit : |
(...)
En fouillant mes cassettes, j'ai trouvé un autre
Roger Young, production RAI, Le Premier Empereur,
sur Auguste avec P. O'Toole et Charlotte Rampling malheureusement
le reste de la distribution est plus aléatoire
et cosmopolite, avec Gérard Klein en César
absolument pas crédible pour un français...
Je me demande comment tu peux trouver des circonstances
atténuantes à Vercingétorix,
avec Lambert. Les Romains tout droits sortis d'Astérix...
à cause des belles gauloises ?) et une version
française de Arena de Timur Beka-je-ne-sais-quoi...
Production et remake d'un Roger Corman dont tu
parles sur le site (avec Pam Grier), qui m'est totalement
inconnu... |
|
|
RÉPONSE
: |
Il existe un DVD VF (ou
s/t FR ?) du remake de The Arena par Timour
Beta-kalachnikov [Bekmambetov ! - N.d.M.E.].
Je n'ai pas le DVD de la première version de
The Arena; c'est Ciske Moury qui a fait l'article,
sans doute sur la base d'un DVD américain importé.
Vercingétorix : la production a fait
un réel effort pour montrer la civilisation celtique
sous son meilleur jour, habitant des maisons assez convenables
etc. Bien sûr, je nourris quelques doutes sur
les motifs-tartan des étoffes gauloises, je ris
des casques à cornes, du pavois mérovingien,
du nud suève qui coiffe Vercingétorix
et celui-ci même, qui n'est pas terriblement bien
incarné par Lambert. En fait, mon principal reproche
serait l'exposé brouillon de sa stratégie,
qui aboutit à une déclaration baba-cool
«peu importe de gagner ou de perdre, à
la guerre». Voilà un discours qui ne
ressemble guère au chef déterminé
et capable de cruauté pour parvenir à
ses objectifs, que décrit le grand Jules. Or
je me suis aperçu, plus tard, que Krishna et
Arjunta tenaient exactement le même discours dans
le Mahabharata. Voilà une référence
devant laquelle je m'incline.
Je lui reproche aussi d'avoir édulcoré
le peu glorieux, mais nécessaire, épisode
des femmes et enfants chassé de l'oppidum,
et mourant de faim sur le glacis entre Alésia
et les lignes césariennes (le Jules César
allemand d'Uli Edel en a, lui, fait ses choux gras -
aussi bien Vercingétorix n'étant pas héros
national outre-Rhin, on pouvait donc en parler de manière
plus dégagée).
Oui les Romains semblent tout droit sortir d'Astérix,
je crois d'ailleurs qu'ils ont le même costumier
(Maratier). Mais dis-moi quel film a montré les
légionnaires de la république avec la
tenue adéquate, à part Rome (HBO)
- encore n'ont-ils pas le clipeus, mais le scutum
quadrangulaire - et aussi, un docu-fiction récent
sur Hannibal, dont j'ai parlé sur mon
site ? Même Mitton s'est planté, en dépit
des conseils éclairés - et indignés
- de son scénariste, Georges Ramaioli, alias
Simon Rocca ! Heureusement, pour sauver l'honneur, qu'il
y a eu le grand Jacques, le César de la BD historique... |
|
|
|
|
|
|
|
22 juin 2007 |
IPHIGÉNIE
EN AULIDE : QUID DES TRAGÉDIES ADAPTÉES
AU CINÉMA OU À LA TV ? |
Myriam
a écrit : |
J'aimerais
me procurer le film de Cacoyannis Iphigenia (Grèce,
1977), produit par Greek Film Centre S.A., Eastmancolor.
Pour le visionner avec mes élèves de grec.
Comment faire ? Où le
trouver ? |
|
|
RÉPONSE
: |
A ma connaissance, ce film
n'a pas encore été édité
en DVD VF. Il me semble avoir vu des Cacoyannis sur
des sites allemands, genre Amazon.de, mais je ne pense
pas que vos élèves entendent l'allemand,
ou lisent couramment des sous-titres dans la langue
de Goethe.
Désolé de ne pouvoir vous en dire davantage.
En revanche, j'ai fait récemment l'acquisition
du DVD du film de Pierre Jourdan, Phèdre
(1968), la tragédie de Racine filmée,
avec Marie Bell. C'est édité chez KVP.
Il existe également, du même Racine, Bérénice,
avec Gérard Depardieu, mais là nous nous
éloignons du monde grec.
Vos chères petites têtes blondes en ont
certainement vu d'autres, mais je n'ose tout de même
vous suggérer - dans un cadre scolaire - les
deux tragédies grecques filmées par Pasolini,
Médée et dipe Roi...,
également en DVD VF. |
|
|
|
|
|
|
|
23 juin 2007 |
A
PROPOS DES ACTEURS-CULTURISTES : DEUX NOUVEAUX BLOGS |
Dominik
Vaugin a écrit : |
Je viens
de réaliser un nouveau blog où je me suis
permis de mettre un lien pour votre site. |
|
|
RÉPONSE
: |
La pub est toujours bienvenue.
Et pour nos visiteurs sportifs ou tout simplement
curieux, rendez-vous sur les sites de Dominik : Domvog51.sportblog
- bodybuilding, haltérophilie, vidéos
& photos et vedettes de péplums et autres
culturistes moins chanceux - et Milonko.skyrock
- haltérophilie, bodybuilding toujours, péplums,
Tarzan, et plein de petits films sur les performances
des acteurs-culturistes et de leurs disciples. |
|
|
|
|
|
|
|
23 juin 2007 |
LA
DER DES DER (LA DERNIÈRE LÉGION) |
Georges
a écrit : |
Du même tonneau et un peu inférieur à
King Arthur : La dernière légion.
Mais pas mal réalisé, assez plaisant bien
que souvent tiré par les cheveux. Un bon casting.
Colin Firth n'a pas le charisme de Clive Owen, mais
est sympathique. Casting black, blanc, beur, dû
sans doute à la coproduction Laurentis, Tarak
Ben Amar.
Peter Mulan impressionant en
Odoacre et la surprise de Kevin McKidd, le Vorenus de
Rome (HBO), en vilain goth assassin sadique !
Une improbable hindoue, un légionnaire noir !
et la trouvaille qu'on capte tout de suite... l'épée
de Jules César, forgée en Lybie dans le
métal d'une météorite, trempée
dans le sang d'un lion, sur laquelle est gravée
Caius Julius Cæsar Ensis Caliburnus (1)
qui avec le temps et les lettres effacées devient
E...S CALIBUR... Le druide Ben Kingsley, on devine
tout de suite que c'est Myrddin, Merlin et le dernier
empereur Romulus Augustule César sera rebaptisé
en celte Uter-le-fils-du-Dragon, «Pendragon»,
car les enseignes de sa dernière légion
sont des dragons...
Reconstitution en numérique
de la Rome détruite par les Goths, de la baie
de Naples et de Capri, du Mur d'Hadrien... Un passage
des Alpes un peu ridicule, mais bof !
Au final, pas un chef d'uvre mais beaucoup plus
plaisant que la «daube» annoncée... |
|
|
RÉPONSE
: |
Eh bien, tant mieux ! Il
était temps qu'on restitue le Cycle arthurien
à ses bases du Bas-Empire.
Addendum
Ces dernières années on a rarement vu
péplum nié à ce point. Quasiment
aucun magazine intello ou people n'en a parlé.
La Dernière Légion est unanimement
considérée comme un film pour enfants
de douze ans, soit l'âge de l'empereur Romulus
Augustule auquel les kiddies sont invités
à s'identifier. J'ai dit ailleurs,
sur base du roman de Manfredi, ce que je pensais a
priori de ce film qui avait été annoncé
pour décembre 2006 et qui finalement n'est sorti
aux EU que le 29 août; en France et en Belgique
le 19 septembre 2007. Avec sa colossale et fantasmatique
statue d'un empereur dominant Rome, sur l'épaule
de laquelle se juche le jeune Romulus Augustule, clin
d'il au Colosse de Rhodes de Leone, à moins
que ce ne soit à un certain «nous ne
sommes que des nains juchés sur l'épaule
de titans» (?), La Dernière Légion
pénètre dans le domaine scabreux du film
mythologique.
Il circule actuellement en France, dans le circuit
commercial officiel, la version européenne (V.O.
s/t FR etc.) d'un pressage indien du DVD (à cause
de la vedette féminine Aishwara Rai) : le sous-titrage
FR est catastrophique, exécuté par un
logiciel de traduction automatique sans avoir été
révisé par une personne parlant français.
Ainsi Let us devient «Il partir vous...».
Attendez donc encore six mois, la sortie d'un DVD plus
soigné ! (Du moins, on peut l'espérer.)
NOTE :
(1) Forgée
en Bretagne, selon de film. Chez les Chalybes - c'est-à-dire
en Asie Mineure, dans la région de Sinope sur
la mer Noire - selon le roman de Manfredi. Faire d'un
glaive ayant appartenu à Jules César,
le conquérant des Gaules, arme courte, l'épée
longue ou spatha Excalibur du haut-médiéval
roi Arthur est une gymnastique incroyable pour le
spectateur féru d'archéologie militaire,
mais n'aurait sans doute aucunement choqué
un auteur du Moyen Age (N.d.M.E.). - Retour
texte
|
|
|
|
|
|
|
|
23 juin 2007 |
LE
CLIP «PÉPLUM» |
Stéphane
Chekib a écrit : |
Voilà,
j'ai réalisé ce petit
clip
Bonne vidéo ! |
|
|
RÉPONSE
: |
Voici un petit clip bien
sympa, et qui a dû vous coûter pas mal de
boulot (sérier les séquences judicieuses
dans la douzaine de films utilisés). Les deux
répliques introductives et la conclusion sont
bien choisies («Vous allez voir quelque chose
que vous n'avez jamais vu» puis «Les
dieux nous envient... parce que nous sommes mortels»
appréhende parfaitement le sens de la tragédie
grecque. Les dieux, en effet, sont jaloux de nous les
mortels parce que nous possédons quelque chose
qu'ils n'ont pas, ou qu'ils n'ont plus : l'adrénaline.
C'est ainsi que Jacques Van Herp reliait les dieux et
démons malveillants de l'heroic fantasy
à ceux de la mythologie grecque.
Encore bravo. Je ne manquerai pas de vous mettre en
lien dans le courrier du site que j'espère mettre
à jour pendant les vacances. |
|
|
|
|
|
|
|
25 juin 2007 |
IL
N'EST PAS DONNÉ À TOUT LE MONDE DE CUEILLIR
LA ROSE... BLEUE |
Isa a écrit
: |
Je vous
avais demandé,
il y a quelques temps, le nom d'un film où il y
avait une rose bleue et vous m'aviez répondu Le
voleur de Bagdad.
Je voulais juste vous dire que j'ai regardé
ce film avec le rôle du prince Taj et Roddy McDowall
dans celui d'Hassan le voleur, mais il n'y avait pas de
rose bleue.
Donc je vais essayer Les Milles et Une Nuits.
Je tenais à vous le dire, au cas ou d'autres comme
moi le rechercheraient. |
|
|
RÉPONSE
: |
Vous n'avez pas regardé
la bonne version du Voleur de Bagdad (il y en
a plusieurs).
Vous avez regardé la version des années
'80 (Clive Donner, 1978). Mais la rose bleue se trouve
dans la version 1960, avec Steve Reeves (Arthur Lubin,
1960). Si vous cliquez sur ce
lien, vous trouverez une reproduction de l'affiche
française où Steve tient en main ladite
rose. A ma connaissance, ce film n'existe pas (encore)
en DVD VF.
Notez bien qu'il est également question d'un
rosier dans la version muette de Raoul Walsh (1924),
avec Douglas Fairbanks. Mais ses roses ne sont pas bleues,
le film étant du reste en noir et blanc ! Cette
version muette a été rééditée
en DVD chez Bach Films.
La rose bleue ne figure pas non plus dans la version
britannique de 1940 coréalisée par Michael
Powell, Tim Wheelan, Ludwig Berger et Alexander Korda.
|
|
|
|
|
|
|
|
29 juin 2007 |
LE
RETOUR... DU JOUR LE PLUS COURT ! |
Drissi
a écrit : |
Je crois,
mais je ne suis pas toujours sûr de ce que j'avance,
que Mr Reeves dans Le
Jour le plus court c'est celui qui se donne la
mort en se suicidant par balle dans le cadre de la fenêtre
au dernier quart du film.
Mais ce que je sais, en revanche, c'est que l'acteur égyptien
Ahmed Ramzy tenait un rôle dans le film Le fils
de Spartacus : c'est celui qui délivre Steve
Reeves de ses liens (lorsqu'il est attaché au palmier)
en se servant de ses dents. |
|
|
RÉPONSE
: |
Pour Le Jour le plus
court, je n'ai pas d'opinion quant au rôle
exact de Steve Reeves, n'ayant pas vu le film. Je vous
fais donc confiance en cette matière.
Pour l'acteur égyptien, c'est possible, le
film ayant été coproduit avec l'Egypte
: de nombreux extérieurs y ont été
tournés, notamment un plan où l'on reconnaît
les pyramides de Guizeh à l'arrière. A
l'occasion, je vérifierai dans ma documentation,
sur l'autre ordinateur [J'ai vérifié
depuis : négatif]. Mais le Dizionnario
del cinema italiano (Gremese éd.) que j'ai
sous la main ne mentionne pas l'acteur égyptien
que vous citez. Vous savez, les fiches artistiques,
en général, ne mentionnent que les rôles
importants. Je vois très bien la scène
à laquelle vous faites allusion. Elle fait l'objet
du lobby card US n 1 de la série M.G.M.
63/139 The Slave. Peut-être sur IMDb ?
Steve Reeves et (?) Ahmed Ramzy
dans Le Fils de Spartacus |
|
|
|
|
|
|
|
|