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JANVIER
2008 |
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NEWS
DE JANVIER 2008
COURRIER
DE JANVIER 2008
- 2 janvier 2008
- 3 janvier 2008
- 6 janvier 2008
- 7 janvier 2008
- 10 janvier 2008
- 11 janvier 2007
- 17 janvier 2008
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SUR
CETTE PAGE :
COURRIER
DE JANVIER 2008 (Suite)
- 20 janvier 2008
- 22 janvier 2008
- 24 janvier 2008
- 27 janvier 2008
- 28 janvier 2008
- 31 janvier 2008
- 31 janvier 2008
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COURRIER DE JANVIER 2008 (Suite) |
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20 janvier 2008 |
LA
LIGNE DU PARTI, PURE ET DURE ! ET POURQUOI PAS UN «LE
CYCLE DES BARBARES ?» |
Georges
a écrit : |
Un
petit tour sur le site... J'ai vu que tu parlais de
Jack le Tueur
de Géants et de L'épée
Magique. Tu dévies... Tu dévies...
du péplum pur et dur on va finir dans la SF...
Pour compléter il va te falloir parler du 7ème
Voyage de Simbad et de Gulliver. La trilogie
avec Kervin Matthews...
Sinon c'est rigolo, car Jack était le
film d'enfance préféré de ma fille
Julie, elle le passait sans arrêt en boucle au
magnétoscope, à la fois fascinée
et effrayée... J'en avais une copie très
abîmée du coup, mais il repasse cette semaine
sur Chiné (chaîne spécialisée
en SF) pas en VO malheureusement...
L'autre aussi, je l'ai, mais malgré qu'il s'agisse
des exploits de mon saint chevalier patronyme, c'est
un sacré navet ! Il y a heureusement Basil Rathbone
dans une de ses dernières apparitions... Le remake
- avec J. Purefoy, le Marc Antoine de Rome -
est passé aussi à la TV, que vaut-il ?
Merci l'«effet Rome»
: ressortie du coffret I
Claudius avec l'inédit-inachevé
de Korda-Sternberg, je vais me regarder ça...
Chez mon copain qui a des tas de VHS péplums
spaghettis, j'ai ramassé une curiosité
: Flammes sur Babylone. En fait point de Babylone
ou costumes valables, il s'agit de la fin de Sardanapale
et de Ninive...
C'est d'ailleurs une sous-catégorie du genre
qu'on pourrait appeler le «Péplum-catastrophe».
Le déluge, Sodome et Gomorrhe, les plaies d'Egypte,
les derniers jours de Pompéi, d'Herculanum, l'incendie
de Rome etc. [Eh oui ! A plus d'un titre le péplum
pourrait apparaître comme une sous-catégorie
du «Film catastrophe» - N.d.M.E.].
Je l'ai quand même gravé à la suite
de ma version complète (?) d'Intolérance,
restons entre Babyloniens...
J'ai revu aussi avec un il un peu moins critique
L'esclave de Rome : Guy Madison et Rossana Podesta
forment un couple acceptable...
Sinon il y a dans le tas prêté une Sémiramis
avec Yvonne Furneaux, mais ce n'est pas celle de mon
enfance (?).
Repris aussi à la TV
Jason et les Argonautes, le téléfilm
Hallmark, que je préfère à la vieille
version de Don Chaffey; superbes costumes et bons trucages,
et modernité de bon aloi. J'y ai adjoint Aphrodite
de Tourjanski et Cerchio péplum plan-plan mais
avec un joli trio d'acteurs : Massimo Girotti, Belinda
Lee, Jacques Sernas... Le sculpteur Praxitèle
tout en retenue et intelligence qui voit son modèle
le quitter pour le bellâtre ennemi qu'il a recueilli
blessé...
Coté ciné, on
annonce un remake du Choc des Titans,
avec le numérique ça va pas être
difficile...
Je n'ai pas du tout aimé Beowulf tout
en captures numériques et personnages figés,
que ne l'a-t-il fait vraiment tourner par des acteurs
? |
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RÉPONSE
: |
Platon enseignait de ne
pas se fier aux apparences. Nos sens ne sont pas fiables,
et ces impressions doivent être passées
au travers de divers cribles (une bonne demi-douzaine).
C'est spécialement vrai au cinéma. Je
viens de revoir Constantin le Grand (1960) avec
des Romains en panoplies du Ier s. de n.E. - celles
de Ben Hur -, alors qu'à l'orée du IVe
s. les Romains, qu'ils fussent civils ou militaires,
ne s'habillaient plus du tout comme ça.
Jack... et Georges...,
en dépit du contexte Xe-XIVe s. où les
ont placés les cinéastes, relèvent
de l'imaginaire celtique, me semble-t-il. Et je dirais
même plus. Sais-tu, ô Georges, qui est vraiment
«Georges», «The George»
? Cet officier romain et martyr chrétien vécut
à Lydda, au Ve s. Son culte se développa
en Orient comme en Occident au VIe s. Son exploit contre
le Dragon est généralement situé
à Beyrouth ou encore en Palestine, à Joppé.
Mais il ne devint réellement populaire qu'à
la fin des Croisades. D'où la tendance de l'historiographie
de le figurer en chevalier parti aux croisades... Bof
! C'est à Joppé précisément
que les auteurs hellénistiques plaçaient
le combat de Persée contre un dragon marin qui
s'apprêtait à dévorer la princesse
éthiopienne Andromède («éthiopien»
étant un terme vague qui pouvait également
désigner la Phénicie ou l'Inde). Alors
oui, les mythes et légendes étant extrêmement
plastiques, je ne me formaliserai pas quand on travestit
l'Antiquité en Moyen Age; mais je ne perdrai
pas de vue pour autant que Georges appartient à
l'Antiquité. Au double titre de martyr chrétien
sur substrat mythologique grec (Persée). Pour
la même raison, il m'arrivera sans doute de traiter
également de Sindbad, un marin comme Ulysse,
qui provient d'un fond légendaire fort ancien.
En revanche, je ne me vois pas parler de Gulliver, quoiqu'il
me plairait beaucoup de lire le bouquin de Jonathan
Swift, classique qui fait lacune dans ma culture.
Mais rassure-toi, étant plus doué pour
traiter des gréco-romains, voire de la Bible
et aussi des Barbares, je n'ai nullement l'intention
de m'appesantir sur les sujets border-line comme
ceux que vertueusement tu dénonces.
Il y a une seconde raison : la faute
aux scénaristes italiens qui ne se sont jamais
gênés pour faire déborder de l'Antiquité
Maciste, Ursus et Goliath, qu'ils envoient affronter
les Mongols, le Tzar, Zorro ou que sais-je encore. Je
devrais sévir, me diras-tu. Mais ça me
déplairait de saquer dans la filmo de ces héros
dits «mythologiques». Ah les Ritals peuvent
se vanter d'avoir créé de beaux quiproquos
à recycler thèmes et accessoires. Regarde
la pulpeuse Chelo Alonso, héroïne de La
Terreur des Barbares et de La Reine des Barbares.
Mais La Terreur... se passe dans les années
500, avec les Gépides et les Lombards en Italie,
alors que La Reine... chevauche hardiment dans
les steppes d'Asie centrale aux côtés des
Tartares, probablement au XIIe s. Pourtant, tous les
amateurs considèrent ces deux titres comme étant
des péplums...
Donc, au gré de mes caprices, je puis à
ma guise louvoyer entre la définition cinéphilique
et les considérations historiques. |
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GEORGES
RÉÉCRIT : |
On dévie de plus en plus Kamarad !
Il faut chercher dans les recoins du site «courrier»
pour voir qu'on parle du Conquérant
avec John Wayne (qui a néanmoins figuré
dans un péplum en centurion, comme notre Gabin
en Ponce Pilate) et The
War Lord avec Charlton qui a tellement aidé
au genre qu'on lui doit bien un clin d'il médiéval...
Donc si j'ai bien compris en
période de pénurie, il te reste à
combler le trou entre disons Arthur,
Attila,
Beowulf
et les Conquistadors d'Apocalypto...
[Où t'as vu des conquistadors dans Apocalypto
? Dans le dernier plan ? Mais les carabiniers d'Offenbach,
ça compte pas, mon Lapin ! - N.d.M.E.]
Rien que tout le moyen-âge quoi ? une distorsion
à la Martin... Ceci-dit je te taquine, mais tu
sais bien que j'aime surtout l'aventure historique et
le péplum pour moi en fait partie...
Pour rester sur les brisées
du Duke qui réalisait peut-être avec Gengis
Khan sa pire prestation : il a toujours détesté
ce film, et en plus ce serait ce film qui l'aurait «tué».
Les expériences atomiques dans le désert
du Nevada, presque sur le lieu de tournage... Je viens
de voir un Gengis Khan bien plus authentique,
filmé en Mongolie, avec figuration et interprétation
locale... Mongol de Sergueï Bodrov, production
russo-mongole... Les costumes et les paysages sont superbes...
La première partie fait penser à un western
(assez proche et, ça me fait plaisir, de ma BD
Le Khan); la deuxième est plus légendaire...
c'est la première moitié de la vie de
Gengis Khan, de l'enfance à son ascension (en
gros le film avec Wayne). Devrait sortir en 2008. Salle
ou DVD, je ne sais...
Je crois que je t'ai dit ce
que je pensais de Georges et le dragon aimable
fantaisie où James Purefoy en chevalier dadais
un peu niais est à l'inverse de son rôle
de Rome. J'avoue que je ne connaissais rien de
la légende de Beowulf et je t'ai dit que le film
m'avait beaucoup déçu...
Je préférais le 13e guerrier, malgré
toutes ses coupures (à quand un director's
cut ?).
Il est mentionné sur ton site un Beowulf
et Grendel. Tu en parles, l'as-tu vu ? Ça
vaut le coup ?...
Bon ! pour remplir le trou moyenâgeux...
quand est-ce que tu nous chronique Les Vikings
avec Kirk ?... |
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RÉPONSE
: |
Permets-moi, cher camarade,
de paraphraser votre Roi-Soleil : le parti, c'est moi
! J'ai tout autant l'impression de dévier de
la ligne gréco-romaine pure et dure avec l'Egypte
pharaonique ou la Bible, qu'avec le Haut Moyen Age.
Comme nous disait ce brave instit : «Ne croyez-pas
qu'un boulanger s'est couché le 31 décembre
476, et s'est réveillé le lendemain matin,
1er janvier 477, en disant à sa femme 'ma
chérie, l'Antiquité c'est fini, maintenant
on est au Moyen Âge'.» Donc j'envisage
toutes ces choses avec la sérénité
d'un philosophe stoïcien. Mais rassure-toi, ce
n'est pas le manque de matière qui me fait ainsi
«dévier»; simplement je trouve ces
films relevant de la vison que Wakan Tanka m'a envoyée.
Quand à tes indémodables Vikings
avec le capitaine Kirk, merveilleux film, c'est du domaine
du possible, en effet. J'ai du matos là-dessus,
déjà sur mon disque dur. Et, in illo
tempore, j'ai visité Fort-la-Latte où
le film a été tourné.
J'ai vu, en effet, Beowulf et Grendel,
mais en DVD VO s/t nl; les paysages sont superbes, mais
je n'ai pas pu capter toutes les subtilités du
dialogue. J'ai dit ce que j'en pensais dans le courrier
que tu as cité. Pour La Légende de
Beowulf (CLICK
& CLICK),
j'ai apprécié le scénario, mais
beaucoup moins les images de synthèse, quoique
le duel aérien soit assez époustouflant.
Historiquement parlant, la forteresse danoise symbole
de la puissance de notre gros nounours (Beowulf = «le
Loup des Abeilles», c'est-à-dire «l'Ours»)
est tout aussi anachronique pour l'époque que
l'anglaise des Vikings. Au IXe s. la plupart
des châteaux du nord de l'Europe étaient
en bois, avec parfois un donjon de pierre. |
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22 janvier 2008 |
GEKIGAS
ET MANGAS : LE PÉPLUM AU PAYS DU SOLEIL-LEVANT |
Gwendal
Le Derff a écrit : |
J'avoue
avoir passé du temps dernièrement à
me perdre dans votre site, égarement passionnant
ma foi... J'ai aperçu par-ci par-là quelques
références à des animés
japonais (genre Saint Seiya par exemple [CLICK
& CLICK])
qui m'ont soudain fait penser à des films qui
sont rarement référencés sur les
sites de passionnés de «péplum»...
Car si effectivement des séries ados, légères
comme des panzers [des Panzer Kampfwagen VI Tiger
II Ausf. B enluminés à l'or fin et verroterie
assortie, par exemple ? Hu, Hu, Hu ! - N.d.M.E.],
ont fleuris depuis 20 ans sur les écrans japonais,
des animés plus anciens et souvent bien plus
intéressants avaient fait la part belle à
l'Antiquité et à la mythologie occidentales
et orientales.
Ainsi je signale particulièrement
:
Films
de Cinéma
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Prod.
: Toei Animation Co., Ltd. / Color / Toei Scope
/ 81'
Fiche technique
Producer : Okawa HIROSHI; Planning : Takahashi
ISAMU, Yoshida SHIN, and Hatano YOSHIFUMI; Screenplay
: Tezuka OSAMU, Kita MORIO; Rendition : Yabushita
YASUSHI, Kuroda MASAO; Animation Director : Yamamoto
SANAE; Original Picture : Akira DAIKUHARA, Furusawa
HIDEO, Kumakawa MASAO, Tera CHIKAO, Kusube DAIKICHIRO,
Okuyama REIKO, Kida MASATAKE, Otsuka YASUO; Animation
: Takeuchi TOMEKICHI, Sekiai NOBORU, Oda KATSUYA,
Ikuno TETSUTA, Nakatani KYOKO, Ota AKEMI, Tsukioka
SADAO, Otabe YOICHI, Kachita MINEO, Aiso YOSHIO,
Kikuchi SADAO, Yoshida SHIGETSUGU, Kodama TAKAO,
Kobayashi KAZUKO, Naganuma SUMIKO, Horikawa TOYOHEI,
Ishii MOTOAKI, Kasai HARUKO, Fukushima NOBUYUKI,
Yamada MIYO, Igata MASAYO, Kikuchi KATSUKO, Kubota
KATSUKO, Saito KEN, Sakai KAZUMI, Takagi ATSUSHI,
Hayashi SHIGEYUKI, Okasako TSUNEHIRO, Umeda HIDETOSHI,
Tamura SHINYA, Hirata TOSHIO, Mori HIDEKI, Ozaki
SHIGEO, Akahori KANJI, Ueguchi TERUHITO, Kurosawa
TAKAO, Matsubara AKINORI, Shibata KEIKO, Kanayama
MICHIHIRO, Kino TATSUJI, Kobayashi TOSHIAKI, Sakano
TAKAO, Hirakawa KINNOSUKE, Hashimoto TAKANORI,
Kimura KEIICHIRO, Sato AKIRA, Azuma HIROSHI, Morishita
KEISUKE, Nagaki HUSAHIRO, Koizumi KENZO; Art :
Shindo SEIGO, Fukai HAJIME; Color Setting : Urata
MATAJI; Backgrounds : Fukumoto TOMOO, Katakura
KAZUKO, Sugimoto EIKO, Ito KAZUE, Kageyama ISAMU,
and Chiba HIDEO; Trace : Shindo MITSUKO, Takigawa
NORIKO, Sakamoto YOKO, and Sato NOBUKO; Color
: Ono HIROKO, Wataname MASUKO, Hayashi TOKIE,
and Takahashi KEIKO; Finishing : Shino SABURO;
Camera : Sugiyama KENJI, Nakamura KAZUO; Recording
: Kuga MASATOSHI, Mori TAKESHI; Effects : Kimura
HAJIME; Editing : Inaba IKUZO; Record : Suzuki
ATSUKO; Production Manager : Moro SEICHI; Music
: Tomita ISAO, Yoneyama MASAO.
Songs : «The Song of a Heavy Load,»
«The Song of Pulling Up the Anchor»
: vocals by NIKIKAI; «The Song of Going
Together» : vocals by Denny SHIRAKAWA; «The
Song of a Lonely Princess» : vocals by Mari
YOSHIKO; «The Song of the King of Turkey»
: vocals by Matsuoka YUKI; «The Song of
a Strange Guitar» : vocals by Dazai HISAO.
Lyrics by Yoneyama MASAO, music by Tomita ISAO,
chorus by NIKIKAI and dance by Kiitsu SAKAKIBARA.
Fiche artistique (voix)
Kinoshita HIDEO (Sinbad) - Kuroyanagi TETSUKO
(Ali) - Takiguchi JUNPEI (capitaine) - Dazai HISAO
(Abdullah) - Tsujimura MASATO (Yasim) - Satomi
KYOKO (princesse Samir).
Distribution
JP/ Toei-affiliated theaters (21 juillet 1962)
This is a work by Toei
Animation Co., Ltd. with screenplay by Tezuka
Osamu in cooperation with novelist Kita Morio.
Sinbad and a boy, Ali, are stowaways on the transport
ship «Boulder», but they win their
proper places on the ship after currying the favor
of the captain. Then the beautiful princess Samir
jumps on board to escape a wicked minister who
wants to marry her, and Sinbad goes through a
series of adventures to protect the princess.
The story unfolds with ups and downs, full of
dramatic episodes from the original story such
as a rough-and-tumble battle with a strange bird
that is guarding diamonds.
Director Award at the 1st Limuli International
Animation Festival
St. Mark Bronze Award at the 4th Venice International
Children's Film Festival |
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Prod. : Tezuka Productions Co., Ltd. - Mushi Production
(distr. Nippon Herald Movies) / Color / Wide Screen
/ 128'
Fiche technique
Original Plan and Executive producer : Tezuka
OSAMU; Producer : Tomioka ATSUSHI; Screenplay
and Story line : Tezuka OSAMU, Fukasawa KAZUO
& Kumai HIROYUKI; Art Director : Yanase TAKASHI;
Music : Tomita ISAO; Music Performance and vocals
: Helpful SOUL (Victor World Group), Fool SONS;
Conductor : Yokoyama SEIJI; Animation Director
: Miyamoto SADAO; Original pictures : Nakamura
KAZUKO, Akahori KANJI, Kanayama AKIHIRO, Kitano
HIDEAKI, Hata MASAMI, Seyama YOSHIFUMI, Dezaki
WATARU, Hirata TOSHIO, Yamamoto SHIGERU, Sakamoto
YUSAKU, Tsukioka SADAO, Sugii GIZABURO, Masanobu
KOZO, Murano MORIYOSHI, Okuda SEIJI, Sugiyama
TAKU, Sugino AKIO, Morita HIROMITSU, Furusawa
HIDEO and others...; Motion pictures : Tanizawa
YUTAKA, Saruyama JIRO, Ushigoe KAZUO, Yoshimura
MASATERU, Kobayashi JUNJI, Utsumi TAKEO, Nitta
MASATOSHI, Nitta TOSHIO, Kiguchi JUN, Fudaki IKUO,
Shindo MIYUKI; Backgrounds : Abe KOJI, Tsukima
HACHIRO, Watabe TAKASHI, Akashi SADAKAZU, Takeuchi
TOSHIHIDE, Miyamoto SEIJI, Azuchi NOBUKO, Suzuki
MORISHIGE, Yatsumura HIROYA, Nishida MINORU; Camera
Work Director : Tsuchiya AKIRA; Editing : Furukawa
MASASHI; Compound Editing : Ito AKIRA; Sound Director
: Tashiro ATSUMI (Group Takku); Story line cooperation
: Oya SOICHI, Kita MORIO & Komatsu SAKYO;
Director : Yamamoto EICHI.
Fiche artistique (voix)
Aoshima YUKIO (Aladin) - Akutagawa HIROSHI (Budley)
- Kishida KYOKO (Mirium) - Kishida KYOKO (Jaris)
- Ito SACHIKO (Mardia) - Koike ASAO (Kamarkim).
Distribution
JP/ June 14, 1969 released on roadshow
This work was made as
an attempt to ensure worldwide acceptance of a
major animated work. A total of 60,000 staff was
hired and 70,000 motion pictures used to make
this film. The main character looked like the
French actor, Jean Paul Belmond, and most of the
music was rock music, destined to attract attention
in the world market. This attempt, however, left
some lessons to be learned. While the pictures
and music were highly appreciated, the film itself
was not well received because of the way in which
the main character was portrayed, such as eating
pork and drinking wine despite being a Muslim.
It showed us that in order to be successful in
the world market, we must understand cultural
diversity and its background.
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Prod.
: Tezuka productions Co., Ltd. - Mushi Production
/ Color / Wide Screen / 112'
Fiche technique
Original Plan and Story line : Tezuka OSAMU; Executive
Producer : Yoneyama YASUHIKO; Directors : Tezuka
OSAMU, Yamamoto EICHI; Screenplay : Satoyoshi
SHIGEMI; Music : Tomita ISAO; Songs : «Cleopatra's
Theme» : lyrics by Nakayama CHINATSU, music
by Tomita ISAO and vocals by Yuki SAORI - «Guerrilla's
Song» : lyrics by No KAHEI, music by Komuro
HITOSHI and vocals and music played by ROKUMONSEN
and FOOL SOUNDS; Character Design : Kojima ISAO;
Study : Kasem ALI; Animation : Nakamura KAZUKO,
Hata MASAMI, Akahori KANJI, Ueguchi TERUHITO,
Sugii SABURO, Shimamura TATSUO, Furusawa HIDEO,
Kinoshita RENZO; Animation : Kitano HIDEAKI, Shindo
MITSUO, Sasakado NOBUYOSHI, Ogawa TAKAO, Watanabe
KEIKO, Ushigoe NORIYO, Kobayashi JUNJI, Tanizawa
YUTAKA, Uenashi ICHIYA, Ushigoe KAZUO, Nitta MASATOSHI,
Fudaki IKUO, Yoshimura MASATERU, Kiguchi JUN,
Kimura ICHIRO, Ebisawa YUKIO, Ashida TOYOO, Nobe
HAYAO, Asato SUMIKO, Kawajiri YOSHIAKI and others...;
Art : Ito KAZUE; Backgrounds : Tsukima HACHIRO,
Ito KOYO, Miyagawa KAZUO, Nishimura KUNIKO, Tanabe
MEGUMI, Shimizu KATSUE, Shimomichi FUMIHARU, Yokose
NAOJI, Kadoya TATSURO, Kawanabe HIROTSUGU, Hamatani
YUKIKO, Inaba TOMIE, Mizunoo JUNICHI, Nishi YOSHIKUNI,
Hirabayashi SHIGERU, Takamura MUKUO, Kato KIYOSHI,
Kudo GOICHI, Ozeki TOSHIYUKI; Shooting : Misawa
KATSUJI, Yamazaki SHIGERU, Fukano JUNICHI, Shima
TOSHIYUKI, Hoshi KUNIKI, Shuto TOSHIO, Nakamura
SAKURAKO, Morioka SETSUKO, Tsuchiya AKIRA; Camera
: Honda TSUYOSHI; Camera shot composite : Horiguchi
TADAHIKO, Komine MASATOSHI, Tsujimoto YUKINA &
Miyauchi MASAO; Camera shot rendition : Sato HAJIME;
Editing : Furukawa MASASHI, Tsukahara HITOMI,
Ooiwa SENKO, Watanabe REIKO; Sound : Tashiro ATSUMI,
Aketagawa SUSUMU and others...
Fiche artistique (voix)
Nakayama CHINATSU (Cleopatra) - Hana HAJIME
(Cæsar) - Nabe OSAMI (Antonius) - Yoshimura
MINEKO (Lybia) - Yanagiya TSUBAME (Rupa) - Tsukamoto
NOBUO (Ionius).
Distribution
JP/ Distributed by Nippon Herald Movies / Released
on September 15, 1970
This is the second major
animated piece following the big hit «A
Thousand and One Night Stories» in Japan.
The distributor treated the film as an erotic
animated work for adults, advertising it as a
piece «far more erotic than a thousand and
one might stories». The film produced a
number of popular sayings and gags that have since
become outdated. However, the film remains an
impressive and beautiful piece. |
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Prod.
: Tezuka Productions Co., Ltd. - Tohoku Shinsha
Co., Ltd. / Color / 74'
Fiche technique
Original Story : Tezuka OSAMU; General Director
: Nishizaki YOSHINORI; Production Chief : Suzuki
NORIO, Hirooka OSAMU; Production Chief and Producer
: Kurokawa KEJIRO; Production Assistant : Katayama
HIDEO; Literature Manager : Tsurumi KAZUICHI;
Story line : Matsuoka SEIJI, Tomino YOSHIYUKI;
Rendition : Tomino YOSHIYUKI, Tanahashi KAZUNORI;
Rendition Assistant : Tai YOSHIHITO; Animation
Director : Hane YOSHIYUKI; Art Director : Ito
KAZUE, Makino MITSUNARI; Editing : Morimoto HIROO,
Chitose YUTAKA; Music Chief : Matsubara TAKETOSHI;
Music : Suzuki HIROMASA, KAERU PRODUCTION; Sound
Director : Urakami YASUO; Sound : Honda YASUNORI;
Effects : Mori KENJI, ISHIDA SOUND; Theme Song
: «Go Go Triton» : lyrics by Hayashi
TETSUO, music by Suzuki HIROMASA and vocals by
Hide YUKI.
Fiche artistique (voix)
Shiomi TSUBASA (Triton) - Hirokawa AKEMI (Pipi)
- Kitahama YASUKO (Ruka) - Noda KEICHI (Triton's
father) - Sawada TOSHIKO (Triton's mother) - Sugiyama
KAZUKO (Fin).
Distribution
JP/ Released at Toei-affiliated theaters / Office
Academy / July 14, 1979
This is a re-edition
of the TV series. There were two parts to it,
but only the first was shown at theaters. |
Séries
TV
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Prod.
: Tezuka Productions Co., Ltd. - Tohoku Shinsha
Co., Ltd. / Coul. / 27 épisodes de 23'
Fiche technique
Original Story : Tezuka OSAMU; Production
: Nishizaki YOSHINORI, Animation Staff Room; Production
Chief and Producer : Kurokawa KEJIRO; Rendition
: Tomino YOSHIYUKI; Animation Director : Hane
YOSHIYUKI; Art Director : Ito KAZUE, Makino MITSUNARI;
Sound Director : Urakami YASUO; Production Chief
: Suzuki NORIO; Production Assistant : Katayama
HIDEO; Camera : Studio SANGOSHO; Shooting Director
: Sugaya MASAAKI; Music : Suzuki HIROMASA; Theme
Songs : «Go Go Triton» : vocals by
Hide YUKI, lyrics by Hayashi TETSUO and music
by Suzuki HIROMASA - «Triton of the Sea»
: vocals by Sudo RIKA and KAGUYA-HIME, lyrics
by Ise SHOZO, music by Minami KOSETSU and arrangement
by Koyama KYOJI.
Fiche artistique (voix)
Shioya TSUBASA (Triton) - Hirokawa AKEMI (Pipiko)
- Kitahama HARUKO (Ruka) - Yanami JOJI (Ippei)
- Sugiyama KAZUKO (Fin) - Watanabe TSUYOSHI (Poséidon).
Distribution
JP/ Broadcast via Asahi Broadcasting Network /
Animation Staff Room / April 1, 1972 - September
30, 1972
5000 years ago, the
Triton Family was living peacefully in Atlantis
until the Poseidon Family destroyed them all.
Triton, of the Triton Family line, embarks on
an adventurous life in the sea fighting the Poseidon
Family. |
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Prod.
: Tezuka Productions Co., Ltd. - NTV (Nippon Television
Broadcasting Network Co., Ltd.) - RAI (Italian
National Broadcasting Company) / Coul. / 26 épisodes
de 24'
Distribution
JP/ WOWOW (Japanese version) April 1, 1997
- May 9, 1997
Fiche technique
Original Plan and Story line : Tezuka OSAMU; Writer
and Production : Nippon Television Broadcasting
Network Co., Ltd., Italian National Broadcasting
Company; Production Studio : Tezuka Productions
Co., Ltd.; Planning : Okada SHINKICHI, Kurata
KATSUHIRO, Matsutani TAKAMASA & Luciano SCAFFA;
Screenplay : Tezuka Productions Co., Ltd.; Producers
: Takagishi MASAMI, Miura HIME, Takei HIDEHIKO
& Nakamura MASAO; Music : Hattori KATSUHISA;
Character Design : Tezuka OSAMU, Seya SHINJI;
Animation Directors : Yoshimura MASATERU, Sugino
AKIO, Kobayashi JUNJI & Shimada HIDEAKI; Art
Directors : Okada KAZUO, Saito MASAMI; Director
: Dezaki OSAMU; Recording Production : Audio Planning
You Co., Ltd., APU Studio; Sound Director : Kobayashi
KATSUYOSHI; Supervisor : Imamichi YOKO (Saint
Paulo Monastic Order for Women); Producers : Iwasa
YOSHIHIRO, Kubota MINORU; Production Coordinator
: Kuwahara SATOSHI.
Fiche artistique (voix)
Arimoto KINRYU (Adam) - Terauchi YORIE (Eve) -
Tanaka MAYUMI (Roco) - Kitagawa KATSUHIRO (Caïn)
- Miyamoto MITSURU (Abel) - Fujimoto YUZURU (Noé).
Through the Italian
National Broadcasting Network, Tezuka Osamu received
an ardent request from the Vatican to make the
Bible into animated form. This request was probably
made to see how the Bible would be depicted by
the non-Christian Tezuka Osamu. Tezuka Osamu accepted
the request and spent an entire two years to complete
a pilot film. It was about the mythology of Noah's
ark, with the enthusiastic Tezuka Osamu not only
writing the scenario but also drawing pictures
by himself. During production, however, he unfortunately
passed away, so Director Dezaki took over the
film and completed it.
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Pilotes TV
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Prod.
: Tezuka Productions Co., Ltd. / Coul. / 8'
Distribution
JP/ Mushi-Pro Commercial Firm / October, 1971
Fiche technique
Original Story : Tezuka OSAMU; Original Picture
: Ueguchi TERUHITO; Animation : Kobayashi JUNJI.
Fiche artistique (voix)
[...] (Triton) - [...] (Pipi) - [...] (Ruka) -
[...] (Poséidon).
This work would later
be known as «Triton of the Sea,» but
the title of the serial version in the Sankei
Shimbun is still used here in this pilot film.
This work appears as a preview of a completed
work rather than as a pilot film. The action scenes,
in which Triton fights against monsters in order
to rescue Pipi, are created by putting together
short cuts in close succession. In this pilot
film, Triton gains the ability to move objects
mentally. |
Il s'agit pour la plupart d'animation
pour enfants à l'exception notable de Cleopatra
(1970), résolument axée «adultes»
à tel point que son créateur Osamu Tezuka
(à l'origine de toutes les uvres citées
plus haut) eût maille à partir avec la
justice !
Il convient de préciser que, bien que Japonais,
Osamu Tezuka n'en était pas moins chrétien
pratiquant et passionné d'histoire, d'art et
de mythologie aussi bien d'Occident que d'Orient.
J'ai vu également il
y a longtemps des images d'un autre film (que je n'ai
jamais vu hélas) et qui n'est pas référencé
sur IMDb : Hajime Meros (1992/1993 à peu
près...) sur un jeune grec et dessiné
dans un style beaucoup plus réaliste.
Désolé si vous
connaissez déjà ces uvres, sinon
j'espère que ces informations vous seront de
quelque utilité...
J'essaierais également de faire suivre ce mail
par un autre sur des BD japonaises traitant du peplum
dans le style gekiga, autrement dit «drame
historique» par opposition au style manga
«image dérisoire» qui par une malheureuse
facilité sert en Occident à nommer à
la fois toute la BD et l'animation japonaise.
Je pense notamment à Jésus (3 vol.)
de Yasuhiko Yoshikazu et à des épisodes
de Phénix d'Osamu Tezuka.
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RÉPONSE
: |
Je connais le Cleopatra
de 1970, sans l'avoir jamais vu. Il est sorti en France
car il est répertorié dans La Saison
cinématographique, et j'ai pu en récupérer
quelques photos N&B et le dépliant publicitaire.
Savez-vous que le graphisme plagie celui de la 20th
Century-Fox ? Plagie, ou plutôt reprend tel quel.
J'ai apprécié le clin d'il, ou l'hommage
!
Le fait est que le dessin animé nippon a entrepris
de séduire l'Occident - il y avait un marché
à conquérir - en adaptant nombre de classiques
de notre (nos) littérature(s), je songe notamment
au larmoyant Sans famille d'Hector Malot que
mes enfants suivaient à la TV le dimanche matin.
Je ne suis pas très connaisseur de ces productions,
mais je serre dans mes rayons DVD Ulysse
31, coproduction franco-japonaise de Bernard
Deyries, Kyosuke Mikuryia, Kazuo Terada & Tadao
Nagahana (1981), et aussi une curieuse aventure mythologique,
Arion (de Yasuhiko Yoshikazu, 1986). Et, profitant
d'une convalescence, je me suis mis à regarder
les DVD que je n'avais jamais eu le temps de visionner
: pas plus tard qu'hier je me suis passé une
partie de la série de Masao Maruyama & Rintaro
Alexandre le Grand (2004), qui me paraît
avoir été nettement influencé par
Oliver Stone, sauf les délires science-fictionnels
bien entendu.
Eh oui, si l'Occident peut s'intéresser à
la civilisation japonaise, pourquoi l'inverse serait-il
impossible ? C'est en tout cas ce que je me disais déjà,
voici vingt-trente ans, quand je travaillais en librairie
et que des universités japonaises me passaient
régulièrement commande de cartulaires
de telle abbaye du fin fond du Duché du Brabant
ou les itinéraires de Marie de Bourgogne !
Mais un mot à propos du cinéma life.
Savez-vous que - pendant que dans nos cinoches de quartier
nous nous gobergions des aventures de Godzilla, Rodan,
Mothra... (révisés made in USA)
- les péplums italiens et américains étaient
largement diffusés au Pays du Soleil-Levant ?
J'ai dans ma collection d'affiches, des nippones de
Cléopâtre (Mankiewicz), Maciste
contre les Hommes de Pierre, etc. aux couleurs si
particulières, extrêmes-orientales. |
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GWENDAL
RÉÉCRIT : |
Je
pense en effet que le Cleopatra d'Osamu Tezuka
est un hommage car Tezuka appréciait beaucoup
le cinéma et l'animation hollywoodiens, dont
il s'inspirait régulièrement ! Il s'est
d'ailleurs inspiré des premiers courts de Disney
avant-guerre pour créer le manga au Japon
à partir de 1947 ! Contrairement aux croyances
répandues, le manga n'est pas l'expression dénaturée
d'une culture éloignée de la nôtre
mais bien au contraire une tentative fructueuse, à
la sortie de la guerre, d'assimiler la culture pop américaine
! En réaction à cette déferlante
de bandes pour enfants dans les années 40-50',
certains auteurs vont se ressourcer dans leur BD traditionnelle
et s'adresser aux adultes élevés au manga
et créer l'autre face de la BD du Pays du Soleil
Levant : le gekiga (drame historique). Tezuka
lui-même s'y rangera lui aussi dans les années
70', fatigué d'être assimilé à
un auteur pour enfants un peu gnan-gnan...
De cette BD réaliste, vont surgir des bandes
impressionnantes, souvent à thématique
historique, dont certaines antiques et mythologiques.
D'ailleurs si les mythologies gréco-romaines
et germano-scandinaves inspirent tant les créateurs
nippons, c'est je pense plus par analogie avec leur
culture que par exotisme.
Ainsi les poèmes épiques, les cosmogonies
et bestiaires et divinités mythologiques rappellent
souvent les leurs par bien des aspects : vision non-dualiste
du monde, héroïsme par la voie du sabre,
sacrifice pour l'honneur et vengeance par le sang, etc.
Ils s'inspirent beaucoup moins souvent de notre culture
médiévale, qui est trop en rupture à
cause du christianisme.
Paradoxalement, le personnage de Jésus semble
les fasciner, dans la vision personnelle qu'ils en ont,
dans laquelle il me semble percevoir une analogie avec
Bouddha..., mortifications mises à part d'ailleurs,
puisqu'elles ne semblent pas les intéresser de
manière générale, préférant
le représenter portant sa croix, les pieds nus.
Puisque vous parlez d'Arion,
je commencerais par là la liste des manga/gekiga
consacré au péplum : le character designer
de ce film d'animation (Yasuhiko Yoshikazu) n'est autre
que le dessinateur de la BD préalable Alion
(Arion) au début des années 80'. Cet
ancien collaborateur («disciple») d'Osamu
Tezuka, est de la vieille école à ceci
près qu'il peut se permettre dans son pays (chose
rare) la mise en couleur de ses bandes (aquarelle).
Auteur de nombreux scénarios historiques de toutes
les époques, pour ce qui nous intéresse
ici, il est auteur de :
— |
Arion (...) |
|
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— |
Jésus (3 vol.)
(1997-1998) (NHK Publishing) (Edition française
: Tonkam)
La vie de Jésus de sa prédication
à sa crucifixion vue par les yeux d'un jeune
disciple, et dépouillée de tout sensationalisme. |
|
|
— |
Alexandros (1 vol)
(2003) (NHK Publishing)
(inédit en français, mais traduit
en italien sous le titre : Alessandro Magno)
- Biographie là encore avec un angle de vue
particulier. |
Il est aussi l'auteur d'un Jeanne
(4 vols, 1995-1996) également traduit en français
toujours chez Tonkam (titre japonais : Jehanne)
de très bonne qualité, inspiré
de la vie de Jeanne d'Arc.
J'en resterais là pour
le moment, je ne veux pas vous inonder, mais je pourrais
poursuivre cette liste par la suite en essayant d'y
joindre des visuels et des commentaires. De très
nombreux titres restent à citer. |
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24 janvier 2008 |
«HEUREUX
QUI, COMME ULYSSE, A FAIT UN BEAU VOYAGE...» |
Virginie
a écrit : |
Je suis
élève au lycée et je dois rendre
un dossier concernant les légendes et faits réels
en littérature et au cinéma.
En ce qui me concerne, j'ai choisi de traiter le sujet
de l'Iliade et l'Odyssée, textes
fondateurs des Grecs. Pour le cinéma, je dois parler
des péplums, qui est le genre cinématographique
le plus utilisé pour illustrer les histoires de
l'Antiquité grecque.
Je suis tombée sur votre site et je vous demande,
si vous le pouvez, de m'aider à confiner mon projet.
J'ai déjà regardé cinq films, L'Odyssée
(une production de F.F. Coppola), Gladiator (R.
Scott), Troie (W. Petersen), 300 (Z. Snider)
et O'Brother (frères Coen). Il m'en reste
encore deux à regarder : Spartacus (S. Kubrick)
et Ben Hur (W. Wyler). |
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RÉPONSE
: |
Lisez attentivement dans
le courrier de ce site ce qui concerne votre sujet,
notamment ces trois derniers mois (octobre-novembre-décembre
2007) et début de cette année. L'une de
mes réponses reprend des liens
vers les différents films en DVD traitant de
l'Iliade et l'Odyssée actuellement
disponibles. Il y a aussi un moteur de recherche sur
mon site, où vous pouvez retrouver toutes les
pages où j'ai parlé ou évoqué
le sujet. Malheureusement, je ne puis que vous donner
des conseils et des pistes, pas vous fournir des copies.
(...)
Il me revient que si dans les courriers
du site j'ai donné de nombreuses indications
filmographiques sur ce qui est disponible en DVD relativement
à l'Iliade, il n'en va pas de même
pour l'Odyssée.
Vous devriez essayer de vous procurer Ulysse
contre Hercule de Mario Caiano, édité
par FIP
(une fiche détaillée est sur mon site)
et Le
Géant de Thessalie de Riccardo Freda,
édité par LCJ
(ou, en espagnol, chez Impulso
Records).
Le premier n'a que peu de rapport avec les épisodes
de l'Odyssée : chez les hommes-oiseaux,
chez les troglodytes, mais postule que les dieux ont
chargé Hercule de capturer Ulysse pour le livrer
à la vengeance du cyclope Polyphème. Ca
commence par une entrevue d'Hermès et Prométhée
sur le Caucase, inspirée par la tragédie
Prométhée enchaîné.
Ce film me paraît très redevable au parodique
américain : Les
Trois Stooges contre Hercule (Edward Bernds,
1961) (à moins que le courant soit en sens inverse)
(1).
Le second raconte - en théorie - les aventures
de Jason et les Argonautes, mais le scénariste
a plutôt puisé dans l'Odyssée
: la magicienne Gaia, c'est clairement Circé;
puis il y a aussi l'épisode du cyclope, le règlement
de compte final... Le réalisateur, Riccardo Freda
(aujourd'hui décédé), m'a raconté
qu'il avait filmé l'épisode de Gaia à
Monte Circeo, dans la grotte qui passe pour avoir été
celle de Circé.
Songez aussi à la série d'animation
franco-japonaise Ulysse
31 (Bernard Deyries, Kyosuke Mikuryia, Kazuo
Terada & Tadao Nagahana, 1981) qui se passe dans
l'Espace. Existe en DVD.
Il y a aussi un western spaghetti, Le Retour de
Ringo (avec Montgomery Wood, alias Giuliano Gemma),
qui s'inspire clairement du retour d'Ulysse en Ithaque.
Existe en DVD chez Seven 7.
Enfin, Ulysse est le compagnon d'Hercule (à
la place d'Iolas), dans Les
Travaux d'Hercule, Hercule
et la reine de Lydie (existent en DVD), Hercule,
Samson et Ulysse (pas de DVD) et le pilote TV
USA : Hercules
and the Princess of Troy (existe DVD aux USA,
notamment dans le 50
PACK «WARRIORS»).
Xena la Guerrière rencontre également
Ulysse dans l'épisode qui porte son nom (épisode
43, 2e saison). Si vous connaissez quelqu'un qui l'aurait
copié à la TV...
NOTE :
(1)
A noter que dans un troisième film italien,
Les Deux Corniauds contre Hercule (Mario Mattoli,
1962) - où les Trois Stooges US sont remplacés
par les comiques péninsulaire Ciccio et Ingrassia,
les «Deux Corniauds» - on retrouve Circé
et le Cyclope, mais Ulysse est escamoté. Ce
sont les Deux Corniauds qui sont prisonniers du Cyclope,
qu'Hercule affronte et tue achevant ainsi ses travaux.
A partir de quelques personnages archétypes
(la magicienne, le monstre cannibale, le héros
très fort), les scénaristes de Cinecittà
peuvent ainsi moduler à l'infini les relations
amicales/hostiles de leurs personnages. D'un film
à l'autre, on prend les mêmes et on recommence.
Ainsi dans Maciste contre le Cyclope, le héros
«né du rocher» va voler au secours
du dernier descendant d'Ulysse, que les... descendants
de Circé et du Cyclope veulent faire périr...
En réalité, dans la mythologie grecque,
Hercule et Ulysse ne se sont jamais rencontrés.
Mais, selon l'Odyssée, l'arc fameux
que seul Ulysse savait bander, avait appartenu à
Eurytos d'chalie, lequel avait enseigné
à Hercule l'art de l'archerie. Mais Ulysse
avait reçu cette arme d'Iphitos, son fils;
non d'Eurytos lui-même. - Retour
texte
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27 janvier 2008 |
UN
BULLETIN HELVÉTIQUE CONSACRÉ AU PÉPLUM
: LA 12E HEURE... |
Claude
Aubert a écrit : |
[... La 12e heure
- qui chez les Romains était la dernière
du jour pourrait - se traduire par un titre bien de
chez nous : La Dernière Heure !]
Bientôt quatre ans après avoir commencé
de publier La 12e Heure, et arrivé au
dix-neuvième numéro, je passe à
un nouveau type de diffusion : je suis en mesure d'envoyer
ce journal en format PDF à celles de mes connaissances
dont j'ai l'adresse électronique. Vous le recevez
donc en pièce jointe (ainsi qu'un autre document
attaché). Si vous ne réussissez pas à
l'ouvrir, n'hésitez pas à m'informer,
et je me ferai un plaisir de vous le faire parvenir
sous forme papier (mais en noir-blanc !).
Pour les personnes qui n'ont encore jamais eu cette
publication entre leurs mains, je précise qu'elle
n'est liée à aucun intérêt
commercial et qu'elle n'est le résultat que de
ma passion pour le sujet du péplum. La recevoir
ne vous engage à rien, et vous avez en tout temps
la possibilité de m'envoyer un mail pour me demander
de ne plus vous la faire parvenir.
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RÉPONSE
: |
Pour obtenir gratuitement
la version électronique du bulletin : Claude
Aubert. J'ajoute que depuis lors, le numéro
20 est également paru. Ce bulletin d'une trentaine
de pages me séduit beaucoup. Il y a de la pédagogie,
bien sûr, et notamment des pistes pour des «travaux
de maturité» (on ne se refait pas : le
rédac' chef est professeur de langues anciennes,
et ses premiers lecteurs sont les élèves
de son lycée, mais il ne s'adresse pas qu'à
eux...). Toutefois, on trouve également une intéressante
tentative de classification du genre, avec des avancées
vers le ballet et l'opéra. Et aussi des passerelles
vers la préhistoire (10.000, Rahan) ou
l'Asie (la Chine des Han, les Mongols), ce qui est loin
de nous déplaire.
Alors... des Amours d'Astrée et Céladon
(CLICK
& CLICK)
(Eric Rohmer, FR - 2007 [d'après le roman galant
L'Astrée d'Honoré d'Urfé
(1567-1625)]), dont le DVD sort en France le 3 avril
de cette année), à... Spartatouille
[Meet the Spartans] (Jason Friedberg & Aaron
Seltzer, 2007), la parodie de 300 qui, actuellement,
fait un malheur aux States - et sortira sur nos écrans
le 7 mai 2008... à moins que ce ne soit le 6
août ! -, péplophiles obnubilés
de tous pays, n'hésitez pas... cliquez «Claude
Aubert».
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28 janvier 2008 |
IPHIGÉNIE
: D'EURIPIDE À CACOYANNIS. UN PEU DE PÉDAGOGIE |
Alejandro
Valverde García a écrit : |
Je suis
professeur de grec ancien en Andalousie et je vous félicite
pour vos pages Web sur le Péplum. J'ai lu un de
vos articles et je le considère comme très
intéressants. Je travaille l'ancienne tragédie
grecque à travers le cinéma et souhaite
vous faire connaître mon travail. Une page Web analysant
brièvement l'Iphigeneia de Michael Cacoyannis
et envisage l'utilisation didactique du film dans le secondaire.
Il a été déjà publié
ici en Espagne et peut-être intéressera-t-il
vos visiteurs. |
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RÉPONSE
: |
Les visiteurs intéressés
par le travail (en langue espagnole) d'Alejandro Valverde
García sur l'Iphigénie de Cacoyannis
peuvent l'obtenir auprès de l'auteur en cliquant
ICI. A ma
connaissance, il n'existe pas encore, du moins pour l'instant,
d'édition française de cette Iphigénie. |
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31 janvier 2008 |
ET
SI ON REPARLAIT DU ROI ARTHUR D'ANTOINE FUQUA
? |
Franck
Guigue a écrit : |
Bravo,
j'ai lu avec beaucoup d'intérêt et de passion
votre article sur King Arthur.
J'en fais d'ailleurs référence dans ma propre
(humble) note ici, sur Hectorvadair.blogspot
J'avais déjà eu l'occasion de venir sur
«Péplum-Images» car j'aime ce genre
de cinéma. Et j'avoue qu'à chaque fois,
c'est un vrai plaisir. |
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RÉPONSE
: |
Merci pour l'info, sire
Hector !
Je m'aperçois avec horreur
que je n'ai toujours pas complété mon
dossier sur Le Roi Arthur. Appelé à
d'autres travaux entre-temps, l'analyse historique intitulée
«Le retour
des sept» est restée sur mon disque
dur en attente de relecture. Alors, si vous le permettez,
je nuancerai ici la «reconstitution historique»
de Fuqua. Outre les panoplies romaines (qui sont plutôt
du Ier s., le monogramme du Christ excepté, bien
sûr), j'aimerais faire observer que les «trébuchets
pictes» que vous épinglez ne doivent rien
aux Romains; en fait, ils n'apparaîtront en Europe
que beaucoup plus tard. Originaire de Chine, le trébuchet
est mentionné pour la première fois en
Europe dans des manuscrits du XIIe s. (siège
de Lisbonne, 1147 [1]).
Utilisant exclusivement des engins nervo-balistiques
(l'effet de ressort étant obtenu par la torsion
de faisceaux de cordes), les Romains ne connaissaient
pas les catapultes à contrepoids (les Pictes
du film non plus, si vous regardez bien !), ces pierrières,
bricoles, mangonneaux et autres couillards aux noms
si pittoresques !
Nota bene : En fait, le film de Fuqua présente
plutôt des «bricoles» - c'est-à-dire
des trébuchets «petites pointures»
- et très simplifiées.
Vous pensez que le climat d'inquisition
religieuse décrit par le film est un signe médiéval
habillement intercalé dans l'Antiquité
romaine par le scénariste. Autant qu'il m'en
souvienne, l'évêque Germanus - notre saint
Germain d'Auxerre - était bien venu en Bretagne
en 430 et en 445 pour réprimer une hérésie,
le pélagianisme (2).
Dans la logique du film, Guenièvre était-elle
torturée pour pélagianisme ? ou comme
il me paraît plus probable, pour son appartenance
au paganisme picte ? Les Pictes païens et barbares
étaient un obstacle l'expansion romaine. Mais
je vous concède que le film n'est pas clair.
Une chose reste : dès les origines, non contents
de s'excommunier mutuellement, les chrétiens
se sont cruellement persécutés entre eux
aussitôt qu'ils eurent une once de pouvoir (monophysites,
ariens, gnostiques, sans oublier les ultras : les montanistes
qui, eux, recherchèrent le martyre avec avidité).
D'où cette ambiance d'Inquisition.
Enfin, j'ajouterais que si dans son livre (3),
Iaroslav Lebedynsky a proposé la thèse
d'une origine sarmatique à la geste arthurienne,
je le soupçonne en retour d'être un Ukrainien
très patriote ! En tout cas certains éminents
celtisants avec lesquels j'en a discuté m'ont
exprimé leur scepticisme.
NOTES :
(1)
W. REID, Les armes, Hatier, coll. «Trésors
des mécanismes», 1984, pp. 21, 34 sqq.
- Retour texte
(2)
Pélage, né en Bretagne vers 354, «repouss[ait]
le prédestinatianisme manichéen
[de saint Augustin] et insist[ait] sur le fait
qu'il faut mériter son destin en observant
les préceptes de Dieu et en usant de la liberté
qui est propre à notre nature. (...) [Il
s'interrogea aussi sur] la manière de concilier
la bonté du mariage avec la transmission du
péché originel». Ses thèses
furent condamnées par les Conciles de Carthage
(418) et d'Ephèse (431). Cf. A. Di BERARDINO
[sous la dir.], Dictionnaire encyclopédique
du christianisme ancien, Cerf, 2 vols, 1990, pp.
1976 et seq. - Retour
texte
(3)
I. LEBEDYNSKY, Les Sarmates. Amazones et lanciers
cuirassés entre Oural et Danube, VIIe s. av.
J.-C. - VIe s. apr. J.-C., Errance éd.,
2002. - Retour texte
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31 janvier 2008 |
ASTÉRIX
VS. GLADIATOR |
Halluciner.fr
a écrit : |
Je suis
l'auteur du 1er site parodique cinéma : Hallunicer.fr
Je pense que vous saurez apprécier ma dernière
parodie de bande annonce : Asterix
vs. Gladiator. |
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RÉPONSE
: |
Des images de Gladiator
plaquées sur le commentaire off de la bande-annonce
d'Astérix aux Jeux Olympiques : excellent
! |
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