[5 avril 2008]
OBITUAIRE : Charlton Heston
(4 octobre 1924 [Evanston, Illinois] - 5 avril 2008 [Beverly
Hills, Los Angeles County, California])
L'une des dernières légendes d'Hollywood, Charlton
Heston vient de s'éteindre à l'âge de
84 ans. A nos yeux, c'était le plus grand acteur de
tous les temps. Nous l'avons adoré dans Major Dundee,
dans Les 55 jours de Pékin et dans Khartoum,
mais mon film-culte était Le survivant, de Boris
Sagal. Charlton Heston fut toute sa vie un homme droit et
intègre. Sa vie privée ne prêta jamais
flanc à ces scandales dont les vedettes hollywoodiennes
sont friandes. Il milita pour les droits civiques. Plus tard
- il faut bien que jeunesse se passe - il devint plus conservateur.
On peut ne pas approuver ses positions anti-avortement tout
en continuant à révérer et le comédien,
et l'Homme généreux qu'il fut.
Toutes les télés ont repassé
la séquence de la course de chars de Ben Hur
où on le voyait voler par-dessus la rambarde de son
char pour atterrir sur le timon et ensuite regrimper dans
le kiosque de son véhicule. En réalité,
cet accident non prévu dans le script était
arrivé au cascadeur Yakima Canutt, sa doublure, mais
avait été conservée au montage final.
Charlton Heston ne fut-il, pour son public, qu'un mirage ?
Etait-il, à la ville, en adéquation avec les
héros qu'il incarnait à l'écran ? Ou
y avait-il profonde dichotomie entre l'homme public et l'homme
privé ? Longtemps, nous avons été obnubilé
par ses rôles dans le péplum (Les Dix Commandements,
Ben Hur, Antoine et Cléopâtre, Jules César)
ainsi que ses autres films épiques comme Le
seigneur de la guerre.
Grâce au DVD, on peut le redécouvrir dans
ses westerns, genre où d'ailleurs il excella, en des
rôles souvent plus sombres que ceux de ses films historiques.
Biographie succincte
D'origine écossaise, Charlton Heston, de son vrai
nom John Charles [Charlton] Carter - Heston (1)
était le nom de son beau-père - naquit le 4
octobre 1923 à Evanston, dans l'Illinois. Il était
le fils de Russel Whitford Carter, garde forestier, et de
Lilla Charlton Carter. Il monta sur les planches pour la première
fois à l'âge de cinq ans, dans une pièce
de l'école où il incarnait le Père Noël.
Il a onze ans quand sa mère divorce de son père.
Il suit celle-ci à Chicago - expérience traumatisante
- où elle épousera un certain Chester Heston,
à qui plus tard il empruntera son pseudonyme d'acteur.
Après des débuts à la radio et au théâtre,
le jeune Charles suivit des cours d'art dramatique à
la North Western University (Chicago). Il décrocha
son premier rôle à l'écran en 1941 dans
un Peer Gynt réalisé en 16 mm par un
camarade d'université, David Bradley, un cinéaste
underground (2).
Pendant la Seconde Guerre mondiale, il servit comme opérateur-radio
sur un B-29, stationné aux îles Aléoutiennes
(1942-1945), où il atteindra le grade de sergent. Le
17 mars 1944, profitant d'une permission, il épousa
à la Greensboro's Methodist Church (North Carolina)
Lydia Marie Clarke, qu'il avait rencontrée au temps
de ses études à la Northwestern University.
En 1945, la guerre finie, Heston monta avec son épouse
des pièces au Thomas Wolfe Memorial Theatre d'Asheville
(Caroline du Nord), qu'ils avaient fondé ensemble.
A Broadway, il multiplie les petits rôles et boulots,
dont celui de modèle nu. Servi par son physique avantageux
- la carrure athlétique (1,93 m), l'il bleu acier
- il débuta en 47 avec la troupe de Katharine Cornell
dans Antoine et Cléopâtre, puis -
toujours dans le registre shakespearien - enchaîna avec
une adaptation télévisée de Jules
César, réalisée par son camarade
David Bradley (1948) où, aux côtés d'Harold
Tasker (César) et Robert Holt (Octave), il interprète
cette fois Marc Antoine - prestation qui lui vaudra d'être
remarqué par Hollywood.
Charlton Heston sous les
feux de la rampe en 1947, à Broadway dans le
rôle de Proculeius - un Romain déjà
! -, dans l'adaptation d'Antony and Cleopatra
de Shakespeare, produite et interprétée
par Katharine Cornell (1898-1974), «The First
Lady of the American Theater» (126 représentations
au Martin
Beck Theatre, [3],
du 26 novembre 1948 au 13 mars 1948). (Programme de
la représentation. Sur la photo, Charlton Heston
est le deuxième à partir de la gauche
[doc. coll. M. Eloy])
|
Son interprétation de Proculeius dans Antoine
et Cléopâtre (1947) lui valut d'obtenir
un emploi dans la collection de télévision «Studio
One», qui adaptait de célèbres pièces
de théâtre (Macbeth, La mégère
apprivoisée, Jane Eyre). Fin des années
'40, Heston se partage donc entre le théâtre
et le petit écran. Repéré à la
télévision dans Les Hauts de Hurlevent
en 1950, il accepte - «juste pour un film peut-être,
pour voir comment c'est» - le rôle principal
mais antipathique que lui propose le producteur de Casablanca,
Hal B. Wallis, dans La Main qui venge (William Dieterle,
1950). Ensuite, c'est Cecil B. De Mille qui l'engage pour
Sous le plus grand chapiteau du monde (1951), où
il entre dans la peau d'un directeur de cirque, et qui remporte
l'Oscar du Meilleur film. «Chuck», pour ses intimes,
est lancé. Il s'illustre ensuite dans La furie du
désir de King Vidor (1952) et, en flic ripoux,
dans La soif du mal d'Orson Welles (1958).
Tout au long de sa carrière, Charlton Heston apportera
son soutien à des réalisateurs «maudits»
par Hollywood comme Orson Welles, qu'il imposera comme réalisateur
pour ce dernier film, et plus tard Franklin J. Schaffner
sur le superbe Seigneur de la Guerre (1965). Tom
Gries et Sam Peckinpah également lui restent redevables
de leur carrière.
Comme l'acteur lui rappelait la fameuse
statue de Michel-Ange, C.B. DeMille le choisit une seconde
fois pour incarner Moïse dans les Dix Commandements
(1956). Le film, qui coûta 7,5 millions de dollars,
fut le plus gros budget de l'époque et aussi le deuxième
plus gros succès derrière Autant en emporte
le vent. Dans cette production, outre Moïse, Heston
prêta sa voix à celle de Dieu (4)
et ce fut son fils Fraser, alors âgé de trois
mois, qui prit la place de Moïse bébé dans
son berceau flottant sur le Nil !
En 1958, le voici à nouveau cow-boy
et, cette fois, antagoniste de Gregory Peck dans Les Grands
Espaces de William Wyler. Il y interprète un contremaître
ambitieux et jaloux. L'année suivante, Wyler le
redemande pour incarner le «méchant» Messala
dans Ben Hur, face à Rock Hudson dans le rôle-titre
(5).
Mais, finalement, c'est à lui qu'écherra le
rôle du prince juif dans cette superproduction qui va
renflouer les caisses de la M.G.M. Récompensé
par onze Oscars, Ben Hur lui vaudra - à titre
personnel - celui du Meilleur Acteur.
Années de son apogée, les
'60-'70 le verront enchaîner les superproductions hollywoodiennes
et se glisser dans la peau d'un nombre impressionnant de grands
personnages historiques. Déjà, il avait incarné
Buffalo Bill dans Le Triomphe de Buffalo Bill (Jerry
Hopper, 1953). Au fil de sa carrière, il deviendra
à deux reprises le général et président
US Andrew Jackson (Le Général invincible/Le
sel de la terre (Henri Levin, 1953) et Les Boucaniers
(Anthony Quinn, 1958)); après Moïse (Les
Dix Commandements, Cecil B. DeMille, 1956) et Judas
Ben Hur (Ben Hur, William Wyler, 1959), il incarnera
encore Rodrigo Diaz de Bivar dans El Cid (Anthony
Mann, 1961), saint Jean Baptiste dans La plus grande
Histoire jamais contée (Georges Stevens, 1964),
le peintre Michel-Ange dans (L'Extase et l'agonie (Carol
Reed, 1965), Marc Antoine dans Jules César
(Stuart Burge, 1970) et dans Antoine et Cléopâtre
(Charlton Heston, 1971), le Cardinal de Richelieu dans
(Les trois Mousquetaires (The Four musketeers) (Richard
Lester, 1973), Henri VIII dans Le Prince et le pauvre
(Richard Fleischer, 1977) ou Sir Thomas More dans Un homme
pour l'éternité (Charlton Heston, TV 1988)...
voire Dieu lui-même, dans Un ange ou presque
(1990) ! Charlton Heston était voué à
incarner des personnages aussi charismatiques que le général
Charles «le Chinois» Gordon Pacha dans Khartoum
(Basil Dearden, 1966) ou le Major des «Marines»
Matt Lewis dans Les Cinquante-cinq jours de Pékin
(Nicholas Ray, 1962), qu'il interprète aux côtés
de David Niven et d'Ava Gardner. Sur le déclin de sa
carrière, quand il s'occupera surtout de prêter
sa voix ou de faire de brèves apparitions, il endossera
encore le macfarlane du mythique Sherlock Holmes dans The
Crucifer of Blood (TV 1991), réalisé par
son fils Frazer («Fray»). Vers la fin de sa carrière,
Heston tournera à plusieurs reprises sous la direction,
dans des scénarios ou dans des productions de son fils
(6).
Ensemble, ils
fonderont en 1981 Agamemnon
Films dont le logo sera le célèbre masque
mycénien trouvé par Schliemann. Mais leur projet
de lui consacrer un film, The Overlord - pour lequel
fin des '80 «Fray» Heston fit des repérages
en Grèce -, ne devait pas aboutir. A noter que,
pour rester dans le registre de son image de marque biblico-antique,
Chuck se fera le narrateur d'une autre production TV Agamemnon
: Charlton Heston presents the Bible (1992).
iHeston passait allégrement des grandes
fresques épiques au western. Il est vrai que, du Sorcier
du Rio Grande (Charles Marquis Warren, 1953), avec Jack
Palance, à Will Penny le Solitaire (Tom Gries,
1968), et de La Loi de la haine (Andrew McLaglen, 1976)
- où il incarne un sheriff retraité, Sam Burgade,
rattrapé par un passé qui a pris les traits
de James Coburn - au trappeur Bill Tyler dans Fureur sauvage
(Richard Lang, 1980), et jusqu'à Tombstone (George
P. Cosmatos, 1993), pour ne citer que ceux-là, «Chuck»
a commis plus d'un western.
Le plus prodigieux, à nos yeux, reste sans aucun doute
possible Major Dundee (Sam Peckinpah, 1965) où
il incarne un peu reluisant mais très opiniâtre
Major US, Amos Charles Dundee, opposé à un prisonnier
confédéré particulièrement buté,
le capitaine Benjamin Tyreen (Richard Harris), qu'il a entraîné,
avec ses «Yankees galvanisés (7)»,
à la poursuite des Apaches renégats du chef
Sierra Chariba.
Rayon SF, on se souviendra surtout de Soleil
Vert (Richard Fleischer, 1973) et de La Planète
des Singes (Franklin F. Schaffner, 1968). Charlton Heston
ne fera qu'une très courte apparition dans le second
épisode, Le Secret de la planète des singes
(Ted Post, 1970). Fermement opposé à une suite,
il imposera que son personnage, l'astronaute George Taylor,
soit tué dans le second volet afin de ne pas avoir
à le jouer indéfiniment. De fait, il n'accepta
d'y paraître que par amitié pour le producteur
Richard D. Zanuck, qui avait pris le risque de faire le premier
film, et refusa de toucher un cachet pour ce petit rôle
(il reversera l'argent à l'école de son fils).
C'est le succès de ce film qui lui ouvrit la porte
des films de science-fiction puis des films-catastrophe dans
les années 1970.
Cependant, dans le remake de Tim Burton, Charlton Heston
prêtera sa voix à... son vieil ennemi de 1968,
le Dr Zaius (La Planète des singes (Tim Burton,
2001).
Deux grands rôles
parmi d'autres : Khartoum et Major Dundee
(DVD). Entre les deux, réédition Denoël
de Richard Matheson, Je suis une légende
sous une couverture tirée de l'adaptation cinématographique
Le Survivant/The Omega Man. Charlton Heston
y brandit un de ses joujoux favoris... les mutants
dégénérés n'ont qu'à
bien se tenir !
|
Pour notre part, nous avons une affection
toute spéciale pour son rôle dans Le survivant
(The Omega Man) (Boris Sagal, 1971), où il joue
le colonel Robert Neville, un biologiste américain
qui a découvert un vaccin permettant d'enrayer l'épidémie
qui a décimé la planète, suite à
une guerre bactériologique déclenchée
entre les Blocs russe et chinois. Les rares survivants ont
été réduits à l'état de
misérables déchets d'humanité, des individus
qui - comme les vampires (8)
- sont allergiques à la lumière. Regroupés
en une secte, «la Famille», ceux-ci ont juré
d'extirper jusqu'au moindre souvenir de la civilisation technologique
et assiègent «le dernier des savants, le serviteur
de la machine» dans son penthouse où il se terre
la nuit, entouré de ses armes, de ses livres, de ses
instruments scientifiques et sa collection d'uvres d'art.
L'ultime plan du film le montre - figure christique, qui a
fait grincer les dents à pas mal de critiques - mourant
les bras en croix dans l'ultime don du sérum qui pourrait
sauver ce qui reste de spécimens humains sains, sa
casquette d'officier US flottant, pitoyable, dans la vasque
de la fontaine. Le film était tiré du roman
de Richard Matheson, Je suis une légende (I am a
Legend). Une première version filmique italo-américaine
avait été tournée en 1963 par Sidney
Salkow et Ubaldo Ragona, L'ultimo uomo della Terre (Vento
di Morte)/The Last Man on Earth. Avec Vincent Price dans
le rôle du survivant, rebaptisé Robert Morgan.
Récemment, une nouvelle version du Survivant
a été portée à l'écran,
I am a Legend (Francis Lawrence, 2007), avec Will Smith
dans le rôle de Robert Neville.
La mode du film-catastrophe nous vaudra
747 en péril (Jack Smight, 1974), Tremblement
de terre (Mark Robson, 1974) et Sauvez le Neptune
(David Greene, 1978). En 1980, il incarne encore l'égyptologue
Matthew Corbeck dans une curieuse variation sur le thème
de «La Momie», La malédiction de la
Vallée des Rois. A partir des années
1980, l'acteur connaît une «traversée du
désert» et tourne dans des séries télévisées,
des téléfilms et des documentaires auxquels
il prête sa voix. En 1984, Heston renoue avec la télévision
dans deux séries pour CBS avant de jouer le rôle
du patriarche Jason Colby dans le feuilleton Dynasty
(une cinquantaine d'épisodes). Sollicité en
1993 pour apparaître dans Wayne's World 2 (Stephen
Surjik, 1993), il retrouve avec le succès et enchaîne
les rôles taillés sur mesure dans les films comme
Tombstone (George P. Cosmatos, 1993), un western, ou
Hamlet de Kenneth Branagh (1996). L'année
suivante, il sera le narrateur d'un dessin animé Disney,
Hercule (Ron Clements et John Musker, 1997) où
il poussera même la chansonnette. Des problèmes
de vue lui font redouter le vif éclairage des spots.
Son apparition dans True Lies (James Cameron, 1994),
où il incarne un chef des services secrets - le patron
d'Arnold Schwarzenegger -, est météoritique.
Mais en 2002, Heston fait une brève apparition dans
son propre rôle, dans le film de Michael Moore, Bowling
for Columbine, où il est interrogé et piégé
pour ses prises de position en faveur du port d'armes à
feu.
En 1998, Charlton Heston contracte un cancer de la prostate,
mais quelques séances de radiothérapie semblent
lui accorder un répit.
En août 2002, il annonce publiquement
être au premier stade de la maladie d'Alzheimer et met
fin à sa carrière, à 78 ans. «Je
dois concilier courage et reddition à parts égales»,
dira-t-il. Et d'ajouter : «Pour un acteur, il n'y
a pire perte que celle de son audience. Je peux séparer
les eaux de la mer Rouge, mais je ne peux pas me séparer
de vous. La raison pour laquelle je tiens à vous inclure
dans le parcours futur de mon existence. Si d'aventure mon
pas se faisait plus traînant, si ma mémoire achoppait
sur votre nom, vous saurez pourquoi. Et si je devais, pour
la deuxième fois, vous raconter la même histoire
drôle, s'il vous plaît, riez d'aussi bon cur
que la première fois.»
Cependant, la même année il prête encore
sa voix à un dessin animé TV, Ben
Hur (Bill Kowalchuk - 2003).
Et, pour sa dernière apparition à l'écran,
il incarne un criminel de guerre nazi, le Dr. Josef Mengele,
dans un film hungaro-brésilien My Father, Rua Alguem
5555 (Egidio Eronico, 2003). Une fois encore, Charlton
Heston y assure le rôle principal. Le titre fait référence
à la rue dans laquelle Josef Mengele et son fils de
35 ans se rencontrèrent pour la première fois,
en 1977. Celui-ci - interprété par l'acteur
allemand Thomas Kretschmann - s'était rendu à
Belem pour y retrouver son père et le confronter aux
abominations pseudo-médicales qu'il avait commises
dans les camps de concentration nazis.
L'an 2005 voit circuler des rumeurs d'aggravation de sa
maladie, du reste non confirmées par la famille. En
2006, sa progression laisse entrevoir l'inéluctable
échéance.
Charlton Heston décède le 5 avril 2008, son
épouse Lydia toujours à ses côté
après 64 ans de mariage. Il était père
de deux enfants : un fils, Frazer Clarke Heston (né
le 2 décembre 1955), déjà évoqué
comme réalisateur, et une fille adoptive, Holly
Ann Heston (née le 8 décembre 1961).
«A ses amis, collègues
et admirateurs, nous apprécions vos prières
et votre soutien sincère. Charlton Heston apparaissait
au monde plus grand que nature. Il se dévouait avec
passion à chaque rôle qu'il incarnait, et souscrivait
à chaque cause avec un enthousiasme et une intégrité
incomparables», déclarera sa famille en guise
d'oraison funèbre. Et d'ajouter : «Personne
ne peut demander une vie aussi remplie que l'a été
la sienne. Aucun homme n'aurait pu donner davantage à
sa famille, et à sa profession, et à son pays.
Selon ses propres termes, J'ai vécu une vie formidable.
J'ai vécu assez pour deux.»
Sa mort «ne représente pas seulement la perte
d'un grand acteur et d'un être humain de valeur, mais
aussi la fin d'une époque», soulignera Michael
Levine, qui fut longtemps son porte-parole.

On conte que,
lors de cette scène de retrouvailles
dans Ben Hur, le dialogue de Stephen
Boyd (Messala) comportait des mot s à
double sens suggérant que les deux hommes
avaient autrefois été amants.
La situation aurait fort diverti Wyler et Boyd,
mais échappa complètement au naïf
Heston. Ainsi, en 1959, toujours aussi prude,
ne devait-il pas décliner - sur la base
de sa réputation sulfureuse - de jouer
avec Marilyn Monroe dans Le Milliardaire
? Le rôle échut à Yves Montand.
|
«Conscient des carences - surtout
celles des dialogues - du scénario de Tunberg,
Wyler accepta, à la demande de Zimbalist, de
travailler avec l'écrivain américain Gore
Vidal, alors sous contrat à MGM et qui allait
obtenir de la sorte une libération anticipée
de celui-ci. On sait que, pour accentuer l'impact de
la trahison de Messala, Vidal proposa à Wyler
de suggérer à travers le jeu de Stephen
Boyd que les deux amis d'enfance avaient été
amants et que le Romain, de retour à Jérusalem,
souhaitait reprendre la liaison. Vidal a souvent raconté
cela, et Vito Russo - de même que Rob Epstein
et Jeffrey Friedman qui en ont tiré une version
filmée en 1995 - n'a pas manqué de reproduire
ses propos dans The Celluloid Closet, Homosexuality
in the Movies (9).
Si personne ne peut douter des intentions de Vidal,
le passage à l'acte de Wyler et Boyd-Heston,
homme moralement très intègre, n'a jamais
été informé de l'idée à
l'époque - nous paraît en revanche discutable.
En effet, si les dialogues de Tunberg réécrits
par Vidal ont dans un premier temps satisfait le trio
Wyler-Heston-Boyd, qui les ont même répétés,
ce sont en fait ceux rédigés, dans un
second temps, par l'écrivain anglais Christopher
Fry (appelé à la rescousse par le réalisateur
lui-même, qui appréciait beaucoup son style)
qui ont été retenus au tournage, Vidal
ayant été remercié» (Michel
CIEUTAT [10]). |
#L'homme politique
Dans les années '50, l'acteur milita en faveur du
mouvement pour des droits civiques et fut, pendant six mandats,
président du syndicat des acteurs, la Screen Actors
Guild (1965-1971) (11).
Parallèlement, il présidera l'American Film
Institute (A.F.I.) (1966-1971). Les années '60 le virent
faire campagne pour les candidats démocrates à
la présidentielle (Adlai Stevenson contre Dwight Eisenhower
puis John Kennedy contre Richard Nixon). En 1963, il participa
à la marche sur Washington du pasteur noir Martin Luther
King, assassiné en 1968. Il fut aussi un farouche opposant
à la Guerre du Viêt-nam et soutint même
un projet de loi sur le limitation du port d'arme (on le verra
plus tard, sur ce point, virer à 180). En 1977, il
recevra le prix Jean Hersolt pour son engagement humanitaire.
Avec l'âge, toutefois, l'acteur devint de plus en
plus conservateur. A l'apogée, de sa gloire cinématographique,
la carrure imposante de celui qui incarna «trois
présidents, trois saints et deux génies»,
son visage anguleux et son style de vie semblèrent
relever d'un autre âge : «Mettez-lui une toge,
il sera parfait», plaisantait Anthony Mann. Il ne
devait pas tarder à basculer dans le camp républicain
en soutenant les campagnes électorales de candidats
conservateurs comme son vieil ami l'ancien acteur de westerns
de Séries B Ronald Reagan, gouverneur de Californie,
dans sa marche vers la Maison blanche - il en sera le «conseiller
artistique» (1981) - et, plus tard de George Bush père,
puis de George W. Bush fils. De même se positionna-t-il
contre l'avortement, notamment en soutenant le film de Bernard
Nathanson Eclipse of Reason (1987).
En juin 1998, il prit la tête la National Rifle Association
(N.R.A.) (1998 à 2003), se consacrant désormais
à la défense du très controversé
droit pour des particuliers de détenir des armes individuelles
aux Etats-Unis - droit garanti par le deuxième amendement
de la Constitution, mais que Bill Clinton voulait restreindre.
Il l'interpellera en ces termes : «L'Amérique
ne vous fait pas confiance pour ses filles de 21 ans, et,
mon Dieu, nous ne vous faisons pas confiance pour nos fusils
!»
Un an après le massacre de Columbine, on le vit
ainsi à une des conventions du puissant lobby
des armes, monter sur le podium brandissant un antique mousquet
de la Frontière et défiant les défenseurs
d'un contrôle des armes à feu. Ceux-ci, promettait-il,
ne pourraient lui retirer son arme qu'en l'arrachant «à
ses mains froides et mortes» (2000 [12]).
Il abandonna la présidence de la N.R.A. le 27 avril
2003 en déclarant en avoir «aimé chaque
minute». On conçoit que le fils du garde
forestier - ou du sheriff (?) - qui, enfant, chassait et pêchait
sur les bords du lac Michigan, puis comme acteur, fit carrière
dans des rôles de guerriers ou de cow-boy soit un familier
des armes à feu et de leur maniement (collectionneur,
il en possédait plus de 400) et les considérât
sans répulsion. Cependant, dans le film de Michael
Moore il les célèbre comme les auxiliaires «des
hommes blancs qui ont bâti ce pays !». Qu'était-il
advenu de celui qui se battit pour l'émancipation des
Noirs ? A vrai dire, militer pour des causes justes et, en
même temps, aimer les armes n'est pas nécessairement
incompatible - Malôn labé ! -, mais son
attitude contribua largement à ternir son image dans
l'opinion publique.
--oOo--
Bibliographie
- Charlton HESTON, An Actor Life, 1976;
- Charlton HESTON, Beijing Diary, 1986;
- Charlton HESTON, In the Arena. An Autobiography,
New York, Simon & Schuster, 1995, 600 p. (écrit
à partir de son journal intime : touffues et narcissiques,
mais pas sans intérêt);
- Charlton HESTON, To Be a Man : Letters to my Grandson,
1998;
- Charlton HESTON, Charlton Heston's Hollywood,
1998;
- Charlton HESTON, Charlton Heston Presents «The
Bible» : Text Guide, 1997;
- Charlton HESTON, The Courage to be Free, 1999;
- Jeff ROVIN, The Films of Charlton Heston, Secaucus,
Citadel Press, 1977, 224 p. (Heston y commente tous ses
films).
Filmographie
(On trouvera sur IMDb des filmographies plus complètes
de ses apparitions au grand
écran, à la télévision
et dans des interviews.)
1941-1942 :
Peer Gynt (réal. : David Bradley [d'après
Henrik Ibsen]). Ch.H.: Peer Gynt. Avec : Betty Hanisee
1947 :
Avec son épouse Lydia Clarke, il fonde le Thomas Wolfe
Memorial Theatre à Asheville (North Carolina). Il met
en scène la comédie Kiss and Tell de
F. Hugh Herbert
1948-1950 :
Julius Caesar (réal. : David Bradley). Ch.H.:
Marc Antoine. Avec : Harold Tasker
1949-1951 :
«Suspense» (TV) (2 épisodes : 1. Suspicion
(8 novembre 1949) - 2. Santa Fe Flight (2 octobre 1951))
1949-1952 :
«Studio One» (Studio One Summer Theatre/Studio
One in Hollywood/Summer Theatre/Westinghouse Studio One/Westinghouse
Summer Theatre) (TV) (12 épisodes : 1. Smoke
(15 juin 1949) - 2. The Outward Room (26 septembre
1949) - 3. Battleship Bismark (24 octobre 1949) Ch.H.:
officier artilleur - 4. Of Human Bondage (21 novembre
1949) - 5. Jane Eyre, d'après Charlotte Brontë
(12 décembre 1949) Ch.H.: Edward Rochester -
6. The Willow Cabin (27 février 1950) - 7. La
mégère apprivoisée (The Taming of the
Shrew) (5 juin 1950) Ch.H.: Petruchio - 8. Les
Hauts de Hurlevent (Wuthering Heights), d'après
Emily Brontë (30 octobre 1950) Ch.H.: Heathcliff
- 9. Letter from Cairo (4 décembre 1950) - 10.
Macbeth (22 octobre 1951) Ch.H.: Macbeth - 11.
A Bolt of Lightning (12 novembre 1951) Ch.H.:
James Otis - 12. The Wings of the Dove (10 mars 1952)
1950 :
«The Clock» (TV) (épisode : The
Hypnotist (22 mars 1950))
1950 :
La Main qui venge (Dark City) (réal. : William
Dieterle). Ch.H.: Danny Haley/Richard Branton. Avec
: Lizabeth Scott
1950-1953 :
«The Philco Television Playhouse» (Arena Theatre/Repertory
Theatre/The Philco-Goodyear Television Playhouse) (TV)
(2 épisodes : 1. Hear My Heart Speak (25 juin
1950) - 2. Elegy (25 janvier 1953))
1951 :
«Lux Video Theatre» (Summer Video Theatre)
(TV) (épisode : Route 19 (8 octobre 1951))
1951-1952 :
Sous le plus grand Chapiteau du Monde (The Greatest Show on
Earth/Cecil B. DeMille's The Greatest Show on Earth) (réal.
: Cecil B. DeMille). Ch.H.: directeur Brad Braden.
Avec : Betty Hutton
1951-1954 :
«Your Show of Shows» (Sid Caesar's Show of Shows)
(TV) (3 épisodes : 16 janvier 1954 - 22 décembre
1951 - 13 octobre 1951)
1951-1957 :
«Schlitz Playhouse of Stars» (Herald Playhouse/Schlitz
Playhouse/The Playhouse) (TV) (2 épisodes : 1.
One Is a Lonesome Number (1951) - 2. Switch Station
(1957))
1952 :
«Curtain Call» (TV) (épisode : The
Liar)
1952 :
Le Fils de Géronimo (The Savage) (réal.
: George Marshall). Ch.H.: James «Jim»
Aherne jr. Avec : Joan Taylor
1952-1953 :
La Furie du désir (Ruby Gentry) (réal. :
King Vidor). Ch.H.: Boake Tackman. Avec : Jennifer
Jone
1952-1953 :
Le Général Invincible/La femme du président/Sa
seule passion/Le sel de la terre (The President's Lady)
(réal. : Henry Levin). Ch.H.: président
Andrew Jackson. Avec : Susan Hayward
1952-1955 :
«Robert Montgomery Presents» (Lucky Strike Theater/Montgomery's
Summer Stock/The Robert Montgomery Summer Theater) (TV)
(3 épisodes : 1. Cashel Byron's Profession (14
janvier 1952) - 2. The Closed Door (29 décembre
1952) Ch.H.: Peter Handley - 3. Along Came Jones
(26 juillet 1955))
1953 :
Le Triomphe de Buffalo Bill/Les cavaliers du Pony Express
(Pony Express) (réal. : Jerry Hopper). Ch.H.:
Captain William Frank «Buffalo Bill» Cody. Avec
: Rhonda Fleming
1953 :
Le Sorcier du Rio Grande (Arrowhead) (réal. : Charles
Marquis Warren). Ch.H.: Ed Bannon. Avec : Kathy Jurado
et Jack Palance
1953 :
«Medallion Theatre» (TV) (épisode :
A Day in Town (12 décembre 1953))
1953 :
Eternels ennemis (Bad for Each Other) (réal. :
Irving Rapper). Ch.H.: Dr. Tom Owen. Avec : Dianne
Foster
1953-1954 :
Quand la marabunta gronde (The Naked Jungle) (réal.
: Byron Haskin). Ch.H.: Christopher Leiningen. Avec
: Eleanor Parker
1954 :
«Danger» (TV) (épisode : Freedom
to Get Lost)
1954 :
Le Secret des Incas (The secret of the Incas) (réal.
: Jerry Hopper). Ch.H.: Harry Steele. Avec : Nicole
Maurey
1955 :
Horizons lointains (The Far Horizons/Untamed West) (réal.
: Rudolph Maté). Ch.H.: Lt. William Clark. Avec
: Barbara Hale
1955 :
La Guerre privée du Major Benson/La petite guerre du
Major Benson (The private war of Major Benson) (réal.
: Jerry Hopper). Ch.H.: Maj. Bernard R. «Barney»
Benson. Avec : Julie Adams
1955 :
«Omnibus» (TV) (épisode : The Birth
of Modern Times)
1955 :
Une Femme extraordinaire (Lucy Gallant/Oil Town) (réal.
: Robert Parrish). Ch.H.: Casey Cole. Avec : Jane Wyman
1955 :
«General Electric Theater» (G.E. Theater/G.E.
True Theater) (TV) (épisode : The Seeds of Hate.
Ch.H.: Tim)
1955-1957 :
«Climax !» (Climax Mystery Theater) (TV) (2
épisodes : 1. Bailout at 43,000 Feet (1955)
Ch.H.: Lt Paul Peterson - 2. The Trial of Captain
Wirtz (1957) Ch.H.: Chipman)
1956 :
Les Dix Commandements (The Ten Commandments) (réal.
: Cecil B. DeMille). Ch.H.: Moïse. Avec : Yul
Brynner
1956 :
Terre sans pardon (Three violent people) (réal.
: Rudolph Maté). Ch.H.: Capt. Colt Saunders.
Avec : Anne Baxter
1956-1958 :
«Playhouse 90» (TV) (réal. : Tony Barr
& Karl Genus) (2 épisodes : 1. Forbidden Area
(1956). Ch.H.: Major Jesse Price - 2. Point of No
Return (1958). Ch.H.: Charles Gray)
1957-1958 :
La Soif du mal (Touch of Evil) (réal. : Orson Welles).
Ch.H.: Ramon Miguel «Mike» Vargas. Avec
: Marlene Dietrich & Janet Leigh
1958 :
«Shirley Temple's Storybook» (The Shirley Temple
Theatre) (TV) (épisode : Beauty and the Beast.
Ch.H.: La «Bête»). Avec : Claire
Bloom («la Belle»)
1958 :
Les Grands Espaces (The Big Country) (réal. : William
Wyler). Ch.H.: Steve Leech. Avec : Jean Simmons
1958 :
Les Boucaniers (The Buccaneer) (réal. : Anthony
Quinn). Ch.H.: Général Andrew Jackson.
Avec : Charles Boyer
1959 :
Cargaison dangereuse (The wreck of the Mary Deare) (réal.
: Michael Anderson). Ch.H.: John Sands. Avec : Gary
Cooper
1959 :
Ben Hur (Ben-Hur : A Tale of the Christ) (réal.
: William Wyler). Ch.H.: Judas Ben Hur. Avec : Jack
Hawkins
— Oscar du meilleur acteur, USA
1961 :
«Alcoa Premiere» (TV) (épisode : The
Fugitive Eye. Ch.H.: Paul Malone)
1961 :
Le Cid (El Cid) (réal. : Anthony Mann). Ch.H.:
El Cid (Rodrigo Díaz de Vivar). Avec : Sophia Loren
1962 :
Le Pigeon qui sauva Rome (The pigeon that took Rome) (réal.
: Melville Shavelson). Ch.H.: Captain Paul MacDougall/Benny
the Snatch/narrateur. Avec : Elsa Martinelli
1962 :
The five cities of June (réal. : Bruce Herschensohn
- court-métrage). Ch.H.: narrateur
1962 :
Le Seigneur d'Hawaï (Diamond Head) (réal.
: Guy Green). Ch.H.: Richard «King» Howland.
Avec : France Nuyen
1963 :
Les 55 jours de Pékin (55 Days at Peking) (réal.
: Nicholas Ray). Ch.H.: Major Matt Lewis. Avec : Ava
Gardner, David Niven, James Mason
1963 :
The Patriots (TV) (réal. : George Schaefer) (épisode
de «Hallmark Hall of Fame» (Hallmark Television
Playhouse)). Ch.H.: Thomas Jefferson
1964 :
La Plus Grande Histoire jamais contée (The Greatest
Story Ever Told/George Stevens Presents The Greatest Story
Ever Told) (réal. : George Stevens). Ch.H.:
saint Jean Baptiste. Avec : Max von Sydow et Martin Landau
1964-1965 :
Major Dundee (réal. : Sam Peckinpah). Ch.H.:
Major Amos Charles Dundee. Avec : Senta Berger et Richard
Harris
1965 :
L'Extase et l'agonie (The Agony and the Ecstasy/Irving Stone's
The Agony and the Ecstasy) (réal. : Carol Reed).
Ch.H.: Michel-Ange. Avec : Rex Harrison
1965 :
Le
Seigneur de la guerre (The Warlord) (13)
(réal. : Franklin J. Schaffner). Ch.H.: Chrysagon
de la Cruz. Avec : Richard Boone
1966 :
What is a Boy (TV)
1966 :
Khartoum (réal. : Basil Dearden). Ch.H.:
général Charles Gordon Pacha. Avec : Sir Laurence
Olivier
1967 :
All About People. Ch.H.: narrateur
1967 :
Think twentieth (réal. : Richard Fleischer - court-métrage).
Ch.H.: apparition. Avec : Julie Andrews
1967 :
Maugli (Adventures of Mowgli/The jungle book) (réal.
: Roman Davidov - dessin animé). Ch.H.: narrateur
1967 :
While I run this race (réal. : Edmond Levy). Ch.H.:
narrateur
1967 :
La Symphonie des héros/Les rescapés des Ardennes
(Counterpoint) (réal. : Ralph Nelson). Ch.H.:
Lionel Evans, chef d'orchestre. Avec : Maximilian Schell
1968 :
Elizabeth the Queen (TV, NBC) (réal. : George Schaefer)
(épisode de «Hallmark Hall of Fame»
(Hallmark Television Playhouse)). Ch.H.: Robert
Devereaux, comte d'Essex. Avec : Judith Anderson
1968 :
La Planète des Singes (Planet of the Apes/Monkey planet)
(réal. : Franklin J. Schaffner). Ch.H.: astronaute
George Taylor. Avec : Kim Hunter et Roddy Mc Dowall
1968 :
Will Penny, le solitaire (Will Penny) (réal. :
Tom Gries). Ch.H.: Will Penny. Avec : Joan Hackett
- Wrangler de Bronze pour son interprétation dans un
film de cinéma aux Western Heritage Awards, USA
1968-1969 :
Number One (réal. : Tom Gries). Ch.H.: Ron
(Cat) Catlan. Avec : Jessica Walter
1969 :
King : A filmed record... Montgomery to Memphis (réal.
: Joseph L. Mankiewicz et Sidney Lumet). Ch.H.: narrateur.
Avec : Joanne Woodward
1969 :
Rowan & Martin at the movies (réal. : Jack
Arnold - court-métrage). Ch.H.: apparition.
Avec : Dan Rowan
1969-1970 :
Le Maître des Îles (Master of the Islands/The
Hawaiians) (réal. : Tom Gries). Ch.H.: Whipple
«Whip» Hoxworth. Avec : Geraldine Chaplin
1970 :
Le Secret de la Planète des Singes (Beneath the Planet
of the Apes) (réal. : Ted Post). Ch.H.:
astronaute George Taylor. Avec : James Franciscus
1970 :
Julius Caesar (réal. : Stuart Burge). Ch.H.:
Marc Antoine. Avec : John Gielgud
1971 :
The festival game (réal. : Tony Kinger et Michael
Lytton - documentaire). Avec : Omar Sharif
1971 :
Le Survivant (The Omega Man) (réal. : Boris Sagal).
Ch.H.: Robert Neville. Avec : Rosalind Cash
1971-1972 :
Antoine et Cléopâtre (Antony and Cleopatra/Marco
Antonio y Cleopatra) (réal. : Charlton Heston [également
scénario]). Ch.H.: Marc Antoine. Avec : Hildegarde
Neil (Cléopâtre) et Carmen Sevilla (Octavie)
1972 :
The Special London Bridge Special. Ch.H.: joueur
de tennis
1972 :
Alerte à la bombe (Skyjacked/Sky Terror) (réal.
: John Guillermin). Ch.H.: Capt. Henry «Hank»
O'Hara. Avec : Walter Pidgeon
1972 :
L'Appel de la forêt (Ruf der Wildnis/Call of the Wild)
(réal. : Ken Annakin). Ch.H.: John Thornton.
Avec : Michèle Mercier
1972-1973 :
Soleil vert (Soylent Green) (réal. : Richard Fleischer).
Ch.H.: détective Robert Thorn. Avec : Edward
G. Robinson
1973 :
Les Trois Mousquetaires (The Three Musketeers : The Queen's
Diamonds) (réal. : Richard Lester). Ch.H.:
Cardinal de Richelieu. Avec : Raquel Welch
1974 :
747 en péril (Airport 1975) (réal. : Jack
Smight). Ch.H.: Alan Murdock. Avec : Gloria Swanson
1974 :
On l'appelait Milady (The Four Musketeers : Milady's revenge)
(réal. : Richard Lester). Ch.H.: . Avec : Faye
Dunaway
1975 :
Tremblement de terre (Earthquake) (réal. : Mark
Robson). Ch.H.: Stewart Graff. Avec : Geneviève
Bujold & Ava Gardner
1975 :
The Fun of Your Life. Ch.H.: narrateur
1975 :
Won Ton Ton le chien qui sauva Hollywood (Won Ton Ton the
dog who saved Hollywood) (réal. : Michael Winner).
Ch.H.: . Avec : Johnny Weissmuller
1975-1976 :
La Bataille de Midway (Midway/The Battle of Midway) (réal.
: Jack Smight). Ch.H.: Capt. Matthew Garth. Avec :
Henry Fonda & Toshiro Mifune
1976 :
La Loi de la haine (The Last Hard Men) (réal. :
Andrew V. McLaglen). Ch.H.: shériff Sam Burgade.
Avec : Barbara Hershey
1976 :
America at the movies (réal. : George Stevens Jr.
- documentaire). Ch.H.: narrateur. Avec : Elizabeth
Taylor
1976 :
Un tueur dans la foule/Les deux dernières minutes (Two-Minute
warning) (réal. : Larry Peerce). Ch.H.:
Capt. Peter Holly. Avec : John Cassavetes
1977 :
Le Prince et le Pauvre (Crossed Sword) (réal. :
Richard Fleischer). Ch.H.: Henri VIII. Avec : George
C. Scott
1977-1978 :
Sauvez le Neptune (Gray Lady Down) (réal. : David
Greene). Ch.H.: Capt. Paul Blanchard. Avec : Stacy
Keach
1979-1980 :
La Malédiction de la Vallée des Rois (The Awakening)
(réal. : Mike Newell). Ch.H.: égyptologue
Matthew Corbeck. Avec : Susannah York
1980 :
La Fureur sauvage (The Mountain Men) (réal. : Richard
Lang). Ch.H.: trappeur Bill Tyler. Avec : Brian Keith
1982 :
La Fièvre de l'or (Mother Lode/Search for the Mother
Lode : The Last Great Treasure) (réal. : Charlton
Heston [prod. : Fraser Heston]). Ch.H.: Silas McGee/Ian
McGee. Avec : Kim Basinger
1983 :
«Chiefs» (TV mini-series, CBS). Ch.H.:
Hugh Holmes
1984 :
Sale affaire à Nairobi (Nairobi Affair) (TV) (réal.
Marvin J. Chomsky). Ch.H.: Lee Cahill
1985 :
The Fantasy Film World of George Pal (réal. : Arnold
Leibovit - documentaire). Ch.H.: apparition. Avec :
Barbara Eden
1985 :
«Dynasty» (TV, ABC) (réal. Esther Shapiro
& Richard Shapiro) (3 épisodes : 1. The Titans
- 2. The Man - 3. The Californians). Ch.H.:
Jason Colby
1985-1987 :
«Dynastie 2 - Les Colby» («Dynasty II :
The Colbys») [spin-off de Dynastie]
(TV, ABC) (réal. Eileen Pollock) (saisons 1 et 2 :
49 épisodes). Ch.H.: Jason Colby
1986 :
Directed by William Wyler (réal. : Aviva Slesin
- documentaire). Ch.H.: apparition. Avec : Bette Davis
1987 :
Proud Men (TV). Ch.H.: Charley Mac Leod Sr.
1987 :
«The Two Ronnies» (TV) (épisode Christmas
Special/Christmas Night with the Two Ronnies). Ch.H.:
divers rôles
1987 :
Eclipse of Reason (réal. : Bernard Nathanson).
Ch.H.: lui-même : introduction
1987-1988 :
Un homme pour l'éternité (A Man for all Seasons)
(TV, TNT) (réal. : Charlton Heston [parmi les prod.
: Fraser Heston]). Ch.H.: Sir Thomas More. Avec : Vanessa
Redgrave
1989 :
Seule face au crime (Original Sin) (réal. Rom Satlof)
(TV). Ch.H.: Louis Mancini
1990 :
L'île au trésor (Treasure Island) (TV) (réal.
& scén. : Fraser Clarke Heston). Ch.H.:
Long John Silver. Avec : Oliver Reed
1990 :
Solar crisis (Kuraishisu niju-goju nen) (réal.
: Richard C. Sarafian). Ch.H.: Adm. «Skeet»
Kelso. Avec : Jack Palance
1990 :
Un ange ou presque (Almost an angel) (réal. : John
Cornell). Ch.H.: Dieu. Avec : Paul Hogan
1990 :
Le Secret des Deux Orphelins (The Little Kidnappers) (TV)
(réal. Donald Shebib). Ch.H.: James MacKenzie
1990 :
L'école de la vie
1991 :
Cults : Saying No Under Pressure (V). Ch.H.: narrateur
1991 :
Sherlock Holmes et la Croix du Sang (The Crucifer of Blood)
(TV, TNT) (réal. : Fraser Heston). Ch.H.: Sherlock
Holmes
1991 :
Symphony for the spire (réal. : Mike Mansfield
- documentaire). Ch.H.: apparition. Avec : Plácido
Domingo
1991-1992 :
Genghis Khan (réal. : Ken Annakin). Ch.H.:
Togrul. Avec : Richard Hatch
1992 :
Des héros par milliers (Crash Landing : The Rescue
of Flight 232/A Thousand Heroes) (TV) (réal. Lamont
Johnson). Ch.H.: Captain Al Haynes
1992 :
Noel (TV). Ch.H.: narrateur
1992 :
«Charlton Heston Presents the Bible» (A&E)
(TV minisérie en 4 épisodes). Ch.H.:
narrateur
1992-1993 :
Le monde selon Wayne II (Wayne's world 2) (réal.
: Stephen Surjik). Ch.H.: apparition (le bon acteur).
Avec : Mike Myers
1993 :
Tombstone (réal. : George Pan Cosmatos). Ch.H.:
Henry Hooker. Avec : Kurt Russell
1993 (1988 ?) :
Call from space (réal. : Richard Fleischer - court
métrage). Ch.H.: voix de l'Alien. Avec : James
Coburn et Bill Campbell
1993-1994 :
«SeaQuest, police des mers» («SeaQuest DSV».
Rééd. : «SeaQuest 2032»)
(TV) (saison 1 - épisode 19 : Abalon). Ch.H.:
Abalon
1993-1994 :
Le caméléon (True Lies) (réal. :
James Cameron). Ch.H.: Spencer Trilby, chef des services
secrets (apparition). Avec : Arnold Schwarzenegger et Jamie
Lee Curtis
1994 :
A Century of Cinema (réal. : Caroline Thomas -
documentaire). Ch.H.: apparition. Avec : Alice Faye
1994 :
Texas/James A. Michener's Texas (TV) (réal. Richard
Lang). Ch.H.: narrateur
1994 :
«The Great Battles of the Civil War» (TV mini-series).
Ch.H.: voix d'Abraham Lincoln
1995 :
The Avenging Angel (TV) (réal. Craig R. Baxley).
Ch.H.: Brigham Young
1995 :
Ben Johnson : Third cowboy on the right (réal.
: Tom Thurman - documentaire). Ch.H.: narrateur. Avec
: Ben Johnson
1995 :
L'Antre de la folie (In the Mouth of Madness/John Carpenter's
In the Mouth of Madness) (réal. : John Carpenter
[d'après H.P. Lovecarft]). Ch.H.: Jackson Harglow.
Avec : Sam Neill
1996 :
The Dark Mist. Ch.H.: narrateur
1996 :
Alaska (réal. : Fraser Clarke Heston). Ch.H.:
Colin Perry the Poacher. Avec : Thora Birch
1996 :
Alaska : Spirit of the wild (réal. : George Casey
- documentaire). Ch.H.: narrateur
1996 :
Hamlet/William Shakespeare's Hamlet (réal. : Kenneth
Branagh). Ch.H.: le roi. Avec : Julie Christie
1997 :
«Friends» (TV, NBC) (saison 4 - épisode
14)
1997 :
Off the menu : The last days of chasen's (réal.
: Shari Springer Berman et Robert Pulcini - documentaire).
Ch.H.: apparition. Avec : Rod Steiger
1997 :
Hercule (Hercules) (réal. : Ron Clements &
John Musker - dessin animé). Ch.H.: narrateur
(et interprète la chanson «Long Ago» [14])
1998 :
Bagpipe : Instrument of War - Part 2 (TV). Ch.H.:
narrateur
1998 :
Forever Hollywood (réal. : Arnold Glassman et Todd
McCarthy - documentaire). Ch.H.: apparition. Avec :
Angela Lansbury
1998 :
Armageddon (réal. : Michael Bay). Ch.H.:
narrateur. Avec : Bruce Willis
1998 :
«Sworn to Secrecy : Secrets of War» (TV series).
Ch.H.: narrateur
1998 :
Bagpipe : Instrument of War - Part 1 (TV). Ch.H.:
narrateur
1999 :
«Camino de Santiago»/«The Road to Santiago»
(TV mini-series). Ch.H.: Prof. Marcelo Rinaldi
1999 :
Gideon (Gideon's webb) (réal. : Claudia Hoover).
Ch.H.: Addison Sinclair. Avec : Christophe Lambert
1999 :
Toscano (réal. : Dan Gordon). Avec : Vanessa Redgrave
1999-2000 :
L'Enfer du dimanche/Les héros du dimanche (Any given
Sunday) (réal. : Oliver Stone). Ch.H.: Commissioner.
Avec : Al Pacino
2000 :
«Au-delà du réel, l'aventure continue»
(«The Outer Limits» [«The New Outer Limits»])
(TV, 1995-2002) [réal. Michael Robison & Brad Turner]
(saison 6 - épisodes 21 et 22, en deux parties : L'Ultime
appel (Final Appeal), réal. Jim Kaufman, 3 septembre
2000). Ch.H.: Chief de la Justice Haylen Wainwright.
Avec : Amanda Plummer
2000 :
Comme chiens et chats/Chats et chiens (Cats & dogs)
(réal. : Lawrence Guterman). Ch.H.: The Mastiff
(voix). Avec : Jeff Goldblum
2000-2001 :
La Planète des Singes (Planet of the Apes) (réal.
: Tim Burton). Ch.H.: Dr Zaius (voix). Avec : Mark
Wahlberg
2000-2001 :
The Order (Jihad warrior) (réal. : Sheldon Lettich).
Ch.H.: Prof. Walter Finley. Avec : Jean-Claude Van
Damme
2001 :
Last party 2000 (réal. : Rebecca Chaiklin et Donovan
Leitch - documentaire). Ch.H.: apparition. Avec : Susan
Sarandon
2001 :
Potins mondains et amnésies partielles/La ronde des
cocus (Town & Country) (réal. : Peter Chelsom).
Ch.H.: le père d'Eugenie. Avec : Warren Beatty
2002 :
Bowling for Columbine (réal. : Michael Moore -
documentaire). Ch.H.: lui-même (interview). Avec
: Michael Moore
2003 :
Ben Hur (réal. : Bill Kowalchuk - dessin animé).
Ch.H.: narrateur
2002-2003 :
Papa Alguem 5555 (My Father, Rua Alguem 5555) (réal.
: Egidio Eronico). Ch.H.: le père (Dr Josef
Mengele). Avec : F. Murray Abraham
Charlton Heston réalisateur
1972 : Antoine et Cléopâtre (Antony and Cleopatra)
1982 : La Fièvre de l'or (Mother Lode)
1988 : Un homme pour l'éternité (A Man for
all Seasons) (TV)
Charlton Heston scénariste
1972 : Antoine et Cléopâtre (Antony and Cleopatra)
Récompenses
1952 : Meilleur Acteur (Emmy Nomination)
1953 : Meilleur Acteur (Emmy Nomination)
1956 : Prix de l'acteur le plus coopératif (Golden
Apple Awards)
1959 : Oscar du meilleur acteur pour le rôle de Judas
Ben-Hur, prince de Judée dans Ben Hur de William
Wyler (Academy of Motion Picture Arts and Science)
1962 : Prix de la star masculine favorite dans le monde (The
Hollywood Foreing Press Association «Golden Globe Awards»)
1966 : Meilleur Acteur pour Andersonville Diaries (TV)
(Emmy Nomination)
1967 : Prix Cecil B. DeMille (The Hollywood Foreing Press
Association «Golden Globe Awards»)
1967 : Wrangler de Bronze pour son interprétation dans
Will Penny le Solitaire (Western Heritage Awards)
1972 : Prix pour l'ensemble de sa carrière (Screen
Actors Guild)
1977 : Jean Hersholt Humanitarian Award [pour son engagement
humanitaire : Prix Humanitaire Jean Hersholt aux Academy Awards]
1984 : Prix pour l'ensemble de sa carrière par la Convention
ShoWest (Lifetime Achievement Awards Showest Convention,
USA)
1997 (mars) : Commandeur de l'Ordre des Arts et Lettres (France)
1997 : Prix pour l'ensemble de sa carrière (Kennedy
Center Honors)
2001 : Prix du plus mauvais acteur pour le film Cats and
Dogs (Razzies - The Golden Raspberry Award Foundation)
2003 (juillet) : le président George W. Bush le décore
de la Médaille présidentielle de la Liberté
(Presidential Medal of Freedom), l'une des plus grandes
décorations civiles des Etats-Unis
2003 : The Charlton Heston Award (The American Film Institute)
NOTES :
(1)
Charlton Heston usa également du pseudonyme «Easton».
- Retour texte
(2)
Le film ne sera distribué commercialement qu'en 1965.
- Retour texte
(3)
302 W. 45th St., New York. Rebaptisé en 2003 «Al
Hirschfeld Theatre». - Retour
texte
(4)
Intéressante réflexion psychanalytique sur
le fondateur du monthéisme hébreu : s'exprimant
par la même voix, Dieu n'est donc qu'une projection
de son prophète charismatique qui se fait les questions
et les réponses ? - Retour
texte
(5)
Pour les rôles principaux, la M.G.M. pressentit pour
Ben Hur : Paul Newman, Rock Hudson, Marlon Brando, Burt
Lancaster, John Gavin ou Cesar Danova. Et, pour l'interprétation
de Messala : Victor Mature, Steve Cochran, Charlton Heston.
Mais Wyler en décidera autrement. - Retour
texte
(6)
Les Dix Commandements (1956) : Frazer dans le rôle
de Moïse bébé; Antoine et Cléopâtre
(1972) : Frazer assistant-réalisateur; The Mountain
Men (1980) : scénariste; Mother Lode (1982)
: scénariste & prod.; Treasure Island
(TV 1990) : scénariste; The crucifer of Blood
(TV 1991) : réalisateur; Charlton Heston Presents
the Bible (TV 1992) : producteur exécutif; Alaska
(1996) : réalisateur. - Retour
texte
(7)
On appelait «Yankees galvanisés» les
prisonniers de guerre confédérés qui
acceptaient de prendre du service contre les indiens (solidarité
entre Blancs oblige). - Retour texte
(8)
De fait, dans le roman original, ils sont réellement
devenus vampires. Matheson s'y amusa à inverser les
codes traditionnels du Dr Van Helsing : désormais,
ne ne sera plus le vampire qui sera l'«a-normal»,
mais bien celui qui les traquait au nom de sa «normalité»
- dont il est à présent le dernier et unique
représentant. - Retour texte
(9)
Harper and Row, New York, 1981.
Rob Enstein & Jeffrey Friedman tireront donc du livre
de Vito Pusso, un docu-TV : Narration : Lily Tomlin; Prod.
: Telling Pictures - Home Box Office Presents / In
association with Channel 4 - ZDF-Arte - Brillstein-Grey
Entertaiment - Hugh M. Hefner, James C. Hormel, Steve Tisch
/ A Telling Pictures Production (1995) (N.d.M.E.). - Retour
texte
(10)
M. CIEUTAT, «Ben Hur, une bible américaine»,
Positif, n° 468, février 2000. - Retour
texte
(11)
Charlton Heston fut membre de la direction du syndicat dès
1960; son troisième vice-président en 1961;
puis son président pendant six mandats successifs,
de 1965 à 1971.
«Durant son mandat, il dut faire face à
la situation déficitaire depuis des années
de l'entreprise Runaway, une compagnie cinématographique
et contribua à la résoudre. Il soutient le
Senate Bill 393, proposition de loi du gouverneur de Californie
Ronald Reagan en 1968, permettant de supprimer une taxe
sur l'industrie cinématographique. A la fin de 1969,
Heston soutient devant le Congrès sa volonté
de défendre une taxe pour la création d'une
redevance télévisée, afin de renforcer
la production nationale, mais aussi la qualité des
programmes télévisés» (Wikipedia).
- Retour texte
(12)
En juillet de cette même année, The National
Enquirer révéla que l'acteur suivait secrètement
un traitement pour résoudre son problème de
boisson. - Retour texte
(13)
Film produit par Court Film, fondé pour la circonstance
par Charlton Heston, en coproductuction avec Universal Pictures.
- Retour texte
(14)
Bien que certaines sources créditent Charlton Heston
d'une chanson «Long Ago», que l'on retrouve
effectivement sur le CD de la B.O. réf. WDR 36022,
il s'agit plutôt, en fait, d'un monologue du narrateur/présentateur.
- Retour texte
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