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FÉVRIER - MARS 2008

 

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NEWS DE FÉVRIER ET MARS 2008

 

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NEWS DE FÉVRIER ET MARS 2008 (suite)

COURRIER DE FÉVRIER ET MARS 2008

NEWS DE FÉVRIER ET MARS 2008

[...]
NEWS - CD : 300, c'est rapé ! (El Matador, «A armes égales»)

On savait déjà que Capri, c'était fini. Mais maintenant, 300 c'est rapé ! Même si la plus large frange du péplum appartient au cinéma-bis, donc au cinéma populaire et à une certaine contre-culture, j'aime trop les valeurs classiques pour adhérer à celles de la culture hip-hop : la break dance, les graffiti (cette lèpre urbaine) ou le rap, sous-cultures en quête d'identité...
Néanmoins, en honnête homme ne voulant pas mourir idiot, et même ne voulant pas mourir du tout, je me suis laissé tenter par le CD d'El Matador, le rapeur marseillais à la mode dont la chanson «A armes égales» a bizarrement été scotchée sur le générique de fin de la VF de 300.
(La VO anglaise s'achevait, quant à elle, sur un thème de Tyler Bates, avec la superbe voix d'Azam Ali, une reprise de «Message for the Queen».)

el matador - parti de rien

La chanson semble bien avoir été écrite pour le film, un peu n'importe comment d'ailleurs, pour la rime, pour la frime, canaille et racaille ! A armes égales, alarmes létales, larmes étales, position fœtale... Gainsbarre, qui était un maître de l'alittération, savait la pratiquer avec talent, et sur une vraie musique. J'peux pas vraiment dire que «le Mat J'Adore» ! en dépit d'une bizarre fascination rythmique. Hypnotique.

Tout de même, ça me paraît quelque peu contradictoire le voir du rap hilote associé aux valeurs aristocratiques des Homoïoï, des «Egaux». Mais soit, le mal est fait maintenant. Qu'a-t-il pu y avoir en commun entre la souffrance subie des zonards et celle librement acceptée, consentie par les guerriers de Sparte ? Entre les rejetés de la société de consommation et les ascètes de la guerre, qui s'étonnaient que les Perses - qui possédaient tout - pussent vouloir leur faire la guerre à eux qui ne possédaient rien ? Le goût de la fight ? Il faudra m'expliquer, car il y a là une annexion qui m'étonne un peu.

Je crois bien que dans le genre et à ce jour, seule «La tribu de Dana» de Manau, rap celtique, avait trouvé grâce à mes oreilles. La référence aux Tuatha De Danan écrasés à la bataille de Mag Tured m'avait parue sympathique.
Et, Yeah !, je me souviens aussi d'un vieux clip d'Akhénaton, du groupe rap marseillais I Am - les maîtres à penser d'El Matador et ses «Psy4 de la Rime», je crois -, «Le Feu» (1997 (?)), qui avait eu le goût exquis de mettre bout-à-bout des extraits de péplums - Hercule et la reine de Lydie, La bataille de Marathon, Carthage en flammes, Le triomphe d'Hercule, Les derniers jours de Pompéi, avec ses chanteurs habillés en momies, de nombreux motifs égyptiens et une statuette de Moloch manifestement inspirée des BD de Jacques Martin.

La durée de vie des pages Internet étant merveilleusement instable, nous préférons copier-coller ici le texte d'«El Matador» (que, le cas échéant, nous retirerons sur simple demande de sa part).

A armes égales

[El Matador]
Marchons au pas avec bravoure,
Y'a le territoire à défendre,
Bataille de hargne, de larmes, d'arme et de cendre
Au chant d'honneur pour hisser l'étendard 300
Marquons une page de l'histoire
Frère d'armes, frère de sang pour protéger la terre mère,
Fierté et allégeance, feront toute oppression est perverse
Guerrier de l'ombre
La foi rallie la force du nombre
Le courage est durable
Le chemin de la gloire est encor long
Allons enfants, bravons ensemble
Terreur et tyrannie
La peur est dure à vivre
En l'affrontant soulevons des pyramides
Combattre le bien par le mal
De feu sera le déluge
Les faux s'éclipsent
Comme lors d'un clash entre le soleil et la lune
Que faire s'éteindre ou briller
Se taire ou crier, se faire tout piller
On a l'espoir pour seul bouclier
Soldats d'une juste cause
La défaite a un goût de victoire
La lutte gravée dans nos mémoires et personne n'oubliera

[refrain : Brasco]
On fait ça à armes égale
Je déterre la hache de guerre
De sa tombe et fais face aux combats
On fait ça à armes égales
On détient l'arsenal
Et une rage qui vaut 300 soldats
On fait ça à armes égales
Si t'as le cœur vaillant
Lève le poing
C'est mon peuple qui s'engage
On fait ça à armes égales
Armes égales
Armes égales
On fait ça à armes égales
Armes égales

[Alonzo]
Apprends à rester quand l'ennemi veut te faire fuir
La guerre dessine la jeunesse et fait parler l'avenir
C'est les larmes du père qu'aujourd'hui je transpire
Au lance-pierre on ira venger ceux qui ont su mourir
Ceux qui ont su guérir, et ceux qui ont su soufrir
Pour l'amour d'une terre, la haine, il ont su chérir
Braves guérilleros
Chaque cicatrice est une victoire
Une histoire, un espoir de pouvoir tout reconstruire
Demain c'est dans cent ans
Vaillant on est plein
Reculons devant rien
Sache que le sommeil et la mort sont cousins germains
Enfants nés par amour, la vie est longuement triste
On se protège qu'en veillant sur les siens
Entend l'harmonie du fer
Le casque et les épées
On masque les blessés
On marche à l'honneur
Parce qu'on a glissé très tôt dans l'angoisse et les décès
La poisse et les méfaits
A trois cents pour cent, paré on est go, go

[refrain]

[El Matador]
L'ennemi a l'arme à gauche
Et compte envahir par la force
Sur le pied de guerre
Au front, à la vie et à la mort
Chez nous souffrir est philosophique
Le malheur pressenti attise l'incendie
Une poignée d'hommes libres affronte l'empire
Au risque de périr sous l'œil du mépris donc
Gagnons notre fierté, personne ne doit déserter
Le prix d'une liberté égale à celle de l'âme du guerrier, oh

[refrain]

 
 

[...]
NEWS - TOURNAGE : Le retour de Pompéi

Voici quelques mois, nous vous annoncions de capotage - momentané ? - du projet de Roman Polanski de porter à l'écran le roman de Robert Harris. Pas moins de trente-cinq distributeurs avaient pré-acheté le projet de Polanski - notamment la RAI en Italie et Pathé en France. Il semble, selon IMDb, qu'après Quinta Communication, le producteur allemand Constantin Film ait relevé le gant, mais aucun réalisateur ne semble avoir été désigné pour l'instant. (CLICK)
C'est peut-être l'occasion de signaler deux séries TV récentes consacrées à Pompéi.

Pompei 

Allemagne - France - Espagne, 2009

Pompeii
Prod. : Constantin Film / Coul.
Fiche technique
Scén. : Robert HARRIS (d'après son roman, Pompéi).

NOTES
Tourné à Alicante (Alicante, Comunidad Valenciana - Espagne).

 
Pompei [tv]

Italie, 2007

Imperium : Pompei [INTERNAT.]
Prod. : Lux Vide / Coul. / mini-serie TV
Fiche technique
Réal. : Giulio BASE; Scén. : Francesco ARLANCH, Salvatore BASILE; Eff. spéc. : GHOST SFX; Eff. spéc. visuels : DIRECT2BRAIN VISUAL EFFECTS.
Fiche artistique
Lorenzo CRESPI (Marco) - Andrea OSVÁRT (Valeria) - Massimo VENTURIELLO (Chelidone) - Maria Grazia CUCINOTTA (Lavinia) - Maurizio AIELLO (Tiberio) - Fabrizio BUCCI (Ennio) - Larissa VOLPENTESTA (Attica) - Giuliano GEMMA (Tito) - Francesco PANNOFINO (Cuspio) - Massimo GIULIANI (Vetuzio) - Giulietta REVEL (Livilla) - Sergio FIORENTINI (Cornelio) - Selvaggia QUATTRINI (Rezia) - Manrico GAMMAROTA (Meleagro) - Vincenzo BOCCIARELLI (Aniceto).

DISTRIBUTION
IT/TV : 5 mars 2007

 
Pompei, ieri, oggi, domani [tv]

Italie, 2007

Prod. : Janus Media / Coul. / Dolby Digital - Dolby Digital EX / mini-serie TV : 180' (2 épisodes)
Fiche technique
Réal. : Paolo POETI; Scén. : Fabio CAMPUS.
Fiche artistique
Victor ALFIERI (Dario) - Tomas ARANA (Massimo) - Linda BATISTA (Maria) - Gunther GILLIAN (Antonino) - Vanessa GRAVINA (Lavinia) - Ivan KOTSEV (Taxi driver) - Michael MENDL (Matteo) - Tony MUSANTE (Alpio) - Clayton NORCROSS (Galeno) - Erol SANDER (Helmuth) - Nickolai STOILOV (Lucius Aquarius) - Nikolai URUMOW (First Magistrate) - Christof WACKERNAGEL (Tigellino) - Luca WARD (Caio) - Bettina ZIMMERMANN (Elena).

NOTES
Tourné en Bulgarie.

Pompéi sur ce site

  • Bibliographie - Pompéi : dossier & dossier
  • Bulwer-Lytton (Edward George) (1803-1837), Les derniers jours de Pompéi, 1834 : dossier
  • chronologie - Pompéi : dossier
  • Dernier jour de Pompéi (Le) (Peter Nicholson, 2003) [docu-fiction TV] : dossier
  • Derniers jours de Pompéi (Les) (Mario Bonnard & Sergio Leone, 1959) (DVD Fabbri - 17) : notule & Últimos Días de Pompeya (Los) (Mario Bonnard & Sergio Leone, 1959) (DVD Impulso Records - 5) : notule
  • Derniers jours d'Herculanum (Les) (Gianfranco Parolini, 1962) (DVD Fabbri - 13) : notule
  • Harris (Robert) [polars] : fiche, notule, & dossier
  • maison de Polybe (à Pompéi) : dossier
  • Marino (Nino) [polar] : fiche
  • Pompéi : courrier
  • Pompéi (R. Polanski) (projet avorté, 2006) : news
  • Rouge de Pompéi (Le) (Rosso Pompeiano, 1991) : notule
 
 

[26 mars 2008]
NEWS - BD : Alix & alii. Jacques Martin - Le César de la BD historique et Alexandre le Conquérant

Michel Éloy, Alix & alii. Jacques Martin - Le César de la BD historique

Fans d'Alix, c'est le moment de vous faire membre de la Chambre belge des Experts en bande dessinée (CBEDB), car notre petite monographie Alix & alii. Jacques Martin - Le César de la BD historique n'est diffusée qu'en son sein.

Depuis 1948, les aventures d'Alix ont bercé des vocations d'historiens et d'archéologues. Ayant su s'entourer de nombreux et talentueux collaborateurs, Jacques Martin a, ces dernières années, fait exploser les sagas d'Alix et de ses autres personnages historiques - Loïs, Orion, Kéos, Jhen, Arno, Lefranc - tant par le biais de la BD classique que par celui d'albums plus didactiques («Les voyages d'Alix», «Les voyages de Jhen» etc.) qui nous font découvrir en de somptueux panoramas les hauts lieux du Passé.

On s'en doute, reconstituer ces mondes révolus ne fut pas une sinécure et nécessita des recherches documentaires considérables. Posons dessus un regard critique et revenons sur les origines de l'œuvre et l'Age d'Or du «César de la BD historique» (1962-1969), pierre angulaire du mythe.

Michel Éloy a écrit pour Jacques Martin les deux volumes de La Marine Antique («Les voyages d'Alix», 1997 et 1999), et «Alix, archéologue spatio-temporel» (in Les expéditions d'Alix, La Poste & Centre belge de la Bande Dessinée éd., 2007).

alix - jacques martin - michel eloy

Alexandre le Conquérant (Tome 1 - Les Voyages d'Alix) : Christophe Simon, Jacques Martin
Date de parution annoncée : imminente !

Cet album retrace, avec Alix, l'épopée exceptionnelle de l'un des hommes les plus célèbres du monde antique, que sa personnalité et son destin désignent comme l'un des personnages majeurs de l'histoire humaine : Alexandre roi de Macédoine. Il s'attache tout particulièrement aux conquêtes d'Alexandre le Grand, en suivant l'expansion des possessions du jeune roi, stratège inspiré : la maîtrise de la Grèce d'abord, puis la défaite perse en Asie mineure et la progression vers l'est et le sud, à la conquête de nouvelles terres : Syrie, Palestine, Égypte, etc. Une épopée unique, relatée de façon très fouillée, avec le soutien d'une très riche iconographie.

Alexandre le Grand a fasciné de tout temps. Il y a vingt siècles déjà, Jules César en avait fait son modèle. Monté sur son célèbre Bucéphale, il conquit un empire qui allait jusqu'en Inde ! Il vainquit le célèbre roi Darius, le Roi des Rois. Si la mort ne l'avait pas emporté alors qu'il avait à peine trente-trois ans et qu'il s'apprêtait probablement à combattre Rome, son empire aurait été le plus étendu jamais réalisé jusqu'à nos jours. Fondateur de soixante-dix cités, dont la plupart existent encore, telle la célèbre ville égyptienne d'Alexandrie, il est sans doute, et pour toujours, le plus célèbre conquérant du monde connu.

 
 

[5 avril 2008]
OBITUAIRE : Charlton Heston

(4 octobre 1924 [Evanston, Illinois] - 5 avril 2008 [Beverly Hills, Los Angeles County, California])

L'une des dernières légendes d'Hollywood, Charlton Heston vient de s'éteindre à l'âge de 84 ans. A nos yeux, c'était le plus grand acteur de tous les temps. Nous l'avons adoré dans Major Dundee, dans Les 55 jours de Pékin et dans Khartoum, mais mon film-culte était Le survivant, de Boris Sagal. Charlton Heston fut toute sa vie un homme droit et intègre. Sa vie privée ne prêta jamais flanc à ces scandales dont les vedettes hollywoodiennes sont friandes. Il milita pour les droits civiques. Plus tard - il faut bien que jeunesse se passe - il devint plus conservateur. On peut ne pas approuver ses positions anti-avortement tout en continuant à révérer et le comédien, et l'Homme généreux qu'il fut.

Toutes les télés ont repassé la séquence de la course de chars de Ben Hur où on le voyait voler par-dessus la rambarde de son char pour atterrir sur le timon et ensuite regrimper dans le kiosque de son véhicule. En réalité, cet accident non prévu dans le script était arrivé au cascadeur Yakima Canutt, sa doublure, mais avait été conservée au montage final. Charlton Heston ne fut-il, pour son public, qu'un mirage ? Etait-il, à la ville, en adéquation avec les héros qu'il incarnait à l'écran ? Ou y avait-il profonde dichotomie entre l'homme public et l'homme privé ? Longtemps, nous avons été obnubilé par ses rôles dans le péplum (Les Dix Commandements, Ben Hur, Antoine et Cléopâtre, Jules César) ainsi que ses autres films épiques comme Le seigneur de la guerre.
Grâce au DVD, on peut le redécouvrir dans ses westerns, genre où d'ailleurs il excella, en des rôles souvent plus sombres que ceux de ses films historiques.

charlton heston - actor's life

Biographie succincte

D'origine écossaise, Charlton Heston, de son vrai nom John Charles [Charlton] Carter - Heston (1) était le nom de son beau-père - naquit le 4 octobre 1923 à Evanston, dans l'Illinois. Il était le fils de Russel Whitford Carter, garde forestier, et de Lilla Charlton Carter. Il monta sur les planches pour la première fois à l'âge de cinq ans, dans une pièce de l'école où il incarnait le Père Noël. Il a onze ans quand sa mère divorce de son père. Il suit celle-ci à Chicago - expérience traumatisante - où elle épousera un certain Chester Heston, à qui plus tard il empruntera son pseudonyme d'acteur. Après des débuts à la radio et au théâtre, le jeune Charles suivit des cours d'art dramatique à la North Western University (Chicago). Il décrocha son premier rôle à l'écran en 1941 dans un Peer Gynt réalisé en 16 mm par un camarade d'université, David Bradley, un cinéaste underground (2). Pendant la Seconde Guerre mondiale, il servit comme opérateur-radio sur un B-29, stationné aux îles Aléoutiennes (1942-1945), où il atteindra le grade de sergent. Le 17 mars 1944, profitant d'une permission, il épousa à la Greensboro's Methodist Church (North Carolina) Lydia Marie Clarke, qu'il avait rencontrée au temps de ses études à la Northwestern University.
En 1945, la guerre finie, Heston monta avec son épouse des pièces au Thomas Wolfe Memorial Theatre d'Asheville (Caroline du Nord), qu'ils avaient fondé ensemble. A Broadway, il multiplie les petits rôles et boulots, dont celui de modèle nu. Servi par son physique avantageux - la carrure athlétique (1,93 m), l'œil bleu acier - il débuta en 47 avec la troupe de Katharine Cornell dans Antoine et Cléopâtre, puis - toujours dans le registre shakespearien - enchaîna avec une adaptation télévisée de Jules César, réalisée par son camarade David Bradley (1948) où, aux côtés d'Harold Tasker (César) et Robert Holt (Octave), il interprète cette fois Marc Antoine - prestation qui lui vaudra d'être remarqué par Hollywood.

antony and cleopatra antony and cleopatra - charlton heston

Charlton Heston sous les feux de la rampe en 1947, à Broadway dans le rôle de Proculeius - un Romain déjà ! -, dans l'adaptation d'Antony and Cleopatra de Shakespeare, produite et interprétée par Katharine Cornell (1898-1974), «The First Lady of the American Theater» (126 représentations au Martin Beck Theatre, [3], du 26 novembre 1948 au 13 mars 1948). (Programme de la représentation. Sur la photo, Charlton Heston est le deuxième à partir de la gauche [doc. coll. M. Eloy])

Son interprétation de Proculeius dans Antoine et Cléopâtre (1947) lui valut d'obtenir un emploi dans la collection de télévision «Studio One», qui adaptait de célèbres pièces de théâtre (Macbeth, La mégère apprivoisée, Jane Eyre). Fin des années '40, Heston se partage donc entre le théâtre et le petit écran. Repéré à la télévision dans Les Hauts de Hurlevent en 1950, il accepte - «juste pour un film peut-être, pour voir comment c'est» - le rôle principal mais antipathique que lui propose le producteur de Casablanca, Hal B. Wallis, dans La Main qui venge (William Dieterle, 1950). Ensuite, c'est Cecil B. De Mille qui l'engage pour Sous le plus grand chapiteau du monde (1951), où il entre dans la peau d'un directeur de cirque, et qui remporte l'Oscar du Meilleur film. «Chuck», pour ses intimes, est lancé. Il s'illustre ensuite dans La furie du désir de King Vidor (1952) et, en flic ripoux, dans La soif du mal d'Orson Welles (1958).
Tout au long de sa carrière, Charlton Heston apportera son soutien à des réalisateurs «maudits» par Hollywood comme Orson Welles, qu'il imposera comme réalisateur pour ce dernier film, et plus tard Franklin J. Schaffner sur le superbe Seigneur de la Guerre (1965). Tom Gries et Sam Peckinpah également lui restent redevables de leur carrière.

Comme l'acteur lui rappelait la fameuse statue de Michel-Ange, C.B. DeMille le choisit une seconde fois pour incarner Moïse dans les Dix Commandements (1956). Le film, qui coûta 7,5 millions de dollars, fut le plus gros budget de l'époque et aussi le deuxième plus gros succès derrière Autant en emporte le vent. Dans cette production, outre Moïse, Heston prêta sa voix à celle de Dieu (4) et ce fut son fils Fraser, alors âgé de trois mois, qui prit la place de Moïse bébé dans son berceau flottant sur le Nil !

moise - charlton heston ben hur - charlton heston

En 1958, le voici à nouveau cow-boy et, cette fois, antagoniste de Gregory Peck dans Les Grands Espaces de William Wyler. Il y interprète un contremaître ambitieux et jaloux. L'année suivante, Wyler le redemande pour incarner le «méchant» Messala dans Ben Hur, face à Rock Hudson dans le rôle-titre (5). Mais, finalement, c'est à lui qu'écherra le rôle du prince juif dans cette superproduction qui va renflouer les caisses de la M.G.M. Récompensé par onze Oscars, Ben Hur lui vaudra - à titre personnel - celui du Meilleur Acteur.

Années de son apogée, les '60-'70 le verront enchaîner les superproductions hollywoodiennes et se glisser dans la peau d'un nombre impressionnant de grands personnages historiques. Déjà, il avait incarné Buffalo Bill dans Le Triomphe de Buffalo Bill (Jerry Hopper, 1953). Au fil de sa carrière, il deviendra à deux reprises le général et président US Andrew Jackson (Le Général invincible/Le sel de la terre (Henri Levin, 1953) et Les Boucaniers (Anthony Quinn, 1958)); après Moïse (Les Dix Commandements, Cecil B. DeMille, 1956) et Judas Ben Hur (Ben Hur, William Wyler, 1959), il incarnera encore Rodrigo Diaz de Bivar dans El Cid (Anthony Mann, 1961), saint Jean Baptiste dans La plus grande Histoire jamais contée (Georges Stevens, 1964), le peintre Michel-Ange dans (L'Extase et l'agonie (Carol Reed, 1965), Marc Antoine dans Jules César (Stuart Burge, 1970) et dans Antoine et Cléopâtre (Charlton Heston, 1971), le Cardinal de Richelieu dans (Les trois Mousquetaires (The Four musketeers) (Richard Lester, 1973), Henri VIII dans Le Prince et le pauvre (Richard Fleischer, 1977) ou Sir Thomas More dans Un homme pour l'éternité (Charlton Heston, TV 1988)... voire Dieu lui-même, dans Un ange ou presque (1990) ! Charlton Heston était voué à incarner des personnages aussi charismatiques que le général Charles «le Chinois» Gordon Pacha dans Khartoum (Basil Dearden, 1966) ou le Major des «Marines» Matt Lewis dans Les Cinquante-cinq jours de Pékin (Nicholas Ray, 1962), qu'il interprète aux côtés de David Niven et d'Ava Gardner. Sur le déclin de sa carrière, quand il s'occupera surtout de prêter sa voix ou de faire de brèves apparitions, il endossera encore le macfarlane du mythique Sherlock Holmes dans The Crucifer of Blood (TV 1991), réalisé par son fils Frazer («Fray»). Vers la fin de sa carrière, Heston tournera à plusieurs reprises sous la direction, dans des scénarios ou dans des productions de son fils (6).
Ensemble, ils fonderont en 1981 Agamemnon Films dont le logo sera le célèbre masque mycénien trouvé par Schliemann. Mais leur projet de lui consacrer un film, The Overlord - pour lequel fin des '80 «Fray» Heston fit des repérages en Grèce -, ne devait pas aboutir. A noter que, pour rester dans le registre de son image de marque biblico-antique, Chuck se fera le narrateur d'une autre production TV Agamemnon : Charlton Heston presents the Bible (1992).

iHeston passait allégrement des grandes fresques épiques au western. Il est vrai que, du Sorcier du Rio Grande (Charles Marquis Warren, 1953), avec Jack Palance, à Will Penny le Solitaire (Tom Gries, 1968), et de La Loi de la haine (Andrew McLaglen, 1976) - où il incarne un sheriff retraité, Sam Burgade, rattrapé par un passé qui a pris les traits de James Coburn - au trappeur Bill Tyler dans Fureur sauvage (Richard Lang, 1980), et jusqu'à Tombstone (George P. Cosmatos, 1993), pour ne citer que ceux-là, «Chuck» a commis plus d'un western.
Le plus prodigieux, à nos yeux, reste sans aucun doute possible Major Dundee (Sam Peckinpah, 1965) où il incarne un peu reluisant mais très opiniâtre Major US, Amos Charles Dundee, opposé à un prisonnier confédéré particulièrement buté, le capitaine Benjamin Tyreen (Richard Harris), qu'il a entraîné, avec ses «Yankees galvanisés (7)», à la poursuite des Apaches renégats du chef Sierra Chariba.

Rayon SF, on se souviendra surtout de Soleil Vert (Richard Fleischer, 1973) et de La Planète des Singes (Franklin F. Schaffner, 1968). Charlton Heston ne fera qu'une très courte apparition dans le second épisode, Le Secret de la planète des singes (Ted Post, 1970). Fermement opposé à une suite, il imposera que son personnage, l'astronaute George Taylor, soit tué dans le second volet afin de ne pas avoir à le jouer indéfiniment. De fait, il n'accepta d'y paraître que par amitié pour le producteur Richard D. Zanuck, qui avait pris le risque de faire le premier film, et refusa de toucher un cachet pour ce petit rôle (il reversera l'argent à l'école de son fils). C'est le succès de ce film qui lui ouvrit la porte des films de science-fiction puis des films-catastrophe dans les années 1970.
Cependant, dans le remake de Tim Burton, Charlton Heston prêtera sa voix à... son vieil ennemi de 1968, le Dr Zaius (La Planète des singes (Tim Burton, 2001).

khartoum - charlton heston le survivant - richard matheson major dundee - charlton heston

Deux grands rôles parmi d'autres : Khartoum et Major Dundee (DVD). Entre les deux, réédition Denoël de Richard Matheson, Je suis une légende sous une couverture tirée de l'adaptation cinématographique Le Survivant/The Omega Man. Charlton Heston y brandit un de ses joujoux favoris... les mutants dégénérés n'ont qu'à bien se tenir !

Pour notre part, nous avons une affection toute spéciale pour son rôle dans Le survivant (The Omega Man) (Boris Sagal, 1971), où il joue le colonel Robert Neville, un biologiste américain qui a découvert un vaccin permettant d'enrayer l'épidémie qui a décimé la planète, suite à une guerre bactériologique déclenchée entre les Blocs russe et chinois. Les rares survivants ont été réduits à l'état de misérables déchets d'humanité, des individus qui - comme les vampires (8) - sont allergiques à la lumière. Regroupés en une secte, «la Famille», ceux-ci ont juré d'extirper jusqu'au moindre souvenir de la civilisation technologique et assiègent «le dernier des savants, le serviteur de la machine» dans son penthouse où il se terre la nuit, entouré de ses armes, de ses livres, de ses instruments scientifiques et sa collection d'œuvres d'art. L'ultime plan du film le montre - figure christique, qui a fait grincer les dents à pas mal de critiques - mourant les bras en croix dans l'ultime don du sérum qui pourrait sauver ce qui reste de spécimens humains sains, sa casquette d'officier US flottant, pitoyable, dans la vasque de la fontaine. Le film était tiré du roman de Richard Matheson, Je suis une légende (I am a Legend). Une première version filmique italo-américaine avait été tournée en 1963 par Sidney Salkow et Ubaldo Ragona, L'ultimo uomo della Terre (Vento di Morte)/The Last Man on Earth. Avec Vincent Price dans le rôle du survivant, rebaptisé Robert Morgan. Récemment, une nouvelle version du Survivant a été portée à l'écran, I am a Legend (Francis Lawrence, 2007), avec Will Smith dans le rôle de Robert Neville.

La mode du film-catastrophe nous vaudra 747 en péril (Jack Smight, 1974), Tremblement de terre (Mark Robson, 1974) et Sauvez le Neptune (David Greene, 1978). En 1980, il incarne encore l'égyptologue Matthew Corbeck dans une curieuse variation sur le thème de «La Momie», La malédiction de la Vallée des Rois. A partir des années 1980, l'acteur connaît une «traversée du désert» et tourne dans des séries télévisées, des téléfilms et des documentaires auxquels il prête sa voix. En 1984, Heston renoue avec la télévision dans deux séries pour CBS avant de jouer le rôle du patriarche Jason Colby dans le feuilleton Dynasty (une cinquantaine d'épisodes). Sollicité en 1993 pour apparaître dans Wayne's World 2 (Stephen Surjik, 1993), il retrouve avec le succès et enchaîne les rôles taillés sur mesure dans les films comme Tombstone (George P. Cosmatos, 1993), un western, ou Hamlet de Kenneth Branagh (1996). L'année suivante, il sera le narrateur d'un dessin animé Disney, Hercule (Ron Clements et John Musker, 1997) où il poussera même la chansonnette. Des problèmes de vue lui font redouter le vif éclairage des spots. Son apparition dans True Lies (James Cameron, 1994), où il incarne un chef des services secrets - le patron d'Arnold Schwarzenegger -, est météoritique. Mais en 2002, Heston fait une brève apparition dans son propre rôle, dans le film de Michael Moore, Bowling for Columbine, où il est interrogé et piégé pour ses prises de position en faveur du port d'armes à feu.

En 1998, Charlton Heston contracte un cancer de la prostate, mais quelques séances de radiothérapie semblent lui accorder un répit.

En août 2002, il annonce publiquement être au premier stade de la maladie d'Alzheimer et met fin à sa carrière, à 78 ans. «Je dois concilier courage et reddition à parts égales», dira-t-il. Et d'ajouter : «Pour un acteur, il n'y a pire perte que celle de son audience. Je peux séparer les eaux de la mer Rouge, mais je ne peux pas me séparer de vous. La raison pour laquelle je tiens à vous inclure dans le parcours futur de mon existence. Si d'aventure mon pas se faisait plus traînant, si ma mémoire achoppait sur votre nom, vous saurez pourquoi. Et si je devais, pour la deuxième fois, vous raconter la même histoire drôle, s'il vous plaît, riez d'aussi bon cœur que la première fois.»

Cependant, la même année il prête encore sa voix à un dessin animé TV, Ben Hur (Bill Kowalchuk - 2003).
Et, pour sa dernière apparition à l'écran, il incarne un criminel de guerre nazi, le Dr. Josef Mengele, dans un film hungaro-brésilien My Father, Rua Alguem 5555 (Egidio Eronico, 2003). Une fois encore, Charlton Heston y assure le rôle principal. Le titre fait référence à la rue dans laquelle Josef Mengele et son fils de 35 ans se rencontrèrent pour la première fois, en 1977. Celui-ci - interprété par l'acteur allemand Thomas Kretschmann - s'était rendu à Belem pour y retrouver son père et le confronter aux abominations pseudo-médicales qu'il avait commises dans les camps de concentration nazis.

L'an 2005 voit circuler des rumeurs d'aggravation de sa maladie, du reste non confirmées par la famille. En 2006, sa progression laisse entrevoir l'inéluctable échéance.
Charlton Heston décède le 5 avril 2008, son épouse Lydia toujours à ses côté après 64 ans de mariage. Il était père de deux enfants : un fils, Frazer Clarke Heston (né le 2 décembre 1955), déjà évoqué comme réalisateur, et une fille adoptive, Holly Ann Heston (née le 8 décembre 1961).

«A ses amis, collègues et admirateurs, nous apprécions vos prières et votre soutien sincère. Charlton Heston apparaissait au monde plus grand que nature. Il se dévouait avec passion à chaque rôle qu'il incarnait, et souscrivait à chaque cause avec un enthousiasme et une intégrité incomparables», déclarera sa famille en guise d'oraison funèbre. Et d'ajouter : «Personne ne peut demander une vie aussi remplie que l'a été la sienne. Aucun homme n'aurait pu donner davantage à sa famille, et à sa profession, et à son pays. Selon ses propres termes, J'ai vécu une vie formidable. J'ai vécu assez pour deux
Sa mort «ne représente pas seulement la perte d'un grand acteur et d'un être humain de valeur, mais aussi la fin d'une époque», soulignera Michael Levine, qui fut longtemps son porte-parole.

judas ben hur et messala

On conte que, lors de cette scène de retrouvailles dans Ben Hur, le dialogue de Stephen Boyd (Messala) comportait des mot s à double sens suggérant que les deux hommes avaient autrefois été amants. La situation aurait fort diverti Wyler et Boyd, mais échappa complètement au naïf Heston. Ainsi, en 1959, toujours aussi prude, ne devait-il pas décliner - sur la base de sa réputation sulfureuse - de jouer avec Marilyn Monroe dans Le Milliardaire ? Le rôle échut à Yves Montand.

«Conscient des carences - surtout celles des dialogues - du scénario de Tunberg, Wyler accepta, à la demande de Zimbalist, de travailler avec l'écrivain américain Gore Vidal, alors sous contrat à MGM et qui allait obtenir de la sorte une libération anticipée de celui-ci. On sait que, pour accentuer l'impact de la trahison de Messala, Vidal proposa à Wyler de suggérer à travers le jeu de Stephen Boyd que les deux amis d'enfance avaient été amants et que le Romain, de retour à Jérusalem, souhaitait reprendre la liaison. Vidal a souvent raconté cela, et Vito Russo - de même que Rob Epstein et Jeffrey Friedman qui en ont tiré une version filmée en 1995 - n'a pas manqué de reproduire ses propos dans The Celluloid Closet, Homosexuality in the Movies (9). Si personne ne peut douter des intentions de Vidal, le passage à l'acte de Wyler et Boyd-Heston, homme moralement très intègre, n'a jamais été informé de l'idée à l'époque - nous paraît en revanche discutable. En effet, si les dialogues de Tunberg réécrits par Vidal ont dans un premier temps satisfait le trio Wyler-Heston-Boyd, qui les ont même répétés, ce sont en fait ceux rédigés, dans un second temps, par l'écrivain anglais Christopher Fry (appelé à la rescousse par le réalisateur lui-même, qui appréciait beaucoup son style) qui ont été retenus au tournage, Vidal ayant été remercié» (Michel CIEUTAT [10]).

#L'homme politique

Dans les années '50, l'acteur milita en faveur du mouvement pour des droits civiques et fut, pendant six mandats, président du syndicat des acteurs, la Screen Actors Guild (1965-1971) (11). Parallèlement, il présidera l'American Film Institute (A.F.I.) (1966-1971). Les années '60 le virent faire campagne pour les candidats démocrates à la présidentielle (Adlai Stevenson contre Dwight Eisenhower puis John Kennedy contre Richard Nixon). En 1963, il participa à la marche sur Washington du pasteur noir Martin Luther King, assassiné en 1968. Il fut aussi un farouche opposant à la Guerre du Viêt-nam et soutint même un projet de loi sur le limitation du port d'arme (on le verra plus tard, sur ce point, virer à 180). En 1977, il recevra le prix Jean Hersolt pour son engagement humanitaire.

Avec l'âge, toutefois, l'acteur devint de plus en plus conservateur. A l'apogée, de sa gloire cinématographique, la carrure imposante de celui qui incarna «trois présidents, trois saints et deux génies», son visage anguleux et son style de vie semblèrent relever d'un autre âge : «Mettez-lui une toge, il sera parfait», plaisantait Anthony Mann. Il ne devait pas tarder à basculer dans le camp républicain en soutenant les campagnes électorales de candidats conservateurs comme son vieil ami l'ancien acteur de westerns de Séries B Ronald Reagan, gouverneur de Californie, dans sa marche vers la Maison blanche - il en sera le «conseiller artistique» (1981) - et, plus tard de George Bush père, puis de George W. Bush fils. De même se positionna-t-il contre l'avortement, notamment en soutenant le film de Bernard Nathanson Eclipse of Reason (1987).
En juin 1998, il prit la tête la National Rifle Association (N.R.A.) (1998 à 2003), se consacrant désormais à la défense du très controversé droit pour des particuliers de détenir des armes individuelles aux Etats-Unis - droit garanti par le deuxième amendement de la Constitution, mais que Bill Clinton voulait restreindre. Il l'interpellera en ces termes : «L'Amérique ne vous fait pas confiance pour ses filles de 21 ans, et, mon Dieu, nous ne vous faisons pas confiance pour nos fusils !»
Un an après le massacre de Columbine, on le vit ainsi à une des conventions du puissant lobby des armes, monter sur le podium brandissant un antique mousquet de la Frontière et défiant les défenseurs d'un contrôle des armes à feu. Ceux-ci, promettait-il, ne pourraient lui retirer son arme qu'en l'arrachant «à ses mains froides et mortes» (2000 [12]). Il abandonna la présidence de la N.R.A. le 27 avril 2003 en déclarant en avoir «aimé chaque minute». On conçoit que le fils du garde forestier - ou du sheriff (?) - qui, enfant, chassait et pêchait sur les bords du lac Michigan, puis comme acteur, fit carrière dans des rôles de guerriers ou de cow-boy soit un familier des armes à feu et de leur maniement (collectionneur, il en possédait plus de 400) et les considérât sans répulsion. Cependant, dans le film de Michael Moore il les célèbre comme les auxiliaires «des hommes blancs qui ont bâti ce pays !». Qu'était-il advenu de celui qui se battit pour l'émancipation des Noirs ? A vrai dire, militer pour des causes justes et, en même temps, aimer les armes n'est pas nécessairement incompatible - Malôn labé ! -, mais son attitude contribua largement à ternir son image dans l'opinion publique.

--oOo--

Bibliographie

  • Charlton HESTON, An Actor Life, 1976;
  • Charlton HESTON, Beijing Diary, 1986;
  • Charlton HESTON, In the Arena. An Autobiography, New York, Simon & Schuster, 1995, 600 p. (écrit à partir de son journal intime : touffues et narcissiques, mais pas sans intérêt);
  • Charlton HESTON, To Be a Man : Letters to my Grandson, 1998;
  • Charlton HESTON, Charlton Heston's Hollywood, 1998;
  • Charlton HESTON, Charlton Heston Presents «The Bible» : Text Guide, 1997;
  • Charlton HESTON, The Courage to be Free, 1999;
  • Jeff ROVIN, The Films of Charlton Heston, Secaucus, Citadel Press, 1977, 224 p. (Heston y commente tous ses films).

Filmographie

(On trouvera sur IMDb des filmographies plus complètes de ses apparitions au grand écran, à la télévision et dans des interviews.)

1941-1942 :
Peer Gynt
(réal. : David Bradley [d'après Henrik Ibsen]). Ch.H.: Peer Gynt. Avec : Betty Hanisee

1947 :
Avec son épouse Lydia Clarke, il fonde le Thomas Wolfe Memorial Theatre à Asheville (North Carolina). Il met en scène la comédie Kiss and Tell de F. Hugh Herbert

1948-1950 :
Julius Caesar
(réal. : David Bradley). Ch.H.: Marc Antoine. Avec : Harold Tasker

1949-1951 :
«Suspense»
(TV) (2 épisodes : 1. Suspicion (8 novembre 1949) - 2. Santa Fe Flight (2 octobre 1951))

1949-1952 :
«Studio One» (Studio One Summer Theatre/Studio One in Hollywood/Summer Theatre/Westinghouse Studio One/Westinghouse Summer Theatre)
(TV) (12 épisodes : 1. Smoke (15 juin 1949) - 2. The Outward Room (26 septembre 1949) - 3. Battleship Bismark (24 octobre 1949) Ch.H.: officier artilleur - 4. Of Human Bondage (21 novembre 1949) - 5. Jane Eyre, d'après Charlotte Brontë (12 décembre 1949) Ch.H.: Edward Rochester - 6. The Willow Cabin (27 février 1950) - 7. La mégère apprivoisée (The Taming of the Shrew) (5 juin 1950) Ch.H.: Petruchio - 8. Les Hauts de Hurlevent (Wuthering Heights), d'après Emily Brontë (30 octobre 1950) Ch.H.: Heathcliff - 9. Letter from Cairo (4 décembre 1950) - 10. Macbeth (22 octobre 1951) Ch.H.: Macbeth - 11. A Bolt of Lightning (12 novembre 1951) Ch.H.: James Otis - 12. The Wings of the Dove (10 mars 1952)

1950 :
«The Clock»
(TV) (épisode : The Hypnotist (22 mars 1950))

1950 :
La Main qui venge (Dark City)
(réal. : William Dieterle). Ch.H.: Danny Haley/Richard Branton. Avec : Lizabeth Scott

1950-1953 :
«The Philco Television Playhouse» (Arena Theatre/Repertory Theatre/The Philco-Goodyear Television Playhouse)
(TV) (2 épisodes : 1. Hear My Heart Speak (25 juin 1950) - 2. Elegy (25 janvier 1953))

1951 :
«Lux Video Theatre» (Summer Video Theatre)
(TV) (épisode : Route 19 (8 octobre 1951))

1951-1952 :
Sous le plus grand Chapiteau du Monde (The Greatest Show on Earth/Cecil B. DeMille's The Greatest Show on Earth)
(réal. : Cecil B. DeMille). Ch.H.: directeur Brad Braden. Avec : Betty Hutton

1951-1954 :
«Your Show of Shows» (Sid Caesar's Show of Shows)
(TV) (3 épisodes : 16 janvier 1954 - 22 décembre 1951 - 13 octobre 1951)

1951-1957 :
«Schlitz Playhouse of Stars» (Herald Playhouse/Schlitz Playhouse/The Playhouse)
(TV) (2 épisodes : 1. One Is a Lonesome Number (1951) - 2. Switch Station (1957))

1952 :
«Curtain Call»
(TV) (épisode : The Liar)

1952 :
Le Fils de Géronimo (The Savage)
(réal. : George Marshall). Ch.H.: James «Jim» Aherne jr. Avec : Joan Taylor

1952-1953 :
La Furie du désir (Ruby Gentry)
(réal. : King Vidor). Ch.H.: Boake Tackman. Avec : Jennifer Jone

1952-1953 :
Le Général Invincible/La femme du président/Sa seule passion/Le sel de la terre (The President's Lady)
(réal. : Henry Levin). Ch.H.: président Andrew Jackson. Avec : Susan Hayward

1952-1955 :
«Robert Montgomery Presents» (Lucky Strike Theater/Montgomery's Summer Stock/The Robert Montgomery Summer Theater)
(TV) (3 épisodes : 1. Cashel Byron's Profession (14 janvier 1952) - 2. The Closed Door (29 décembre 1952) Ch.H.: Peter Handley - 3. Along Came Jones (26 juillet 1955))

1953 :
Le Triomphe de Buffalo Bill/Les cavaliers du Pony Express (Pony Express)
(réal. : Jerry Hopper). Ch.H.: Captain William Frank «Buffalo Bill» Cody. Avec : Rhonda Fleming

1953 :
Le Sorcier du Rio Grande (Arrowhead)
(réal. : Charles Marquis Warren). Ch.H.: Ed Bannon. Avec : Kathy Jurado et Jack Palance

1953 :
«Medallion Theatre»
(TV) (épisode : A Day in Town (12 décembre 1953))

1953 :
Eternels ennemis (Bad for Each Other)
(réal. : Irving Rapper). Ch.H.: Dr. Tom Owen. Avec : Dianne Foster

1953-1954 :
Quand la marabunta gronde (The Naked Jungle)
(réal. : Byron Haskin). Ch.H.: Christopher Leiningen. Avec : Eleanor Parker

1954 :
«Danger»
(TV) (épisode : Freedom to Get Lost)

1954 :
Le Secret des Incas (The secret of the Incas)
(réal. : Jerry Hopper). Ch.H.: Harry Steele. Avec : Nicole Maurey

1955 :
Horizons lointains (The Far Horizons/Untamed West)
(réal. : Rudolph Maté). Ch.H.: Lt. William Clark. Avec : Barbara Hale

1955 :
La Guerre privée du Major Benson/La petite guerre du Major Benson (The private war of Major Benson)
(réal. : Jerry Hopper). Ch.H.: Maj. Bernard R. «Barney» Benson. Avec : Julie Adams

1955 :
«Omnibus»
(TV) (épisode : The Birth of Modern Times)

1955 :
Une Femme extraordinaire (Lucy Gallant/Oil Town) (réal. : Robert Parrish). Ch.H.: Casey Cole. Avec : Jane Wyman

1955 :
«General Electric Theater» (G.E. Theater/G.E. True Theater)
(TV) (épisode : The Seeds of Hate. Ch.H.: Tim)

1955-1957 :
«Climax !» (Climax Mystery Theater)
(TV) (2 épisodes : 1. Bailout at 43,000 Feet (1955) Ch.H.: Lt Paul Peterson - 2. The Trial of Captain Wirtz (1957) Ch.H.: Chipman)

1956 :
Les Dix Commandements (The Ten Commandments)
(réal. : Cecil B. DeMille). Ch.H.: Moïse. Avec : Yul Brynner

1956 :
Terre sans pardon (Three violent people)
(réal. : Rudolph Maté). Ch.H.: Capt. Colt Saunders. Avec : Anne Baxter

1956-1958 :
«Playhouse 90»
(TV) (réal. : Tony Barr & Karl Genus) (2 épisodes : 1. Forbidden Area (1956). Ch.H.: Major Jesse Price - 2. Point of No Return (1958). Ch.H.: Charles Gray)

1957-1958 :
La Soif du mal (Touch of Evil)
(réal. : Orson Welles). Ch.H.: Ramon Miguel «Mike» Vargas. Avec : Marlene Dietrich & Janet Leigh

1958 :
«Shirley Temple's Storybook» (The Shirley Temple Theatre)
(TV) (épisode : Beauty and the Beast. Ch.H.: La «Bête»). Avec : Claire Bloom («la Belle»)

1958 :
Les Grands Espaces (The Big Country)
(réal. : William Wyler). Ch.H.: Steve Leech. Avec : Jean Simmons

1958 :
Les Boucaniers (The Buccaneer)
(réal. : Anthony Quinn). Ch.H.: Général Andrew Jackson. Avec : Charles Boyer

1959 :
Cargaison dangereuse (The wreck of the Mary Deare)
(réal. : Michael Anderson). Ch.H.: John Sands. Avec : Gary Cooper

1959 :
Ben Hur (Ben-Hur : A Tale of the Christ)
(réal. : William Wyler). Ch.H.: Judas Ben Hur. Avec : Jack Hawkins
— Oscar du meilleur acteur, USA

1961 :
«Alcoa Premiere»
(TV) (épisode : The Fugitive Eye. Ch.H.: Paul Malone)

1961 :
Le Cid (El Cid) (réal. : Anthony Mann). Ch.H.: El Cid (Rodrigo Díaz de Vivar). Avec : Sophia Loren

1962 :
Le Pigeon qui sauva Rome (The pigeon that took Rome)
(réal. : Melville Shavelson). Ch.H.: Captain Paul MacDougall/Benny the Snatch/narrateur. Avec : Elsa Martinelli

1962 :
The five cities of June
(réal. : Bruce Herschensohn - court-métrage). Ch.H.: narrateur

1962 :
Le Seigneur d'Hawaï (Diamond Head)
(réal. : Guy Green). Ch.H.: Richard «King» Howland. Avec : France Nuyen

1963 :
Les 55 jours de Pékin (55 Days at Peking)
(réal. : Nicholas Ray). Ch.H.: Major Matt Lewis. Avec : Ava Gardner, David Niven, James Mason

1963 :
The Patriots
(TV) (réal. : George Schaefer) (épisode de «Hallmark Hall of Fame» (Hallmark Television Playhouse)). Ch.H.: Thomas Jefferson

1964 :
La Plus Grande Histoire jamais contée (The Greatest Story Ever Told/George Stevens Presents The Greatest Story Ever Told)
(réal. : George Stevens). Ch.H.: saint Jean Baptiste. Avec : Max von Sydow et Martin Landau

1964-1965 :
Major Dundee
(réal. : Sam Peckinpah). Ch.H.: Major Amos Charles Dundee. Avec : Senta Berger et Richard Harris

1965 :
L'Extase et l'agonie (The Agony and the Ecstasy/Irving Stone's The Agony and the Ecstasy)
(réal. : Carol Reed). Ch.H.: Michel-Ange. Avec : Rex Harrison

1965 :
Le Seigneur de la guerre (The Warlord)
(13) (réal. : Franklin J. Schaffner). Ch.H.: Chrysagon de la Cruz. Avec : Richard Boone

1966 :
What is a Boy
(TV)

1966 :
Khartoum (réal. : Basil Dearden). Ch.H.: général Charles Gordon Pacha. Avec : Sir Laurence Olivier

1967 :
All About People
. Ch.H.: narrateur

1967 :
Think twentieth
(réal. : Richard Fleischer - court-métrage). Ch.H.: apparition. Avec : Julie Andrews

1967 :
Maugli (Adventures of Mowgli/The jungle book)
(réal. : Roman Davidov - dessin animé). Ch.H.: narrateur

1967 :
While I run this race
(réal. : Edmond Levy). Ch.H.: narrateur

1967 :
La Symphonie des héros/Les rescapés des Ardennes (Counterpoint)
(réal. : Ralph Nelson). Ch.H.: Lionel Evans, chef d'orchestre. Avec : Maximilian Schell

1968 :
Elizabeth the Queen
(TV, NBC) (réal. : George Schaefer) (épisode de «Hallmark Hall of Fame» (Hallmark Television Playhouse)). Ch.H.: Robert Devereaux, comte d'Essex. Avec : Judith Anderson

1968 :
La Planète des Singes (Planet of the Apes/Monkey planet)
(réal. : Franklin J. Schaffner). Ch.H.: astronaute George Taylor. Avec : Kim Hunter et Roddy Mc Dowall

1968 :
Will Penny, le solitaire (Will Penny)
(réal. : Tom Gries). Ch.H.: Will Penny. Avec : Joan Hackett
- Wrangler de Bronze pour son interprétation dans un film de cinéma aux Western Heritage Awards, USA

1968-1969 :
Number One
(réal. : Tom Gries). Ch.H.: Ron (Cat) Catlan. Avec : Jessica Walter

1969 :
King : A filmed record... Montgomery to Memphis
(réal. : Joseph L. Mankiewicz et Sidney Lumet). Ch.H.: narrateur. Avec : Joanne Woodward

1969 :
Rowan & Martin at the movies
(réal. : Jack Arnold - court-métrage). Ch.H.: apparition. Avec : Dan Rowan

1969-1970 :
Le Maître des Îles (Master of the Islands/The Hawaiians)
(réal. : Tom Gries). Ch.H.: Whipple «Whip» Hoxworth. Avec : Geraldine Chaplin

1970 :
Le Secret de la Planète des Singes (Beneath the Planet of the Apes)
(réal. : Ted Post). Ch.H.: astronaute George Taylor. Avec : James Franciscus

1970 :
Julius Caesar
(réal. : Stuart Burge). Ch.H.: Marc Antoine. Avec : John Gielgud

1971 :
The festival game
(réal. : Tony Kinger et Michael Lytton - documentaire). Avec : Omar Sharif

1971 :
Le Survivant (The Omega Man)
(réal. : Boris Sagal). Ch.H.: Robert Neville. Avec : Rosalind Cash

1971-1972 :
Antoine et Cléopâtre (Antony and Cleopatra/Marco Antonio y Cleopatra)
(réal. : Charlton Heston [également scénario]). Ch.H.: Marc Antoine. Avec : Hildegarde Neil (Cléopâtre) et Carmen Sevilla (Octavie)

1972 :
The Special London Bridge Special.
Ch.H.: joueur de tennis

1972 :
Alerte à la bombe (Skyjacked/Sky Terror)
(réal. : John Guillermin). Ch.H.: Capt. Henry «Hank» O'Hara. Avec : Walter Pidgeon

1972 :
L'Appel de la forêt (Ruf der Wildnis/Call of the Wild)
(réal. : Ken Annakin). Ch.H.: John Thornton. Avec : Michèle Mercier

1972-1973 :
Soleil vert (Soylent Green)
(réal. : Richard Fleischer). Ch.H.: détective Robert Thorn. Avec : Edward G. Robinson

1973 :
Les Trois Mousquetaires (The Three Musketeers : The Queen's Diamonds)
(réal. : Richard Lester). Ch.H.: Cardinal de Richelieu. Avec : Raquel Welch

1974 :
747 en péril (Airport 1975)
(réal. : Jack Smight). Ch.H.: Alan Murdock. Avec : Gloria Swanson

1974 :
On l'appelait Milady (The Four Musketeers : Milady's revenge)
(réal. : Richard Lester). Ch.H.: . Avec : Faye Dunaway

1975 :
Tremblement de terre (Earthquake)
(réal. : Mark Robson). Ch.H.: Stewart Graff. Avec : Geneviève Bujold & Ava Gardner

1975 :
The Fun of Your Life.
Ch.H.: narrateur

1975 :
Won Ton Ton le chien qui sauva Hollywood (Won Ton Ton the dog who saved Hollywood)
(réal. : Michael Winner). Ch.H.: . Avec : Johnny Weissmuller

1975-1976 :
La Bataille de Midway (Midway/The Battle of Midway)
(réal. : Jack Smight). Ch.H.: Capt. Matthew Garth. Avec : Henry Fonda & Toshiro Mifune

1976 :
La Loi de la haine (The Last Hard Men)
(réal. : Andrew V. McLaglen). Ch.H.: shériff Sam Burgade. Avec : Barbara Hershey

1976 :
America at the movies
(réal. : George Stevens Jr. - documentaire). Ch.H.: narrateur. Avec : Elizabeth Taylor

1976 :
Un tueur dans la foule/Les deux dernières minutes (Two-Minute warning)
(réal. : Larry Peerce). Ch.H.: Capt. Peter Holly. Avec : John Cassavetes

1977 :
Le Prince et le Pauvre (Crossed Sword)
(réal. : Richard Fleischer). Ch.H.: Henri VIII. Avec : George C. Scott

1977-1978 :
Sauvez le Neptune (Gray Lady Down)
(réal. : David Greene). Ch.H.: Capt. Paul Blanchard. Avec : Stacy Keach

1979-1980 :
La Malédiction de la Vallée des Rois (The Awakening)
(réal. : Mike Newell). Ch.H.: égyptologue Matthew Corbeck. Avec : Susannah York

1980 :
La Fureur sauvage (The Mountain Men)
(réal. : Richard Lang). Ch.H.: trappeur Bill Tyler. Avec : Brian Keith

1982 :
La Fièvre de l'or (Mother Lode/Search for the Mother Lode : The Last Great Treasure)
(réal. : Charlton Heston [prod. : Fraser Heston]). Ch.H.: Silas McGee/Ian McGee. Avec : Kim Basinger

1983 :
«Chiefs»
(TV mini-series, CBS). Ch.H.: Hugh Holmes

1984 :
Sale affaire à Nairobi (Nairobi Affair)
(TV) (réal. Marvin J. Chomsky). Ch.H.: Lee Cahill

1985 :
The Fantasy Film World of George Pal
(réal. : Arnold Leibovit - documentaire). Ch.H.: apparition. Avec : Barbara Eden

1985 :
«Dynasty»
(TV, ABC) (réal. Esther Shapiro & Richard Shapiro) (3 épisodes : 1. The Titans - 2. The Man - 3. The Californians). Ch.H.: Jason Colby

1985-1987 :
«Dynastie 2 - Les Colby» («Dynasty II : The Colbys»)
[spin-off de Dynastie] (TV, ABC) (réal. Eileen Pollock) (saisons 1 et 2 : 49 épisodes). Ch.H.: Jason Colby

1986 :
Directed by William Wyler
(réal. : Aviva Slesin - documentaire). Ch.H.: apparition. Avec : Bette Davis

1987 :
Proud Men
(TV). Ch.H.: Charley Mac Leod Sr.

1987 :
«The Two Ronnies»
(TV) (épisode Christmas Special/Christmas Night with the Two Ronnies). Ch.H.: divers rôles

1987 :
Eclipse of Reason
(réal. : Bernard Nathanson). Ch.H.: lui-même : introduction

1987-1988 :
Un homme pour l'éternité (A Man for all Seasons)
(TV, TNT) (réal. : Charlton Heston [parmi les prod. : Fraser Heston]). Ch.H.: Sir Thomas More. Avec : Vanessa Redgrave

1989 :
Seule face au crime (Original Sin)
(réal. Rom Satlof) (TV). Ch.H.: Louis Mancini

1990 :
L'île au trésor (Treasure Island)
(TV) (réal. & scén. : Fraser Clarke Heston). Ch.H.: Long John Silver. Avec : Oliver Reed

1990 :
Solar crisis (Kuraishisu niju-goju nen)
(réal. : Richard C. Sarafian). Ch.H.: Adm. «Skeet» Kelso. Avec : Jack Palance

1990 :
Un ange ou presque (Almost an angel)
(réal. : John Cornell). Ch.H.: Dieu. Avec : Paul Hogan

1990 :
Le Secret des Deux Orphelins (The Little Kidnappers)
(TV) (réal. Donald Shebib). Ch.H.: James MacKenzie

1990 :
L'école de la vie

1991 :
Cults : Saying No Under Pressure
(V). Ch.H.: narrateur

1991 :
Sherlock Holmes et la Croix du Sang (The Crucifer of Blood)
(TV, TNT) (réal. : Fraser Heston). Ch.H.: Sherlock Holmes

1991 :
Symphony for the spire
(réal. : Mike Mansfield - documentaire). Ch.H.: apparition. Avec : Plácido Domingo

1991-1992 :
Genghis Khan
(réal. : Ken Annakin). Ch.H.: Togrul. Avec : Richard Hatch

1992 :
Des héros par milliers (Crash Landing : The Rescue of Flight 232/A Thousand Heroes)
(TV) (réal. Lamont Johnson). Ch.H.: Captain Al Haynes

1992 :
Noel
(TV). Ch.H.: narrateur

1992 :
«Charlton Heston Presents the Bible»
(A&E) (TV minisérie en 4 épisodes). Ch.H.: narrateur

1992-1993 :
Le monde selon Wayne II (Wayne's world 2)
(réal. : Stephen Surjik). Ch.H.: apparition (le bon acteur). Avec : Mike Myers

1993 :
Tombstone
(réal. : George Pan Cosmatos). Ch.H.: Henry Hooker. Avec : Kurt Russell

1993 (1988 ?) :
Call from space
(réal. : Richard Fleischer - court métrage). Ch.H.: voix de l'Alien. Avec : James Coburn et Bill Campbell

1993-1994 :
«SeaQuest, police des mers» («SeaQuest DSV».
Rééd. : «SeaQuest 2032») (TV) (saison 1 - épisode 19 : Abalon). Ch.H.: Abalon

1993-1994 :
Le caméléon (True Lies)
(réal. : James Cameron). Ch.H.: Spencer Trilby, chef des services secrets (apparition). Avec : Arnold Schwarzenegger et Jamie Lee Curtis

1994 :
A Century of Cinema
(réal. : Caroline Thomas - documentaire). Ch.H.: apparition. Avec : Alice Faye

1994 :
Texas/James A. Michener's Texas
(TV) (réal. Richard Lang). Ch.H.: narrateur

1994 :
«The Great Battles of the Civil War»
(TV mini-series). Ch.H.: voix d'Abraham Lincoln

1995 :
The Avenging Angel
(TV) (réal. Craig R. Baxley). Ch.H.: Brigham Young

1995 :
Ben Johnson : Third cowboy on the right
(réal. : Tom Thurman - documentaire). Ch.H.: narrateur. Avec : Ben Johnson

1995 :
L'Antre de la folie (In the Mouth of Madness/John Carpenter's In the Mouth of Madness)
(réal. : John Carpenter [d'après H.P. Lovecarft]). Ch.H.: Jackson Harglow. Avec : Sam Neill

1996 :
The Dark Mist.
Ch.H.: narrateur

1996 :
Alaska
(réal. : Fraser Clarke Heston). Ch.H.: Colin Perry the Poacher. Avec : Thora Birch

1996 :
Alaska : Spirit of the wild
(réal. : George Casey - documentaire). Ch.H.: narrateur

1996 :
Hamlet/William Shakespeare's Hamlet
(réal. : Kenneth Branagh). Ch.H.: le roi. Avec : Julie Christie

1997 :
«Friends»
(TV, NBC) (saison 4 - épisode 14)

1997 :
Off the menu : The last days of chasen's (réal. : Shari Springer Berman et Robert Pulcini - documentaire). Ch.H.: apparition. Avec : Rod Steiger

1997 :
Hercule (Hercules)
(réal. : Ron Clements & John Musker - dessin animé). Ch.H.: narrateur (et interprète la chanson «Long Ago» [14])

1998 :
Bagpipe : Instrument of War - Part 2
(TV). Ch.H.: narrateur

1998 :
Forever Hollywood
(réal. : Arnold Glassman et Todd McCarthy - documentaire). Ch.H.: apparition. Avec : Angela Lansbury

1998 :
Armageddon
(réal. : Michael Bay). Ch.H.: narrateur. Avec : Bruce Willis

1998 :
«Sworn to Secrecy : Secrets of War»
(TV series). Ch.H.: narrateur

1998 :
Bagpipe : Instrument of War - Part 1
(TV). Ch.H.: narrateur

1999 :
«Camino de Santiago»/«The Road to Santiago»
(TV mini-series). Ch.H.: Prof. Marcelo Rinaldi

1999 :
Gideon (Gideon's webb)
(réal. : Claudia Hoover). Ch.H.: Addison Sinclair. Avec : Christophe Lambert

1999 :
Toscano
(réal. : Dan Gordon). Avec : Vanessa Redgrave

1999-2000 :
L'Enfer du dimanche/Les héros du dimanche (Any given Sunday)
(réal. : Oliver Stone). Ch.H.: Commissioner. Avec : Al Pacino

2000 :
«Au-delà du réel, l'aventure continue» («The Outer Limits» [«The New Outer Limits»])
(TV, 1995-2002) [réal. Michael Robison & Brad Turner] (saison 6 - épisodes 21 et 22, en deux parties : L'Ultime appel (Final Appeal), réal. Jim Kaufman, 3 septembre 2000). Ch.H.: Chief de la Justice Haylen Wainwright. Avec : Amanda Plummer

2000 :
Comme chiens et chats/Chats et chiens (Cats & dogs)
(réal. : Lawrence Guterman). Ch.H.: The Mastiff (voix). Avec : Jeff Goldblum

2000-2001 :
La Planète des Singes (Planet of the Apes)
(réal. : Tim Burton). Ch.H.: Dr Zaius (voix). Avec : Mark Wahlberg

2000-2001 :
The Order (Jihad warrior)
(réal. : Sheldon Lettich). Ch.H.: Prof. Walter Finley. Avec : Jean-Claude Van Damme

2001 :
Last party 2000
(réal. : Rebecca Chaiklin et Donovan Leitch - documentaire). Ch.H.: apparition. Avec : Susan Sarandon

2001 :
Potins mondains et amnésies partielles/La ronde des cocus (Town & Country)
(réal. : Peter Chelsom). Ch.H.: le père d'Eugenie. Avec : Warren Beatty

2002 :
Bowling for Columbine
(réal. : Michael Moore - documentaire). Ch.H.: lui-même (interview). Avec : Michael Moore

2003 :
Ben Hur
(réal. : Bill Kowalchuk - dessin animé). Ch.H.: narrateur

2002-2003 :
Papa Alguem 5555 (My Father, Rua Alguem 5555)
(réal. : Egidio Eronico). Ch.H.: le père (Dr Josef Mengele). Avec : F. Murray Abraham

Charlton Heston réalisateur
1972 : Antoine et Cléopâtre (Antony and Cleopatra)
1982 : La Fièvre de l'or (Mother Lode)
1988 : Un homme pour l'éternité (A Man for all Seasons) (TV)

Charlton Heston scénariste
1972 : Antoine et Cléopâtre (Antony and Cleopatra)

Récompenses
1952 : Meilleur Acteur (Emmy Nomination)
1953 : Meilleur Acteur (Emmy Nomination)
1956 : Prix de l'acteur le plus coopératif (Golden Apple Awards)
1959 : Oscar du meilleur acteur pour le rôle de Judas Ben-Hur, prince de Judée dans Ben Hur de William Wyler (Academy of Motion Picture Arts and Science)
1962 : Prix de la star masculine favorite dans le monde (The Hollywood Foreing Press Association «Golden Globe Awards»)
1966 : Meilleur Acteur pour Andersonville Diaries (TV) (Emmy Nomination)
1967 : Prix Cecil B. DeMille (The Hollywood Foreing Press Association «Golden Globe Awards»)
1967 : Wrangler de Bronze pour son interprétation dans Will Penny le Solitaire (Western Heritage Awards)
1972 : Prix pour l'ensemble de sa carrière (Screen Actors Guild)
1977 : Jean Hersholt Humanitarian Award [pour son engagement humanitaire : Prix Humanitaire Jean Hersholt aux Academy Awards]
1984 : Prix pour l'ensemble de sa carrière par la Convention ShoWest (Lifetime Achievement Awards Showest Convention, USA)
1997 (mars) : Commandeur de l'Ordre des Arts et Lettres (France)
1997 : Prix pour l'ensemble de sa carrière (Kennedy Center Honors)
2001 : Prix du plus mauvais acteur pour le film Cats and Dogs (Razzies - The Golden Raspberry Award Foundation)
2003 (juillet) : le président George W. Bush le décore de la Médaille présidentielle de la Liberté (Presidential Medal of Freedom), l'une des plus grandes décorations civiles des Etats-Unis
2003 : The Charlton Heston Award (The American Film Institute)


NOTES :

(1) Charlton Heston usa également du pseudonyme «Easton». - Retour texte

(2) Le film ne sera distribué commercialement qu'en 1965. - Retour texte

(3) 302 W. 45th St., New York. Rebaptisé en 2003 «Al Hirschfeld Theatre». - Retour texte

(4) Intéressante réflexion psychanalytique sur le fondateur du monthéisme hébreu : s'exprimant par la même voix, Dieu n'est donc qu'une projection de son prophète charismatique qui se fait les questions et les réponses ? - Retour texte

(5) Pour les rôles principaux, la M.G.M. pressentit pour Ben Hur : Paul Newman, Rock Hudson, Marlon Brando, Burt Lancaster, John Gavin ou Cesar Danova. Et, pour l'interprétation de Messala : Victor Mature, Steve Cochran, Charlton Heston. Mais Wyler en décidera autrement. - Retour texte

(6) Les Dix Commandements (1956) : Frazer dans le rôle de Moïse bébé; Antoine et Cléopâtre (1972) : Frazer assistant-réalisateur; The Mountain Men (1980) : scénariste; Mother Lode (1982) : scénariste & prod.; Treasure Island (TV 1990) : scénariste; The crucifer of Blood (TV 1991) : réalisateur; Charlton Heston Presents the Bible (TV 1992) : producteur exécutif; Alaska (1996) : réalisateur. - Retour texte

(7) On appelait «Yankees galvanisés» les prisonniers de guerre confédérés qui acceptaient de prendre du service contre les indiens (solidarité entre Blancs oblige). - Retour texte

(8) De fait, dans le roman original, ils sont réellement devenus vampires. Matheson s'y amusa à inverser les codes traditionnels du Dr Van Helsing : désormais, ne ne sera plus le vampire qui sera l'«a-normal», mais bien celui qui les traquait au nom de sa «normalité» - dont il est à présent le dernier et unique représentant. - Retour texte

(9) Harper and Row, New York, 1981.
Rob Enstein & Jeffrey Friedman tireront donc du livre de Vito Pusso, un docu-TV : Narration : Lily Tomlin; Prod. : Telling Pictures - Home Box Office Presents / In association with Channel 4 - ZDF-Arte - Brillstein-Grey Entertaiment - Hugh M. Hefner, James C. Hormel, Steve Tisch / A Telling Pictures Production (1995) (N.d.M.E.). - Retour texte

(10) M. CIEUTAT, «Ben Hur, une bible américaine», Positif, n° 468, février 2000. - Retour texte

(11) Charlton Heston fut membre de la direction du syndicat dès 1960; son troisième vice-président en 1961; puis son président pendant six mandats successifs, de 1965 à 1971.
«Durant son mandat, il dut faire face à la situation déficitaire depuis des années de l'entreprise Runaway, une compagnie cinématographique et contribua à la résoudre. Il soutient le Senate Bill 393, proposition de loi du gouverneur de Californie Ronald Reagan en 1968, permettant de supprimer une taxe sur l'industrie cinématographique. A la fin de 1969, Heston soutient devant le Congrès sa volonté de défendre une taxe pour la création d'une redevance télévisée, afin de renforcer la production nationale, mais aussi la qualité des programmes télévisés» (Wikipedia). - Retour texte

(12) En juillet de cette même année, The National Enquirer révéla que l'acteur suivait secrètement un traitement pour résoudre son problème de boisson. - Retour texte

(13) Film produit par Court Film, fondé pour la circonstance par Charlton Heston, en coproductuction avec Universal Pictures. - Retour texte

(14) Bien que certaines sources créditent Charlton Heston d'une chanson «Long Ago», que l'on retrouve effectivement sur le CD de la B.O. réf. WDR 36022, il s'agit plutôt, en fait, d'un monologue du narrateur/présentateur. - Retour texte