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Les 10.000 Commandements de Cecil B. Emmerich
10.000 B.C. (EU - 2008)
Production Centropolis Entertainment, Legendary Pictures,
Mark Gordon Productions, The Mark Gordon Company, Warner Bros
/ Couleur / Format de tournage 35 mm - Ratio d'image 2.35
/ 109'
Réal. : Roland EMMERICH
Scén. : Roland EMMERICH & Matthew SAND
Images : Ueli STEIGER
Mus. : Harald KLOSER, Thomas WANKER
Avec : Camilla BELLE (Evolet) - Steven STRAIT (D'Leh) - Affif
BEN BADRA - Cliff CURTIS (Tic-Tic) - Mona HAMMOND (Vielle
Mère) - Nathanael BARING (Baku) - Omar SHARIF (Baku,
vieux [narrateur]) - Tim BARLOW (Dieu de la Pyramide) - Joel
FRY (Lu'kibu) - Joe VAZ (chef des gardes).
Extérieurs en Nouvelle-Zélande, Afrique du
Sud et Namibie.
Budget 75 millions de dollars
Sortie en France : 12 mars 2008
Ca commence un peu comme dans un de ces westerns écologistes
où les Sioux guettent vainement le dernier troupeau
de bisons décimés par les Blancs, sauf que des
mammouths, tout de même, ça a autrement de la
gueule. Ambiance de fin de civilisation. Le recul de l'ère
glaciaire a rétréci le terrain de chasse des
Yagals. 10.000 BC est indiscutablement un «péplum
préhistorique» autant qu'un film d'heroic fantasy
«à la Conan» - encore qu'on y chercherait
vainement le «Musclor de service».
On appréciera l'exacte reconstitution - à
quelques mammouths près - du site de Gizeh, réputé
antédiluvien par l'archéologie romantique, avec
les pyramides de Chephren, Chéops et Mycérinos
(1)
et les trois petites «pyramides des reines» sur
le côté, et même un superbe sphinx d'époque
tanite pour lequel je formulerais tout de même quelques
réserves. Et un Protospartacus (2)
qui sait faire lever le sel de la terre et soulever les foules
de prolétaires opprimés de toutes les races.
Déjà à propos de Stargate, Emmerich
assurait dans ses interviews qu'historiquement il ne retenait
pas un fifrelin des élucubrations de son compatriote
Erich von Däniken, mais que ses bouquins étaient
une véritable mine pour tourner des films de science-fiction.
Pour le reste, bonjour les anachronismes. Survivants de
l'Atlantide, les «Egyptiens» possèdent
des chevaux et les montent alors qu'ils ne seront introduits
dans la région, sauf erreur, qu'aux alentours de 1.700
av. J.-C. (l'invasion des Hyksos, sémites frottés
aux tactiques de guerre des Hittites indo-européens).
«Ceci n'est pas une leçon d'histoire; j'ai
essayé d'inclure dans ce film une image de l'humanité
couvrant des milliers d'années, (...) on y retrouve
l'idée du premier héros moderne...»,
déclare Emmerich. Et d'expliquer, à propos de
La Guerre du Feu de Jean-Jacques Annaud : «Bien
sûr, ce film fut une inspiration pour moi, mais il place
l'action vers 35.000 avant J.-C., on sait aujourd'hui, que
ce qu'Annaud raconte se déroulait vers 400.000 avant
J.-C., on a beaucoup plus de connaissances sur la préhistoire
aujourd'hui.» Pourquoi faut-il que les créatifs
vendent leur soupe avec la mauvaise foi d'un marchand de canapés
«en promo» ?
Ce qui ressort vraiment, c'est la volonté d'Emmerich
de faire un film sur une épopée humaine intemporelle
en lutte pour le bien contre le mal. Pour le reste... les
épées de fer des cavaliers-pillards affrontent
allégrement des dinosaures à plumes genre Diatryma,
qui tout de même vivait voici 50.000.000 d'années
! On croisera aussi un Smilodon - tigre à dents de
sabre; de mon temps, Jeune Homme, on disait «Machærodus»
! - qui fait bien trois fois son poids et des prêtres
égyptiens aux lobes d'oreilles percés comme
chez les Mayas et en robes pourpres (bleues, rouges) soufflant
non pas dans des «trompettes thébaines»
mais dans des trompes tibétaines mises-là exprès
pour nous rappeller que le Dalaï-Lama se porte crânement
en cette année des Jeux Olympiques de Pékin
!
Une énigme de l'archéologie
résolue grâce à la fertile imagination
de Roland Emmerich : la force motrice qui permit de
construire les trois pyramides du plateau de Gizeh :
un travail de mammouth, bien sûr ! |
La «préhistoire emmerichtienne» laisse
rêveur, même si ce blockbuster se veut avant tout
film de divertissement, même si le spectateur se moque
éperdument de la chronologie, le film - au demeurant
superbe - entretient allégrement la confusion dans
l'esprit du public. Si la cité égyptienne en
chantier est bien Gizeh au bord du Nil, identifiable à
ses felouques dont les voiles latine n'ont guère évolué
depuis douze mille ans, sauf la couleur - eh bien oui, le
soleil les a décolorées !... - on ne voit pas
trop bien d'où accourent nos chasseurs de mammouths
: des Alpes, du Caucase, quand même pas de Sibérie
? Ils retourneront chez eux en emportant quelques graines
des bords du Nil (3),
notamment du maïs. Or le maïs était une céréale
américaine inconnue de l'Ancien Monde... «Ach,
Herr Emmerich ! Du vaux vaire addenzion ! Himmelgott !»
Internet
10,000 B.C. sur ce site
NOTES :
(1)
Les dieux-rois survivants de l'Atlantide (ou venus du ciel,
le dialogue laisse planer une ambiguïté : nostalgie
de Stargate ?) étaient au nombre de trois.
Il n'en restait plus qu'un : Chéops, celui dont on
construit la pyramide et dont l'apex en électrum
sera précipité bas par les rebelles. - Retour
texte
(2)
Cherchez quand même pas ce «Protospartacus»
dans votre manuel de paléontologie ! - Retour
texte
(3)
Puisque le film fait clairement référence
au plateau de Giza (Guizeh) et aux trois pyramides. - Retour
texte
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«Zai été voir Rata... euh ! Spartatouille
avec ma maman...»
SPARTATOUILLE (Meet the Spartans)
(EU - 2008)
Prod. : New Regency Pictures / Coul. / 84'
Réal. & Scén. : Jason FRIEDBERG, Aaron SELTZER
Images : Shawn MAURER
Musique : Christopher LENNERTZ
Avec Sean MAGUIRE (Léonidas) - Carmen ELECTRA (reine
Margo) - Ken DAVITIAN (Xerxès) - Kevin SORBO (capitaine
spartiate) - Diedrich BADER (Traitoro) - METHOD MAN (émissaire
perse) - Jareb DAUPLAISE (Dilio) - Travis VAN WINKLE (Sonio)
- Phil MORRIS (messager) - Jim PIDDOCK (loyaliste / Simon
Cowell) - Nicole PARKER (Britney Spears / Paris Hilton / Paula
Abdul / Ellen DeGeneres / Hunchback Paris) - Ike BARINHOLTZ
(Dane Cook / Le Chiffre / prophète) - Crista FLANAGAN
(fille spartiate / Ugly Betty) - Hunter CLARY (Leo Jr.) -
Emily WILSON (Lindsay Lohan) - Thomas McKENNA (Tom Cruise)
- Tiffany HADDISH (Urban Girl) - Willie MACC (Urban Kid 1)
- Kenny YATES (Urban Kid 2) - John Di DOMENICO (Donald Trump)
- Christopher LETT (Randy Jackson) - Jenny COSTA (Tyra Banks)
- Belinda WAYMOUTH (Twiggy) - Jesse LEWIS (Ms. Jay) - Zachary
Dylan SMITH (Léonidas, 10 ans) - Ryan FRALEY (Brad
Pitt) - Tiffany CLAUS (Angelina Jolie) - Nick STEELE (Kevin
Federline) - Jim NIEB (président Bush) - Dean COCHRAN
(Rocky Balboa / John Rambo) - Nate HADEN (Ryan Seacrest) -
Tony YALDA (Sanjaya Malakar) - Chris CROCKER (lui-même
[images d'archives] [non-crédité]) - Michael
ARNONA - Greg ELLIS (Shrek, bébé) - Martin KLEBBA
(Mumbles) - Robin Atkin DOWNES (narrateur [voix]).
Distribution
BE/ 2 avril 2008
FR/ Twentieth Century Fox France (sortie, 7 mai 2008) [d'abord
annoncée : 16 juillet 2008]
EU/ 24 janvier 2008
Portant capes rouges et slips en cuir, l'héroïque
Léonidas et ses 13 - eh oui, treize seulement, mais
ça porte bonheur ! - Spartiates s'apprêtent à
affronter l'envahisseur venu de Perse.
Le combat s'annonce d'autant plus difficile que l'armée
de Xerxès, le roi des Perses, compte parmi ses rangs
Ghost Rider, Rocky Balboa, les Transformers, une Paris Hilton
bossue, et une brochette de créatures toutes plus redoutables
les unes que les autres...
Le film est un remake parodique de 300
: même intrigue, même scènes, mêmes
décors, mêmes costumes. Mêmes acteurs...
ou presque. Bien sûr, les situations sont détournées
: la scène des Apothètes qui ouvre et 300
et Spartatouille voit cette fois l'examinateur spartiate
démailloter avec une horreur non dissimulée
Schrek-bébé (première gerbe du film,
mais pas la dernière d'une bande où explose
à foison pus [1]
et vomis), puis Léonidas déjà barbu et
moustachu dans ses langes...
Le film brocarde sans pitié la technique du blue-screen
qui permet de faire jaillir des armées innombrables
avec quinze figurants, ou encore les abdominaux peints sur
les corps spartiates; les plaisanteries homosexuelles fusent
tout azimuts : les hommes se roulent les pelles entre eux,
«avec la langue», mais se contentent de toucher
la main de leurs femmes. «Il faut protéger
ses arrières. C'est ton épée que je sens
dans mon dos ? - Euh, non ! Je l'ai en main !» De
même que lourdement on insiste sur la pédagogie
spartiate : sous les applaudissements ravis de sa reine Margo,
Léonidas massacre son fils, vraie poupée de
caoutchouc. La liberté sexuelle des Lacédémoniens
aussi, quand Margo exhibant son impressionnante ceinture de
chasteté, refile illico le code du cadenas à
son futur époux. Ou susurrant avec effronterie à
l'émissaire spartiate décontenancé, et
en présence de son mari : «J'aime les grands
noirs musclés.»
Les allusions aux derniers blockbusters foisonnent
comme cette scène de Casino Royale où
Daniel Craig-James Bond se faisait massacrer les bijoux de
famille par Le Chiffre. Le mariage de Brad Pitt et Angelina
Jolie, les frasques de Paris Hilton ou de Britney Spears ne
sont pas oubliés non plus... On chante beaucoup, on
danse encore plus : dire que les combats sont chorégraphiés
revêt ici une saveur toute spéciale. En vérité
on est en pleine comédie musicale.
Enfin, on brocarde les émissions TV les plus populaires.
Le spectateur européen en identifie quelques unes clonées
de ce côté-ci de l'Atlantique, mais pour le reste
cela fera surtout rire les Amerloques qui - eux - pour une
fois, savent de quoi on parle ! Ce qui nous vaut des mini-films
dans le film : d'entrée en matière, après
avoir expédié dans le Puits de la Mort les trois
ambassadeurs perses, Léonidas, ainsi mis en appétit,
s'attarde à continuer le jeu de massacre avec toute
une série de présentateurs-TV et autres vedettes
de la petite lucarne.
Même si certaines références people
ou télévisuelles m'ont cueilli à froid,
je ne me suis pas ennuyé pas un seul instant avec Meet
the Spartans, mais il fallait admettre le présupposé
que ce ne pouvait être qu'une farce bien grasse destinée
aux beaufs. Certes pas une ode à l'héroïsme
guerrier (2).
Gageons toutefois qu'une fois ses «références
culturelles» estompées dans les mémoires,
le film vieillira mal.
Spartatouille (Meet the Spartans) sur ce site
NOTES :
(1)
La bosse de Paris Hilton-Ephialtès ! - Retour
texte
(2)
Mourant de faim avant sa confrontation avec le manchot (le
palmipède de l'Antarctique, N.d.M.E.), qui correspond
dans 300 à l'épisode du loup, le jeune
Léonidas - fin gourmet - refuse le petit pain garni
qui lui est proposé... car il n'y a pas de mayonnaise
!
Les Spartiates trouvent foireux le plan de Léonidas
: mourir pour épater la galerie !
Avant l'assaut final des Perses, les Spartiates se gobergent
d'ice cream et autre milk shake. Etc. - Retour
texte
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[...]
NEWS - FILM : Vampires romains
MORITURIS (2008)
Réal. : Raffaele PICCHIO
Scén. : Laura ROSSETTI
Maquillages : Sergio STIVALLETTI (Phenomena, Opera, Démons)
Sortie : ?
Synopsis
En 73 av. n.E., Spartacus
s'évade de la caserne des gladiateurs de Capoue
et, avec deux cents autres compagnons d'infortune, prend
le maquis et mène contre les légions de
Rome une guérilla sans pitié. Sous-estimant
ce nouvel ennemi, le Sénat ne lui oppose que
deux légions, bien vite anéanties par
les rebelles.
La guerre dura deux ans, au terme desquels Rome écrasa
les révoltés et en crucifia 6.000 le long
de la voie Appienne. Quant à Spartacus, son corps
ne fut jamais formellement identifié. Ce qu'on
ignore, par contre (suggère le film), c'est que
ses partisans, rendus fous par le froid et la faim,
devinrent pour certains incontrôlables et se livrèrent
au pillage, au meurtre et au viol. Ces brebis galeuses,
Spartacus les exécuta. Là s'arrête
l'Histoire et... commence Morituris, lorsque
les condamnés reviennent d'entre les morts pour
se venger...
«Cela ressemble à du Jean Rollin de
la plus belle eau», nous écrit Fal.
«Ce qui ressemble a priori à
un péplum hollywoodien style Gladiator -
note Cédric Delelée dans Mad Movies
- est en réalité un film d'horreur
italien shooté en HD avec un budget riquiqui,
plus proche de Michele Soavi que de Stanley Kubrick
ou Ridley Scott : des épées, du sexe,
du gore avec des maquillages signés Sergio
Stivaletti, cette première mise en scène
de Raffaele Picchio excite autant qu'elle intrigue,
d'autant que le projet annonce comme référence
«le nouveau cinéma d'horreur français»,
citant Haute Tension, Sheitan, Calvaire et
A l'intérieur (cherchez l'intrus). Un peu
facile, comme note d'intention, sauf qu'elle promet
une violence décomplexée. Le film est
scénarisé par Laura Rossetti du magazine
Nocturno (le Mad transalpin), et il ne fait
aucun doute qu'il transpire l'amour du genre. Problème
: avec un pitch pareil, ils n'ont pas droit à
l'erreur. On est donc très impatients de voir
ça...» |
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La vérité est souvent pire
Inutile de remonter jusqu'à Hercule
contre les vampires, qui est un film fantastico-mythologique.
Ce n'est pas la première fois que le péplum
mélange horreur gothique et histoire romaine : en 1962,
Rome contre Rome (War
of the Zombis) de Giuseppe Vari montrait une armée
de légionnaires morts-vivants retournés contre
leurs camarades par un mage maléfique. Dans l'Odyssée,
Ulysse descendait aux Enfers et attirait les âmes des
défunts en leur offrant à laper le sang d'un
chevreau noir. Dans le même ordre d'idée, redoutant
le retour sur terre des âmes de leurs parents descendus
au royaume des ombres, les Romains s'efforçaient de
les apaiser par des sacrifices lors des Lemuralia.
Il est amusant de noter que dans le roman dont Tony Scott
tira son film Les prédateurs (The Hunger,
1980), avec Catherine Deneuve et David Bowie, Whitley Strieber
plaçait prologue la crucifixion des compagnons de Spartacus
sur la voie Appienne, en -71 (scène qui, dans le film,
est remplacée par un flash-back de vampirisme
en Egypte antique) (1).
Ann Rice nous a également donné un roman vampirique
situé dans la Rome d'Auguste, Pandora (2).
Internet
NOTES :
(1)
Whitley STRIEBER, Les prédateurs, 1983, J'ai
Lu, nç 1419, 349 p. (trad. Michel Deutsch). - Retour
texte
(2)
A. RICE, Pandora (1998), Plon, 1999; Pocket éd.,
coll. «Terreur», nç 9248 (trad. angl. Frank
Straschitz). - Retour texte
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22 avril 2008
NEWS - DVD : SA MAJESTÉ MINOR
(Double DVD) (FR - 2006)
Réal. : Jean-Jacques ANNAUD
Scén. : Sandro AGENOR, Gérard BRACH
Images : Jean-Marie DREUJOU
Avec : Vincent CASSEL (Pan) - Jose GARCIA (Minor) - Sergio
PERIS-MENCHETA (Karkos) - Mélanie BERNIER (Clytia)
- Claude BRASSEUR (Firos) - RUFUS (Rectus) - Jean-Luc BIDEAU
(Archeo) - TAÏRA [Taïra BORÉE] (Zima, la
bouchère) - Marc ANDRÉONI (Zo, le boucher) -
Bernard HALLER (Cataractos, le devin) - Alice FRÉMONT
(Prunios, la vestale) - Rosine FAVEY (Kinema, la pythie) -
Pedro CASABLANC (Kryton, l'architecte) - Guillaume DELAUNAY
(centaure) - Juana CORDERO (Aura) - Javier ALLER (Tikus) -
José ALIAS (Pitygaz) - Aïtana NOVAU (nymphe) -
Javier BOTET (Abrak)
Synopsis
Dans une île imaginaire perdue en Mer Egée,
aux temps très lointains d'avant Homère, Minor,
mi-homme mi-cochon, orphelin et muet, file des jours tranquilles
dans la douce tiédeur de la porcherie en compagnie
de sa bonne amie la Truie. Au cours d'une escapade en forêt
mythologique, il fait la rencontre d'un des personnages les
plus influents de son époque, le Dieu Pan - alias Satyre
-, qui l'initie à sa manière de bouc aux imprévus
du paganisme. Perché sur une branche d'olivier pour
épier Clytia, la fille du Patriarche promise au poète
Karkos, Minor fait une mauvaise chute et se tue. Comme on
est encore au début du film, et que la période
le permet, il ressuscite et recouvre la parole. Les villageois
éberlués découvrent que non seulement
il n'est pas mort, mais qu'il se révèle doué
d'un stupéfiant sens de l'éloquence. Sur les
conseils du devin, Minor est sacré roi. Les ennuis
commencent...
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Avec le très bizarre Sa Majesté Minor,
Jean-Jacques Annaud, cinéaste émérite,
prend le risque de la fiction «déceptive»
(ce qui n'est pas la même chose que «décevante»)
en signant une toute petite comédie égrillarde
qui a le cul entre deux chaises (pas pour les enfants trop
prudes ni pour les adultes trop sérieux) et raconte
sur le mode du «il était une fois», une
fable philosophique au ludisme lubrique d'un autre temps.
Grandeur et déliquescence d'un homme-cochon qui devient
roi après avoir trouvé le langage. Mais qui
reste malgré tout un sacré porc (comprendre
un «obsédé sexuel»). Curieux objet,
en tout cas (DVDrama).
Editeur : Studio Canal - Distributeur : Universal Studio
Canal Video GIE
Zone : 2 / Format image : 1,85 / Format : DVD-9 / Langue :
français (Dolby Digital 5.1), français (Dolby
Digital 2) / Durée : 101'
Date de sortie DVD : 22 avril 2008
Bonus du DVD
Making of - Scènes coupées - Commentaire audio
du réalisateur - Portrait croisé entre Jean-Jacques
Annaud, Vincent Cassel et José Garcia par Laurent Weil
- Affiches colonnes Morris de chaque personnage - Croquis
des personnages - Photos de production - 22 modules vidéo
internet sur les personnages - Bande annonce - Scénario
illustré en couleur - Lecture commenté du scénario
par Jean-Jacques Annaud
Internet
Sa Majesté Minor sur ce site
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6 mai 2008
NEWS - DVD : HANNIBAL
Annibale / 103'
Italie, 1959
Prod. : Liber Film
Réal. : Edgar George ULMER & Carlo Ludovico BRAGAGLIA
Scén. : Mortimer BRAUS, Sandro CONTINENZA, Ottavio
POGGI
Musique : Carlo RUSTICHELLI
Avec : Victor MATURE - Gabriele FERZETTI - Rita GAM - Milly
VITALE - Rik BATTAGLIA - Franco SILVA
Éditeur : Opening - Distributeur : Aventi Distribution
Collection : Péplum Collection (réf. : 102883)
Boîtier : Keep Case (1 disque DVD-5) / Boîtier
: 2.35 - 16/9 anamorphique (compatible 4/3) / Zone 2 / Standard
: PAL / couleurs / Audio : Dolby Digital / Langue(s) : français
2.0 mono / Sous-titres : aucun
Bonus : Pas de bonus
Sortie du DVD : 6 mai 2008 (sa sortie a souvent été
reportée - et, en ce qui nous concerne, il nous faut
bien avouer que nous n'avons pas encore constaté
de visu la réalité physique de ce DVD !)
Internet
Hannibal sur ce site
- Hannibal (Annibale) (C.L. Bragalia, 1959) : courrier
& courrier
- Hannibal the Conqueror : coming
soon
- Hannibal, l'ennemi de Rome (Richard Bedser, 2005
- docu-fiction BBC) : dossier
- Hannibal, le cauchemar de Rome (Edward Bazalgette,
2005 - docu-fiction BBC) : dossier
- Denzel Washington - interprétera Hannibal ? :
courrier
- Hannibal dans les Alpes : courrier
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13 mai 2004
NEWS - DVD : LE FILS DE SPARTACUS
Figlio di Spartacus (Il)
Italie, 1963
Prod. : Arta Cinematografica, Titanus
Réal. : Sergio CORBUCCI [et non Roy William
Neill]
Histoire originale : Adriano BOLZONI d'après
son roman
Scénario : Adriano BOLZONI, Giovanni GRIMALDI,
Bruno CORBUCCI Musique : Piero PICCIONI
Avec : Steve REEVES (Randus) - Jacques SERNAS - Gianna
Maria CANALE - Claudio GORA - Ombretta COLLI - Roland
BARTROP
Synopsis
Tandis que Spartacus agonisait sur sa croix, Varinia
vint lui présenter son fils nouveau né.
Randus, le fils de Spartacus, devint centurion dans
l'armée de Jules César, qu'il suivit jusqu'en
Egypte. Et c'est là, au pied des pyramides, que
César lui confia une mission secrète :
aller en Syrie voir ce que manigançait son associé
Crassus... l'homme qui jadis écrasa la révolte
des esclaves.
Une prolongation du film de Kirk Douglas, avec une
idée baroque (Crassus s'amuse à asphyxier
les esclaves sous une tente en plastique), un Jules
César bon enfant comme on l'aime dans les séries
B, Jacques Sernas et Gianna Maria Canale en méchants...
et Steve Reeves qui nous refait Zorro. Et une petite
infidélité quant aux circonstances de
la fin de Crassus qui ne périt plus sur le champ
de bataille de Carrhaæ, mais dont son palais de
Zeugma. Pour autant, il n'échappera pas à
sa légendaire bolée d'or en fusion ! |
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Analyse historique
Crassus, le cupide, le corrompu, l'homme sans coeur qui réprima
la révolte des esclaves, autant dire des prolétaires
opprimés... ne devait pas l'emporter au paradis. Selon
cet apologue, vingt ans plus tard les opprimés lui
réclameront des comptes et lui infligeront le châtiment
qu'il méritait !
Le Fils de Spartacus, tourné - notamment - au
pied des pyramides, sur le plateau de Gizeh, en Egypte, est
signé par Sergio Corbucci - un ancien assistant de
Sergio Leone - qui allait conquérir ses titres de noblesse
quelques années plus tard, en signant quelques uns
des westerns transalpins les plus politisés.
A partir de quelques faits historiques incontournables (la
mort d'un des trois associés - non pas Pompée
mais Crassus - mit fin de facto au Premier Triumvirat;
César imposa Cléopâtre sur le trône
d'Egypte en guerroyant contre ses ennemis, partisans de son
frère Ptolémée), Le Fils de Spartacus
recompose l'Histoire au mépris du temps et de l'espace.
Mépris de la chronologie, tout d'abord, puisque lorsque
César débarqua en Egypte sur les traces de Pompée,
leur associé Crassus était déjà
mort depuis cinq ans (1).
Mais le scénario n'abolit pas que le temps, il nie
également l'espace. En principe, le spectateur moyen
sait - pour avoir vu le film de Kubrick, deux ans plus tôt
- que Spartacus livra toutes ses batailles et mourut en Italie.
Le film suggère, quant à lui, que la révolte
des esclaves qui eut lieu 20 ans plus tôt, se déroula
en Syrie, dont Crassus était déjà le
gouverneur. En fait, elle aurait même été
dirigée spécialement contre son avarice et sa
cruauté, ce qui permet à Rome de rester en dehors
du coup, et même de faire preuve de clémence
à travers César en ménageant un happy
end pour Randus et ses camarades. En effet, Gular, l'ancien
compagnon de Spartacus vit toujours en Syrie, où il
s'est instauré le gardien du tombeau de son ancien
chef inhumé dans une ghost town, la Cité
du Soleil en laquelle on reconnaître l'utopie communiste
du dominicain Campanella (1623) à laquelle faisait
allusion Arthur Koestler dans son Spartacus. Ce qui
sous-entend, mais sans le dire explicitement, que c'est en
Syrie que la révolte eut lieu (!). Détail intéressant,
le film suggère qu'à cette époque César
combattait sous les ordres de Crassus et affronta personnellement
le gladiateur rebelle sur le champs de bataille. En réalité,
on ne sait rien de ce que fit César en ces années
72-71, mais du fait de son allégeance politique à
Crassus, il serait très plausible d'admettre qu'il
le servit comme tribun militaire dans la Guerre servile. En
Italie, ça va de soi.
Éditeur : Opening - Distributeur : Aventi Distribution
Collection : Péplum Collection (réf. : 103063)
Boîtier : Keep Case (1 disque DVD-9) / Zone 2 / Standard
PAL / couleurs / Son Dolby Digital / Langue : français
2.0 mono / Sous-titres : aucun
A noter que, contrairement à ce qu'a pu indiquer certain
site Internet, «Contient la version couleur et la
version restaurée noir et blanc», il n'existe
bien entendu pas de «version restaurée N&B»
(keskéséksa ?), mais une VF et une VO italienne
sous-titrée en français. Les dangers du copié-collé
?
DVD sorti en France : 13 mai 2008
Internet
Le Fils de Spartacus sur ce site
- Le Fils de Spartacus (Sergio Corbucci, 1962) :
dossier &
courrier
- Spartacus (Riccardo Freda, 1952) : dossier
- Spartacus (Stanley Kubrick, 1960) : dossier
- Arthur Koestler, Spartacus : dossier
- Howard Fast, Spartacus : dossier
- Jacques Martin, Le Fils de Spartacus («Alix»)
: dossier
- chronologie - Spartacus et les «guerres serviles»
: dossier
NOTE :
(1)
Tué par les Parthes en juin 53. A noter que dans
le film, d'ennemis les Parthes sont devenus ses alliés
contre César (qui de fait envisagera bien de leur
faire la guerre, début 44, lorsqu'il fut assassiné).
En revanche, Pharnace - que César écrasa à
Zéla en 47, après avoir réglé
ses affaires en Egypte - n'était pas un roi parthe,
mais le roi du Pont, fils du grand Mithridate qu'il avait
trahi au profit des Romains. A la faveur de la guerre civile
opposant César à Pompée, il conçut
l'espérance de reprendre à Rome toute l'Asie
Mineure; ce qui lui fut fatal (Veni, vidi, vici !).
- Retour texte
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28 mai 2008
NEWS - DVD : LA LÉGENDE DE BEOWULF
(Director's Cut double DVD) (EU - 2007)
Réal. : Robert ZEMECKIS
Scén. : Neil GAIMAN, Roger AVARY (d'après le
poème épique anonyme Beowulf)
Images : Robert PRESLEY
Musique : Alan SILVESTRI
Avec : Anthony HOPKINS (roi Hrothgar) - Angelina JOLIE (mère
de Grendel) - Ray WINSTONE (Beowulf) - Crispin GLOVER (Grendel).
Synopsis
En ces temps lointains, les sauvages contrées du
Nord de l'Europe étaient peuplées de héros
et de monstres, et des hommes audacieux, taillés pour
la lutte et les conquêtes, pouvaient encore se forger
des destins d'exception. Le plus glorieux d'entre ces aventuriers
fut le Viking Beowulf, qui surgit un beau jour pour sauver
le vieux roi Hrothgar et ses sujets des assauts d'une féroce
créature. Son nom devint vite légendaire à
travers le royaume et, partout, l'on chanta sa bravoure face
au maléfique Grendel. Beowulf ne devint pas seulement
célèbre, mais riche. Et avec la richesse vinrent
bientôt de dangereuses tentations et une inextinguible
soif de pouvoir. Car le héros était aussi humain,
trop humain, sans doute, et le guerrier plus avide, plus ambitieux
et bien plus faillible qu'on ne l'imaginait...
Editeur : Warner Home Video / Distributeur : Warner Home
Video
Zone 2 / Format : DVD-9 / Langue : anglais (Dolby Digital
5.1), français (Dolby Digital 5.1) / Format image :
2,4 / Durée : 109'
Date de sortie DVD : 28 mai 2008
Bonus du DVD : Bandes annonces - La production - La
légende de Beowulf - Les origines de Beowulf - La magie
de Beowulf - Le dessin et la création des créatures
et monstres - Scènes supplémentaires
Les suppléments : Aucun
Beowulf sur ce site
- Beowulf : courrier
- La légende de Beowulf (Beowulf) (Robert
Zemeckis, 2007) : news
- Le 13e Guerrier (The 13th Warrior) (John McTierman,
EU - 1997) : filmographie
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[22 juillet 2008]
NEWS - DVD : «Avance, Hercule ?»
et «Gay les Xenites ?» Hercule et Xena
en DVD VF
Les Legendary Journeys of Hercules et son spin-off,
Xena Warrior Princess comportaient des épisodes
sympathiques - un peu nunuches parfois, mais sympas... même
quand, par exemple, la déesse Aphrodite naviguait dans
une surréaliste conque de nacre plastique (1)
! ou quand Xena rencontrait le Père Noël (2)
! -, et des effets spéciaux remarquables, qui nous
changeaient des laborieux trucages en carton-pâte des
péplums italiens des Sixties.
Dommage que Rob Tapert, Sam Raimi et Eric Gruendemann aient
conçu leur Hercule en songeant plutôt
à Conan le Barbare (dont Raffaella De Laurentii
n'avait pas voulu céder les droits). Aux States, Xena
et sa copine Gabrielle étaient devenues des icônes
lesbiennes, sans doute à cause de la productrice Liz
Friedmann, porte-drapeau du mouvement homosexuel.
Espérons aussi que nous pourrons enfin voir les épisodes
plus complets que ce qui fut diffusé sur TF1 (qui sucrait
systématiquement les scènes un peu «violentes»
telles qu'une flèche s'enfonçant dans un corps...).
On peut l'espérer puisqu'apparemment nous devrions
avoir droit à une version bilingue anglais/français.
HERCULE - Saison 1
Hercules - The Legendary Journeys / 550' env.
USA, 1994
Universal TV, MCA Television, Pacific Renaissance Pictures,
Renaissance Pictures, Studios USA Television
Réal. : Doug LEFLER, John T. KRETCHMER, Peter ELLIS,
Harley COKELISS, George MENDELUK, Garth MAXWELL, Bruce Seth
GREEN, Jack PEREZ, Bill L. NORTON, Josh BECKER
Histoire originale : Christian WILLIAMS, créateur de
la série
Scénario : John SCHULIAN, Daniel TRULY, Andrew DETTMANN,
Steve ROBERTS, Robert BIELAK, Adam ARMUS, Nora Kay FOSTER,
Peter BIELAK, Julie SELBO, Christian WILLIAMS, Barry PULLMAN
Musique : Joseph LoDUCA
Avec : Kevin SORBO - Michael HURST - Kevin SMITH - Robert
TREBOR - Jeffrey THOMAS - Paul NORELL - Bruce CAMPBELL
Synopsis
Hercule, fils de Zeus et demi-dieu, est doué d'une
force surhumaine et guidé par la sagesse et la miséricorde.
Après la mort de sa femme et de ses enfants, sauvagement
assassinés sous ses yeux par la déesse Héra,
Hercule entame son périple légendaire...
Éditeur : Universal Pictures - Distributeur : Universal
StudioCanal Vidéo (réf. : 8256206)
Boîtier : Digipack Coffret (6 disques DVD-9). Support
: simple face double couche / Format : 1.33 - 4/3 / Zone 2
/ Standard : PAL / couleurs / Audio : Dolby Digital / Langue(s)
: français 2.0 mono (pas de VO anglaise !) / Sous-titres
: aucun
Sortie annoncée : 22 juillet 2008
Contenant les 5 téléfilms - épisodes
doubles - produits par Sam Raimi (Action Packs) et l'intégrale
de la Saison 1.
Disque 1
AP 1. Hercule et les Amazones (Hercules
and the Amazon Women)
AP 2. Hercule et le Royaume oublié
(Hercules and the Lost Kingdom)
Disque 2
AP 3. Hercule et le cercle de feu (Hercules
and the Circle of Fire)
AP 4. Hercule et le monde des ténèbres
(Hercules in the Underworld)
Disque 3
AP 5. Hercule et le labyrinthe du Minotaure
(Hercules in the Maze of the Minotaur)
1. La femme serpent (The Wrong Path)
Disque 4
2. Le Cyclope (Eye of the Beholder)
3. En route pour Calydon (The Road to
Calydon)
4. Festivités (The Festival of
Dionysus)
5. Le Dieu de la Guerre (Ares)
Disque 5
6. Le défi des Centaures (As Darkness
Falls)
7. La loi du plus fier (Pride Comes Before
a Brawl)
8. Les spectres (The Vanishing Dead)
9. Les esclaves (The March to Freedom)
Disque 6
10. Les gladiateurs (Gladiator)
11. Xena, la guerrière (The Warrior
Princess)
12. Le rituel (The Gauntlet)
13. L'immortel (Unchained Heart)
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Internet
[22 juillet
2008] |
XENA PRINCESSE GUERRIÈRE - Saison 1 (1995-1996)
Xena, Warrior Princess
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Réal. : Doug LEFLER, Harley COKELISS etc.
Scén. : Robert TAPERT, R.J. STEWART, Josh BECKER, Jack
PEREZ, Adam ARMUS, Nora Kay FOSTER etc.
Prod. : Eric GRUENDEMANN & Liz FRIEDMAN; Superv. prod.
: Babs GREYHOSKY (seulement le 1) et Steven L. SEARS; Prod.
coexéc. : R.J. STEWART; Prod. exéc. : Sam RAIMI
& Robert TAPERT; Créé par : John SCHULIAN
& Robert TAPERT
Musique : Joseph LO DUCA (Arrangement de R.J. STEWART).
Avec : Lucy LAWLESS (Xena) - Renee O'CONNOR (Gabrielle) -
Robert TREBOR (Salmoneus) - Bruce CAMPBELL (Autolycus) - Hudson
LEICK (Callisto) - Ted RAIMI (Joxer) - Kevin SMITH (Arès)
- Erik THOMPSON (Hadès).
Éditeur : Universal Pictures - Distributeur : Universal
StudioCanal Vidéo
Format : 1.33 - 4/3 / Zone 2 / Standard : PAL / Images : couleurs
/ Langues : anglais (Dolby Digital 2.0), français (Dolby
Digital 2.0) - Sous-titres : français / Nombre de disques
: 6 (DVD-9) / Boîtier : Digipack
Nombre d'épisodes : 24 / Durée approx. : 960'
Date de sortie France : 22 juillet 2008
Xena - Warrior Princess
(1ère saison - 1995-1996)
Disque 1
1. Retour de Xena (Le) (Sins of the Past)
2. Pour la grandeur d'Arès (Chariots
of War)
3. Passage des rêves (Le) (Dreamworker)
4. Boîte de Pandore (La) (Cradle of
Hope)
Disque 2
5. Mauvaise pente (La) (Path not Taken (The))
6. Procès de Xena (Le) (Reckoning (The))
7. Titans (Les) (Titans (The))
8. Prométhée (Prometheus)
Disque 3
9. Sisyphe et la mort (Death in Chains)
10. Amazones (Les) (Hooves and Harlots)
11. Loup Noir (Le) (Black Wolf (The))
12. Méfie-toi des Grecs (Beware Greeks
bearing Gifts)
Disque 4
13. L'Académie d'Athènes (L')
([Athens City] Academy of the Performing Bards)
14. Une poignée de dinars (A Fistful
of Dinars)
15. Deux Princesses (Les) (Warrior... Princess)
16. Retour parmi les mortels (Mortal Beloved)
Disque 5
17. Roi des voleurs (Le) (Royal Couple of
Thieves (The))
18. Défense du village (La)
(Prodigal (The))
19. Sacrifice (Le) (Altared States)
20. Père retrouvé (Le) (Ties
that Bind)
Disque 6
21. Par le fer et le poison (Greater Good
(The))
22. Callisto (Callisto)
23. Masque de la Mort (Le) (Death Mask)
24. Serment d'Hippocrate (Le) (Is there a
Doctor in the House ?)
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Dans un premier temps, il avait été annoncé
25 épisodes, alors que la première saison de
«Xena» n'en comptait que 24. Saisissons
ici l'occasion d'énumérer les jokers possibles,
les exploits de la Princesse Guerrière étant
un spin off de la série «Hercules»,
dont la première saison sort en même temps en
DVD. Xena, donc, y apparaissait dans les épisodes suivants
:
Hercules - The Legendary Journeys - 1ère saison
:
11. Xena la Guerrière (Warrior Princess (The))
12. Rituel (Le) (Gauntlet (The))
13. Immortel (L') (Unchained Heart)
Hercules - The Legendary Journeys - 2e saison (1996-1997)
:
Il y a des allusions à Xena dans deux épisodes
de la 2e saison : La mère de tous les monstres)
(Hercule est à sa recherche) et la citation d'un épisode
dans un épisode-compilation : La Grotte des Echos)
Hercules - The Legendary Journeys - 3e saison (1997-1998)
:
59. Surprise (Surprise) (en fait ce n'est pas
Xena, mais Callisto qui intervient dans cet épisode)
62. Jour du Jugement (Le) (Judgement Day)
Hercules - The Legendary Journeys - 4e saison (1998-1999)
:
64. Un monde étrange (Stranger in a Strange
World)
73. Armageddon (Armageddon Now (2e partie))
Internet
Pour Xena, voyez aussi ICI
NOTES :
(1)
En fait de conque marine (qu'il faut ici prendre au sens
poétique), il s'agirait plutôt d'un bivalve
genre «Coquille St Jacques» ou pecten - dans
l'épisode 17 de la 2e saison d'Hercule (1995-1996)
: La Pomme (The Apple). - Retour
texte
(2)
Dans le 9e épisode de la 2e saison de Xena
(1996-1997), Solstice d'Hiver (A Solstice Carol),
Xena aide Santa Claus à apporter un peu de bonheur
aux petits pensionnaires d'un orphelinat, comme dans le
conte de Dickens, «Christmas Carol» ! - Retour
texte
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[...]
NEWS - DVD : LE ROI DAVID (GB-EU -
1985)
King David
Prod. : Barclays Mercantile Industrial Finance, Paramount
Pictures
Réal. : Bruce BERESFORD
Histoire originale : James COSTIGAN, d'après des Ecritures
Scén. : Andrew BIRKIN
Musique : Carl DAVIS
Avec : Richard GERE (David) - Edward WOODWARD - Alice KRIGE
- Denis QUILLEY - Niall BUGGY - Cherie LUNGHI
Synopsis
Vers 1030 av. n.E., David écrase le géant
Goliath. Le roi d'Israël lui donne sa fille en mariage,
mais finit par le mettre en disgrâce. David fuit et
trouve refuge chez les Philistins. Il deviendra roi, et prendra
Jérusalem, où il installe l'arche de Dieu.
Date de sortie en salle : 2 octobre 1985
Éditeur DVD : Paramount Pictures - Distributeur :
Paramount Home Entertainment France / Boîtier : Keep
Case (1 disque DVD-9) / Format : 2.35 - 16/9 anamorphique
(compatible 4/3) / Zone 2 / Standard : PAL / couleurs / Audio
: Dolby Digital / Langue(s) : français 5.1 - anglais
5.1 / Sous-titres : français, anglais
Bonus : Non communiqués
Date : Annoncé - Date inconnue
Internet
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[...]
EN PROJET : Le retour de Ben Hur
La société Alchemy a annoncé la
mise en chantier d'un remake de Ben Hur. Si
le nom du comédien qui succédera à Charlton
Heston dans le rôle titre n'est pas encore connu,
celui du réalisateur l'est. Il s'agit du Canadien Christian
Duguay, un spécialiste des grandes fresques télévisuelles,
puisqu'il compte déjà à son palmarès
des biopics de Jeanne d'Arc et d'Hitler. Quant au scénario
du péplum, son écriture incombe à Alan
Sharp (Rob Roy).
Christian Duguay est né en 1957 à Montréal
(Canada). Il a débuté dans la réalisation
sur la série FR3 Guillaume Tell après
avoir travaillé pendant dix ans comme cadreur et directeur
de la photographie sur de multiples productions internationales.
Réalisateur d'une douzaine de films et téléfilms,
sa mini-série, Jeanne d'Arc, interprétée
par Leelee Sobieski, Maximilian Schell et Peter O'Toole, a
remporté 12 citations aux Emmy et 4 citations aux Golden
Gobes, notamment dans les catégories meilleure mini-série
et meilleur réalisateur.
Christian Duguay a réalisé également
le thriller Contrat sur un terroriste, interprété
par Donald Sutherland, Ben Kingsley et Aidan Quinn, le film
de science-fiction Planète hurlante, avec Peter
Weller, le film d'action L'Art de la guerre, avec Wesley
Snipes, et le film d'action et d'aventures Extreme Ops.
Côté téléfilm, Cinq bébés
à la une lui valut le Gemini Award du meilleur
réalisateur (prix décernés aux productions
télévisuelles anglophones produites au Canada),
et Human Trafficking le Gemini Award de la meilleure
mini-série dramatique et le DGC Craft Award du meilleur
réalisateur.
Il a réalisé en outre de nombreux spots, primés
dans des festivals, notamment pour Coca-Cola, Pepsi-Cola,
Chrysler, General Motors, McDonald's, etc. |
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[...]
FILMOGRAPHIE : Herbert Verreth (K.U.L.) est
en ligne
Un confrère péplologue flamand, Herbert Verreth,
a mis sur le Net (site des Classiques de la K.U.L. [Université
catholique de Louvain (Leuven)]) une filmographie du péplum
divisée, de la préhistoire aux documentaires,
en sept sections :
Inhoudstafel [Table des Matières]
1. Inleiding
2. Films over meerdere perioden
3. De prehistorische mens
4. De oosterse wereld
5. De Griekse wereld
6. De Romeinse wereld
7. Een onduidelijk historisch kader
8. Verwijzingen naar de oudheid
9. Documentaires
Sa particularité réside dans le fait que, dans
chaque section, les titres sont classés non par ordre
chronologique mais par ordre alphabétique : titre original,
titre traduit, date, pays, réalisateur, indication
de la couleur, durée, nature (p. ex. «film d'animation»),
principaux acteurs. Eventuellement : références
bibliographiques.
L'inconvénient vient du fait que l'auteur a principalement
compilé des sources livresques (ouvrages de références,
catalogues), sans avoir vu les films, or certains titres ne
tiennent pas leurs promesses (ainsi Sansone contro i Filistei
(1918) est une comédie policière moderne, pas
un «péplum») et que Herbert Verreth n'indique
pas si le film est entièrement consacré à
l'Antiquité, ou se limite à un épisode
(p. ex. Les Dix Commandements muet).
Enfin, la filmographie ayant été compilée
par un néerlandophone, les titres français sont
rarement indiqués. Néanmoins, la somme complète
se trouvant dans le même fichier, on peut rapidement
la consulter en introduisant un mot clef dans la fonction
SEARCH. Publié en 1995, ce travail - qui contient
aussi une intéressante bibliographie - a été
remanié en 2003. |
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[...]
Encore un bouquin sur Rome (HBO) ! Et
quelques autres relatifs au péplum
Rome
on TV
Following the massive success of Gladiator in 2000,
although somewhat tempered by the critical and commercial
failures of Troy and Alexander, the Classical
world is hot property in our cinemas and on the small screen.
This has prompted a number of books probing the representation
and cultural associations of Greece and Rome as they are presented
to the public in these visual media. Here we take a look at
one of the finer examples of this phenomenon.
Rome Season One: History Makes Television edited
by MONICA S. CYRINO is a series of short sharp essays examining
various aspects of the phenomenally successful (and fun) recent
HBO/BBC production. It makes for a fascinating read, largely
because the contributors take such radically different approaches.
There is indeed no real agreement over whether they even like
the series, which is really refreshing, given that the book
could quite easily have become a bit of a love-in. The editor,
Monica Cyrino clearly adores Rome and her introduction provides
a good summary of just why the series worked so well. There
follows a pithy history of the ancient world on television,
which includes the wonderful revelation that a pilot was produced
in 1964 for a series on Alexander the Great, with William
Shatner boldly going where no Greek general had gone before.
What a missed opportunity that was !
The remainder of the chapters deal mainly with issues
related to the historicity (or otherwise) of the series. The
contributors are all fairly relaxed about the larger liberties
which are taken, such as the invention of a historical role
for the character of Atia, and the remarkable way in which
messrs Pullo and Vorenus seem to be unwittingly behind most
of the major historical events as they unfold. They also largely
avoid the kind of geekery and nit-picking on individual points
of detail that one can become prone to whilst watching a historical
reconstruction of this sort. W. JEFFREY TATUM provides a neat
point of departure by comparing the role of the series makers
with that of actual Roman historians, finding them remarkably
similar. Ancients such as Cicero and Livy, as he points out,
were supremely critical of dry fact, and although accuracy
was undoubtedly important, the other job of the historian
was to entertain, fleshing out the bare bones of the evidence
to make it more realistic.
Many of the essays deconstruct the series as an entity
in its own right. J. MIRA SEO for example looks at the depiction
of religion in Rome, finding it strongly gendered, with male
involvement in public and civic religion, whilst for women
religion becomes a more private and domestic act. Other chapters
look at the use of costume and gossip to create impressions
of class and gender, and at the specific portrayal of events
such as Cæsar's murder, or the feud between Atia and
Servila.
Sex is of course omnipresent in the series and two essays
examine this, one showing how the film portrays male sex symbols,
and makes a clear link between sexual prowess and political
power. The other is much more interesting and is the only
essay which can be said to be genuinely outraged by the series.
It looks at the portrayal of incest between Octavian and Octavia,
a plot element for which there is no historical basis, and
asks why it is in the series at all. As ANISE K. STRONG, the
author, points out, incest was in no way acceptable in Roman
society, and the only evidence we have for incest in ancient
Rome is dubious to say the least. Cassius Dio reports politically
motivated accusations of incest by Tiberius against political
opponents, whilst Cicero accuses his enemy Publius Clodius
of incest in his Pro Cælio. I personally think the essay
could have gone further - accusations of sexual immorality
seem to me to be a standard feature of Roman political discourse
as much as evidence of decadence in Roman society, (let us
not forget that Cicero himself was accused of adultery in
speeches against him), and I would say have been taken far
too much at face value in popular representations of Rome.
What is clear though, is that the inclusion of the incest
scene and its morally ambiguous tone are a deliberate piece
of taboo breaking by the makers of the show, designed to follow
in the footsteps of I Claudius, and to go one further.
Perhaps the most fascinating piece in the book is that
of KRISTINA MILNOR who provided some early historical advice
for the show. What emerges is a production team obssessed
by accurate detail, but guided also by audience expectations,
and (obviously) the need to tell a good story. A few anecdotes
illustrate this brilliantly. The production team is seen trying
to get hold of an English-Ubuan dictionary for scenes in Gaul,
a language for which we have no written evidence whatsoever.
When asked about the relationship between Romans and their
children Kristina Milnor makes the point that higher infant
mortality may have had an effect, and mentions the practice
of exposing infants. She is told in no uncertain way that
this cannot be shown on screen because it will make the Romans
seem evil; that they can be different from us, but not that
different.
All in all this is a really well written book, full of
insight into the film making process and how public perceptions
both shape and are shaped by it. It also challenges us to
think about what we actually know about Rome, and about the
many factors influencing what we might perceive of as an accurate
representation of the past. It has also encouraged me to go
and buy the DVDs come pay day and watch the series again in
the light of the book.
Autres ouvrages sur l'Antiquité au
cinéma
Julie
M. SCHABLITSKY, Box
Office Archaeology
I would be surprised if there is anyone reading this
who hasn't at some stage wandered out of the cinema,
wide-eyed in disbelief ranting to anyone who will listen
about the outrageous liberties being taken onscreen
with the past. In this book a team of archaeologists
look at some of Hollywood's stock genres and ask what
truth there are in them and how this impacts on those
working in those fields. Among the featured genres are
Vikings, mummies, pirates, cowboys and Indians and gangsters. |
256 p., b/w illus
(Left Coast Press 2007)
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Arthur J. POMEROY, Then
it was Destroyed by the Volcano : The Ancient World
in Film and Television
There are other books on the ancient world in popular
culture, but they rarely seem to stray beyond Hollywood.
This one is different, adopting a global approach and
looking at how both high and low culture has adapted,
used and abused classical traditions and portrayed the
past. Chapters include discussion of classical references
in Buffy the Vampire Slayer, Italian sword and
sandal epics, referencing the Odyssey in Godard,
Angelopoulos and the Coen Brothers, and Alexander
in Japanese anime. |
152 p., b/w illus
(Duckworth 2008)
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Martin M. WINKLER,
Spartacus: Film
and History
The best known and best of Hollywood's Roman epics,
Spartacus has defined the way modern audiences see Rome.
This collection of essays explore every aspect of the
film : its reception and censorship; its use of historical
sources; its politics; as well as historical essays
on the slave revolt itself. It also contains the principal
ancient literary sources for the revolt in translation. |
267 p., b/w plates
(Blackwell 2007)
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Monica SILVEIRA CYRINO,
Big
Screen Rome
The surfeit of epic films based in ancient Rome is
not easy to ignore, and the questions that we ask ourselves
(«Did that really happen?» «Was
that interpretation historically viable?»)
after seeing these colourful and intriguing productions
are often left unanswered. This fascinating book takes
on the challenge of surveying important epic films,
including all the favourites; Quo Valis, Ben-Hur,
Spartacus, Monty Python's Life of Brian, and Gladiator.
Each film is considered in its own right and then as
a historical reworking - the main premise of the book
is to demonstrate how popular interpretations and renderings
of classical antiquity on the big screen can enrich
our understanding of the classical tradition. Film buffs
and historians alike will appreciate this book. |
274 p., b/w pls (Blackwell
2005)
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