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JUILLET 2008 (1/3)

 

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COURRIER JUILLET 2008

NEWS DE JUILLET 2008

2 juillet 2008 (TV) - 29 juillet 2008 (DVD)
NEWS - TV-DVD : Pompéi

La destruction de Pompéi et d'Herculanum, racontée dans un roman de Bulwer-Lytton, a sans doute été le sujet littéraire le plus fréquemment porté à l'écran. Certaines versions ont toutefois choisi de s'écarter du roman pour s'intéresser à d'autres personnages. La nouvelle version TV de Paolo Poeti, Pompei, ieri, oggi, domani (IT - 2007) est de ce nombre. Le Dr. Harold Mann, un vulcanologue, est appelé par un confrère napolitain pour donner son avis sur la récente agitation sismique. L'assistante du Prof. Angeli, Patricia - qui est aussi archéologue - entreprend de lui conter la catastrophe de +79 et les derniers moments de ses habitants tels qu'elle se les a imaginés sur la base du moulage d'un couple d'amants qui cherchaient à se protéger mutuellement : le général Calenus et Lavinia, sœur du consul Caius... et tel autre, portant encore les chaînes au nom du marchand Alpius...

Pompéi - Des cendres, un héros se lèvera [tv] (IT - 2007)
Pompei, ieri, oggi, domani
Pompei - Stories from an Eruption

Prod. : Victory Media Group Production & Janus Media Global / Coul. / 180' (2 épisodes de 99' et 91')

Fiche technique
Réal. : Paolo POETI; Scén. : Fabio CAMPUS; Prod. : Bruno ALTISSIMI; Prod. exéc. : Guido & Maurizio DE ANGELIS & Franz LANDERER; Cost. design. : Giuseppe TRAMONTANA; Prod. design. : Cosimo GOMEZ; Superv. eff. spéc. visuels : Enrico PIERACCIANI; Images : Gianlorenzo BATTAGLIA (AIC); Montage : Gianfranco AMICUCCI; Casting : Daniela SCHIAPPARELLITIZIANA FORTI; Casting Allemagne : Cornelia VON BRAUN; Musique originale : Giovanni BACALOV (Edizioni Cabium SRL).

Fiche artistique
Victor ALFIERI (Dario) - Tomas ARANA (Massimo [Marcius]) - Linda BATISTA (Maria) - Gunther GILLIAN (Antonino) - Vanessa GRAVINA (Lavinia) - Ivan KOTSEV (chauffeur de taxi) - Michael MENDL (Matteo [Mathieu]) - Tony MUSANTE (Alpio) - Clayton NORCROSS (général Galeno [Calenus]) - Erol SANDER (Helmuth [Dr. Harold Mann]) - Nickolai STOILOV (Lucius Aquarius) - Nikolai URUMOW (premier magistrat) - Christof WACKERNAGEL (Tigellino, intendant) - Luca WARD (consul Caius) - Bettina ZIMMERMANN (Elena [Helena]) - Roberta MODIGLIANI - Alessandra BARZAGHI - Matthieu CARRIÈRE.

SCÉNARIO
Le 24 août 79, le jour se changea en nuit, et la lumière en obscurité : en quantité inexprimable poussières et cendres jaillirent, inondant la terre, la mer, et l'air même, ensevelissant deux cités entières, Herculanum et Pompéi, pendant que les habitants étaient au théâtre ne se doutant pas du drame qui les touchait.

Le consul Caius, flanqué de sa sœur Lavinia et du général Calenus, arrive à Pompéi - dont il est le gouverneur - où le marchand d'esclaves Alpius lui vend une superbe mais hautaine créature : Maria, dont nul ne connaît l'origine. Il s'agit en réalité d'une princesse juive, Maria - tombée en esclavage à la suite de la défaite de son peuple (prise de Jérusalem par Titus : 70 av. n.E.) -, qui s'est convertie au christianisme. Caius tombe sincèrement amoureux de la jeune femme, tandis que se noue une idylle entre le gladiateur thrace Darius et la servante Helena. Leurs destins mutuels vont se croiser avec une troisième intrigue amoureuse, entre le militaire Calenus et la patricienne Lavinia.

Distribution
TV/ 12 février 2008
BE/ TV : BeTV, 2 et 12 juillet 2008
Date de sortie DVD VF : vente 29 juillet 2008 (2 disques) (Videodis)
 
pompei - paolo poeti pompei - paolo poeti

A gauche l'édition Videodis, à droite l'édition RAI Trade - Savoir Plus, sous coffret de bois

DVD : RAI Trade - Savoir Plus / Zone 2 / Format image 4/3 / DVD9 - DVD5 / 2 disques / Langues : anglais Dolby Digital 2.0 - français Dolby Digital 2.0 - s/t français / coffret en bois / 190'

ANALYSE
Le téléfilm de Paolo Poeti avec Linda Batista (Los Borgia, Le mas des alouettes), suscite en nous des sentiments très mélangés. Pompéi est théâtral dans sa rhétorique, dans sa peinture d'un empire autoritaire qui, à travers le consul Caius, menace de ses légionnaires les pauvres Samnites qui n'ont pas honoré l'impôt. Et bien sûr, qui n'élude pas l'écueil des chrétiens martyrisés, ce lieu commun du péplum. Certes les susdits «chrétiens» se trouvent bien dans le roman de Bulwer-Lytton, mais ils sont absolument absents des indices archéologiques. Quel inénarrable trio formé par l'aveugle Mathieu et ses deux acolytes : Antoninus qui fait la quête, et Thomas le disciple de Paul de Tarse ! On va les crucifier - tout habillés ! -, mais les grondements du volcan sursoient à leur exécution; le lendemain on les remet en croix, lorsque les cendres commencent à pleuvoir ! Qu'il s'agisse de bandits de grand chemin, d'esclaves marrons ou de chrétiens... a-t-on jamais retrouvé les traces d'une exécution sur le patibulum, au moment de la destruction de l'antique cité osque ?

Mais laissons ces questions de détail. A travers divers personnages - Remus, dont l'épouse Lyscia est sur le point d'accoucher; Hermès, le tenancier de la thermopolia qui tentera de sauver ses économies; Décimo, le garçonnet désobéissant et sa petite sœur -, le téléfilm montre assez bien l'incrédulité, la stupéfaction des Pompéiens vis-à-vis du cataclysme qui s'annonçait. Et sa durée dans le temps. Tout de même inquiet, le consul Caius offrira des taureaux en sacrifice à Mars et à Vénus, et consultera tous les avis. Aussi bien celui du prophète chrétien aveugle Matthieu, appelant au repentir, que celui de [la] Sibylle syphilitique qui prédit que, dans 2.000 ans, des gens parlant toutes les langues se promèneront sur le forum, déambuleront dans les rues de Pompéi. Oracle ambigu, qu'avidement le consul interprète à sa façon...

Il y a aussi un certain humour comme le propriétaire de l'école de gladiateurs Alpius, qui s'enfuit précipitamment avec son argent en intimant à son affranchi Tigellinus et à son maître de gladiateurs Marcius de rester-là pour garder ses biens : ils ne courent aucun danger (!). Ce dernier Marcius est incarné par Tomas Aranda, c'est-à-dire «Quintus» dans Gladiator, le lieutenant de Maximus, qui le trahit.
Quant au héros de service, «Darius le Thracien» il a adopté la coiffure et la cuirasse d'Achille-Brad Pitt dans Troie. Mais il est beaucoup plus musclé que Pitt. Clin d'œil ? Peut-être. Mais ce clonage est navrant, quelque part.

Humour cocasse aussi, lorsqu'une des deux esclaves-femelles qui baignent et massent le vieil Alpius, retour de voyage, déclare tout de go : «Vous êtes un régal pour nos yeux, Maître.» Parfois, ledit humour se fait involontaire. Ainsi Darius vient arracher aux prisons l'élue de son cœur, l'esclave chrétienne Helena. Aux autres chrétiens qui quitteraient sans regret les cachots il déclare sans rire : «Ne sortez pas, l'air est irrespirable dehors (les gaz, les cendres en suspension). Mais moi et Helena on s'en va...» Toutefois, il y a aussi quelques bonnes choses, surtout l'ambiance de la catastrophe : les gens d'abord inquiets, puis un peu plus inquiets, et enfin qui ne savent où aller.

Le scénario de Pompéi a été bidouillé par un gars qui a vu quelques films, mais n'a qu'une vague idée du monde romain. Ainsi le téléfilm lorgne volontiers vers le Spartacus de Kubrick. Le couple formé par Darius et Helena est parallèle à celui de Spartacus et Varinia dans la moindre des attitudes; de même le maître-gladiateur Marcius est décalqué sur Marcellus. Sauf que Marcius, après avoir cruellement fait fouetter Darius, finit par le prendre en sympathie; et il y a en lui du Proximo de Gladiator («Tu devras tuer ton adversaire, c'est ce que la foule attend de toi. Car même l'empereur ne peut rien contre la foule»). La scène où Caius, Lavinia et le général Galenus se font offrir un duel privé chez Alpius est, elle aussi, un remake à l'identique de Spartacus.

Plein de clichés rassurants aussi. Comme ce «général» romain qui n'enlève jamais sa cuirasse pour nous signifier qu'il est militaire... on dirait un adjudant-chef tant il est servilement scotché à la botte du «consul» Caius.
«Caius», du reste, n'est pas un nom mais un prénom; sa sœur se nommant Lavinia, soit en bonne règle le patronyme familial au féminin, notre consul devrait donc être un C. Lavinius. Mais en fait de «consul», le magistrat qui gouvernait la cité de Pompéi devait plutôt être un «préfet de la ville» (præfectus urbis, præfectus ciuitatis).

Depuis le roman de Bulwer-Lytton où il était l'âme damnée du Grand-Prêtre d'Isis Arbacès (qu'il finira par trahir), Galenus a fait son chemin. Dans la version de Bonnard et Leone (1959), Galenus ou Calenus commandait les «prétoriens» de Pompéi, en dépit du fait qu'il n'y avait pas la moindre vexillation de prétoriens dans la vieille cité osque, station balnéaire réputée (1). Dans la version de Paolo Poeti, il est maintenant «général». Dans l'univers mental des Romains le militaire et le politique sont étroitement imbriqués. Les hauts commandements sont réservés - cela va de soi - aux membres de ces grandes familles qui siègent au Sénat. Qu'il soit historien ou romancier, aucun auteur sérieux n'oserait utiliser ce terme de «général» qui fleure bon la gamelle et le suri, si ce n'est comme synonyme d'une magistrature préalablement spécifiée : préteur, consul, proconsul, voire tribun militaire... Et «général» de quoi, du reste ? Depuis Auguste, les prétoriens exceptés, toutes les légions sont stationnées sur le limes. Un général en vacances, alors ? Mais alors pourquoi, en toutes circonstances, s'embarrasser d'une encombrante armure ? Sa servilité, son évidente différence de rang social par rapport à son chef Caius dont il n'ose courtiser la sœur, en fait, révèlent le soldat sorti du rang.
Du reste, par un trait de génie, le scénariste nous ménagera ici un incroyable coup de théâtre (absolument inattendu, on ne peut mieux dire). Lavinia, ce petit être égoïste et cruel, et Calenus s'aiment en secret ! Sincèrement ! Lavinia, qui pendant les trois premiers quarts du téléfilm s'est ingéniée à paraître hautaine, arrogante, détestable... Lavinia la nymphomane qui avait résolu de s'offrir une nuit d'amour avec le beau gladiateur qui va mourir ! («Ce sont des animaux, pas des hommes !», la met en garde Alpius. «Faire l'amour avec quelqu'un qui va mourir me rend folle !...») Bref, après nous avoir saoulé de sa voix rauque et méprisante, Lavinia devient subitement humaine en refusant d'abandonner à son sort son amant mortellement blessé, et meurt avec lui sous les bombes volcaniques.
C'était ce couple d'amants enlacés, moulé par le plâtre des archéologues, qui servait de point de départ au roman que s'était imaginé Patricia, la jeune vulcanologue italienne, archéologue à ses heures perdues...


NOTE :

(1) Lorsqu'Auguste créa les neuf cohortes prétoriennes (en 27 ou 26 av. n.E.), trois seulement étaient stationnées à Rome, les six autres en divers endroits de l'Italie, assignés aux résidences impériales. Toutefois, quarante-six ans avant le cataclysme qui raya Pompéi de la carte, en 23 de n.E. donc, Séjan avait regroupé les 9 cohortes prétoriennes et les 3 urbaines dans un camp sur le mont Esquilin, dans la banlieue de Rome, en dehors du mur servien : la castra praetoria. Depuis lors, les prétoriens n'en avaient plus bougé sauf pour escorter l'empereur.
Seul le nombre de leurs cohortes et l'effectif de celles-ci - 500 h, 1.000 h ? - évoluera dans le temps : avant +47, Claude (41-54) les fait passer à 12; Vitellius (69-70) les porte à 16, en +69; ensuite Vespasien (69-70) les ramène à 9, tandis que son fils Domitien (81-96) en rajoute une dixième. - Retour texte

 
 

24 juillet 2008
NEWS - TV : Rome : grandeur et décadence d'un Empire

Historiquement cette série ne manque pas d'intérêt, comme par exemple «oublier» la persécution des chrétiens par Néron... Toutefois, il subsiste encore pas mal de poncifs, comme Néron piétinant Poppée ou César ordonnant la décimation d'une de ses légions - il se contenta de menacer la Xe de la renvoyer à la vie civile - ou massacrant des «pompéiens» après Pharsale (où donc le scénariste a-t-il été pécher cela ?).

Naturellement, en une heure, il faut raccourcir; c'est ainsi qu'il n'est nulle part question de Cléopâtre dans l'épisode relatif à Jules César, mais il nous semble que l'essentiel a été respecté étant entendu que l'on ne pouvait se permettre d'entrer dans tous les détails comme le penseur politique, son action sociale, l'écrivain romain... et puis l'homme, tout simplement.
Nous avons spécialement apprécié le passage où Antoine, forçant sa porte, trouve César au lit avec deux concubines. Voilà une prise de position qui change agréablement du couplet «César... la femme de tous les maris».

Pour les épisodes «républicains» (Gracchus, César), nous avons apprécié le respect des costumes militaires, dans l'esprit sinon dans la lettre (les clipei, par exemple, auraient dû être plus longs) : la plupart des légionnaires arborent un simple cardiophylax, plus rarement une cotte de mailles; et les casques de la troupe sont assez proches du Montefortino. Dans l'épisode consacré à Titus, les casques et cottes de mailles républicains sont toujours de mise, mais aussi les cuirasses segmentées, les casques de type «impérial gaulois» et les grands scuti quadrangulaires typiques du premier siècle de notre Ere.
Respectant toujours l'évolution des armements, au début du IVe s. les boucliers s'arrondissent et la troupe porte désormais des casques à crête basse qui font songer à ceux de type «romain-sassanide» retrouvés à Intercissa (Hongrie) avec, sous la chemise de maille, des tuniques brodées à la mode du Bas-Empire. Et dans les épisodes relatifs audit Bas-Empire, on voit apparaître la toque pannonienne, ce petit chapeau de cuir et sans bord, que l'on voit notamment coiffant les Tétrarques réprésentés par le célèbre groupe de porphyre rouge de la Basilique de Saint-Marc à Venise. Les efforts des costumiers sont à tout point dignes d'éloges. Nous ne nous prononcerons pas sur les ptéryges des officiers, devenues simples bandes d'étoffes au lieu de cuir, qui doivent gravement manquer à leurs fonctions de protection. Ces costumes (armures, drapé des toges...) restent un peu théâtrals, mais qu'est-ce que le cinéma, après tout ?

On déplorera le désordre chronologique «officiel» de la série - celui de la diffusion initiale sur la BBC, le même sur LaDeux en Belgique. C'est hautement regrettable et n'entraînera que confusion dans les repères chronologiques chez beaucoup de spectateurs demeurés au stade de Quo Vadis et pour lesquels Néron, c'est déjà la décadence de Rome !

Dans le même ordre d'idée, on peut également s'étonner qu'une série dédiée à l'Empire romain ait consacré un épisode au premier des Gracques. Pourquoi pas à Cincinnatus ou à Coriolan ? Sans doute les concepteurs confondent-ils Empire et impérialisme romains. Il est vrai que, tandis que le jeune Tiberius Gracchus s'illustrait pendant la prise de Carthage, Rome était déjà maîtresse de l'Italie, de la Sicile et de la Sardaigne, d'une partie de l'Espagne et de la Grèce, et progressait inexorablement en Asie... L'épisode républicain des Gracques - qui du reste se limite à l'action de l'aîné, Tiberius - met le doigt sur ce qu'il faut bien considérer comme la pierre angulaire de l'Empire : la réforme agraire qui deviendra l'arme des populistes, et plus tard de tous les condottieres comme Catilina, Pompée et César désireux de caser leurs vétérans. Il semble bien que ces deux tribuns, Tiberius et Caius, étaient loin d'être des révolutionnaires. C'étaient des conservateurs conscients de l'extrême perversité du trop bon appétit des grandes familles optimates, les grands propriétaires fonciers, au détriment de cette classe des petits propriétaires qui formaient l'essentiel de l'infanterie romaine. Du reste, les Gracques n'exigèrent rien de plus que l'application de la loi agraire de Licinius (367 av. n.E.), qui limitait les biens particuliers de l'ager publicus. Evidemment, les grands propriétaires fonciers qui avaient indûment accaparé l'ager publicus, ne l'entendaient pas de cette oreille...

Les films consacrés aux frères Gracques sont suffisamment rares pour qu'à la fin des NEWS, nous insérions un petit mémorandum récapitulatif (CLICK).

ancient rome rise and fall of rome

A gauche le DVD V.O. britannique; à droite l'édition néerlandaise (VOSTNL)

Rome : grandeur et décadence d'un Empire [docufiction tv]
Grande-Bretagne - Allemagne, 2006
Ancient Rome : The Rise and Fall of an Empire
Rise and Fall of Rome (The) [DVD NL]

Prod. : BBC Television Centre (British Broadcasting Corporation) - coprod. ZDF (distribution : British Broadcasting Corporation) / Coul. / 1.66 : 1 / Sound Mix : Stereo / 6 x 59' (les VF font en moyenne 50')

Fiche technique
Réal. : Tim DUNN (ép. 5), Nick GREEN (ép. 2), Andrew GRIEVE (ép. 4), Nick MURPHY (ép. 1), Arif NURMOHAMED (ép. 6), Christopher SPENCER (ép. 3); Scén. : Nick MURPHY (ép. 1, Néron) - Nick GREEN, James WOOD, Jeremy HYLTON-DAVIES (ép. 2, Jules César) - Christopher SPENCER (ép. 3, Tiberius Gracchus) - Andrew GRIEVE (ép. 4, Titus) - Tim DUNN, Colin HEBER-PERCY, Lyall B. WATSON (ép. 5, Constantin le Grand) - James WOOD (ép. 6, Alaric et Honorius); Images : Rob GOLDIE (ép. 3 & 4), Chris HARTLEY (ép. 1), Paul JENKINS (ép. 2), Neville KIDD (ép. 6), Christopher Titus KING (ép. 5); Prod. : Mark HEDGECOE (producer (5 épisodes)), Matthew BARRETT (executive producer (4 épisodes)), Jim SPENCER (line producer (2 épisodes)); Montage : Colin GOULD (ép. 3), Simon HOLLAND (ép. 2 & 5), Martin JOHNSON (ép. 1), Horacio QUEIRO (ép. 4), Bobby SHEIKH (ép. 6); Production Design : Alan SPALDING (6 épisodes)); Art Direction : Richard BULLOCK (3 épisodes), Gregory FANGEAUX (3 épisodes), Aziz RAFIQ (2 épisodes)); Makeup Department : Petya SIMEONOVA (additional makeup artist (1 épisode), Maria STANKOVICH (assistant makeup artist (1 épisode), Yana STOYANOVA (additional makeup artist (1 épisode)); Production Management : Veselin KARADJOV (unit manager (1 épisode)); Second Unit Director or Assistant Director : Nick JUSTIN (first assistant director (2 épisodes)); Art Department : Gregory FANGEAUX (storyboard artist (6 épisodes), Sophie HERVIEU (stand-by art director (3 épisodes), Ollie NOVADNIEKS (property master (2 épisodes)); Sound Department : Alan O'DUFFY (sound recordist (1 épisode)); Special Effects : Chris REYNOLDS (special effects supervisor (5 épisodes)); Cascades : Danko JORDANOV (stunts (6 épisodes)); Teodor TSOLOV (stunts (6 épisodes)); Camera and Electrical Department : Perry BARWICK (camera operator (2 épisodes)); Casting Department : Alexander KOSSEV (casting Bulgarie (1 épisode)); Editorial Department : Lisa CLIFFORD-OWEN (assistant editor (2 épisodes). - Divers : Absi ANIS (production assistant (1 épisode), Andrew HILL (production accountant (1 épisode), Sylvia PARKER (script supervisor (1 épisode), Shelly STOYANOVA (script supervisor (1 épisode)); Musique : Samuel SIM (ép. 5), Ty UNWIN (6 épisodes).

Fiche artistique
John SHRAPNEL (Pompée) - Peter FIRTH (Vespasien) - David WARNER (Appius Claudius Pulcher) - James D'ARCY (Tiberius Gracchus) - Geraldine JAMES (Cornelia) - Sean PERTWEE (Jules César) - Michael SHEEN (Néron) - Catherine McCORMACK (Poppée Sabine) - David THRELFALL (Constantin le Grand) - Mark LOCKYER (Alaric) - Sebastian ARMESTO (Honorius) - Lyall B. WATSON (sénateur (ép. 5) / Petronius (ép. 6)) - Hugh DIXON [DICKINSON] (Sénèque (ép. 1)) - Philip JACKSON (Jovius (ép. 6)).

DISTRIBUTION
GB/ TV : BBC1, Nero [Néron] (21 septembre 2006); Caesar [Jules César] (28 septembre 2006); Revolution [Tiberius Gracchus] (5 octobre 2006); Rebellion [Titus] (12 octobre 2006); Constantine [Constantin le Grand] (19 octobre 2006); The Fall of Rome [Alaric et Honorius] (26 octobre 2006)
BE/ TV : LaDeux, Néron (24 juillet 2008); Jules César (24 juillet 2008); Tiberius Gracchus (31 juillet 2008); Titus (31 juillet 2008); Constantin le Grand (7 août 2008); Alaric et Honorius (7 août 2008)

NOTES
Tournage en Bulgarie, au Maroc et en Tunisie. Pour la ville de Rome, deux décors différents ont été construits : la républicaine à Boyana (Bulgarie); la Rome tardive à Hammamet (Tunisie). Jérusalem a été recréée au Maroc, dans le décor de celle de Ridley Scott (Kingdom of Heaven).

C'est toujours d'une naïveté déconcertante, mais il est d'usage de révéler à la presse combien de ceci, combien de cela furent utilisés pour produire telle superproduction. C'est toujours désopilant d'apprendre que pour dessiner Astérix et Cléopâtre Uderzo utilisa «62 crayons à mine grasse, 1 crayon à mine dure et 27 gommes à effacer». Selon la documentation BBC, donc, pour réaliser Ancient Rome : The Rise and Fall of an Empire, 110 glaives romains en métal furent fabriqués à Mumbai (Inde) et 150 autres épées en caoutchouc furent utilisées pour les combats et cascades - dont 100 furent détruites pendant le tournage. Il fallut également réunir 205 boucliers, 20 poignards en métal et 6 factices à lame rétractable ou en caoutchouc. Le premier jour du tournage de Néron, onze meurtres furent filmés qui nécessitèrent 20 litres d'hémoglobine et 50 kg de silicone pour confectionner des prothèses des différentes parties du corps lésées. Rien qu'en Tunisie, 25 bouteilles d'huile solaire furent consommées (la documentation ne précise pas la contenance de chacune d'elles, ce qui nous fait une belle jambe !).
On songea à tenir compte du fait qu'à partir du règne d'Hadrien, le port de la barbe se généralisa. La documentation ne précise toutefois pas combien de fausses barbes furent utilisées pour l'ensemble de la série, ni combien de kilomètres auraient mesuré les poils mis bout à bout. Dommage, ça nous aurait intéressé.
En revanche, rien que pour l'épisode Jules César, 1.115 m de tissus et 400 paires de chaussures furent nécessaire. Pour l'ensemble de la série, 26 kg de colorants furent utilisés pour colorer les étoffes. Plus palpitant : la cuirasse de César a été réutilisée par divers personnages dans les cinq autres épisodes (je me doutais bien...) et son manteau fut découpé pour confectionner des écharpes aux légionnaires (là, je suis scié. C'est un sacrilège ! Un paludamentum d'imperator, les cinéastes ne respectent rien). Enfin bon, les textes nous apprennent que César était soucieux du bien être de ses soldats. Donc ca colle.
Enfin, et ça c'est fun, les costumes carthaginois furent ensuite recyclés pour revêtir les guerriers germains d'Alaric, tandis que les châles de prière juifs de Titus devinrent, par après, des toges pour les prêtres païens romains (maintenant, je m'explique certaines toges à bandes bleues, et moi qui suspectais une lessive inadéquate !).

BIBLIOGRAPHIE
Simon BAKER [producteur pour le développement de la série], Ancient Rome : The Rise and Fall of an Empire, BBC Books, 2006, 447 p.

ancient rome - simon baker

Reprenant l'argumentaire de la série, l'ouvrage de Simon Baker, le producteur pour le développement, Ancient Rome : The Rise and Fall of an Empire (BBC Books, 2006)

SCÉNARIO
Cette série BBC1 réalisée en coproduction avec la ZDF se présente comme une collection de six petits films retraçant six moments de l'Histoire romaine : soit la tentative de réforme agraire des Gracques (133 av. n.E.); les conquêtes de Jules César (52-44 av. n.E.); Néron reconstruisant Rome (64-69 de n.E.); Titus et la révolte juive (66-70 de n.E.); Constantin et la conversion au christianisme (312); la prise de la ville par Alaric (410). Assez bizarrement, les six épisodes ne sont pas diffusés dans le précité ordre chronologique.
Le DVD est sorti le 23 octobre 2006, en Grande-Bretagne.

Néron (épisode 1 de la série Rome : grandeur et décadence d'un Empire) [tv]

Grande-Bretagne - Allemagne, 2006

Nero (Ancient Rome : The Rise and Fall of an Empire)

Prod. : BBC - Discovery Channel - ZDF / Coul. / 51' 45"

Fiche technique
Réal. : Nick MURPHY; Scén. : Nick MURPHY (Conseiller historique : Prof. Mary BEARD (Cambridge University)); Images : Chris HARTLEY; Prod. de la série : Mark HEDGECOE; Dir. prod. : Jim SPENCER; Prod. délégué : Matthew BARRETT; Distrib. des rôles : Carl PROCTOR; 1er assistant réal. : David LAWLEY-WAKELIN, Elyes ZRELLI; 2e assistant réal. : Francesca FARREN-LEE; Prod. Tunisie : SINBAD PRODUCTIONS; Remerciements aux EMPIRE STUDIOS, HAMMAMET (Tunisie); Scripte : Fran MABLE; Op. cam. : Paul PERRYMENT; Ing. son : Simon FARMER; Preneur son : Tristan ANIKA; Chef électricien : Bruce KNIGHT; Assistant chef électricien : John SCADDEN; Chef décorateur : Gregory FANGEAUX; Chef décor. en second : San DAVEY; Achats pour la production : Oli NOVADNIEKS; Chef accessoiriste : Adam FOSTER; Superv. cost. pour la série : Keith MADDEN; Superv. cost. : Paul YEOWELL; Chef habilleur : Ray GREENHILL; Assist. maq. : Jane PEARCE, Mark ENGLISH, Miglena MILANOVA; Eff. spéc. : Chris REYNOLDS; Effets visuels : LOLA; Postproduction : CLEAR CUT PICTURES; Etalonnage : Vince NARDUZZO; Assist. de prod. : Donna-Marie LAWRENCE, Lucy JACK, Josh WILKINS, Rebecca MAIDENS; Dir. d'écriture : Christabelle DILKS; Prod. pour le développement : Simon BAKER; Coord. prod. : Rosie TAYLOR; Créatrice maquillage : Kirstie STANWAY; Créat. costumes : Ros LITTLE; Dir. art. : Alan SPALDING; Monteur : Martin JOHNSON; Musique : Ty UNWIN.

Fiche artistique
Michael SHEEN (empereur «Nero» Claudius Cæsar Augustus Germanicus) - James WILBY (Ofonius Tigellinus) - Michael MALONEY (sénateur Natalis) - Trevor COOPER (sénateur Scævinus) - David de KEYSER (sénateur Cluvius) - Hugh DICKINSON (Sénèque) - Alex LOWE (Milichus) - Catherine McCORMACK (Poppée Sabine) - Ben PULLEN (Rufus) - Hugh ROSS (sénateur Pison) - Stewart PELMUT (chanteur de rue) - Alisdair SIMPSON (narrateur VO).

DISTRIBUTION
GB/ TV : BBC1, 21 septembre 2006
BE/ TV : LaDeux, 24 juillet 2008

NOTES
Version française : NICE FELLOW; Adaptation & Dir. art. : Marie-Christine CHEVALIER; Enregistrement et mixage : O'BAHAMAS. Voix VF : Pierre DOURLENS (narrateur), Stephen RONCHEWSKI (Néron), Guillaume ORSAT (Tigellinus), Benoit DUGAS (Rufus), Georges CLAISSE (Pison), Patrick BORY (Natalis), Michel RUHL (Sénèque), Jacques BERTHIER (Cluvius), Emmanuelle BONDEVILLE (Poppée), Jo DOUMERG (Scævinus), Olivier AUGROND, Christine BELLIER, Sebastien FINCK, Daniele HAZAN, Pierre MARGOT

SCÉNARIO
Le grand incendie de Rome, en 64 après J.-C. embrasa la ville six jours durant. Rome détruite, Néron allait pouvoir se comporter à la manière d'un dieu : créer une toute nouvelle Rome avec de larges rues et de splendides bâtiments de marbre. La ville fut promptement reconstruite, plus belle que jamais...

L'épisode focalise sur la conspiration de Pison, que Néron réprime dans le sang. Un esclave indiscret, Milichus, ayant révélé le complot est mis à la torture et avec lui de nombreux sénateurs. Les travaux de reconstruction de la ville sont un gouffre financier. Ofonius Tigellinus, préfet du prétoire, a l'idée d'imposer sur tous les héritages une taxe de dix pour cent en faveur de l'empereur. Mais Néron va plus loin : il exige la totalité des biens des plus fortunés. On assiste alors à une épidémie de suicides dans l'aristocratie : pour éviter l'exécution de leur famille, les nobles romains se donnent la mort afin que Néron hérite plus vite. Pour l'humiliation de la noblesse, Néron se produit ensuite comme artiste dramatique. Mais son épouse Poppée Sabine commet l'impair de faire allusion à une maladresse (il a laissé tomber son sceptre, sur la scène) : fou de rage, Néron la massacre à coups de pied. Saigné par les exigences financières de l'empereur, l'empire romain connaît une période de récession. Néron part pour la Grèce où il se produit comme artiste, et se vautre dans la débauche. Il fait émasculer un jeune homme qui a le malheur de lui rappeler la défunte Poppée, et le (la) prend pour femme. Finalement, les gouverneurs des Gaules et d'Espagne se révoltent; ayant complètement perdu le sens des réalités, Néron envisage de séduire leurs troupes pas son chant. Les sénateurs survivants n'ont pas grande difficulté à s'assurer de la neutralité de Tigellinus. Traqué par les révoltés, Néron est obligé de fuir, puis de s'ôter la vie.

Jules César (épisode 2 de la série Rome : grandeur et décadence d'un Empire) [tv]

Grande-Bretagne - Allemagne, 2006

Caesar (Ancient Rome : The Rise and Fall of an Empire)

Prod. : BBC - Discovery Channel - ZDF / Coul. / 51' 57"

Fiche technique
Réal. : Nick GREEN; Scén. : Nick GREEN, Jeremy Hylton DAVIES et James WOOD (Conseiller historique : Prof. Mary BEARD (Cambridge University)); Images : Paul JENKINS; Prod. de la série : Mark HEDGECOE; Dir. prod. : Margaret HULSE; Prod. délégué : Matthew BARRETT; Distrib. des rôles : Carl PROCTOR; 1er assistant réal. : NICK JUSTIN, Victor BOJINOV; Coordin. cascades : Borislav ILIEV; Prod. Bulgarie : BRIGHT IDEAS; Régisseur général Bulgarie : Russi LUTZKANOV; Scripte : Shelly STOYANOVA; Op. cam. : David McDOWALL, Andrey CHERTOV; Ing. son : Simon FARMER; Chef électricien : Todor KOSTOV; Chef décorateur : Richard BULLOCK; Chef décor. en second : Sophie HERVIEU; Achats pour la production : Oli NOVADNIEKS; Chef accessoiriste : Adam FOSTER; Cartes : THE PRINTED WORD; Superv. cost. : Keith MADDEN; Chef habilleuse : Kate LAVER; Stagiaire cost. : Sarah WARD; Assist. maq. : Sarah DICKENSON; Assist. monteur : Georg CRAGG; Effets visuels : LOLA; Postproduction : CLEAR CUT PICTURES; Assist. de prod. : Donna-Marie LAWRENCE; Coord. prod. : Sarah BAXTER; Conseiller au scénario : Simon WHEELER; Prod. pour le développement : Simon BAKER; Recherches : Sarah JOBLING; Régisseuse générale : Rosie TAYLOR; Créatrice maquillage : Kirstie STANWAY; Créat. costumes : Ros LITTLE; Dir. art. : Alan SPALDING; Monteur : Simon HOLLAND; Musique : Ty UNWIN.

Fiche artistique
Sean PERTWEE (Jules César) - Alex FERNS (Marc Antoine) - John SHRAPNEL (Pompée) - Simon DUTTON (Titus Labienus) - Karl JOHNSON (Marcellus) - Mark NOBLE (Crastinus) - Biliana PETRINSKY (Cornelia) - Crispin REDMAN (Caton) - Douglas REITH (Metellus) - Alisdair SIMPSON (narrateur VO).

DISTRIBUTION
GB/ TV : BBC1, 28 septembre 2006
BE/ TV : LaDeux, 24 juillet 2008

NOTES
Version française : NICE FELLOW; Adaptation : Isabelle NEYRET; Dir. art. : Marie-Christine CHEVALIER; Enregistrement et mixage : O'BAHAMAS. Voix VF : Pierre DOURLENS (narrateur), Julien KRAMER (César), Martial LEMINOUX (Marc Antoine), Jean-François AUPIED (Labienus), Pierre BATON (Marcellus), Jean-Jacques MOREAU (Pompée), Olivier AUGROND, Christine BELLIER, Patrick BETHUNE, Bruno DUBERNAT, Sebastien FINCK, Alain GANAS, Daniele HAZAN, Pierre MARGOT

SCÉNARIO
Après avoir vaincu Vercingétorix à Alésia et définitivement pacifié la Gaule, César jouit à Rome d'une popularité extraordinaire...

Vainqueur des Gaulois, César se voit contraint de marcher contre son vieux partenaire Pompée et franchit le Rubicon. Son bras droit Labienus fait défection, mais est aussitôt remplacé par Marc Antoine. Rome désertée par les républicains, César s'empare de la ville, puis liquide les Pompéiens d'Espagne avant de se tourner vers la Grèce où se sont réfugiés Pompée, Caton et le consul Marcellus. Après un revers à Dyrrachium, César écrase Pompée à Pharsale (il gracie Marcellus, mais massacre les officiers pompéiens). Retour à Rome, il se fait proclamer dictateur à vie, il est assassiné.

L'essentiel se trouve dans cet épisode elliptique, qui toutefois ne dit rien de sa vie avant la conquête des Gaules, ni après de sa liaison avec Cléopâtre, ni du rôle de Brutus dans la conspiration qui lui coûta la vie. En fait, ils ne sont même pas cités.

Tiberius Gracchus (épisode 3 de la série Rome : grandeur et décadence d'un Empire) [tv]

Grande-Bretagne - Allemagne, 2006

Revolution (Ancient Rome : The Rise and Fall of an Empire)

Prod. : BBC - Discovery Channel - ZDF / Coul. / 51' 32"

Fiche technique
Réal. : Christopher SPENCER; Scén. : Christopher SPENCER (Conseiller historique : Prof. Mary BEARD (Cambridge University)); Images : Dir. photo : Rob GOLDIE; Prod. de la série : Mark HEDGECOE; Prod. : Christopher SPENCER; Dir. prod. : Gina MARSH; Prod. délégué : Matthew BARRETT; Distrib. des rôles : Carl PROCTOR; 1er assistant réal. : Nick JUSTIN; 2e assistant réal. : Iseult FRERE; Coordin. cascades : Gerard LE SAGE; Prod. Tunisie : SINDBAD PRODUCTION; Régisseur général Tunisie : Moez AMRI; Remerciements aux EMPIRE STUDIOS, HAMMAMET (Tunisie) - TUNIS MODERN DANCE GROUP - CHICKEN SHED; Op. cam. : Perry BARWICK; Ing. son : Alan O'DUFFY; Preneur son : Barry DOYLE; Chef électricien : John SCADDEN; Chef décorateur : Richard BULLOCK; Chef décor. en second : Sophie HERVIEU; Achats pour la production : Oli NOVADNIEKS; Chef accessoiriste : Adam FOSTER; Superv. cost. pour la série : Keith MADDEN; Superv. cost. : Joanna BEATTY; Chef habilleuse : Kate LAVER; Assist. maq. : Jane PEARCE, Mark ENGLISH; Eff. spéc. : Chris REYNOLDS; Assist. monteuse : Lisa CLIFFORD-OWEN; Effets visuels : LOLA (Sue GIOVANNI); Postproduction : CLEAR CUT PICTURES; Etalonnage : Nick ADAMS; Eq. de prod. : Donna-Marie LAWRENCE, Rebecca MAIDENS; Coord. prod. : Cara GOOLD; Dir. d'écriture : Christabelle DILKS; Prod. pour le développement : Simon BAKER; Recherches : Rebecca SNOW; Coord. prod. : Rosie TAYLOR; Créatrice maquillage : Kirstie STANWAY; Créat. costumes : Ros LITTLE; Dir. art. : Alan SPALDING; Monteur : Colin GOULD; Musique : Ty UNWIN.

Fiche artistique
James D'ARCY (Tiberius Gracchus) - Greg HICKS (Scipio Æmilianus) - David HINTON (Axius) - Geraldine JAMES (Cornelia) - Tom BELL (Scipio Nasica) - David WARNER (Pulcher [Appius Claudius Pulcher]) - Paul BRIGHTWELL (Pompeius) - James HILLIER (M. Octavius) - David KENNEDY (Matho) - Sylvester MORAND (Mancinus [C. Hostilius Mancinus]) - Wendy NOTTINGHAM (mère) - Alisdair SIMPSON (narrateur VO).

DISTRIBUTION
GB/ TV : BBC1, 5 octobre 2006
BE/ TV : LaDeux, 31 juillet 2008

NOTES
Version française : NICE FELLOW; Adaptation : Isabelle NEYRET; Dir. art. : Marie-Christine CHEVALIER; Enregistrement et mixage : O'BAHAMAS. Voix VF : Pierre DOURLENS (narrateur), Thomas RODITI (T. Gracchus), Mathieu BUSCATO (Scipion Emilien), Daniele SERVAIS-ORTH (Cornelia), Jean LESCOT (Nasica), Frederic CERDAL (Pulcher), Ludovic BAUGIN (Octavius), Bernard METRAUX, Arian AGGIAGE, Jean-Luc ATLAN, Olivier AUGROND, Christine BELLIER, Patrick BETHUNE, Serge BOURRIER, Sebastien FINCK, Alain GANAS, Daniele HAZAN, Eric HERSON-MACARD, Pierre MARGOT

SCÉNARIO
Depuis la destruction de Carthage en 146 av. J.-C., Rome est devenue la puissance suprême du monde antique. Mais, dans la ville, le mécontentement règne, en particulier chez de nombreux petits propriétaires terriens, ruinés...

Après les funérailles de son père le consul (155), le jeune Tiberius s'est couvert de gloire sous les ordres de Scipion Emilien, lors de la prise de Carthage où il gagne la corona muralis car il fut le premier à escalader les murs de la métropole punique (1). Ensuite Tiberius se rend en Espagne, où le consul Mancinus assiège Numance. En route, il constate que l'Italie est parcourue de paysans dépossédés qui viennent comme tous les miséreux grossir le prolétariat à Rome. Ainsi, cette femme dont le mari est mort à la guerre et qu'aujourd'hui un gros propriétaire - en l'occurrence son ami Octavius - a chassé de chez elle.
En 137, devant Numance, les Romains encerclés sont dans une situation délicate. Le consul Mancinus est contraint de laisser Tiberius Gracchus - dont les Espagnols respectent le nom en souvenir de feu son père - négocier la paix. A Rome, Scipion Nasica et le Sénat refusent de ratifier le traité et renvoient aux Numantins le consul Mancinus, nu et couvert de chaînes. [L'exécution de cette sentence n'est pas montrée en images.]

Son beau-père Pulcher incite Tiberius à devenir tribun de la plèbe pour défendre les opprimés; sa popularité est à son comble. Mais Nasica boycotte sa loi agraire en circonvenant son ami Octavius, tribun de la plèbe lui aussi. Un simple mot lui suffit : veto («j'interdis»). Tiberius contre-attaque en opposant systématiquement son veto à toutes les lois proposées. En conséquence, la république n'a plus de gouvernement. Tiberius perd sa popularité, puis la vie sous le couteau de Nasica.

Titus (épisode 4 de la série Rome : grandeur et décadence d'un Empire) [tv]

Grande-Bretagne - Allemagne, 2006

Rebellion (Ancient Rome : The Rise and Fall of an Empire)

Prod. : BBC - Discovery Channel - ZDF / Coul. / 50' 38"

Fiche technique
Réal. : Andrew GRIEVE; Scén. : Andrew GRIEVE (Conseiller historique : Prof. Martin GOODMAN (Oxford University)); Images : Rob GOLDIE; Prod. de la série : Mark HEDGECOE; Dir. prod. : Jim SPENCER; Prod. délégué : Matthew BARRETT; Distrib. des rôles : Carl PROCTOR; 1er assistant réal. : Alex GIBB, Alain ASWANI; Coordin. cascades : Gerard LE SAGE; Prod. Maroc : DUNE FILMS; Régisseur général Maroc : Abdelhafid BALAFREJ; Scripte : Housna CHOUKRI; Op. cam. : Perry BARWICK; Ing. son : Alan O'DUFFY; Chef électricien : Marco Di FILLIPIS; Chef décorateur : Gregory FANGEAUX; Chef décor. en second : Katherine LAW; Achats pour la production : Oli NOVADNIEKS; Chef accessoiriste : Adam FOSTER; Equipe décoration : Aziz RAFIQ, Menover SAMIRI; Cartes : THE PRINTED WORD; Superv. cost. : Keith MADDEN; Chef habilleuse : Kate LAVER; Stagiaire cost. : Hannah SMITH; Assist. maq. : Paul BOYCE; Eff. spéc. : Chris REYNOLDS; Assist. monteur : Jonathan TAYLOR; Effets visuels : LOLA; Postproduction : CLEAR CUT PICTURES; Etalonnage : Vince NARDUZZO; Assist. de prod. : Donna-Marie LAWRENCE; Coord. prod. : Cara GOOLD; Dir. d'écriture : Christabelle DILKS; Prod. pour le développement : Simon BAKER; Recherches : Annelise Gray FREISENBRUCH; Coord. prod. : Rosie TAYLOR; Créatrice maquillage : Kirstie STANWAY; Créat. costumes : Ros LITTLE; Dir. art. : Alan SPALDING; Monteur : Horacio QUEIRO; Musique : Ty UNWIN.

Fiche artistique
Ed STOPPARD (Josèphe) - Jonathan COY (Florus) - Jonathan HYDE (Hanan [Ananus]) - Peter FIRTH (Vespasien) - Tom ESPINER (Yaakov [Jacob]) - Rod HALLETT (Nicanor) - Richard HARRINGTON (Yohanon [Jean de Giscala]) - Adam JAMES (Titus) - Danny MIDWINTER (Placidus) - Alisdair SIMPSON (narrateur VO).

DISTRIBUTION
GB/ TV : BBC1, 12 octobre 2006
BE/ TV : LaDeux, 31 juillet 2008

NOTES
Version française : NICE FELLOW; Adaptation : Catherine LORANS; Dir. art. : Marie-Christine CHEVALIER; Enregistrement et mixage : O'BAHAMAS. Voix VF : Pierre DOURLENS (narrateur), Cedric DUMOND (Josèphe), Bruno MAGNE (Titus), Max ANDRÉ (Ananus), Vincent GRASS (Vespasien), Pierre TESSIER (Jean), Pascal GIMENEZ, Laurent JACQUET, Tierry KAZAZIAN, Pierre MARGOT, Eric MARCHAL, Stephane MIQUEL, Myriam MONTAGNE, Thierry MURZEAU, Tristan PETITGIRARD

SCÉNARIO
En 66 après J.-C., Vespasien - qui s'était assoupi pendant un récital de Néron - est un général en exil. Son fils Titus vient le rechercher en Grèce, où il s'adonne aux joies de l'apiculture, pour reprendre du service. Il s'agit de maîtriser la terrible révolte qui vient d'éclater en Judée, accablée d'impôts.

En effet, toute une légion romaine (6.000 hommes) a été exterminée à Béthoron (2) et son aigle capturée. A la tête de cinq légions, le père et le fils entreprennent une campagne de terreur, massacrant, pillant et violentant tout ce qu'ils trouvent sur leur route. Ils espèrent ainsi démoraliser les Juifs dont ils n'osent attaquer la ville sainte, Jérusalem, place forte jugée inexpugnable. Ananus, leur chef, organise la résistance, espérant pouvoir négocier lorsque les deux partis seraient fatigués : en effet, le camp juif est partagé en différents mouvements, dont le parti extrémiste dirigé par un Galiléen, Jean de Giscala.
Un jeune prêtre, Josèphe - le futur Flavius Josèphe -, est chargé de défendre la forteresse de Iotapata. Sans illusions, il a prédit à ses camarades que la ville tiendrait 47 jours. Et de fait, elle ne tomba que le 47e, pour l'étonnement de Titus qui avait entendu parler de cette prédiction. Josèphe et ses amis se sont cachés dans une citerne. Découverts, il refusent de se rendre et se suicident. C'est-à-dire que, comme la loi juive interdit le suicide, un homme sur trois égorge son voisin. Il semble que Josèphe, esprit subtil, avait calculé son coup pour se retrouver à deux seulement quand tous les autres seraient morts. Il réussit à convaincre à la reddition son dernier camarade. Amené devant Vespasien et Titus, il leur prédit qu'ils deviendraient empereurs comme Néron.
Sur ces entrefaites, à Rome, Néron est déposé par le Sénat. Trois généraux se livrent déjà à une âpre guerre civile pour le pouvoir. Vespasien est sceptique quand à ses chances de monter sur le trône car il est d'humble extraction et en aucune façon apparenté à la famille impériale. Néanmoins, ses troupes l'acclament pour empereur.
Resté seul en Judée, Titus décide d'en finir en assiégeant Jérusalem. En quelques semaines, il conquiert la première puis la seconde enceinte, mais la troisième, épaisse de 4,50 m et haute de 40, résiste à ses béliers et à ses sapeurs. Titus dresse alors des terrasses sur lesquelles il fait avancer des tours de siège.
Mais les Juifs ont creusé des contre-sapes, qu'ils incendient. Le sol se dérobe sous les tours roulantes. Malheureusement pour les défenseurs, ces travaux ont également miné leurs propres murailles. Les légionnaires s'engouffrent dans la brèche. Les derniers fanatiques se retranchent dans le Temple, et liquident Ananus lorsqu'il leur reproche cette profanation.

Titus a promis à Josèphe de démontrer à ses compatriotes la magnanimité de Rome en ne brûlant pas leur Temple. Hélas, dans le feu de l'action, un légionnaire y boute une torche. Le Temple incendié est pillé; plusieurs centaines de milliers de Juifs sont massacrés ou emmenés en esclavage. Le butin conquis servira à construire le monument emblématique de l'Empire romain : le Colisée de Rome.

Constantin le Grand (épisode 5 de la série Rome : grandeur et décadence d'un Empire) [tv]

Grande-Bretagne - Allemagne, 2006

Constantine (Ancient Rome : The Rise and Fall of an Empire)

Prod. : BBC - Discovery Channel - ZDF / Coul. / 48' 00"

Fiche technique
Réal. : Tim DUNN; Scén. : Tim DUNN, Colin HEBER-PERCY, Lyall B. WATSON (Conseiller historique : Prof. Averil CAMERON (Oxford University)); Images : Christopher Titus KING; Prod. de la série : Mark HEDGECOE; Prod. : Tim DUNN; Dir. prod. : Peter COTTON; Prod. délégué : Matthew BARRETT; Distrib. des rôles : Carl PROCTOR; 1er assistant réal. : Nick JUSTIN; 2e assistant réal. : Iseult FRERE; Coordin. cascades : Gerard LE SAGE; Prod. Tunisie : SINDBAD PRODUCTIONS; Régisseur général Tunisie : Moez AMRI; Remerciements aux EMPIRE STUDIOS, HAMMAMET (Tunisie); Scripte : Hayley ABBOTT; Assistant camera : Haydn THOMAS, Kaye RUDIN; Op. cam., 2e éq. : Phil BARTHROPP; Preneur son : Ramon PYNDIANI; Chef électricien : John SCADDEN; Chef décorateur : Richard BULLOCK; Chef décor. en second : Sophie HERVIEU; Achats pour la production : Oli NOVADNIEKS; Chef accessoiriste : Adam FOSTER; Cartes : THE PRINTED WORD; Superv. cost. : Keith MADDEN; Superv. cost. : Joanna BEATTY; Chef habilleuse : Kate LAVER; Assist. maq. : Mark ENGLISH, Miglena BOGDANOVA; Assist. mont. : Lisa CLIFFORD-OWEN; Eff. spéc. : Chris REYNOLDS; Effets visuels : LOLA (Sue GIOVANNI); Postproduction : CLEAR CUT PICTURES; Etalonnage : Nick ADAMS; Equipe de prod. : Donna-Marie LAWRENCE, Rebecca MAIDENS; Coord. prod. : Cara GOOLD; Dir. d'écriture : Christabelle DILKS; Prod. pour le développement : Simon BAKER; Recherches : Annelise Gray FREISENBRUCH; Coord. prod. : Rosie TAYLOR; Créatrice maquillage : Kirstie STANWAY; Créat. costumes : Ros LITTLE; Dir. art. : Alan SPALDING; Monteur : Simon HOLLAND; Musique : Samuel SIM, Ty UNWIN.

Fiche artistique
David THRELFALL (Constantin le Grand) - John BLAKEY (général Gnæus) - John WOODVINE (Lactantius) - Charles DALE (Maxence [Maxentius]) - Louise DELAMERE (Fausta) - Lucy GASKELL (Constantia) - Andrew HAVILL (Bassianus) - Lyall B. WATSON (sénateur) - Danny WEBB (Licinius) - Andrew WESTFIELDS (Bato) - Paul MOONEY (prêtre) - Alisdair SIMPSON (narrateur VO).

DISTRIBUTION
GB/ TV : BBC1, 19 octobre 2006
BE/ TV : LaDeux, 7 août 2008

NOTES
Version française : NICE FELLOW; Adaptation : Catherine LORANS; Dir. art. : Marie-Christine CHEVALIER; Enregistrement et mixage : O'BAHAMAS. Voix VF : Pierre DOURLENS (narrateur), Patrick OSMOND (Constantin), Paul BORNE (Maxence), Gabriel LE DOZE (Licinius), Fabien JACQUELIN (Bassianus), Laurence DOURLENS, Pascal GIMENEZ, Laurent JACQUET, Pascal MASSIX, Pierre MARGOT, Eric MARCHAL, Caroline PASCAL, Jean-Claude SACHOT

SCÉNARIO
Au début du IVe s. de n.E., l'Empire romain fut confronté à l'une des crises les plus graves de son histoire. Il était devenu si vaste que désormais quatre empereurs se le partageaient : deux en Occident, deux en Orient. Ces quatre empereurs se battaient aveuglément pour le pouvoir...

En 312 de n.E., Constantin s'apprête à livrer bataille à son rival Maxence, au pont Milvius, aux portes de Rome. Un de ses conseillers, le chrétien Lactance, l'incite à faire apposer le chrisme - le monogramme du Christ, XP - sur les boucliers de ses soldats. Le passage d'une météorite dans le ciel balaie ses dernières hésitations. C'est en vain que Maxence a fait fouiller les entrailles d'une brebis : l'oracle ambigu lui apprend que l'ennemi de Rome sera vaincu. Pour Maxence qui la défend, cette ville de Rome, l'«ennemi» ne peut être que l'agresseur Constantin. Mais pour le téléspectateur chrétien...
Le traquenard qu'avait préparé Maxence échoue; le pont Milvius s'effondre sous ses pas, non sous ceux de son rival, et Maxence meurt noyé.

Le vainqueur fait son entrée dans Rome, promettant au peuple de lui rendre tout ce que l'arbitraire de Maxence lui a volé, et au Sénat de lui restituer son autorité (sic). Mais Constantin est de plus en plus sous l'influence de Lactance - son futur biographe - et il se tourne vers l'Orient où Licinius et Daïa se disputent le pouvoir. Il s'allie avec Licinius, à qui il donne en mariage sa sœur Constantia, et Daïa est bientôt éliminé. Désormais, il n'y a plus que deux empereurs : un en Orient et un en Occident. Constantin scelle leur alliance en contraignant Licinius à contresigner l'édit de Milan, qui décrète la liberté de culte. Licinius redoute les abus des chrétiens. Constantin, en effet, de plus en plus bigot, n'hésite pas à détourner des fonds destinés aux cultes païens pour faire construire des églises chrétiennes, etc. Licinius encourage le sénateur païen Bassianus à assassiner l'Empereur d'Occident, mais Constantin est prévenu par sa sœur qui a surprit leur conversation.

Les deux empereurs finissent par régler leurs divergences de vue sur un champ de bataille, à Chrysopolis. Licinius vaincu est déposé. Mais grâce à l'intercession de son épouse Constantia, il est envoyé en exil dans sa villa à Thessalonique. Huit mois après sa victoire, Constantin convoque 200 évêques en Concile à Nicée (325). Pendant qu'on élabore le texte du credo de la foi nouvelle, des assassins à sa solde exécutent Licinius et son jeune fils Licinianus sous les yeux horrifiés de Constantia. Quelques mois plus tard, il fera encore mourir son épouse Fausta, que l'on retrouvera étouffée dans un bain de vapeur. Constantin règnera douze ans encore sur l'Empire.

«Il est de tous les empereurs romains celui dont l'héritage est le plus vivace et le plus marquant. C'est à lui que le christianisme doit d'être la religion dominante du monde occidental actuel», conclura le narrateur en voix off, pince sans-rire. Selon son orientation philosophique, le spectateur retiendra ce qu'il veut bien de ce portait de Constantin. Un homme sans scrupules, qui élimine sans pitié ceux qui se mettent ou se sont mis dans sa route. Ce n'est pas très chrétien tout cela, mais au fil des siècles le christianisme en verra d'autres. Fallait-il préserver le paganisme ? La scène-choc où l'haruspice de Maxence examine les entrailles d'une brebis en dit long sur les pratiques superstitieuses. Il convient toutefois de relativiser : des choses non moins abominables se passent dans nos abattoirs ou nos laboratoires pharmaceutiques, qui ne nous empêcheront pas de continuer à manger de la viande ou de prendre des médicaments !
Pour notre part, nous voyions Constantin un peu moins bigot et un peu plus soudard, plus carré physiquement en tout cas. Pas plus que le romanesque film de Lionello De Felice, ce docu ne relève le fait que Constantin ravala Rome au rang de capitale régionale pour transférer le siège de l'Empire en Orient, à Byzance qu'il rebaptisa de son nom, Constantinople. (Sur le film Constantin le Grand (1960) : CLICK & CLICK - et la Chronologie de la Tétrarchie : CLICK.)

Alaric et Honorius (épisode 6 de la série Rome : grandeur et décadence d'un Empire) [tv]

Grande-Bretagne - Allemagne, 2006

Fall of Rome (The) (Ancient Rome : The Rise and Fall of an Empire)

Prod. : BBC - Discovery Channel - ZDF / Coul. / 51' 52"

Fiche technique
Réal. : Arif NURMOHAMED; Scén. : James WOOD (Conseiller historique : Dr Peter HEATHER (Oxford University)); Images : Neville KIDD; Prod. de la série : Mark HEDGECOE; Prod. : Arif NURMOHAMED; Dir. prod. : Peter COTTON; Prod. délégué : Matthew BARRETT; Distrib. des rôles : Carl PROCTOR; 1er assistant réal. : Alex GIBB; Coordin. cascades : Gerard LE SAGE; Prod. Tunisie : SINDBAD PRODUCTIONS; Régisseur général Tunisie : Moez AMRI; Remerciements aux EMPIRE STUDIOS HAMMAMET (Tunisie); Scripte : Sylvia PARKER; Assistant camera : Francis MACNEIL, Kaye RUDIN; Op. cam., 2e éq. : Phil BARTHROPP; Ing. son : Alan O'DUFFY; Preneur son : Barry DOYLE; Chef électricien : Brice KNIGHT; Chef décorateur : Gregory FANGEAUX; Chef décor. en second : San DAVEY; Achats pour la production : Oli NOVADNIEKS; Chef accessoiriste : Adam FOSTER; Cartes : THE PRINTED WORD; Superv. cost. : Keith MADDEN; Chef habilleur : Ray GREENHILL; Assist. maq. : Françoise CRESSON, Jane PEARCE, Miglena BOGDANOVA; Eff. spéc. : Chris REYNOLDS; Effets visuels : LOLA; Postproduction : CLEAR CUT PICTURES; Etalonnage : Vince NARDUZZO; Equipe de prod. : Donna-Marie LAWRENCE, Rebecca MAIDENS; Coord. prod. : Cara GOOLD; Dir. d'écriture : Christabelle DILKS; Prod. pour le développement : Simon BAKER; Recherches : Annelise FREISENBRUCH; Coord. prod. : Rosie TAYLOR; Créatrice maquillage : Kirstie STANWAY; Créat. costumes : Ros LITTLE; Dir. art. : Alan SPALDING; Monteur : Bobby SHEIKH; Musique : Ty UNWIN.

Fiche artistique
Pip TORRENS (Olympius) - Alastair MACKENZIE (Athaulf) - Mark LOCKYER (Alaric) - Sebastian ARMESTO (Honorius) - Natasha BARRERO (Galla Placidia) - Colin HEBER-PERCY (Stilichon) - Phillip JACKSON (Jovius) - Karl JENKINSON (Sarus) - Simon KUNZ (Attalus) - Ian LINDSAY (Festus) - Paul MOONEY (émissaire) - Sabina NETHERCLIFT (femme wisigothe) - Lyall B. WATSON (Petronius) - Andrew WESTFIELD (Berig) - Paul MOONEY (émissaire) - Alisdair SIMPSON (narrateur VO).

DISTRIBUTION
GB/ TV : BBC1, 26 octobre 2006
BE/ TV : LaDeux, 7 août 2008

NOTES
Version française : NICE FELLOW; Adaptation : Isabelle NEYRET; Dir. art. : Marie-Christine CHEVALIER; Enregistrement et mixage : O'BAHAMAS. Voix VF : Pierre DOURLENS (narrateur), Vincent de BOUARD (Honorius), Francis BENOIT (Alaric), Eric AUBRAHN (Athaulf), Jérôme KEEN (Olympius), Philippe CATOIRE (Jovius), Pascal GIMENEZ, Laurent JACQUET, Pascal MASSIX, Pierre MARGOT, Eric MARCHAL, Jean-Jacques NERVEST, Dominique PATUREL, Regic REUILHAC

SCÉNARIO
En 410, la ville de Rome fut saccagée par Alaric et ses troupes, après qu'Honorius ait omis d'honorer une promesse faite au roi wisigoth.

Honorius, par l'entremise de son général Stilicon, avait promis aux Wisigoths de leur céder une terre pour les fédérer dans l'Empire. Mais entre-temps Flavius Stilicon était tombé en disgrâce et assassiné, et l'accord qu'il avait pris ne fut pas honoré. En 408, Alaric - encadré par son beau-frère Athaulf et son général Béric - mit le siège devant Rome, plus accessible que Ravenne au milieu des marécages, où Honorius tenait sa cour. Le roi wisigoth, qui commande à 40.000 hommes, espère y attirer le très jeune et faible empereur romain. Celui-ci est partagé entre les avis du consul Olympius, et de ses généraux Jovius et Sarus. Ce dernier prêche l'intransigeance, mais est tenu en suspicion car, wisigoth lui-même, il a d'excellentes raisons personnelles de haïr Alaric (qui a massacré sa famille et est devenu roi à sa place).
De leur côté, les Romains ouvrent leur portes aux Wisigoths espérant ainsi obtenir leur mansuétude.

Pendant qu'Alaric exige des Romains une rançon exorbitante, dont ils obtiennent un paiement insuffisant, l'empereur tergiverse, puis finalement - ayant réussi à, momentanément, éloigner Alaric de Rome - envoie secrètement une armée de 6.000 hommes renforcer la garnison de la ville. Mais ces renforts sont vite repérés et exterminés. Les passes d'armes se succèdent : Alaric affame les Romains, puis nomme contre-empereur le sénateur Attalus, une marionnette entre ses mains. En vain. Il doit faire étrangler son général Béric, que ses troupes veulent élire roi à sa place, puis il fait exécuter Attalus pour se réconcilier avec Honorius. Il tue également son rival Sarus, que l'on a envoyé contre lui avec une autre armée de secours.

Finalement, le 24 août 410, il livre Rome au pillage puis se retire en Norique.
Après cet outrage, Honorius règnera encore treize ans, se reprochant de n'avoir rien tenté; victime d'une mauvaise fièvre, Alaric ne survivra que quatre mois au pillage de la Ville, regrettant de n'avoir pu obtenir pour son peuple la Patrie promise. Son beau-frère Athaulf lui succédera et règnera quatre ans sur les Wisigoths; il épousera Galla Placidia, la demi-sœur d'Honorius, et ce fut paraît-il un mariage d'amour...


NOTE :

(1) Plutarque, dans sa vie de Tib. Gracchus, dit seulement qu'au cours de cette campagne, Tiberius fut le premier à escalader les murs d'une ville ennemie dont il ne dit pas le nom. Carthage est une probabilité. - Retour texte

(2) En fait, selon Josèphe, le gouverneur de Syrie Cestius Gallus perdit à Béthoron 4.000 fantassins (légionnaires et auxiliaires confondus) et 380 cavaliers. Il ne dit rien de l'aigle de la XIIe légion (FL. JOS., G. juifs, II, 40). Ce désastre eu lieu le 8 novembre de la douzième année du règne de Néron, c'est-à-dire en 66. - Retour texte

 
 

[...]
NEWS - TV : Rome : Rise and Fall of an Empire (R.H. Gardner, EU - 2008)

Cette série TV américaine tournée en Lituanie, et dont c'est la première saison (?), examine en treize heures les raisons du déclin de l'Empire romain. Pour l'heure, nous ignorons les sujets abordés, mais on peut déduire des titres classés dans l'ordre chronologique que 1. The First Barbarian war doit évoquer l'invasion des Cimbres et des Teutons en 113-101 (peu probable qu'il s'agisse de la prise de Rome par Brennus, en 390); 2. Spartacus et 3. Jules César se passent de commentaires; 4. The Forest of Death le désastre de la forêt de Teutberg en 9 de n.E.; 5. The Invasion of Britain se passe sous Claude et 6. The Dacian Wars doit se rapporter à Domitien et/ou Trajan. Difficile d'identifier les autres sujets; Wrath of the Gods pourrait, bien sûr, être mis en relation avec le règne de Julien l'Apostat (?) et The Barbarian General à Stilicon (?)...

«Rome : Rise and Fall of an Empire» [tv]

Prod. : Gardner Films (distribution : A&E Television Networks) / Coul. / 13 x 60'

Episode 1 : The First Barbarian War
Date de la première diffusion EU : ?
Réal. : Robert H. GARDNER
Scén. : Carrie GARDNER (head writer), Kate YOUNGDAHL (writer)

Episode 2 : Spartacus
Date de la première diffusion EU : ?
Réal. : Rex PIANO
Scén. : Carrie GARDNER (head writer), Steven ZORN (writer)

Episode 3 : Julius Cesar
Date de la première diffusion EU : ?
Réal. : Nick GARDNER
Scén. : Carrie GARDNER (head writer), Kate YOUNGDAHL (writer)

Episode 4 : The Forest of Death
Date de la première diffusion EU : ?
Réal. : Robert H. GARDNER
Scén. : Carrie GARDNER (head writer), Steven ZORN (writer)

Episode 5 : The Invasion of Britain
Date de la première diffusion EU : ?
Réal. : Rex PIANO
Scén. : Carrie GARDNER (lead writer), Kate YOUNGDAHL (writer)

Episode 6 : The Dacian Wars
Date de la première diffusion EU : ?
Réal. : Nick GARDNER
Scén. : Carrie GARDNER (lead writer), Steven ZORN (writer)

Episode 7 : Rebellion and Betrayal
Date de la première diffusion EU : ?
Réal. : Rex PIANO
Scén. : Carrie GARDNER (lead writer), Kate YOUNGDAHL (writer)

Episode 8 : Wrath of the Gods
Date de la première diffusion EU : ?
Réal. : Rex PIANO
Scén. : Carrie GARDNER (lead writer)

Episode 9 : [épisode ?]
Date de la première diffusion EU : ?
Réal. : ?
Scén. : ?

Episode 10 : The Soldiers' Empire
Date de la première diffusion EU : ?
Réal. : Rex PIANO
Scén. : Carrie GARDNER (lead writer), Maggie VANDERMEER (writer)

SAISON INCONNUE
The Barbarian General (2008)
Date de la première diffusion EU : juin 2008