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MEMORANDUM : SCIENCE FICTION, SCIENCE FANTASY
& AUTRES IMPROBABLES UCHRONIES
Qu'il soit cinématographique, littéraire
ou bédéique, le péplum a toujours aimé
flirter avec une sorte de paléo-science-fiction (le
mot est de Cottafavi) qui s'exprime, au niveau des aventures
mythologiques, par une frontière poreuse avec les thèmes
récurrents du fantastique gothique ou de la SF, et,
au niveau des aventures historiques, par l'intrusion d'anachronismes,
l'assertion de potentialités plausibles : pourquoi
les Grecs et les Romains n'auraient-ils pas - à l'instar
des Chinois - connu la poudre à canon; pourquoi les
Egyptiens n'auraient-ils pas percé les secrets de la
vie et de la mort ?
C'est le philosophe grec Lucien de Samosate
qui a inventé le Space Opera en imaginant dans
l'Histoire vraie - un roman où il se moquait
des récits fabuleux colportés par certains voyageurs
de son temps ou antérieurs -, ses propres pérégrinations
à bord d'un bateau qui, enlevé par une tempête,
s'échoua sur la Lune, dont le roi Endymion s'apprêtait
à livrer bataille à Phaéton, le roi du
Soleil. La description des différents peuples servant
dans l'une et l'autre armée, mi-insectoïdes, mi-végétaux,
n'aurait pas déparé dans un Série B de
SF des années '50 ! Ainsi ces cavaliers qui montent
des lachanoptères («aux ailes de légumes»)
et ces archers chevauchant des puces géantes, les psyllotoxotes...
Dans le téléfilm
nippon La Guerre de l'Espace (The War in Space)
(Jun Fukuda, 1977) - séquelle de Star Wars
exploitée en salle chez nous -, les envahisseurs
venus d'une autre galaxie ont un look vaguement
romain et naviguent dans l'Espace intersidéral
à bord de galères à voiles solaires
qui font inévitablement songer à celles
- réactualisées - de Lucien de Samosate.
A quoi peuvent bien servir, dans le vide, ces rames
que l'on voit émerger des paraxeiresa
et ces canons du XVIIe s. qui pointent leurs bouches-à-feu
au gaillard avant ? A rien, bien sûr, mais c'est
fun ô combien ce clin d'il à
Peter Pan et à son Pays Imaginaire où
l'improbable devient possible ! |
De fait, nos auteurs de SF lorgnent volontiers
vers l'Antiquité ou le Moyen Age pour imaginer les
mondes des lointaines galaxies, quand ce ne sont pas carrément
des plongées dans le temps - ainsi Flash Gordon, sous
les crayons de Dan Barry, visite l'Athènes de Périclès...
Dans «Au royaume
du Passé», dessiné par Dan Barry,
Flash Gordon (Guy l'Eclair) remonte le Temps en compagnie
de l'archéologue Lord Waltham, de passage à
Mykonos, pour retrouver un célèbre calice
orné de serpents appartenant à Périclès.
Ils débarquent en pleine tauromachie crétoise
sous le regard absent des célèbres lions...
de Délos. Oui, bon ! Triez ! (Flash Gordon,
nç 3, Lyon, Editions des Remparts, décembre 1973) |
... tandis que les protagonistes du Choc
des Etoiles (Star Crash) visitent les Amazones et se heurtent
à une «Gardienne» émule de Talos,
le géant de bronze gardien de la Crête. A vrai
dire, la relation de la mythologie grecque avec l'univers
intersidéral, les astres et constellation se prête
à ce genre de jeux : si sont fort à propos les
derniers plans du Choc des Titans montrant comment
les protagonistes de la légende de Persée -
Pégase, Cassiopée - furent placés dans
le firmament, Luigi Cozzi repousse plus loin le bouchon lorsque,
dans son second opus herculéen Les aventures d'Hercule,
le fils de Zeus et son antagoniste Dædalus s'affrontent
dans le cosmos en sautant d'un astre à l'autre, prenant
même l'apparence de constellations inédites comme
King Kong et Gozilla !
Au juste, aussi élevés
aient été les pics du mont Olympe, ils ne nous
suffisent plus : les dieux sont désormais des entités
extraterrestres qui organisent la Guerre de Troie pour se
divertir (Philip Jose Farmer, «Des dieux et des hommes»
[1];
Dan Simmons, Ilium)
(2), voire interviennent
dans les pérégrinations d'Ulysse en l'égarant
dans la partie interdite de la Méditerranée
occidentale, leur lieu de villégiature (Lob & Pichard,
Ulysse, 1974 - BD). Et Ulysse erre non plus d'île
en île mais de planète en planète dans
tel dessin animé franco-nippon (Ulysse
31, 1981 - DA). Même idée dans le conte
musical de Dany Saval, Pénélope (3).
Enfin, dans la BD de Valérie Mangin & Thierry Démarez,
Le dernier
Troyen, Enée à son tour cherchera dans
les étoiles le salut de son peuple (Chroniques de
l'Antiquité galactique/1 : Le cheval de Troie,
2004).
Philippe Druillet fait
de Salammbô une épopée
de l'Espace (Métal-Hurlant, nç 48, février
1980) tandis que Lob et Pichard font se rencontrer
dans le lointain Occident Ulysse et des dieux venus
de galaxies lointaines (Ulysse, Dargaud, 1974).
Pendant ce temps, sous le crayons de Bob Layton, la
Marvel expédie Hercule dans les constellations
(Hercule l'Olympien, Lyon, Lug, coll. «Un
récit complet Marvel» (1982), nç 2, 1984)
|
Mais trêve de délires mythologiques.
Sans aller aussi loin, Jacques Martin - nous l'avons dit -
savait lui aussi pimenter sa BD «Alix» de références
à la SF : machines à vapeur, poudre explosive,
feux grégeois, super-catapultes actionnées par
des ressorts d'acier et miroirs ardents d'Archimède
diffusant leur rayon de la mort se bousculent dans les planches
de L'île maudite, anticipant leur invention (les
feux grégeois, par exemple, n'apparurent qu'aux alentours
du VIIIe s. de n.E.). Dans Le dieu sauvage, une roche
radio-active suscite des phénomènes d'ondes
magnétiques qui finissent par anéantir une colonie
romaine en Libye. Et des races hybrides oscillent entre les
classiques SF à la Edgar Rice Burroughs (les Hommes-Crocodiles
du Fleuve de Jade) et le clin d'il obligé
au mythe (dans Le lac sacré, les Hommes-Lions
d'Arcadie - séjour traditionnel des Satyres et des
Centaures mi-hommes mi-animaux)...
Il y a loin de l'éolipyle
décrite par Héron d'Alexandrie dans ses
Pneumatica, qui démontre ainsi le principe
de la turbine à vapeur, et sa concrétisation
sous l'espèce de ces galères à
vapeur imaginées par Jacques Martin dans «Alix»,
L'île maudite. Ne serait-ce que parce que
les Grecs ne connaissaient pas l'arbre à cames,
ni la tôle et la fonte nécessaires aux
pistons, ni ne possédaient en quantité
suffisante le combustible nécessaire (charbon
de bois), comme l'expose Bertrand Gille (4)
(l'éolipyle : «La Magie», in Mickey
Magazine (Bruxelles), nç 389, 20 mars 1958 - le
navire à vapeur phénicien : Jacques Martin,
L'île maudite (1951), Casterman)
|
Dans une autre aventure d'Alix, L'enfant
grec, des savants athéniens sont sur le point de
découvrir l'atome. Du moins de manière spéculative
(!). De l'atome, il sera de nouveau question sous l'espèce
plus concrète d'un minerai radio-actif, un aérolite
tombé de l'Espace : l'orichalque des Atlantes, dans
Le spectre de Carthage. Orichalque qui réapparaîtra
en Egypte dans une autre aventure, Ô Alexandrie.
A vrai dire, le cinéaste Vittorio Cottafavi ne voyait
pas différemment le caillot de sang tombé de
la blessure d'Uranus (le Ciel), aérolite incandescent,
feu blasphématoire qui peut transformer en lépreux
qui l'approche, mais aussi en surhomme qui sait s'en servir.
Un concept mythologique (le sang d'Uranus), devient un concept
de SF : l'Uranium. Quantité de péplums border-line
vont ainsi gloser à la limite du mythe et du fantastique
: golems sélénites envahissant la Terre (Maciste
contre les Hommes de Pierre), plante carnivore (La
vengeance du Colosse), dinosaures (Les Travaux d'Hercule,
Maciste contre les Monstres), capacité de prolonger
la vie (Le Géant de Métropolis) ou de
ranimer les morts (Rome contre Rome, sans oublier -
bien sûr - les innombrables versions de «La Momie»).
A l'instar des mondes
intergalactiques, les civilisations prospérant
au sein de notre globe - qui serait creux à en
croire certains cranks - optent pour la référence
gréco-romaine. Ici Brick Bradford (Luc Bradefer
en France, Guido Ventura en Italie), le héros
imaginé par William Ritt (sc.) & Clarence
Gray (d.) : Brick Bradford in the Middle of the Earth
(1936) (extrait de Guido Ventura nell'impero senza
nome, Comic Art Editrice, nç 40, juin 1978) |
Dédale, Héphaïstos inventèrent-ils
les robots avant l'heure, ou se contentèrent-ils de
suggérer qu'ils pouvaient marcher en créant
un nouveau type de sculptures où le sujet, se départissant
de sa rigide frontalité, mettait à présent
un pied en avant ? C'est là l'interprétation
généralement admise, la plus raisonnable. Celle
qui fait à Talos, le géant de bronze, perdre
son sang par la veine de son talon déchiré,
rattache celui-ci à une description du processus du
coulage du bronze par le processus de la cire perdue (on y
a aussi vu une allusion à l'explosion du volcan Santorin,
qui ruina la Crète minoenne). Mais alors, quid
d'Achille, lui aussi mort d'une blessure au talon ?
Pourquoi à tout prix vouloir assimiler à «Robocop»
Talos, le géant de bronze gardien de la Crète,
qui selon la légende en exterminait les visiteurs indésirables.
Après tout, le sculpteur Pygmalion donnant la vie à
l'uvre de pierre dont il était tombé amoureux
doit-il être compris autrement qu'en terme poétiques
? Les robots mécaniques ne sont pas l'unique éclairage
possible pour expliquer ces figures mythologiques, de loin
s'en faut.
Des ailes ayant permis à Dédale
de s'évader du Labyrinthe de Crète, Red Skelton
les endossera bravement dans la séquence prégénérique
de Ces merveilleux fous volants sur leurs drôles
de machines (Those Magnificent Men in Their Flying
Machines, Ken Annakin, 1965). Il n'en fallait pas plus
pour que dans Au temps du Minotaure, Thomas B. Swann
fantasme un engin volant primitif du genre de ceux que 3.000
ans plus tard imaginera Léonard de Vinci (voir ci-dessous).
Quelques références
De notre part, il serait un peu vain de prétendre
ici référencer toutes les productions mêlant
à l'Antiquité des éléments SF,
qu'il s'agisse de Technologies scientifiques, de Fantasy mythologique,
d'Uchronie ou de Voyage dans le Temps. D'abord parce que faute
de disposer d'une documentation exhaustive, nous n'en avons
pas la compétence. Ensuite parce qu'il nous apparaît
clairement que le sujet mériterait un site à
part entière. Ca va d'Edgar Rice Burroughs à
Poul Anderson. Et de Charles Renouvier à Pierre Barbet,
à Lyon Sprague de Camp et à David Gemmell.
Dans Tarzan et l'Empire romain (5),
Edgar Rice Burroughs faisait découvrir par Tarzan une
colonie romaine perdue dans la jungle de l'Afrique noire;
quantité de romans et BD s'en inspireront, n'ayant
le choix qu'entre un micro-climat du Grand Nord ou quelque
jungle inexpugnable. Poul Anderson, dans La patrouille
du Temps (6),
imagine divers paradoxes temporels dans la foulée de
Charles Renouvier (Uchronie) : que se serait-il passé
si... [nous y reviendrons plus en détail à propos
de Gladiator].
De son côté
Pierre Barbet (Rome doit être détruite
et sa suite [7])
imagine la prise de Rome par Hannibal, puis la découverte
de l'Amérique. Les sacrifices
d'enfants au dieu Moloch n'auraient été
rien d'autre qu'une opération de repeuplement par des
visiteurs du futur, les Polluciens (les enfants «sacrifiés»
étant en réalité téléportés
dans leur monde à l'agonie). Tandis que David Gemmell,
dans Le
Lion de Macédoine, procède à
une relecture uchronico-fantasy en quatre volumes de l'histoire
d'Alexandre le Grand et de son général Parménion,
Lyon Sprague de Camp (De peur que les ténèbres...
[8]),
pour sa part, plaide pour un visiteur du Temps qui, muni de
bribes de la technologie du XXe s. va, en 536 de n.E., s'efforcer
de préserver l'Italie gothe de l'ingérence byzantine.
L'archéologue américain Martin Padway déambulait
paisiblement dans la Rome mussolinienne de 1935, lorsqu'il
tomba dans une faille temporelle. Et le voici maintenant entouré
de chrétiens fous furieux s'accusant mutuellement d'hérésie
: «Il vivait au crépuscule de la civilisation
classique occidentale. L'Age de la Foi, mieux connu sous le
terme d'Age des Ténèbres, aux points de vue
scientifique et technique, pendant près de mille ans».
Homme débrouillard, Padway allait révolutionner
cette «Rome post-impériale, sans journaux
ni communications électriques (...).» Sa
connaissance de l'histoire lui permettait d'anticiper la guerre
de reconquête que le général byzantin
Bélisaire s'apprêtait à livrer au royaume
ostrogoth d'Italie. Sachant que le défunt roi Théodoric
avait assuré 32 années de paix à la péninsule
- alors que la reprise main par Byzance fut une entreprise
sans lendemain, qui ne s'effectua qu'au prix d'un conflit
long et sanglant -, Padway choisissait son camp et soutiendrait
le rêveur mais sénile Thiudahad contre son belliqueux
cousin Vitigès, élu roi à sa place par
le Conseil. Après avoir «inventé»
la distillation d'une boisson réconfortante - histoire
de pouvoir financer ses projets - Padway allait introduire
les chiffres arabes, la comptabilité en partie double,
la société de personnes à responsabilité
limitée (S.P.R.L.), l'imprimerie, une ligne de télégraphe
optique Naples-Rome-Ravenne et un télescope qui devrait
révolutionner l'astronomie.
(N.B. : ces événements historiques ont
par ailleurs été portés à l'écran
dans Le dernier des
Romains, (Robert Siodmak, 1967), tiré du roman
de Felix Dahn Ein Kampf um Rom. Comme il n'a pas été
traduit en français, du moins à notre connaissance,
nous réorienterions nos visiteurs vers l'excellent
Comte Bélisaire de Robert Graves [Count Belisarius
(1938), Flammarion, 1987] qui, lui, soutient le point de vue
byzantin, bien entendu.)
Thomas HARLAN, L'ombre
d'Ararat, Fleuve noir, 2000, 332 p.
ISBN-10 : 2265069949 - ISBN-13 : 978-2265069947
Des allées sombres de Subure aux remparts assiégés
de Constantinople, des déserts de Palestine aux pentes
du mont Ararat, les armées des deux Empires Romains,
celui de l'Ouest et celui de l'Est, combattent celles de la
Grande Perse. Les mages jettent leurs sorts, les généraux
tirent leurs plans, les morts sortent de leur tombe. Maxian
Atreus, frère de l'Empereur d'Occident et guérisseur,
découvre qu'un sort monstrueux a été
jeté sur l'Empire. Mais pourra-t-il à temps
en trouver les racines ? La belle Thyatis, entraînée
depuis l'enfance pour devenir une arme invincible, est chargée
d'une mission impossible par delà les mers et les continents,
face à des puissances maléfiques. Tous deux
devront aller jusqu'au bout d'eux-mêmes pour l'Empire,
pour les Dieux, et pour sauver leur propre vie. L'Antiquité
réinventée dans une extraordinaire saga
(Quatrième de couverture).
Particulièrement bien reçu par les amateurs
de SF, ce roman est un mélange original d'uchronie
(histoire alternative) et d'heroic fantasy. Ses nombreux
personnages sont hauts en couleurs, ses lieux décrits
avec réalisme, son ambiance pleine de mystère,
et son scénario riche en rebondissements combinant
histoire et magie. Un second titre, épuisé,
Les clefs du pouvoir, y fait suite, mais sans conclure.
Un troisième était attendu, mais ne semble pas
avoir vu le jour (en français du moins).
Thomas HARLAN, Les Clefs
du Pouvoir, Fleuve Noir, 2000, 362 p.
A l'Est de Constantinople, des rives de la Mer Noire au
fin fond de la Perse, des pentes du mont Ararat aux murailles
de Palmyre, des armées s'affrontent, par les armes
et par la magie. De son palais de Ctésiphon, Chosroès,
Roi des Rois, Dieu vivant au visage de métal, captif
de sa folie, dirige ses généraux. Dans la boue
et la neige, les empereurs romains d'Orient et d'Occident
conduisent leurs légions à la bataille pour
empêcher la chute de leur monde.
Et volant au-dessus des territoires secrets de la Perse dans
une machine monstrueuse, Maxian Atreus poursuit sa quête
pour détruire la malédiction qui étouffe
Rome depuis des siècles.
Jules César ressuscité, des vampires, une belle
esclave amoureuse, une reine orgueilleuse et quelques magiciens
: l'Antiquité réinventée dans une saga
aux personnages plus grands que nature.
Johan HELIOT, Reconquérants,
Mnémos, Coll. «Icares», 2001, 310 p. (trad.
Julien Delval)
ISBN 291161870X
En 44 avant Jésus-Christ. Une galère transportant
des dizaines de colons romains s'échouent sur les rivages
du continent américain, après une longue dérive
au gré des caprices de l'océan Atlantique...
Isolés de tout contact avec l'Europe, les descendants
de ces colons ont fondé Libertas, capitale de la République
du Nouveau Monde, sans jamais perdre espoir de revoir la Rome
éternelle.
Quinze siècles plus tard, un jeune citoyen du nom
de Géron est enrôlé de force dans la légion
de Libertas. Sous les ordres du cynique légat Cnéus
Salveris, cinquante navires de guerre partent à la
reconquête de l'Europe. Une surprise les attend, à
la lisière de la Méditerranée : un gigantesque
vortex barre l'accès du continent. Géron
et ses compagnons découvriront-ils ce que dissimulent
les portes de l'Ancien Monde ?
«Reconquérants, c'est en quelque sorte
ma vision de ce que pourrait être un péplum de
Fantasy tourné par Spielberg... Sauf que ce n'est pas
du cinéma, mais un ouvrage où les images abondent,
empruntant aussi bien au roman feuilleton du début
du siècle son sens du dynamisme et du rebondissement,
qu'à la science-fiction moderne quelques-uns de ses
thèmes de prédilection. J'aime confronter les
genres, mélanger les ingrédients de la littérature
populaire, pour produire d'improbables «potlatchs»
fictionnels, où l'échange et le don entre les
extrêmes et les différents sont à la base
de l'aventure. Et puis, j'aime me poser des questions aussi
vaines et idiotes que celle-ci : et si les Romains avaient
les premiers conquis l'Amérique et développé
là-bas une brillante civilisation, et qu'ils aient
décidé un beau jour de ramener leur grain de
sel dans l'antique bassin méditerranéen ? Comme
je n'aime pas les réponses simples, j'ai mêlé
au brouet de l'Histoire parallèle une dose de magie
et un brin de science-fiction, ainsi qu'un soupçon
d'humour et une pincée d'érotisme. Bref, tout
ce que la cuisine latine sait offrir de relevé et de
piquant. Alors, je vous souhaite une bonne dégustation
!» (Johan Heliot).
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Rachel TANNER, L'empreinte
des dieux, Imaginaires Sans Frontières
éd., 2005
ISBN-10 : 284727006X - ISBN-13 : 978-2847270068
VIIIe siècle après Jésus-Christ :
dans un Empire romain qui refuse de mourir, le culte de Mithra
est devenu la religion dominante. Mais les anciens dieux ne
se rendront pas sans combattre... Et Rome, en proie à
la corruption et aux complots, cherche à retrouver
sa splendeur passée. Entre Frédérique
Braffort, grande prêtresse de Mithra, et sa cousine
Judith, élève de la terrible magicienne Ygrene,
la confrontation paraît inévitable. Magie, batailles
contre les légions romaines, prophéties et interventions
divines : au cur d'une Antiquité réinventée,
voici le premier volet d'un brillant diptyque chaleureusement
salué par la critique française.
Et si les chrétiens étaient restés à
l'état de secte ? Renan affirmait qu'en un tel cas
le monde serait Mithriaste. C'est en partant de cette affirmation
que Rachel Tanner nous construit une belle Uchronie pleine
de batailles et de magie, dans la droite ligne de ses grands
inspirateurs revendiqués : Tanith Lee et David Gemmell.
Rachel TANNER, Le glaive
de Mithra, Imaginaires Sans Frontières
éd., 2002, 352 p.
ISBN 2847270132
rééd. Points, 2007, 350 p. ISBN : 9782757802236
Quinze siècles après sa fondation, l'Empire
romain se meurt, livré à la peste et aux appétits
sanguinaires d'une secte mithriaque redoutable. Fidèle
à ses dieux, Judith de Braffort se dirige vers la capitale
où les jeux du cirque battent leur plein. Mais à
l'ombre des catacombes, les forces du mal guettent déjà
notre héroïne.
Avec une verve digne d'un David Gemmell, Rachel Tanner brosse
le tableau saisissant d'un empire imaginaire où le
christianisme n'a jamais trouvé sa place.
Présentation de l'éditeur
Rome. An 1541 après la fondation de la Ville Éternelle.
Symbole d'une société gangrenée de l'intérieur,
la peste s'infiltre, sournoise et insoupçonnée.
La splendeur de l'Empire romain toucherait-elle à sa
fin ? L'Empereur Julius II règne. Mais c'est Eunomos,
le Père des Pères, qui domine sans pitié
au nom de Mithra. Tout opposant est offert aux jeux et, dans
l'arène, la plèbe acclame son héros,
le gladiateur Marcellus... Judith de Braffort, fidèle
à ses Dieux et à la liberté des peuples,
se dirige vers la capitale. Mais à l'ombre des catacombes,
les forces du mal guettent la jeune héroïne de
l'Empreinte des Dieux. Judith n'a pas fini d'affronter
les mages de Mithra et leur puissance maléfique !
Biographie de l'auteur
Une passion pour le récit épique et les scènes
de bataille, voilà pour le caractère. Une licence
d'histoire et une maîtrise d'archéologie, voilà
pour le sérieux. Rachel Tanner, écrivain à
l'univers très personnel, ne se reconnaît aucun
maître, sinon Tanith Lee pour l'histoire et David
Gemmell pour les combats. Après L'Empreinte
des Dieux, unanimement salué par la critique (Le
Monde, La Provence, Galaxies, Lanfeust Mag...), Rachel
Tanner s'impose comme un maître de la fantasy.
Le Cycle de Mithra sur le Net
Grandeur et décadence
de l'Empire de Trigan
(Rise and Fall of the Trigan Empire, 1965 à
1982)
(BD - Mike Butterworth (sc.) et Don Lawrence (d.))
Série créée à partir de 1965 dans
Ranger, puis Look and Learn, en Angleterre.
Télescopage d'«Olac le Gladiateur» et de
«Flash Gordon», L'Empire de Trigan, est
une vaste saga en couleurs directes, traitée en style
hyperréaliste et contant l'histoire de la fondation,
par trois frères, d'un Empire romain intergalactique.
Le premier, l'empereur Trigo ou Trigan, est
le Romulus de cette épopée; le deuxième,
Klud, le rebelle Rémus (il cherchera à
assassiner son frère); et le troisième, Brag,
serait le Sabin Titus Tatius. Ils bâtiront une ville,
Trigopolis, sur cinq collines près d'un fleuve - puis
un empire.
Le premier soin de Trigo sera d'abord de construire un mur
d'enceinte autour des collines où il a choisi d'édifier
sa cité - ce qui nous renvoie aux rites de fondation
étrusques, observés par Romulus.
Ensuite, leur peuple de barbares blonds, les Vorgs, domineront
la planète Elekton et lutteront contre les envahisseurs
Lokiens de Byzan (sic), de type asiatique quant à
eux, et quelques autres... Mais l'Empereur Trigo acceptera
au sein de sa confédération des peuples aussi
étranges que les aquatiques Thalliens et autres bonshommes
verts ou bleus...
|
Transposition de l'Empire
romain dans une planète lointaine, la civilisation
de Trigan offre un patchwork de technologies assez semblable
à la caisse à jouets d'un garçonnet,
où coexisteraient légionnaires romains
et samouraïs japonais, hallebardiers espagnols
et cuirassiers du Premier empire, jets supersoniques
et catapultes médiévales. Dans cet épisode
publié en Italie dans L'Avventuroso, les
Lokiens ont mis en batterie un canon des plus modernes,
mais les cavaliers trigiens armés de lances portent
des casques romains à visière de plexiglas
assez futuristes... (L'Avventuroso, 2e an., nç
3, 14 mars 1974) |
«La transposition de l'histoire des civilisations
antiques terrestres est particulièrement évidente
: l'Empire de Trigan ressemble énormément à
l'Empire romain : il est fondé par un peuple nomade
qui décide de s'établir dans une ville prenant
le nom du fondateur (Trigo). Il tire ses connaissances initiales
et son inspiration de la sagesse d'une civilisation qui l'a
précédé (Péric est l'archétype
du savant grec), et fonde sa puissance sur une volonté
expansionniste et les échanges avec les autres Empires
voisins puissants.
L'ennemi héréditaire des Trigans, les Lokans,
fait énormément penser aux puissances asiatiques
de l'époque. Beaucoup d'autres civilisations terrestres
sont reconnaissables, tels les peuples africains et moyen
orientaux. Si l'histoire commence comme une saga, elle se
transforme cependant rapidement en une série d'épisodes
tenant plus du récit d'aventures et d'histoires courtes.
Le fil chronologique se dissout quelques peu, si la première
génération (Trigo, Brag et Péric) vieillit
et laisse les aventures à la seconde génération
(leurs neveux et enfants), les avancées technologiques
semblent faire du yoyo alors que l'aspect politique évolue
peu, se limitant à l'ajout de représentants
de nouveaux peuples rencontrés au hasard d'accidents
d'avions. Vers la fin de la publication Elekton se lance enfin
dans la conquête spatiale et rencontre et annexe une
nouveau peuple vivant sur une Lune, cependant l'histoire s'arrêtera
sans qu'on ait progressé vers la fin de l'Empire et
en particulier sans point de repère par rapport à
l'apogée de l'Empire de Trigan.
L'histoire étant publiée à l'origine
dans un magazine pour la jeunesse (Look and learn), les
thèmes abordés sont très manichéens,
en particulier l'Empire de Trigan est présenté
de manière très orthodoxe comme un peuple puissant
et bienveillant, au contraire des Lokans qui cristallisent
les idées de fourberie, d'arrogance et de tyrannie.
En ce sens elle est fortement marquée par les valeurs
en cours dans les années 1960 aussi bien dans la société
(patriarcale, la femme étant cantonnée exclusivement
au rôle d'épouse élevant les enfants en
bas âge) que dans la politique, l'opposition Trigan
/ Lokan faisant fortement penser a la répartition des
forces de part et d'autres du rideau de fer» (Wikipedia).
1 - L'Empire de Trigan, Septimus
2 - Combat pour l'empire, Glénat, 01/1982
3 - La mort rouge, Septimus
4 - L'anneau de Zerss, Septimus
5 - Les forces mystérieuses d'Elekton, Septimus
6 - La planète maudite, Septimus
7 - Elekton en péril, Glénat, 07/1982
8 - Le royaume des derniers jours, Glénat, 01/1983
9 - La vengeance de Darak, Glénat, 05/1983
10 - Duel avec la mort, Glénat, 10/1983
11 - Bataille pour Trigopolis, Glénat, 02/1984
12 - Les fils de l'empereur, Glénat
13 - La cité interdite, Glénat, 08/1985
14 - Les 5 épreuves, Glénat, 02/1986
15 - La force invisible, Glénat
16 - L'usurpateur, Glénat, 02/1988
17 - Le complot, Glénat, 06/1989
L'Empire de Trigan sur le Net
Thomas Burnett SWANN, La
Trilogie du Minotaure
Thomas Burnett Swann (12 octobre 1928 - 5 mai 1976) est l'auteur
de la Trilogie du Minotaure et du Cycle
du Latium. La Trilogie du Minotaure se déroule
dans le Pays des Bêtes, situé au centre de la
Crète minoenne, et peuplé de créatures
mythologiques. L'invasion de l'île par Ajax et ses Achéens
compromet l'existence paisible de ce «petit peuple»
de Centaures, Minotaures, Telchines, Thyiades et autres Dryades,
Faunelets, Oursonnes d'Artémis et, plus inquiétants,
de Stryges vampires. Le personnage principal de la trilogie
est le minotaure Eunostos, mais on y rencontre aussi Icare
et Théa, les neveux et nièces du roi Minos.
Tandis que sous les coups des envahisseurs tombe Cnossos -
maintenant que «Talos, le robot de bronze, gardien
de la côte, gisait devant la Grande Verte, assailli
par la rouille, et (que) nul ne se rappelait comment la réparer»
-, leur père Æacus fait s'évader les enfants
du palais de Vathypétro.
«Prévoyant que
Cnossos finirait un jour par tomber, Æacus mit ses
enfants à l'abri - Théa avait alors dix ans
et Icare neuf - dans son palais de Vathypétro, au
sud de la capitale. C'était une petite place forte
pouvant se suffire à elle-même. Il y avait
là un four, un pressoir à olives et un atelier
de tissage. L'un des appareils volants imaginés de
son vivant par le savant Dédale reposait entre les
bras d'une catapulte dressée sur les toits. En cas
de siège, les serviteurs avaient ordre d'installer
les enfants sur l'appareil pisciforme et de donner un coup
de masse sur le cliquet de bronze afin que la catapulte
projette le petit garçon et la petite fille au centre
de l'île, où ils trouveraient une sécurité
relative. (...) Le planeur, dressé sur une catapulte
semblable à celles qu'on utilise pour le siège
d'une ville, ressemblait à un monstre des Iles des
Brouillards. Ses ailes d'albatros étaient constituées
d'une étoffe grossière tendue sur une armature
de roseaux écorcés et son corps en bois était
celui d'un poisson à la queue déployée.
On lui avait peint des yeux ronds. Quand on dégageait
le verrou de la catapulte d'un coup de masse, deux lanières
de boyaux de mouton tressés se déroulaient,
projetant l'esquif dans les airs selon un angle de 45ç.
Deux personnes pouvaient y prendre place.»
«Les romans de Swann se caractérisent par
un mélange désarmant d'innocence et de maturité.
L'humour et la gaieté des personnages ne se confinent
cependant jamais à la légèreté
ou à la mièvrerie, parce qu'ils se mêlent
à une sensualité qui tend parfois à l'érotisme,
mais aussi parce qu'ils sont contrebalancés par des
intrigues parfois sombres, tristes ou mélancoliques»
(Wikipedia).
En bonne chronologie, La Trilogie du Minotaure s'organise
dans l'ordre inverse de parution des trois nouvelles, soit
:
- Le Labyrinthe du Minotaure (Cry Silver Bells,
1977)
- La Forêt du Minotaure (The Forest of Forever,
1971)
- Le Jour du Minotaure (Day of the Minotaur,
1966)
Les trois livres ont ensuite été regroupés
sous le titre The Minotaur Trilogy en 1996.
En France, The Forest of Forever et Day of the Minotaur
sont traduit dans un volume de la collection «Aventures
fantastiques» chez Opta en 1973. La trilogie complète
est parue en trois volumes aux éditions Étoiles
Vives en 1998. Elle a été regroupée aux
éditions du Bélial, reprise en poche chez Folio-SF
(2005), sous le titre La Trilogie du Minotaure.
Thomas Burnet Swann sur le Net
Quelques autres auteurs
américains
David Drake
«David Drake (né le 24 septembre 1945) est
un auteur de science-fiction et de fantasy. Ancien combattant
du Vietnam, ancien avocat, ancien chauffeur de bus, et maintenant
auteur de science-fiction, David Drake a écrit beaucoup
de livres avec un thème militaire. Il a été
diplômé de l'université de l'Iowa, major
en histoire (avec les honneurs) et en latin. Ses études
à l'école de droit de la Duke University ont
été interrompues pendant deux années
par U.S. Army, où il a servi d'interprète avec
la 11e cavalerie blindée au Vietnam et au Cambodge.
(...)
Il est l'un des principaux auteurs du sous-genre militaire
de la science-fiction. En plus de ses propres travaux, il
fournit souvent une perspective militaire à beaucoup
de projets de collaboration d'écriture, tels que ses
contributions à la série Heroes in Hell»
(Wikipedia).
Son travail le plus connu est la série Hammer's
Slammers, série de science-fiction militaire. Comme
série plus récente, il écrit dans l'univers
de la RCN, une série de space opera inspirée
par les romans d'Aubrey-Maturin qui se concentre beaucoup
plus fortement sur le développement des personnages
et moins sur les aspects militaires. Il a également
contribué à la série Belisarius
(écrite par Eric Flint), et la série du Général
(écrite par Stephen Michael Stirling). Co-auteur de
ces livres, y compris la série Crisis of Empire,
Drake admet volontiers qu'il a effectué la plus petite
partie du travail.
En 1997 Drake a commencé sa plus grande série
de Fantasy, Le seigneur des îles (Lord of the Isles),
en utilisant des éléments de la religion sumérienne
et des technologies médiévale. En 2005, la série
comptait 6 livres édités, avec un septième
prévu en 2006.
A notre connaissance, quelques textes seulement ont été
traduits en français. Dommage : on aurait aimé
faire plus ample connaissance avec Vettius and His Friends
(1989), The Eternal City (anthologie, 1989) et autre
Space Gladiators (1989).
Sur David Drake
Kirk Mitchell
Né en 1950. On lui est redevable, notamment, de la
novelisation de la mini-série TV Anno
Domini (1981). Est également auteur d'une trilogie
mettant en scène l'empereur Germanicus Julius Agricola
Aztecus Cæsar dans un univers romain alternatif : Procurator
(1984), The New Barbarians (1986), Cry Republic
(1989).
Sur Kirk Mitchell
Barry Sadler
Le Staff-Sergeant Barry Sadler (1er novembre 1940 [Carlsbad,
Nouveau-Mexique]-8 septembre 1989) a servi dans les Bérets
Verts au Viêt-nam. Chanteur et romancier, c'est lui
qui interprète la fameuse «Ballade des Bérets
Verts» du film homonyme de John Wayne (The Green
Berets, 1966). Comme écrivain, il est le père
de Casca, l'éternel mercenaire.
Casca Rufio Longinius
est un croisement du centurion Longinus - qui de sa lance
perça le flanc du Christ - et du Juif Errant. De champ
de bataille en champ de bataille, il apparaît dans tous
les conflits des deux derniers millénaires. Voici la
liste de ses combats :
Casca
1 : The Eternal Mercenary
Casca 2 : God of Death
Casca 3 : The Warlord
Casca 4 : Panzer Soldier
Casca 5 : The Barbarian
Casca 6 : The Persian
Casca 7 : The Damned
Casca 8 : Soldier of Fortune
Casca 9 : The Sentinel
Casca 10 : The Conquistador
Casca 11 : The Legionnaire
Casca 12 : African Mercenary
Casca 13 : The Assassin
Casca 14 : The Phoenix
Casca 15 : The Pirate |
Casca
16 : Desert Mercenary
Casca 17 : The Warrior
Casca 18 : The Cursed
Casca 19 : The Samurai
Casca 20 : Soldier of Gideon
Casca 21 : The Trench Soldier
Casca 22 : The Mongol
Casca 23 : The Liberator
Casca 24 : The Defiant
Casca 25 : Halls of Montezuma
Casca : The Outcast (illegal story)
Casca 26 : Johnny Reb
Casca 27 : The Confederate
Casca 28 : The Avenger |
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Dans son septième opus, The Damned, Casca
sert l'Empereur romain Honorius et combat les Wisigoths, puis
les Huns d'Attila.
Sur Barry Sadler
(Remerciements à Francis Saint-Martin
pour les couvertures des «poches» américains.)
NOTES :
(1)
P.J. FARMER, «Des dieux et des hommes», Galaxie,
nç 67. Manipulant Achéens et Troyens, les «dieux»
sont en fait des cinéastes extra-terrestres, occupés
à tourner un gigantesque péplum sous les murs
d'Ilion ! - Retour texte
(2)
L'Iliade a été mise à toutes
les sauces. En témoigne ce polar récemment
arrivé sous nos yeux : A.A. ATTANASIO & Robert
S. HENDERSON, Le biker de Troie (Silent, 1996),
NRF-Gallimard, coll. «Série Noire», 1999.
«Silence», membre du gang des Street Gypsies,
tombe amoureux de la belle Billie, la femme d'un chef grec
mafieux de Boston, et l'enlève. La guerre des gangs
qui s'ensuit retracera celle contée par Homère,
le cynisme en plus.
Dans une postface, l'auteur a tenu à exposer comment
il avait été fasciné par le texte d'Homère,
si scrupuleux à décrire et les mises à
mort, et le code de l'honneur de ses protagonistes. - Retour
texte
(3)
Dany SAVAL & Serge PRISSET, album double 33t (réf.
TREMA 310 051/52). Pressage : 1978. - Retour
texte
(4)
B. GILLE, Les mécaniciens grecs, op. cit.
- Retour texte
(5)
Tarzan And The Lost Empire, 1928. Trad fr. : Tarzan
s'évade, éd. Hachette, 1937 (trad. Henri
Faivre), Tarzan et l'empire romain, Edition Spéciale,
nç 11, 1971, 252 p. (trad. Marguerite Detay), Tarzan
et l'Empire oublié, éd. NéO, coll.
Tarzan-L'intégrale/12, 1989, 147 p. (trad. Marc Baudoux)
[cv. Jean-Michel Nicollet, d'après Steve Reeves,
Hercule et la reine de Lydie]. - Retour
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(6)
Guardians of Time. Trad. fr. : Gérard, Verviers,
coll. Marabout, 1960; rééd. Marabout Bibliothèque,
nç 232, 277 p. Contient quatre nouvelles parues précédemment
dans Fiction, nçs 28, 32, 74 et 82 : «La patrouille
du Temps» (Time Patrol) [Chez les Saxons du
Ve s.]; «Le Grand Roi» (Brave to be a King)
[La Perse de Cyrus le Grand]; «Echec aux Mongols»
(The only Game in Town) [Les Mongols découvrent
l'Amérique]; «L'Autre Univers» (Delenda
est) [La Deuxième guerre punique gagnée
par les Carthaginois, et ses conséquences sur le
monde celtique].
Dans un autre roman de Poul ANDERSON,
Fatum (The Dancer from Atlantis, 1972), éd.
Lib. Champs-Elysées, coll. Le Masque SF, nç 49, 1977,
250 p., des personnages du futur - un Hun d'Attila, un plaisancier
américain du XXe s. - réforment respectivement
la cavalerie et la flotte des envahisseurs de Cnossos, sonnant
le glas de la civilisation minoenne. - Retour
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(7)
P. BARBET, «Setni enquêteur temporel»
: I. Rome doit être détruite, éd.
Fleuve Noir, coll. Anticipation, nç 1254, 1983, 186 p.;
II. Carthage sera détruite, éd. Fleuve
Noir, coll. Anticipation, nç 1298, 1984, 185 p. - Retour
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(8)
Lyon SPRAGUE DE CAMP, De peur que les ténèbres...
(Lest Darkness Fall, 1939 (1955 ?)), éd. Marabout
SF, 1972; Nouvelles éditions Oswald, NéO,
nç 70, 243 p. (trad. am. Christian Meistermann). - Retour
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