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AOÛT
- SEPTEMBRE 2008 (3/3) |
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COURRIER AOÛT - SEPTEMBRE 2008 |
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5 août 2008 |
HANNIBAL
(1959) : VERSION US ET VERSION VF |
Georges
a écrit : |
Chez
nous est ressortie la «Peplum Collection»,
petites et élégantes pochettes carton
et petits prix... D'après leur pub intérieure
sont sortis : Les Derniers Jours de Pompei, de
Mario Bonnard; Les Travaux d'Hercule; La Chute de
l'Empire romain; Nefertiti, Reine du Nil; Hercule contre
les Vampires; Le Fils de Spartacus, et j'ai acheté
Hannibal dont j'avais le DVD italien. Est sorti
aussi Constantin le Grand (VF).
Le Hannibal est surprenant.. Très belle
copie VF de 88'; mais aussi la VO (US) voulue par Edgar
G. Ulmer de 100' (alors que la VO italienne n'est que
de 90').
La traversée des Alpes
est plus longue, avec des luttes et des tractations
avec les tribus gauloises... des séquences en
plus sur les batailles qui semblent des rajouts de 2e
équipe et une fin légèrement différente... |
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RÉPONSE
: |
L'édition Opening
comporte deux éditions différentes d'Hannibal
: une VOSTF en langue anglaise de 101' (en fait 1h 40'
01" [1])
et une VF plus courte (1h 28' 18"), soit 88'.
Les 12' de différence sont subtilement réparties.
Ainsi, entre le premier plan du générique
et la dernière images de l'armée carthaginoise
dans la neige des Alpes, je compte 15' 17" (VF)
contre 18' 07" (VOSTF). Dans la VOSTF, la séquence
- ouvrant le film, juste après les cartons du
générique - du messager romain chevauchant
dans la neige, puis le long du littoral est légèrement
plus longue (dans la VOSTF il change de cheval à
un relais, et l'ensemble de la séquence supporte
un commentaire off exposant la situation : en 218, etc.,
commentaire qui fait défaut dans la VF). Viennent
ensuite la séquence du Sénat romain où
s'affrontent Minucius et Fabius Maximus, puis la caméra
suit les péripéties de la traversée
des Alpes - je cite dans le désordre : le gel
qui engourdit les membres, les chutes dans le ravin,
les éléphants (il doit bien y en avoir
entre six et dix), les obstacles naturels à détruire,
les loups qui rodent, l'alliance avec les Gaulois de
Rutanius, ... plans rigoureusement identiques d'une
version à l'autre, sauf que la VOSTF ajoute une
séquence de panique des éléphants,
où Hannibal-V. Mature a l'occasion de briller,
une torche à la main, en faisant reculer les
pachydermes. Faut bien qu'on sache qui est le héros
du film !
NOTE :
(1)
Je possède aussi une version américaine
de 1h 39' 48". - Retour
texte
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11-12 août 2008 |
OBITUAIRE
: FRANCIS LACASSIN |
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On ne présente
plus Francis Lacassin, le pionnier de la littérature
et du cinéma populaires, le grand défricheur
su mythe de Tarzan.
Francis Lacassin est mort dans la nuit de lundi
à mardi 11-12 août, à l'âge
de 76 ans.
Y eut-il, en France, plus considérable promoteur
des littératures que nous aimons ? Je ne crois
pas. Considérons simplement son travail pour
Omnibus et Bouquins (Robert Laffont). En Omnibus, on
lui doit la récente intégrale de H. G.
Wells, l'intégrale des textes fantastiques de
Balzac et Dumas, un énorme recueil de contes
de fées modernes (de Perrault à Cocteau).
En Bouquins, je ne sais que choisir : les intégrales
de Lewis Carroll, Lovecraft, Maurice Renard, de Le Rouge,
le cycle de She (Haggard), quelques gros recueils de
références comme les Evadés des
ténèbres (Radcliffe, Meyrink, Stoker...),
Les Maîtres de l'étrange et de la peur,
Voyages au pays de nulle part... Ce qui est loin d'épuiser
le sujet : la base de données Electre dénombre
282 volumes portant la griffe de Lacassin, tous consacrés
à la littérature dite "populaire".
Il fut aussi le grand pionnier de la bande dessinée,
et tout ça en étant pote avec Alain Resnais
ou Simenon, et en tenant chaire à l'université.
Un de ces grands artisans, dont les volumes resteront
pendant bien des décennies dans nos bibliothèques...
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Sylvain Fontaine
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Deux grandes amours
de F. Lacassin : le cinéma muet (Maître
des lions et des vampires : Louis Feuillade,
Pierre Bordas éd., 1995) et l'uvre
d'Edgar Rice Bourroughs (Tarzan, ou le chevalier
crispé, Veyrier, 1982). Feuillade commit
quelques anté-péplums intéressants;
Tarzan en aurait véçu un si un producteur
de cinéma avait songé à porter
à l'écran Tarzan et l'Empire
romain... |
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Difficile d'imaginer à
quoi aurait pu ressembler l'édition française
au cours de ces quarante dernières années
sans lui. Difficile, surtout, de se représenter
quel pourrait être en France le statut des littératures
de genre et de la BD. Ces genres qu'il a contribué
à décloisonner, dont il a encouragé
la critique, mais qu'il a aussi et surtout publiés,
comme le fantastique et le policier, lui doivent énormément.
On pourra lire à ce propos l'article de Patrick
Kéchichian paru dans Le Monde du 17 août
(CLICK).
Pour nous, Francis Lacassin reste aussi celui qui
a permis à l'intégrale des uvres
de Lovecraft de voir le jour en langue française
dans la prestigieuse collection Bouquins. Il avait également
publié chez son ami Christian Bourgois, décédé
en décembre 2007, un premier volume de correspondance
de Lovecraft, copieusement annoté, qui faute
d'un lectorat suffisant n'avait hélas jamais
été suivi d'un second.
On ne saurait trop conseiller la lecture de ses mémoires
parues en 2006 aux éditions du Rocher, Sur les
chemins qui marchent, même s'il y parle en définitive
plus des autres que de lui-même. Espérons
que, comme il en émettait le souhait en conclusion
de ses mémoires, il s'entend dire en ce moment
même par un Saint-Pierre bibliophile : «Sois
le bienvenu. À partir de maintenant tu pourras
lire tous les livres que tu voudras. Quelle que soit
la langue dans laquelle ils sont écrits, tu les
comprendras.» |
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Dans Passagers
clandestins, 1, 10/18, nç 1319, 1979, Lacassin
examine quelques figures emblématiques
dont Peau d'Ane, Cagliostro, Monte Cristo, Lovecraft
ou Alexandra David-Neel, de même dans A
la recherche de l'empire caché, Julliard,
1991 (Eugène Sue, Paul Féval, Gaston
Leroux et Gustave Lerouge, Fantômas, Fu
Manchu, Harry Dickson, Elle-qui-doit-être-obéie
et Tarzan). Enfin, dans Pour une contre-histoire
du cinéma, 10/18, nç 731, 1972, Lacassin
réhabilite les hommes et les genres oubliés
et méconnus par l'histoire officielle du
cinéma. Rien sur le péplum, hélas. |
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28 août 2008 |
CALIGULA
NON CENSURÉ ? SHOCKING ! |
Lu dans Libé
:
Caligula,
le retour d'un film cul(te)
L'Angleterre vient d'autoriser la sortie en
DVD de la version non-coupée du film de
1978. Soit une heure supplémentaire de
porno dans un décor de péplum.
«Le très rigoureux et un poil
conservateur Office britannique de classification
des films (BBFC) vient d'accorder un bon de sortie
à l'édition uncut de
Caligula en DVD, trente ans après le
bide retentissant récolté par le
film. Il faut dire que la version en salles, faiblarde
et désordonnée, était loin
du torrent érotique promis par les affiches
racoleuses. Par la suite, les autorités
se sont toujours refusées à laisser
sortir le film accompagné des scènes
les plus torrides.
Avec ce DVD, les Britanniques auront droit
à pas moins d'une heure supplémentaire
de film, heure exclusivement nourrie des fameuses
scènes porno qui avaient disparu lors de
l'exploitation en salles. Ils pourront ainsi satisfaire
une curiosité bien compréhensible
puisqu'un porno, un vrai, se déroulant
dans les décors fantasmagoriques d'un péplum
à gros budget, et dont la distribution
est constellée de stars, la chose n'est
pas courante. Mais ce n'est pas le seul mystère
du film (dont une version «hard» a
déjà été distribuée
en France en DVD en 2003 chez Metropolitan) dont
l'histoire du tournage a suscité l'émoi
de deux générations d'amateurs du
genre et les délices des cinéphiles.
Flambeur. Le premier malentendu tient à
son producteur lui-même, Bob Guccione. Né
à Brooklyn en 1930, glandeur émérite,
copain de beuverie de Burroughs époque
Tanger, ce fils d'immigré italien se lance
dans les affaires en 1965 en publiant le magazine
coquin Penthouse, pour concurrencer Playboy.
Il lance ce fleuron de la presse érotique
en Angleterre avant d'étendre son empire
de l'autre côté de l'Atlantique.
Dix ans plus tard, il est devenu l'un des hommes
les plus riches d'Amérique et, comme son
modèle Hugh Hefner, parade dans les magazines
au volant de bolides hors de prix, flanqué
de créatures outrageusement maquillées,
et arbore force bagouses aux doigts et épaisses
chaînes en or sur son torse velu. Vers la
fin des années 1970, en même temps
que la fortune, c'est la mégalomanie qui
atteint Guccione de plein fouet. Il se transforme
en collectionneur d'art boulimique, entassant
des Modigliani, Picasso, Renoir ou Van Gogh et,
surtout, décide de se lancer dans le cinéma.
Premier (et dernier) projet : un péplum
olé olé consacré à
l'empereur Caligula. Comme il n'est pas du genre
à mégoter, il engage le romancier
Gore Vidal pour écrire le scénario,
Tinto Brass, le maître de l'érotisme
italien, à la réalisation, Danilo
Donati, le complice de Fellini, pour les décors
et réunit un casting british de haute volée
avec Malcolm McDowell, qui attend toujours un
grand rôle depuis Orange mécanique,
le mythe imbibé Peter O'Toole, la jeune
et talentueuse Helen Mirren ainsi que la référence
shakespearienne John Gielgud. «Quand
Gore Vidal m'a parlé de Guccione, se
souvenait Malcolm McDowell dans une interview
accordée après la sortie du film,
je lui ai demandé s'il s'agissait bien
du pornographe. Il m'a répondu que oui
mais qu'il ne fallait pas m'inquiéter,
Guccione ne ferait que signer les chèques.»
C'était mal le connaître.
Mécontent de la manière
dont Tinto Brass met en scène les séquences
d'orgies romaines, privilégiant une collection
de figurantes naines et obèses au détriment
des hardeuses engagées par l'expert Guccione,
ce dernier utilise en secret le plateau toute
la nuit pour tourner des scènes pornos
gratinées avec la complicité du
chef opérateur. Et le moins que l'on puisse
dire, c'est qu'il ne fait pas dans la dentelle.
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Bidouillages. L'inévitable clash
a lieu au moment du montage. «C'est
à ce moment que j'ai été
viré, déclarait Tinto Brass à
Libération en 2006. Je voulais réaliser
un film sur l'origine du pouvoir et il l'a transformé
en film sur le pouvoir de l'origine [allusion
au tableau de Courbet, L'Origine du monde,
NDLR]. Un film de cul, luxueux, certes,
mais vulgaire.» Le réalisateur,
ainsi que Gore Vidal, exigent alors que leurs
noms soient retirés du générique,
ce que Guccione refuse catégoriquement.
Et quand le film récolte une classification
X au moment de sa sortie, le nabab lâche
: «Comparer Caligula à
un film X revient à comparer la Seconde
Guerre mondiale à une bagarre de rue.»
Restent les mémorables bidouillages
du producteur. Malcolm McDowell se souvenait par
exemple d'un plan où il était censé
admirer un cheval, scène qui s'est finalement
retrouvée en contrechamp d'une acrobatie
lesbienne. Avant de goûter à tous
les charmes de cette épopée rocambolesque,
la Grande-Bretagne peut savourer une ultime pirouette.
Pour justifier sa décision de laisser sortir
le film en DVD, le sévère BBFC a
expliqué, un peu penaud, que c'était
pour des raisons historiques.» |
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RÉACTION |
Je suis content pour les sujets
de feue Sa Gracieuse Majesté Victoria (celle qui
proclamait qu'une honnête femme ne jouissait pas,
nom de Zeus !). Mais je doute que cette version uncut
de Caligula
contienne davantage que notre édition complète
VF. Quant à Tinto Brass, il a beau vouloir faire
le malin, on l'a vu à l'uvre avec la même
Teresa Ann Savoy dans son porno-nazi Salon Kitty.
Bof ! Pas de quoi fouetter un maso ! |
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5 septembre 2008 |
DES FAITS,
DES CHIFFRES ! (à propos des mensurations de quelques
athlètes culturistes) |
Eric
Lahmy a écrit : |
Attention,
Pete Lupus ne mesure pas 1,98 m mais 1,93 m. Et Reg Park,
que vous donnez à 1,87 m, mesurait au plus 1,85
m. J'ai même découvert que dans son site
personnel, on lui donnait six pieds, soit 1,83 m. Même
chose pour Arnold, qui mesure moins que le 1,88 m qu'on
lui accorde. Au concours NABBA Universe en 1970, Park,
Arnold et Draper sont photographiés plusieurs fois
ensemble, Draper annonce 1,83 m, Reg et Arnold sont pratiquement
de la même taille. Dans les photos du concours Univers
1950, Reeves (1,85 m) et Park sont pratiquement de la
même taille.
Mais beaucoup de culturistes avaient (et ont) tendance
à se grandir). |
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RÉPONSE
: |
Merci pour ces précisions,
que je publierai dans le courrier des visiteurs.
Sur ce site
A propos des carrières et mensurations de ces
athlètes-acteurs, on se reportera, sur notre
site, à :
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6 septembre 2008 |
MADAME
HANNIBAL NE LÂCHE PAS LES CALIGÆ
À SON MARI... |
Frédéric
a écrit : |
Ai
été agréablement surpris par Hannibal
(1959). Le passage des Alpes est terriblement impressionnant.
J'en suis à la quarantième minute, et
j'ai l'impression que la qualité baisse un peu
(il faut dire que Victor Mature n'est pas vraiment convaincant),
mais j'attends la suite.
(...) Il est intéressant
de voir que Mario Hill (non pas Quintus, mais Quintilius,
sauf erreur), quoique doublé dans la VO, interprétait
déjà son rôle en anglais : il se
préparait pour une carrière internationale.
Une question : bien évidemment, nous n'allons
pas nous attarder sur la vérité historique
dans Hannibal, mais est-il concevable que Madame
Hannibal ait traversé la Méd pour aller
saluer son mari en Italie ? Est-ce attesté ?
Amusant : la différence des textes de la voix
off finale. La VF nous dit que Hannibal est grand malgré
tout; la VO qu'il préférerait que son
fils ne travaille pas comme lui dans les mines. |
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RÉPONSE
: |
Le fils d'Hannibal travailler
dans les mines ? Ou bien le dialoguiste a voulu faire
une extrapolation sur les Carthaginois que les Romains
vainqueurs auraient réduit en esclavage (ce qu'ils
feront, mais au terme de la troisième manche,
en 146); ou bien c'est une allusion assez culottée
au fait que la famille des Barcides, qui avait colonisé
l'Espagne pour son propre compte, y exploitait toutes
sortes de mines (or, argent, plomb). Mais le fiston
Hannibal ne risquait pas de devoir y manier la pioche.
Hannibal avait une femme, qui lui donna un fils. Silius
Italicus (Guerre punique, IV) la nomme Imilcé;
le film Danila. J'ignore si Madame Hannibal s'est rendue
en Italie pour apporter des oranges à son mari.
Il y est quand même resté 16 ans avec son
armée, et ladite madame avait peut-être
un prurit à appaiser. Selon le film, qui ménage
un ressort dramatique vis-à-vis de Sylvia, Danila
serait l'épouse répudiée d'Hannibal,
mais qui a charge d'élever leur fils. Si l'on
se reporte à la mentalité des anciens,
il serait plus que douteux qu'un homme qui a répudié
son épouse lui laisse la garde de son fils !
En fait, Silius Italicus imagine qu'à Carthage
- cependant qu'Hannibal s'apprête à affronter
une fois de plus les Romains à Trasimène
-, les gérontes décident de sacrifier
son fils à Saturne. Mais Imilcé s'interpose
et obtient qu'une délégation aille trouver
Hannibal en Italie pour obtenir son autorisation d'immoler
son fils. Le général s'y oppose, promettant
en échange la vie de milliers de Romains. Cet
épisode de soixante vers dans le poème
épique de Silius Italicus semble être un
mauvais roman, reprenant les délires des auteurs
Grecs sur les sacrifices
d'enfants, d'autant qu'aucun auteur ayant traité
de la Seconde Guerre punique ne mentionne des sacrifices
de ce genre, ce poète mis à part qui peut-être
s'était souvenu d'Iphigénie fille d'Agamemnon
! Chose bizarre : le fils d'Hannibal se serait donc
trouvé à Carthage, alors que les Barcides
avaient leur quartier général en Espagne,
cette Espagne qu'Hasdrubal gouvernait au nom de son
frère aîné Hannibal ?
A noter que le scénariste italien semble écartelé
entre le désir de présenter sous un jour
favorable et le général carthaginois,
héros du film, et le Romain Fabius Maximus
qui lui résiste à outrange, déterminé
à vaincre ou mourir. En fait, selon le film,
Hannibal a été piégé par
un serment tenu enfant d'haïr Rome, et son désir
de paix qu'à fait naître son amour pour
la romaine Sylvia, nièce de Fabius Maximus. Et
la séquence finale nous montre Hannibal en surimpression
de plans de batailles, formula le vux que son
fils ne soit pas un jour obligé, comme lui, d'avoir
à faire la guerre, d'avoir à haïr
un ennemi (VO). La VF pour sa part se bornant à
constater qu'il entra ainsi dans l'Histoire...
Il y a aussi une autre bizarrerie : certaines sources
donnent Sylvia pour une vestale qui a failli à
ses vux en se donnant à un homme, Hannibal
: c'est pourquoi elle sera condamnée à
être enterrée vive. Mais si l'on s'en tient
au film, il est évident qu'elle n'est condamnée
à cette mort affreuse uniquement pour son intelligence
avec l'ennemi. Curieux toutefois qu'elle soit précisément
condamnée au supplice d'ordinaire réservé
aux vestales : n'eut-il pas été plus logique
de la précipiter du haut de la Roche Tarpéienne,
qui devait son nom à une autre traîtresse,
Tarpéia amoureuse du roi ennemi Titus Tatius
? Ou de la lapider ? Peut-être le scénariste
n'a-t-il rien voulu d'autre qu'intégrer dans
son intrigue un autre acte barbare : lorsque l'on annonça
qu'Hannibal était aux portes de la ville, les
Romains enterrèrent vivant un couple de Gaulois
et un couple de Grecs en sacrifice propitiatoire...
Curieux le nom de Quintitlius (tu as probablement
raison au niveau du casting, mais Quintus était
plus vraisemblable : le paternel se nommant, en fait,
Quintus Fabius Maximus Verrucosus Cunctator, il est
tout à fait normal que son fils aîné
porte le même prénom).
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7 septembre 2008 |
DIVERGENCES
DANS LE DOUBLAGE |
Frédéric
réécrit : |
Non,
je plaisantais [en ce qui concerne le travail aux mines
du fils d'Hannibal], mais sur le fond je ne trahissais
pas la chose : la VO dit qu'Hannibal préférerait
que son fils n'ait jamais à assumer les écrasantes
et pénibles charges qui sont les siennes. Tandis
que, donc, la VF nous dit que, même si les carottes
sont cuites pour Hannibal après les délices
de Capoue, il est de toute façon entré dans
l'Histoire. |
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7 septembre 2008 |
A
PROPOS DU FORUM EN FOLIE |
Frédéric
a écrit : |
te viens
d'acheter ce matin au marché le Forum en folie.
Ai-je eu raison ? J'ai toujours soupçonné
ce truc d'être aussi poussif que Le Tour du monde
en 80 jours, Un Monde fou fou fou fou, et autres superproductions
hollywoodiennes prétendant être comiques
et ne parvenant qu'à être lourdes. |
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RÉPONSE
: |
Tu as très bien fait
: j'aime bien Le Forum en folie. En fait c'est
un mix de deux comédies de Plaute (Pseudolus
et Miles gloriosus) relifté en comédie
musicale à Broadway et, finalement, porté
à l'écran. |
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FRÉDÉRIC
RÉÉCRIT : |
Quant
au Forum, oui, tu as raison : c'est aussi lourd
qu'une comédie américaine (je hais les comédies
musicales) et qu'une pièce de Plaute (malgré
ma passion pour la littérature latine, j'ai toujours
trouvé que les pièces de Plaute pesaient
trois tonnes; évidemment, il y a à côté
le génial Térence, mais je ne suis pas tout
à fait sûr que Térence écrive
des comédies) réunies. Je vais quand même
aller au-delà des vingt premières minutes
découvertes hier soir, mais je n'attends pas un
revirement sensible de mon jugement. |
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10 septembre 2008 |
PAS
D'ALIBI POUR LA LIBYE |
Une
documentaliste a écrit : |
Pour
les besoins d'une émission de France Culture je
recherche un péplum italien des années 1960
et dont l'intrigue se déroulerait en actuelle Libye,
c'est-à-dire la Tripolitaine. Pourriez vous m'indiquer
quelques titres de films ? |
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RÉPONSE
: |
Hélas, il n'y a
aucun péplum se passant dans la Tripolitaine
grecque ou romaine (je viens d'introduire sucessivement
Libye puis Lybie dans ma base de données
perso pour en avoir le cur net). Il y a des films
sur Carthage (Tunisie) et sur l'Egypte pharaonique,
mais rien sur le pays du colonel Khadaïf.
Notez tout de même que dans le roman de Flaubert
Salammbô, Mathô - le chef des mercenaires
révoltés - est un Libyen. Et il le reste
dans la version 1925 de Pierre Mardon, mais devient
Gaulois dans la version 1959 sous les traits du jeune
premier franco-lithuanien Jacques Sernas. Dans Le
Pharaon de Jerzy Kawalerowicz, on voit des mercenaires
libyens dans l'armée égyptienne.
La scène d'ouverture du Spartacus (1960)
de Kubrick est censée se passer dans des Mines
en Libye, mais en réalité cela a été
filmé dans la Vallée de la Mort, en Californie.
Dans le poème Les Argonautiques, d'Apollonios
de Rhodes, le dieu Triton apparaît à
Jason et aux Argonautes et leur indique comment sortir
du lac des Syrtes où l'Argo est encalminé.
Les Syrtes (Djerba, en gros), sont à la frontière
de la Tunisie et de la Libye. Notez que cet épisode
était en relation avec la fondation d'une colonie
grecque en Cyrénaïque par les descendants
de l'Argonaute Euphémos. Cet épisode (celui
de Triton, mais sa relation avec Euphémos est
omise) a plus ou moins subsisté dans le film
de Don Chaffey Jason et les Argonautes, mais
délocalisé à l'entrée de
la mer Noire (!). On voit Triton, mi-homme mi-poisson
jaillir des profondeurs de la mer et écarter
les Roches Broyeuses pour permettre le passage de l'Argo.
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Ce compagnon de Jason, l'Argonaute Euphémos
de Ténaron, est lié à deux franchissements
difficiles au cours du périple des Argonautes.
Pour pénétrer dans la mer Noire, il faut
franchir les Roches Broyeuses (les Symplégades);
à cet effet Euphémos lache une colombe
qui franchit la passe dangereuse de justesse : elle
y laisse seulement une plume de sa queue.
C'est également Euphémos qui, avec l'aide
de Triton, va guider l'Argo pour sortir du lac
Tritonis, au fond du golfe des Syrtes (la Grande Syrte
et la Petite Syrte, dans l'Antiquité, sont cette
large échancrure entre la Tunisie et la Tripolitaine).
Triton lui remet une motte de terre en gage de la Libye
qui appartiendra un jour à ses descendants. Au
cours d'une tempête pendant le retour des Argonautes
en Grèce, cette motte tombe dans la mer et devient
l'île de Théra (Santorin). Plus tard, des
Lacédémoniens descendants d'Euphémos
coloniseront Théra, puis de là un certain
Battos fondera Cyrène en Libye d'où la
région prendra le nom de Cyrénaïque.
Le film de Don Chaffey télescope les deux épisodes,
puisque c'est à l'entrée de la mer Noire
qu'apparaît Triton, et on n'y parle pas de la
motte de terre, divine prophétie de la domination
des Grecs sur la Libye.
Dans Persée l'Invincible, on voit le
héros grec tuer la Gorgone Méduse dans
une vallée désertique, épisode
parfois situé en Libye par les auteurs grecs;
toutefois le film ne se prononce pas à ce sujet.
Dans Il conquistatore dell Atlantide (Goldocrack
à la conquête de l'Atlantide), on voit
Héraclès/Hercule s'enfoncer dans le désert
de Libye pour retrouver une jeune fille enlevée
par les méchants Atlantes. Le film a en fait
été tourné en Egypte, en 1965,
par Alfonso Brescia. C'est un télescopage du
péplum mythologique et de L'Atlantide
de Pierre Benoît. Hyper-kitsch.
Dans le même ordre d'idée, dans La
Cité Disparue (Legend of the Lost) d'Henry
Hathaway, John Wayne, Sophia Loren et Rossano Brazzi
sont à la recherche d'une cité romaine
ou atlante (?) dans le désert de Libye.
Tournage en Libye dans l'oasis de Ghadamès (1)
ou Rhadamès, proche des frontières tunisienne
et algérienne, à l'extrémité
du Grand Erg Oriental du Sahara. Certains plans ont
été filmés dans un site romain
que je n'ai pu identifier, peut-être Sabratha...
Tripoli... ou Leptis Magna ?
Enfin, dans un contexte plus ou moins proche de ce
que vous recherchez, il y a El Kébir, le fils
de Cléopâtre, tourné principalement
du côté du Caire, mais aussi près
de la frontière libyenne. Une sorte de Robin
des Bois bédouin lutte contre le méchant
gouverneur romain corrompu, jusqu'à ce que l'empereur
Auguste remette de l'ordre dans la boutique.
En fait, j'ignore si vous voulez programmer tout un
film, ou si vous avez seulement besoin d'extraits pour
composer/illustrer un docu. Aussi, et à tout
hasard, je vous signale qu'il existe tout de même
une BD qui se passe dans la Libye colonisée par
Rome : Alix - Le dieu sauvage. Entièrement
axée sur la Cyrénaïque/Tripolitaine.
NOTE :
(1)
Sophia LOREN (& coll. A.E. HOTCHNER), La bonne
étoile, Seuil, 1979, p. 130 sqq.
Ghadamès (ou Rhadamès) est censée
être Tombouctou dans le film, mais il n'y a
évidemment pas lieu de retenir l'assertion
du livre : «Ghadamès, en plein Sahara,
près de Tombouctou», cette dernière
ville étant au Mali, de l'autre côté
du Sahara.
Il n'y a pas lieu non plus de retenir l'affirmation
d'Alan EYLES (John Wayne), lorsqu'il affirme
que le film fut réalisé dans le désert
du Liban.
La précision géographique ne semble
décidément pas le fort des biographies
de cinéma ! - Retour texte
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22 septembre 2008 |
L'ALBUM
PHOTO DE LA COH VII PRÆTORIANA LUPÆ |
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C'est toujours un plaisir
pour moi de signaler les activités de nos amis
les Prétoriens de la Louve. Les
voici, notamment à Verviers (exposition Jacques
Martin), à Marle (Aisne) (28-29 juin 2008) et
à Bavay (septembre 2008).
On peut également trouver leur album photo
ici.
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23 septembre 2008 |
LETTRE
DE MILAN (SITE RIVISTA ZETESIS) |
Moreno
Morani a écrit : |
Nous
avons visité votre site avec beaucoup de plaisir
: il est très intéressant, il propose beaucoup
de notices et de matériel, toujours présenté
d'une façon agréable : nous croyons qu'il
peut bien contribuer à faire connaître au
public l'Antiquité, et cette tâche est très
importante aujourd'hui qu'il y a le risque d'oublier complètement
nos racines et notre passé.
Nous avons aussi un site destiné à l'étude
du monde ancien : il s'agit d'un site qui s'adresse à
un public moins vaste, un public surtout d'enseignants
(aux écoles supérieures et à l'université)
et de spécialistes des langues classiques : Rivista
Zetesis. Mais on peut trouver aussi quelque chose
de moins engagé et de plus accessible (p. ex. la
page dédiée aux détectives
de l'Antiquité, écrite par Mme Giulia
Regoliosi, qui a quelque analogie avec la
page correspondante de votre site). |
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23 septembre 2008 |
LA
GRÈCE CLASSIQUE À L'ÉCRAN |
Dominique
a écrit : |
Vous
qui semblez tout connaître sur l'Antiquité
au cinéma, connaissez-vous des films portant sur
la Grèce antique, le monde des cités. Sans
que cela soit mythologique ou homérique ? Quelque
chose du genre de la série Rome (HBO) mais
concernant Athènes. |
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RÉPONSE
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A ma connaissance, il n'existe
pas d'équivalent hellénique à Rome
(HBO). Sur
mon site, j'ai énuméré, à
propos d'Alexandre, tout ce qui existait sur
sa période et celle des Diadoques qui s'ensuivit
(Grèce hellénistique) jusqu'à la
conquête romaine (Le Colosse de Rhodes, La
bataille de Corinthe, La charge de Syracuse, etc.).
Je sais qu'il y a eu une série britannique sur
les différentes reines lagides, que je n'ai pas
vu, mais ici on s'éloigne de l'Athènes
classique.
En fait, j'ai déjà traité de
la Grèce historique dans le numéro de
CinémAction
consacré au péplum, et mon ami Hervé
Dumont (alors directeur de la Cinémathèque
de Lausanne) y a publié une filmographie très
précise. Je vous conseille de vous y reporter
car ça serait un peu gros à reproduire
ici, d'autant que - depuis - l'ouvrage a été
complété en vue de la publication d'une
vaste Encyclopédie du film historique
dont Hervé Dumont espère la parution en
livre en 2009. Je me suis donc reporté à
son tapuscrit, qui a lui aussi probablement été
complété entre-temps... en matière
de filmographie, on n'a jamais le dernier carat !
Donc, de 1903 à 1961, 15 films assez disparates
peuvent être rattachés à la Grèce
archaïque dont 12 muets (1903-1912), plus ou
moins mythologiques.
Sept autres se rapportent aux Jeux
Olympiques dont le nazi Olympia
de Leni Riefenstahl (1937), l'érotique Jeux
olympiques du sexe de Rolf Thiele (1972) et le docufiction
Olympie - Vaincre pour Zeus (Philippe Molins,
2004) (sur
mon site j'évoque un autre docufiction, sorti
en DVD : Quand les dieux couronnaient les hommes
(Pascal Cussot, 2004 - Cahiers de Science et Vie)).
La pièce la plus intéressante est Vaincre
à Olympie, un téléfilm de Michel
Subiela, 1977, d'après le roman de Maurice Genevoix.
Avec Jean Marais (Menesthée) et Georges Marchal
(Milon de Crotone).
On pourrait encore y ajouter C'est
arrivé à Athènes d'Andrew
Marton (1962), sur les J.O. modernes.
Dix films sur la poétesse
Sapho entre 1909 et 1970. Le plus connu est Sapho
Vénus de Lesbos de Pietro Francisci (1960),
avec Tina Louise.
Sept sur le fabuliste Esope, dont le célèbre
dessin animé Walt Disney From Æsop to
Hans Andersen (1955). Une mention spéciale
pour A Night in Paradise d'Arthur Lubin avec
Turhan Bey et Merle Oberon (1945-1946). Bien sûr,
nombre de ces films sont introuvables, s'agissant de
productions russes ou bulgares, ou de téléfilms/théâtre
filmé qui n'ont pas eu l'honneur d'être
ressortis en compilations-DVD.
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Pour l'Athènes des Guerres
médiques et le Siècle de Périclès
confondus, Hervé Dumont recense 13 films entre
1915 et 2005. Après le film de 2005, 300,
rajoutons encore sa parodie Spartatouille/Meet
the Spartans, et ça en fera quatorze.
Vous devriez pouvoir retrouver les principaux de ces
films sur les guerres médiques : La bataille
de Marathon (Jacques Tourneur, 1959), La
bataille des Thermopyles/Les 300 Spartiates
(Rudolph Maté, 1962) et le récent 300
(Zack Snyder, 2005). Trois autres se rapportent au sculpteur
Phidias (1915, 1916, 1926) dont Phi-Phi de
Georges Pallu d'après la célèbre
opérette d'André Willemetz et Félix
Solar, dont vous connaissez sans doute la célèbre
rengaine d'Aspasie «c'est une gamine charmante,
charmante !» (1926). Le médecin
Hippocrate est le héros de quatre films (1949,
1954, 1957, 1996) dont un épisode de «Xena
la Guerrière» (1996), une comédie
grecque de Dimis Dadiras (Ippokratis kè Dhimokratia,
1972) et une apparition dans le bizarre Story of
Mankind d'Irvin Allen (1957) : un Ange affronte
Satan devant le Tribunal Divin pour montrer la grandeur/la
noirceur de l'Humanité.
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Enfin, de 1909 à 1999, dix-huit
films ou téléfilms mettent en scène
Socrate et, accessoirement, Platon. Notamment
un téléfilm de Roberto Rossellini, Socrate
(1970), que j'ai vu sous-titré en français
lors d'une rétrospective au Centre culturel Italien
: il devait s'agir d'un DVD, mais je n'ai pas poussé
plus loin mes investigations.
La guerre du Péloponnèse
transpire très allusivement, mais vraiment
très allusivement, dans deux films : Atlas,
Roger Corman, 1960 et Les sept invincibles,
d'A. De Martino (dans ce dernier, allusion au Spartiate
Agésilas II et à son expédition
en Asie Mineure). Toutefois, deux séries-docufictions
de la BBC retracent respectivement l'histoire de
la Guerre du Péloponnèse (The War
That Never Ends, de Jack Gold & Michael
Kustow, 1991) et l'histoire de Sparte des origines
à la domination romaine (The Spartans,
David Portlock, 1994). Voyez aussi, à propos
de Sparte, la filmo des docus que j'ai mise à
la fin de mon dossier 300 : |
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Spartans (The) (David Portlock, 1996) :
dossier |
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Rise and Fall of the Spartans (John Jopson
& Patrick Taulere, EU - 2002) (mini-série
TV) : dossier
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Spartans (Melanie Archer, GB - 2004) (mini-série
TV) : dossier
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Spartiates (Les) (Spartans at the Gate of Fire)
(Richard Bedser, GB - 2004) (docufiction TV) : dossier
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Last Stand of the 300 (David Padrusch,
EU - 2007) (docufiction TV) : dossier |
Se rattachent également à
la Guerre du Péloponnèse, de 1910 à
2002, neuf adaptations de la comédie d'Aristophane,
Lysistrata. Se détachent parmi elles Destinées
de Christian-Jaque (1953), avec Martine Carol dans le
rôle de la-dame-qui-a-la-migraine et Die Sendung
der Lysistrata de Fritz Kortner avec entre autres...
Romy Schneider (1960).
Grève d'amour
(Triumph der Liebe, Alfred Stoëger,
AL - 1947), Cahier du cinéphile,
nç 107, 31 août 1948) et Lisistrata
(Francesc Bellmunt, SP - 2002) |
En ce qui concerne la Sicile grecque,
le règne de Denys, tyran de Syracuse,
a inspiré un Damoclès (1914), deux Empédocle
(1987, 1989) tous deux de Jean-Marie Straub, accrochez-vous
!, et huit Damon & Pythias - dont un décalé
sous le règne de Tibère, à Rome
(L. Feuillade, 1911) ! Le plus connu est Le tyran
de Syracuse de Curtis Bernhardt & Alberto Cardone,
1963).
(Signalons que le récent Roi Scorpion
2 - Guerrier de Légende, a détourné
la fameuse épée du précité
Damoclès - le malheureux courtisan du tyran Denys
- pour en faire une arme
aux propriétés magiques, cachée
au fond des Enfers. Ca gamberge sévère
chez les scénaristes !)
A noter les adaptations cinématographiques
de drames de Shakespeare comme Timon d'Athènes
(deux en 1976, et une troisième en 1981) et The
Comedy of Errors, d'après deux comédies
de Plaute entrecroisées (quinze versions de 1908
à 2000), la plus connue étant The Boys
from Syracuse/Les Grecs sont à la page d'Edward
Sutherland (1940).
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