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Le Chevalier Blanc
Sigfrido - La Leggenda dei Nibelunghi
(Giacomo Gentilomo, IT - 1958)
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VI. Le Chevalier
Blanc
[Fiche technique & synopsis]
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Chevalier Blanc (Le)
IT, 1957 |
t.o. |
Sigfrido - la leggenda dei Nibelunghi
Sigfrido - la leggenda dei Nibelunghi [IT]
Dragon's Blood [EU]
Siegfried - Die Sage der Nibelungen [AL]
Tesoro de los Nibelungos (El) [SP]
Prod. : Antonio Ferrigno / Eastmancolor / Son : Mono
(Westrex Recording System) / Supercinescope / 93'
- 96'
Fiche technique
Réal. : Giacomo GENTILOMO; Scén. : Antonio
FERRIGNO, Giorgio COSTANTINI [Giorgio CONSTANTINI],
Giacomo GENTILOMO (librement adapté de la Légende
des Nibelungen) (Dialogues : Cesare Vico LODOVICI);
Images : Carlo NEBIOLO (2e éq. : Tino SANTONI);
Prod. : Antonio FERRIGNO (Aeffe Cin.ca); Dir. prod.
: Alberto CINQUINI, Mario PELLEGRINO, Renato PARRAVICINI;
Insp. prod. : Gennaro MASULLO & Fernando ROSSI;
Montage : Rodolfo NOVELLI [non crédité];
Cons. techn. : Eugenio BAVA. - Makeup Department
: Anna FABRIZZI (key hair stylist), Antonio MARINI
(key makeup artist), Oscar PACELLI (key makeup artist).
- Réal. 2e éq. & Assist. réal.
: Franco CIRINO & Ettore Maria FIZZAROTTI (assist.
réal.), Piero PIEROTTI (réal. 2e éq.).
- Art Department : Beni MONTRESOR (dir. art.),
Giuseppe RANIERI & Mario SERTOLI (assist. dir.
art.). - Costumes : Luciana ANGELINI (assistant
costume designer), Adriana BERSELLI (assistant costume
designer), Elena NICOLAI (wardrobe). - Sound Department
: Kurt DOUBROWSKY & Emilio ROSA (son). - Divers
: Gennaro BALISTRIERI & Lina D'AMICO (script superv.),
Stelvio MASSI (camera operator), Antonio BELVISO (assistant
camera), Luigi BERNARDINI (second assistant camera),
Enrico CIGNITTI (camera operator 2e éq.), Mario
MANCINI (second assistant camera), Enrico PRIORI (assistant
camera 2e éq.), Giovanni TACCARI (color timer),
Tito CONSOLAZIONE (still photographer); Maître
d'armes : Philippe HERSENT; Accessoires : SARTA ELENA
MICHELI; Musique : Franco LANGELLA (extraits de Richard
WAGNER, Sigfrido et Il Crepuscolo degli
Dei). |
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Fiche artistique
Sebastian FISCHER (Siegfried) - Katharina MAYBERG (Brunhilde)
- Ilaria OCCHINI (Krimhilde) - Rolf TASNA (Hagen) - Giorgio
CONSTANTINI [Giorgio COSTANTINI] (roi Gunther) - Franca
MAZZONI (reine Ute) - Giulio DONNINI (Alberich) - Alberto
CINQUINI (Mime) - Enrico OLIVIERI (Giselher) - Germano LONGO
(Gernot) - Tina GIORIANI (Sieglinde) - Philippe HERSENT
(Danwarth) - Livio LORENZON - Pietro TORDI - Bianca DORIA
- Stelio CANDELLI - Gregor BALS - John GAMBINO - Joky [John]
GAMBINO - Brunella ANNELIESE - Cristina DE ANGELIS.
DISTRIBUTION
IT/ Aeffe (régional.). Visa de censure cinématographique
: 1.891
NOTES
Recette certifiée en Italie, au 31 mars 1964, L.
480.802.548 (Bolaffi 1956-1965, p. 151).
VIDÉOGRAPHIE
DVD : Le Chevalier Blanc (Sigfrido), Artus Films.
Langue : italien (sous-titres français facultatifs)
/ Format 1.85 (format original respecté) - 4/3 /
Durée : Film : 96 ' - Suppléments : 62 ' /
Chapitrage / Couleurs / Edition collector digipack.
Les suppléments du
DVD : |
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«L'aspect médiéval
dans Sigfrido» (25') - présentation
du film par François AMY DE LA BRETÈQUE,
professeur d'histoire du cinéma à
l'Université de Montpellier, et spécialiste
du Moyen-Âge à l'écran. |
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«La légende des Nibelungen»
(15') - présentation de la légende
germanique, origines et pérennité
du mythe par Pascal LANDES, professeur d'histoire. |
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«Les effets spéciaux de Carlo
Rambaldi» (7') - Dans l'enceinte du
magasin culte «Profondo rosso», à
Rome, le cinéaste Luigi COZZI évoque
sa rencontre avec Carlo Rambaldi et les débuts
de celui-ci dans les effets spéciaux de
cinéma, ainsi que le garage de la rue Claudia
qui lui servait d'atelier. |
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«Entretien avec Ilaria Occhini»
(15') - Grande actrice de théâtre
et de cinéma, Ilaria Occhini a tenu son
premier rôle dans Le Chevalier Blanc,
en jouant la belle Krimhilde. Elle fait pour nous
un retour sur sa carrière, évoquant
De Sica, Monicelli, José Giovanni, et Clint
Eastwood. |
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Galerie de photos - Fiche technique - Filmographies.
Livret de 8 pages. |
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BIBLIOGRAPHIE
Mike EUSTACE, «Adventures with Siegfried», Spaghetti
cinema (Hollywood), n 68, octobre 1997, pp. 2-14.
Artus films
Artus Films se crée à Montpellier. Une jeune
maison d'édition spécialisée dans le
cinéma fantastique et légendaire de patrimoine
européen.
Thierry Lopez, réalisateur de courts-métrages,
et Kévin Boissezon, ex-doctorant en sociologie, ont
créé cette société le 6 juin
2005. Deux jeunes créateurs de trente ans passionnés
de cinéma, et qui ont pour ambition de faire connaître
les chef-d'uvres du patrimoine cinématographique
européen et mondial.
Deux titres sont déjà disponibles à
leur catalogue : soit - outre Le Chevalier blanc
- un film tchèque de Martin Fric retraçant
la légende du Golem à l'époque de Rodolphe
II, Le Boulanger de l'empereur, l'empereur du boulanger
(1951).
Artus Films privilégie la qualité, en proposant
un packaging travaillé, et des ressources documentaires
inédites et originales. Ces deux premiers DVD sont
disponibles en magasin depuis le 20 janvier 2006, ou par
correspondance : www.artusfilms.com/
Pour plus de renseignements :
Kévin BOISSEZON et Thierry LOPEZ
Tél : 0499 770 047 et 0684 368 842
www.sfmag.net |
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SCÉNARIO
Ce film grandiose retrace les aventures du héros
des Nibelungen, Siegfried, depuis son abandon tout enfant,
lorsque son père Siegmund meurt sur un champ de bataille.
Sa mère Sieglinde, mourante (1),
apporte le bébé au nain Mime, le forgeron,
qui l'élèvera. Siegfried croît en force
et en santé, mais s'interroge sur ses origines. Il
se moque du nain Mime : «Toi mon père ?
Tu t'es bien regardé ?» Mime, qui vainement
tente de forger une épée digne de son «fils»
finit par lui parler de Siegmund, et lui remet les fragments
de son épée brisée. Siegfried recompose
l'arme paternelle, avec laquelle il fend en deux l'enclume
de Mime. En fait, Mime n'a élevé Siegfried
que dans le seul but de lui faire tuer le dragon Fafner,
gardien du Trésor des Nibelungen. Après quoi,
le nain comptait se défaire de l'encombrant jeune
héros en l'empoisonnant. Mais ils sont surveillés
par Albéric, le frère de Mime, qui espère
partager les richesses de son frère. Siegfried vainc
le dragon gardien du trésor, et s'empare de l'anneau
magique qui donne à son possesseur la capacité
de voir ce trésor invisible (les parois de la grotte,
ses concrétions, tout est d'or pur). Il découvre
également le filet qui rend invisible.
Lorsqu'il comprend que celui-ci a voulu l'empoisonner, Siegfried
tue Mime. Comprenant le langage des oiseaux, il suit leur
conseil et se baigne dans le sang du dragon, ce qui le rend
désormais invincible sauf en un certain endroit entre
ses épaules, où - une feuille de tilleul s'étant
collée - le sang n'a pas été en contact
avec sa peau.
Amoureux de Krimhilde, sur de Gunther, roi des Burgondes,
Siegfried, débarque à Worms en compagnie de
douze rois qu'il a vaincus en route, et qui sont maintenant
ses vassaux. Au cours d'un tournoi, le maître des
Nibelungen défait l'invincible Hagen de Tronège,
amoureux éconduit de la sur de son suzerain.
Toutefois, à l'instigation d'Hagen, le héros
se soumet à une condition : les frères et
surs du roi des Burgondes n'ayant pas le droit de
se marier avant leur frère aîné, il
lui faut aider Gunther à épouser celle qu'il
aime en secret : Brunhilde, la reine d'Islande, une farouche
guerrière... Dès que celle-ci l'aperçoit,
elle tombe immédiatement amoureuse du Chevalier Blanc
et se refuse à croire que c'est le falot Gunther
qui est le roi des Burgondes, alors que Siegfried serait
seulement son vassal. Néanmoins, avec l'aide de Siegfried
invisible, Gunther triomphe de Brunhilde dans les trois
épreuves qu'elle a imposée (lancé de
la flèche, du javelot et d'une pierre). La rage au
cur, Brunhilde se soumet à son vainqueur, mais
se doute qu'elle a été jouée par quelque
maléfice.
Dans la cathédrale de Worms, Gunther épouse
Brunhilde, conjointement avec Siegfried qui s'unit à
sa sur Krimhilde. [Lors de sa nuit de noce, la reine-guerrière
tient tête à son faible mari, et l'attache
avec sa ceinture. Gunther s'en ouvre à son ami, aussi
la nuit suivante ce dernier prend-il la place du malheureux
époux et, invisible, soumet l'intraitable vierge
avant de la lui repasser. Siegfried avait juré à
son beau-frère de taire l'insupportable secret. (2)]
Mais le héros de Néerlande - trahi par un
bijoux de Brunhilde resté accroché à
sa tunique - se voit contraint d'en expliquer la provenance
à son épouse.
Brunhilde - qui aime et hait Siegfried sans savoir pourquoi
ni même en avoir conscience - affecte de mépriser
sa belle-sur Krimhilde, qu'elle considère comme
une inférieure puisqu'elle a conclu une mésalliance
en épousant un vassal. Excédée par
l'insolence de sa belle-sur, Krimhilde lui jette au
visage le terrible secret de son mari : elle a été
possédée par un vassal !
La reine humiliée exige la condamnation à
mort du vassal indiscret. Gunther est très ennuyé,
car Siegfried est son ami le plus cher, le confident de
ses déboires conjugaux. Aussi Hagen s'offre-t-il
pour exécuter ces basses-uvres qui, en réalité,
l'enchantent : en finir avec le rival abhorré qui
lui a ravi la main de Krimhilde.
Conseillé par Albéric, Hagen prépare
l'assassinat du héros. Baigné dans le sang
du dragon, Siegfried était invulnérable, à
l'exception d'une petite partie de son corps, sur laquelle
était tombée une feuille de tilleul. Comme
s'il voulait le protéger, Hagen se fait indiquer
par Krimhilde le point vulnérable, et au cours d'une
partie de chasse dans l'Odenwald tue Siegfried alors que
celui-ci demandait à une source d'étancher
sa soif.
Lorsque les Burgondes défilent devant le corps de
Siegfried, sa plaie se remet à saigner quand s'approche
Hagen, ce qui le désigne comme assassin. Vengée,
Brunhilde se poignarde. Pendant que l'on conduit au bûcher
la dépouille du Chevalier Blanc, Hagen s'éclipse.
Maintenant possesseur de l'anneau magique, il pénètre
dans la grotte du trésor des Nibelungen, mais la
montagne s'écroule en l'ensevelissant. Un immense
bûcher consume le corps de Siegfried dans une apothéose
de gloire.
CRITIQUE
«Il lavoro è modesto e non adeguato
all'elevatezza della tragedia wagneriana, da cui prende
lo spunto. Oleografica la fotografia a colori». |
ANONIMO,
«Segnalazioni Cinematografiche», vol.
XLIV, 1958 ( 3) .
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NOTES :
(1) Cette scène, dépouillée
de l'intervention du dieux Wotan et de son épouse Fricka
et de la Walkyrie Brünnhilde dans un épisode de
jugement des héros tout droit sortie de l'homérique
Iliade, est un raccourci de l'Acte 5, sc. 2 de La
Walkyrie. - Retour texte
(2) La scène mise entre crochets
est sous-entendue, mais non montrée. Encore qu'on ne
fasse pas la moindre allusion à l'humiliant traitement
de Gunther ficelé par son épouse et suspendu à
un clou - dont d'autres cinéastes firent leurs délices.
- Retour texte
(3) Cité par Gremese.
- Retour texte
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