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Patrick Weber & Christophe
Simon
Sparte/1 : Ne jamais demander
grâce (2011)
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Appendice
1 : Le gouffre des Apothètes
Le fameux ravin des Apothètes, où l'on précipitait
les nouveaux-nés malformés fait partie des topiques
obligés de Sparte. Plutarque est l'unique source mentionnant
la pratique d'un infanticide des garçons (PLUT., Lycurgue,
XVI, 1-2). Théodoros Pitsios, un anthropologue de la faculté
de médecine d'Athènes, a plus de cinq années
durant fouillé, recueilli et analysé des restes
humains accumulés au fond de ce gouffre au pied du Taygète.
Dans la section fouillée, il n'a trouvé aucun nouveau-né
mais seulement des ossements appartenant à 46 hommes, en
majorité âgés de 18 à 35 ans. «Il
y a encore des ossements mais aucun de nouveau-né, selon
les coupes que nous avons réalisées jusqu'au fond
du gouffre.»
Des adolescents et des adultes, ce qui semble induire que les
Spartiates y précipitaient des prisonniers de guerre, des
traîtres ou des criminels. «Nos découvertes
évoquent un épisode de la Deuxième guerre
messénienne, au VIIe s., et la défaite face aux
Spartiates du héros messénien Aristomène
et ses 50 guerriers, précipités dans les Apothètes»,
hasarde encore l'anthropologue, en 2007.
Bien sûr, ceci n'obère en rien le fait que les
Spartiates - comme tous les autres peuples de l'Antiquité
- pratiquaient l'eugénisme; pourquoi laisser vivre un enfant
qui, inutile à lui-même, sera encore moins utile
à la Cité ? Simplement : oubliez si faire se peut
l'hallucinant champ de squelettes verdis et de crânes aux
orbites ricanantes que l'on voir au début de 300
! Les Spartiates étaient des Grecs comme les autres, mais
la conquête de la Messénie, sa farouche résistance,
la nécessité de réduire le vaincu au servage
et de l'y maintenir - plutôt que de l'exterminer purement
et simplement - raidit le militarisme spartiate au point de réduire
Lacédémone à un Etat-policier. C'était
le prix à payer pour rester entre-soi. Entre «Égaux».
A méditer. |
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Appendice
2 : Un Degas peu connu
«Jeunes spartiates s'exerçant»
On doit au peintre des ballerines, Edgar Degas (1834-1917) - qui
ne fréquentait pas encore les impressionnistes Manet, Renoir
et Monet au café Guerbois - cette uvre de jeunesse
(ca 1860), inspirée d'une autre légende sur
les jeunes filles spartiates qui, à la palestre, s'exercent
nues avec les jeunes hommes. Il convient de s'entendre, bien entendu,
sur le sens de l'adjectif «nue» qui peut tout aussi
bien vouloir dire «complètement nue» que «peu
vêtue», les vêtements drapés de l'époque
ne permettant pas d'envisager des survêtements de sport
comme en possèdent nos modernes athlètes. Les femmes
spartiates étaient connues pour porter le péplôs
dorien (une étoffe pliée en deux et accrochée
aux épaules par des fibules : le côté gauche
était donc fermé, le droit ouvert de l'aisselle
à la cheville) au contraire du khitôn ionien
(la partie ouverte était cousue). On songe aussi aux représentations
d'Artémis, la déesse poliade des Spartiates : la
chasseresse porte un péplôs normal, mais retroussé
pour ne pas entraver ses jambes lorsqu'elle court derrière
le gibier (contrairement à ce que l'on voit dans les péplums,
les Grecs ne connaissaient pas la courte mini-jupe plissée
que l'on voit à Sylva Koscina ou Geneviève Grad
et qui deviendra à la mode dans les années '60).
A rappeler aussi qu'il existait à Olympie des Jeux consacrés
à la déesse Héra, dont l'Héraion
se dressait juste à côté du temple de Zeus.
Il étaient réservés aux femmes, et l'on peut
penser que n'y concourraient pas uniquement les seules vierges
spartiates : les alliés péloponnésiens de
Sparte devaient eux aussi y envoyer leurs jeunes filles. Ce qui
devrait nuancer ce que l'on considère comme une particularité
spartiate, les jeunes filles adonnées au sport, qu'il faudrait
étendre aux autres cités doriennes.
Voilà qui a fait gamberger l'imagination de bien des
auteurs et cinéastes - de Rolf Thiele, Les Jeux olympiques
du sexe (Gelobt sei, was hart macht / Als die Männer
laufen lernten, AL - 1972) à la coquine collection
TV «Série Rose» de Pierre Grimblat (La Grève
de l'amour [Lysistrata], Nino Monti, FR - 1991).
Edgar DEGAS, Jeunes spartiates s'exerçant
(huile sur toile, haut, 109,5 cm, larg. 155 cm, vers 1860.
National Gallery (Londres) - source : Wikipédia) |
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Appendice
3 : Et sur l'écran noir de mes nuits blanches ?
Chose curieuse, il y a eu au moins deux péplums pour évoquer
Nabis, le tyran de Sparte. Lequel est bizarrement rebaptisé
«éphore Hiarba» dans Les Sept Gladiateurs
(Pedro Lazaga, 1962) et «Tarr» ou «Sar»
(«Milon», dans la VF) dans La Révolte de
Sparte (A. De Martino, 1964). Le press-book britannique situait
néanmoins ce dernier film en 192, date à laquelle
effectivement Nabis périt assassiné par Alexamène,
chef de la Ligue étolienne (devenu Axel, dans le film).
Les Sept Gladiateurs (1962). - Darius
est un gladiateur spartiate retour de Rome, où il s'est
couvert de gloire. Avec quelques camarades, il va s'opposer au
tyran de service, Hiarba. Dans le film de 1962, «Hiarba»
passait pour avoir fortifié Sparte et recruté des
mercenaires (seulement recruté des mercenaires, dans la
version 1964), ce qui est exactement ce que fit Nabis. Il faut
savoir que, pour des raisons de co-productions, P. Lazaga n'était
qu'un prête-nom ibérique pour l'italien A. De Martino,
lequel donc tournera deux fois le même film, en quelque
sorte, puisque dans les deux cas, il s'agit d'une troupe de gladiateurs
qui jouent les Robin-des-Bois.
La Révolte de Sparte (1964). -
Dans ce film, Kéros - joyeux drille mais bon patriote -,
veut livrer aux archontes d'Athènes les preuves que le
tyran de Sparte trahit la Ligue achéenne. En cette entreprise,
il est aidé par quelques amis gladiateurs qui, voyageant
de Sparte à Athènes, vont se joindre à un
groupe de forains. Ce qui confère au développement
du film un petit côté Capitaine Fracasse en
péplum, pleinement assumé du reste - avec l'inénarrable
Livio Lorenzon, en comédien cabot déclamant ses
vers de mirliton puis, mortellement blessé, souligne sa
sortie par ces mots historiques : «... Et c'est ici...
qu'on applaudit !» (Plaudite, ciues !)).
A remarquer qu'entre ces deux films, le même Alberto De
Martino avait réalisé un troisième films
«spartiate», Les Sept Invincibles (1963) qui
se passe à Sidon [?], en Asie Mineure, au temps de l'expédition
d'Agésilas II comme le précise un carton du générique.
Mais les Spartiates y ont le mauvais rôle et ne sont-là
que pour prendre des coups.
Cette intrusion de gladiateurs dans une histoire où ils
n'ont normalement pas leur place, semble devoir nous rappeler
l'alliance objective entre Sparte et Rome contre la Ligue achéenne.
Sparte ayant farouchement préservé son indépendance
pendant que la Macédoine étendait son hégémonie
sur le monde grec, puis oriental.
Ensuite s'étaient constituées
les Ligues étolienne (anti-macédonienne) et achéenne
(pro-macédonienne), avec divers revirements - de quoi en
perdre son grec !
Pour être complet, il faut également citer un troisième
film dont l'action se situe une quarantaine d'années plus
tard, en 146 : La bataille de Corinthe (Mario Costa, 1962).
Les Romains défont la Ligue achéenne à Leucopétra
et rasent Corinthe. Mais Sparte n'est pas même évoquée
dans ce film...
La fin de la Ligue achéenne
et la destruction de Corinthe
«En 147, les choses se sont si bien envenimées
entre les Achéens et Sparte que la Ligue entreprend
de lui faire la guerre, malgré les «bons
offices» de Rome (Pausanias VII, 13). Après
enquête, le Sénat ordonne aux Achéens
de laisser sortir Sparte de la Ligue et aussi d'abandonner
Argos, Orchomène d'Arcadie et Héraclée
de l'ta (Pausanias VII, 14). Les porteurs de l'ordre
sont molestés dans l'Assemblée Achéenne
et les Spartiates qui s'y trouvaient sont arrêtés
(Polybe XXXVIII, 9; Pausanias VII, 14).
Inconscients de la disproportion de leurs forces, les meneurs
achéens, Critolaos et Diaios «de la plus
basse origine, ennemis des dieux et fléau de leur
peuple», dit Polybe (XXXVIII, 2, 8), choqué
par l'irrationnel de leur action, appellent toute la Grèce
centrale à la lutte contre Sparte et contre Rome.
Vieux thème de l'union des Grecs pour la liberté.
L'ardeur révolutionnaire confond les libérations
de toutes les tyrannies : celle des dettes et celle de Rome
(Polybe XXXVIII, 11)» (Cl. PRÉAUX, op.
cit.). |
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Appendice
4 : Croisons le fer
Avec le développement de l'archéologie expérimentale
et des groupes de reconstitution, la «BD d'archéologue»
est à la mode (cf. Alésia
et La Guerre des Gaules),
aussi le moindre bouton de culotte sera-t-il examiné d'un
il soupçonneux. Tachons d'être à la
page, mais sans trop nous faire d'illusions cependant : un dessinateur
extrapole constamment, ne pouvant tout vérifier. Connaître
la perspective et l'anatomie, la subtilité des drapés
et les fioritures de l'architecture classique... tout en maîtrisant
l'expressivité des personnages et nous en passons, n'est
déjà pas si mal en soi. Il lui faudrait en plus
être archéologue et, quand il y a banquet, maîtriser
toutes les subtilités de l'art d'Apicius. Et bien sûr
être également expert en arts martiaux...
Alors enfin, on ne verrait plus des esclaves enchaînés
sur les bancs des trirèmes ! Les armaturæ
et appariement des gladiateurs seraient respectés, et les
chars correctement attelés avec un joug de garrot et une
bricole. Et tant qu'à faire, les nobles dames romaines
auraient des décolletés moins vertigineux !
Nous concevons sans peine
que la nudité de la jeune femme ait fait perdre tous
ses moyens non seulement à Diodore, mais plus encore
à Christophe Simon ! Avec sa poitrine menue, Agésilas
répond parfaitement aux canons gréco-romains
de la beauté («Le visage d'Agésilas,
mais surtout ses petits seins, hantaient mes pensées»,
proclame un phylactère innocemment placé au-dessus
de l'autoportrait de l'artiste [p. 45, 1ère v.] [click]). |
Adoncque Diodore affronte au glaive grec le rebelle Agésilas
au cours d'un duel qui s'étale sur une dizaine de vignettes
lames sorties. Tous deux manient une curieuse épée
à double tranchant rectiligne et à massive garde
cruciforme, dont personne ne s'inquiéterait car on voit
la même dans toutes les BD et dans tous les films (péplums).
Personne ne s'en étonnerait donc, sauf bien entendu l'amateur
d'armes blanches. En fait, le «glaive grec» - ou supposé
tel - que l'on voit ici et, du reste, dans tout l'album, est un
hybride gréco-romain. Un xiphos grec qui aurait
évolué vers le «Pompéi» romain,
avec en sus un ricasso parfaitement anachronique. Explication
:
Types de «glaives grecs».
À gauche deux kôpis ou machaira,
qui sont des sabres (un seul tranchant) et à droite
deux xiphos, qui sont des épées (double
tranchant). Le xiphos des hoplites grecs possède
une lame en forme de feuille allongée. Etroite près
de la garde (laquelle du même coup donne l'impression
d'être plus large), elle s'élargit vers le
milieu pour ensuite s'affiner vers une pointe acérée
(extr. John WARRY, Histoire des guerres de l'Antiquité
: La naissance et l'évolution des techniques et de
l'art de la guerre (1980), Bordas, coll. «Encyclopédie
visuelle», 1981, p. 103).
Des films récents ont
mis le kôpis en valeur, une lame qui n'est
pas sans rappeler le kukri des Gurkas (Alexandre
le Grand, O. Stone et 300, Z. Snyder). Répandu
en Orient, le kôpis - qu'en latin on appelle
falcata - était populaire de la Thrace jusqu'en
Espagne
Deux reconstitutions : en
haut un «Mainz» d'époque augustéenne
(ainsi nommé d'après un exemplaire trouvé
à Mayence) [longueur lame : 52 cm, largeur au talon
7,8 cm; poignée 20,5 cm]; en bas un «Délos»
d'époque républicaine/césarienne [longueur
lame : 65 cm, largeur au talon 5,5 cm; poignée 18,3
cm] (coll. M. Éloy). Sur le site Armæ,
ces reconstitutions peuvent être admirées sous
différents angles.
Pour faire court, disons que
les Romains connaissaient eux aussi un type de lame qui
fait songer au xiphos, sans pour autant pouvoir être
confondus : le gladius («glaive») type
«Mainz» dont la lame s'infléchit près
de la garde, puis s'élargit et finit en pointe effilée.
Mais la plupart des glaives romains sont droits, avec des
tranchants parallèles (le «Pompéi»,
Ier s. de n.E.) ou se resserrant légèrement
vers la pointe (le «Délos», Ier s. av.
n.E.). La pointe est plus ou moins courte («Pompéi»)
ou allongée («Délos»). Au contraire
du xiphos, dont la largeur se resserre au talon,
sur une épée ou glaive romain aucune espèce
de garde n'excède la largeur de la lame
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Mais revenons à notre BD. Le plus curieux, c'est la vignette
de gauche où l'on voit sur la lame de Diodore un ricasso,
plus anachronique encore que le parallélisme de ses tranchants,
car il n'apparaîtra sous cet aspect que vers la fin du Moyen
Age et plutôt la Renaissance.
Plus étonnant toutefois est le fait que, lorsque d'un
revers Diodore dévoile la pudeur d'Agésilas, son
improbable glaive est devenu l'espace d'une case un xiphos
tout-à-fait correct. Le xiphos, en effet, possède
une lame en forme de feuille, sa lame - étroite près
de la garde - s'élargissant pour s'effiler vers la pointe.
Sur les épées
comme sur les dagues - telle cette dague moderne, ci-dessus
- le ricasso est une partie du fort de la lame, non
affûtée (coll. M. Éloy).
A l'origine prévu pour parer la lame de l'adversaire,
il peut aussi - selon le modèle d'arme - permettre
de passer, sans se blesser, l'index par dessus la garde
pour une tenue en main plus précise (sur certaines
armes [telle la rapière], des quillons en avant de
la garde protègent ce doigt). Sur des épées
à deux mains tel l'espadon, il peut assurer une seconde
prise et est souvent protégé par des oreillons,
comme plus bas "Conan le Destructeur".
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A gauche : Sur ce dessin
d'Alessandro Bartolozzi, un ricasso est mystérieusement
apparu sur ces glaives de type «Mainz» (*),
qui n'en ont jamais comporté (cf. FEUGÈRE
etc.). Un moment de distraction chez un artiste qui, par
ailleurs, a fait un travail de vulgarisation estimable ?
(extr. Ugo BARLOZZETTI & Sandro MATTEONI, Les Armes
blanches qui ont façonné l'histoire - des
origines au XXe s. en Europe et dans le Monde (2008),
Paris, Editions Place des Victoires, 2010, p. 61).
A droite : reconstitutions par James Turner de lames
de «Pompéi» (à gauche) et de «Mainz»
(à droite) (extr. Michael SIMKINS & Michael YOUENS,
The Roman Army from Cæsar to Trajan, Osprey,
1974, p. 21)
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(*) En fait, d'après les légendes de l'ouvrage
cité en référence : le 1 est
un «Mainz» et le 2 serait un «Pompéi».
Or un «Pompéi» offre des tranchants
parfaitement parallèles et une pointe courte comme,
bien évidemment, on peut le voir sur l'image de
droite (Osprey) montrant des reconstitutions de lames
«Pompéi» (à gauche) et «Mainz»
(à droite).
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Sur cette «épée
à deux mains» d'heroic fantasy, Schwarzie
adopte deux saisies différentes : soit les deux mains
sur la poignée, soit la deuxième main sur
le ricasso (on parle alors d'«épée
demi-main»). Le ricasso peut représenter
jusqu'au quart de la longueur d'une lame (phot. : Arnold
Schwarzenegger dans Conan le Destructeur).
On ne le voit
pas très bien sur la photo ci-dessous (nous n'en
avons pas d'autre sous la main), mais dans le film de Bruce
Beresford Le Roi David, anticipant de près
de 1.200 ans, Saül roi d'Israël manie un «Mainz»
à la bataille de Gelboé !
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Appendice
5 : Et pour quelques friandises de plus...
Précédemment, nous avions déjà procédé
à un premier inventaire des docus et docufictions inspirés
par le film 300 (click).
Voici à rajouter un (deux) docu-TV et un CD-musique. À
consommer avec délectation.
Sparte, une cité d'exception
Rise & Fall of the Spartans (2002)
Dolby Stéréo - Format 1,85 / 4 épisodes
de 45'-52'
Réal. : Richard L. SCHMIDT (19).
FR/ |
Planète, avril 2009
Rediff. : Planète, mardi 23 mars 2010, etc. |
A la fois craints et vénérés au temps
de leur gloire, les Spartiates ont inventé les camps d'entraînement,
l'assaut frontal, l'éducation militaire financée
par l'Etat et un style de vie dont la réputation a perduré
jusqu'à nos jours. Qui étaient ces soldats prêts
à mener un combat désespéré pour sauver
leur contrée et laver leur honneur ? D'où venait
leur incroyable puissance guerrière ? Cette série
documentaire revient sur l'ascension et le déclin de Sparte,
la grande ville du Péloponnèse et rivale d'Athènes.
Épisode 1 : Les institutions
Au Ve s. av. n.E., les Etats grecs s'unissent contre la menace
perse. Après la défaite de l'envahisseur, Sparte
et Athènes deviennent rivales, chacune gagnant en force
et en influence sur le reste du pays, tout en cultivant une idéologie
différente. Alors qu'Athènes prône la démocratie
et domine les mers, Sparte impose l'oligarchie aux cités-Etats
de sa sphère d'influence et dispose d'une armée
invincible sur terre.
Épisode 2 : 300, quand la réalité dépasse
le mythe
En 480 avant Jésus-Christ, 7.000 soldats grecs, emmenés
par 300 hoplites spartiates, affrontent une immense armée
composée de centaines de milliers de guerriers perses.
Durant trois jours, les Spartiates mènent des combats sans
pitié et offrent à leur pays une victoire miraculeuse.
Épisode 3 : La guerre du Péloponnèse
Après la défaite de l'envahisseur perse, Sparte
et Athènes deviennent rivales et pendant 27 ans vont s'affronter
(de 431 à 404), chacune gagnant en force et en influence
sur le reste du pays, tout en cultivant une idéologie différente.
À la tête de l'ancienne Ligue de Délos, Athènes
prône la démocratie et domine les mers, tandis que
Sparte impose l'oligarchie aux Cités-Etats de sa sphère
d'influence - la Ligue du Péloponnèse - et dispose
d'une armée invincible sur terre.
Le conflit va s'étendre à toute la Grèce
et la «Guerre du Péloponnèse» changera
à jamais la nature de la démocratie.
Épisode 4 : Le déclin d'une culture
Après sa victoire contre Athènes dans la guerre
du Péloponnèse, Sparte connaît un grand rayonnement.
Mais la cité ne se relèvera jamais complètement
de sa cuisante défaite contre Thèbes lors de la
bataille de Leuctres, en 371 av. n.E. L'irruption de la Macédoine
de Philippe II sur la scène militaire et diplomatique précipite
son déclin.
Ancient Mysteries.
Rise and Fall of the Spartans
(TV mini-series) |
EU - 2002
|
1. Code of Honor
2. Tides of War |
Prod.: Triage Entertainment / 2 épisodes
Réal. : John JOPSON, Patrick TAULÈRE
Avec : Travis WOJCIK (général Golipus [sic :
Gylippos ?])
The history of the great militaristic Ancient Greek city state.
Ancient Wars
: Sparta (Original Game Soundtrack)
(Russie - 2009)
Mus. comp. by : Alex PFEFFER, Alexander RÖDER, Markus SCHMIDT.
CD musique du jeu
vidéo du même nom.
Editeur : Dynamedion - KeepMoving, réf. : KMRCD 013
Edition limitée à 500 exemplaires.
|
Liste des plages : 1. Sparta (01:09') - 2. Onward
To Rome (03:02') - 3. No Surrender (02:10') - 4. Break
the chains (03:02') - 5. Egypte Goes Forth (03:05')
- 6. Fight For Hours (02:10') - 7. The Pyramids
(03:08') - 8. Golden Sphinx (03:02') - 9. Danger
(01:35') - 10. Sharp Scimitars (02:09') - 11. Arabian
Horde (03:08') - 12. Come To Babylon (03:07') - 13.
Heart of Iron (02:04') - 14. A Time to Win (01:32')
- 15. Rome Revisited (03:01') - 16. Children of Egypt
(02:59') - 17. The Gods At War (02:12') - 18. A Time
To Lose (01:37') - 19. Not a Safe Place (01:38') -
20. Fight Your Fear (02:08') - 21. Silver Stars
(03:09') - 22. New Chains (03:02') - 23. Worldwonder
(03:10') - 24. Wonders of the East (03:13') - 25. Final
Action (02:04') - 26. Dark Action (01:37') - 27. Peace
(01:31').
Dynamedion
is a company and team of composers (members : Alex PFEFFER, Alexander
RÖDER, Christian HARTUNG, Conny KOLLET, Markus SCHMIDT, Tilman
SILLESCU) based in Germany. They specialize in soundtracks and
game compositions, usually in the orchestral form.
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Liens
Internet
Quelques pages : (click)
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A propos de Christophe Simon : (click)
Encyclopédie
A propos des films, nous avons déjà donné
ailleurs quelques références bibliographiques (click),
(click) & (click)
(voir ci-dessous : Sparte à l'écran).
Ajoutons :
- Airton POLLINI, Sandra BOEHRINGER, Fabienne COUDIN, Olivier
GENGLER, Julien MINCK, Sophie MONTEL & Hélène
WURMSER, «La puissante cité de Sparte» [dossier],
Histoire antique et médiévale, nĦ 56, juillet-août
2011;
- F. BEY, «La Ligue achéenne face à Rome»,
Prétorien, nĦ 22, avril-juin 2012, pp. 17-26.
On trouvera un résumé assez détaillé
des événements de la Grèce hellénistique
dans :
- Claire PRÉAUX, Le Monde hellénistique. La
Grèce et l'Orient de la mort d'Alexandre à la
conquête romaine de la Grèce (323-145 av. J.-C.),
P.U.F., coll. Nouvelle Clio, nĦ 6, 1978, 2 vols.
Et pour les lecteurs pressés, l'incontournable Wikipédia
:
Les Rois de Sparte : (click)
La Ligue achéenne : (click)
La Ligue étolienne : (click)
La Ligue de Corinthe : (click)
La Confédération béotienne : (click)
La guerre contre Nabis : (click)
Les Hilotes : (click)
Sparte à l'écran (et sur ce site)
La Bataille des Thermopyles (Rudolph Maté, 1961)
: (click)
300 (Zack Snyder, 2006) : (click) |
NOTES :
(19) Richard Schmidt (ou Richard
L. Schmidt). Producteur - 2006 : Where Did It Come From?
(TV series) (supervising producer); 2003 : Profiles from
the Front Line (TV series documentary) (supervising producer
- as Richard L. Schmidt); 2002 : Jeopardy ! (TV series)
(producer); 1999 : Beyond Chance (TV series) (producer).
Réalisateur - 1999 : Beyond Chance (TV series).
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